Au Timor-Leste, le Directeur général de la FAO visite le Centre de recherche sur la mangrove

©FAO/Oscar Pardomuan Siagian
Dili – Au cours d’un séjour de deux jours au Timor-Leste, le Directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), M. Qu Dongyu, a visité le réputé Centre de recherche sur la mangrove du pays, un jardin botanique sur la côte s’étendant sur 52 hectares à Hera, à l’est de la capitale.
Le Centre, qui a développé 16 espèces de palétuviers, est géré par l’organisation non gouvernementale Conservation of Flora and Fauna (CFF), établie en 2014.
L’ONG CFF dispose aussi d’une pépinière pour produire de jeunes plants, car elle plante environ 30 000 jeunes palétuviers dans le but de développer ou restaurer les zones de mangroves dégradées. À ce jour, 100 000 jeunes plants de palétuviers ont été plantés.
Après une ascension menant à un point de vue surplombant la mer et les jardins en compagnie de l’Ambassadeur du Timor-Leste pour le changement climatique, M. Adao Barbosa, du Secrétaire d’État pour la protection civile, M. Domingos Mariano Rai, du Coordonnateur de l’ONG CFF et d’autres membres de l’équipe, le Directeur général de la FAO a planté un jeune plant de palétuvier.
Il a fait remarquer que le Centre disposait d’une «belle opportunité de recourir au numérique et de faire connaître son travail bénéfique de conservation à un plus grand public,» ajoutant que la jeunesse du pays présentait un grand potentiel d’utilisation du numérique pour mobiliser des ressources complémentaires. Il a affirmé que la FAO, en tant qu’institution technique spécialisée, serait ravie de coopérer avec le Gouvernement du Timor-Leste pour soutenir une initiative de ce type.
Pour sa part, M. Barbosa a vanté le partenariat de longue date avec la FAO sur les actions liées au changement climatique. Il a indiqué que son pays souhaitait renforcer davantage ce partenariat en passant par différents guichets de financement, en particulier le Fonds vert pour le climat (FVC), le Fonds pour l’environnement mondial (FEM), le Fonds pour l’adaptation et le Fonds pour les pays les moins avancés.
Le Centre, qui bénéficie du soutien d’agences d’aide au développement et du Gouvernement, sert souvent de ressource pour les botanistes et les étudiants faisant des recherches sur les différentes espèces de palétuviers.
Les impacts du changement climatique, et notamment les précipitations de plus en plus aléatoires, comptent parmi les facteurs à l’origine de l’érosion du sol, de glissements de terrain et d’inondations subites. Ces deux dernières décennies les mangroves, qui constituent une défense naturelle contre l’érosion marine et aident à réduire la vulnérabilité du littoral et des populations côtières, ont connu une dégradation importante.