Bâtir une société avancée grâce à un développement vert, novateur, compétitif et durable
de M. Qu Dongyu, Directeur général de la FAO
21/01/2021
Allocution liminaire de M. Qu Dongyu, Directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, à la Conférence d’hiver 2021
21 janvier 2021
Bâtir une société avancée grâce à un développement vert, novateur,
compétitif et durable
Telle que prononcée
Je vous remercie. C’est un honneur pour moi d’accepter l’invitation qui m’a été adressée par le Gouvernement autrichien.
Mesdames et Messieurs,
Chers collègues,
Bonne année!
1. Je suis ravi de participer à cette édition 2021 de la Conférence d’hiver du Forum écosocial, et je remercie les organisateurs de m’y avoir convié.
2. Si la situation l’avait permis, j’aurais bien entendu adoré visiter la célèbre et magnifique ville de Vienne, découvrir sa riche histoire culturelle et en savoir plus sur vos meilleures pratiques en matière d’agriculture et de développement rural.
3. Mon allocution comprendra deux volets:
- Le premier portera sur le développement rural et agricole en Autriche et les enseignements que d’autres États, en particulier les pays en développement sans littoral et ceux qui se situent dans des régions montagneuses, peuvent tirer de l’expérience autrichienne.
- Le deuxième traitera de l’importance de l’innovation et des technologies numériques pour l’avenir des secteurs agricole et alimentaire.
***
4. Selon un proverbe chinois, c’est en analysant le passé que l’on développe de nouvelles idées.
5. Je vais donc commencer par m’intéresser aux éléments qui ont contribué au processus de développement rural impressionnant engagé par l’Autriche à la fin de la Deuxième Guerre mondiale.
6. Je suis tout à fait convaincu que le développement rural et agricole repose essentiellement sur des politiques solides et cohérentes.
7. Celles que l’Autriche a mises en place avaient pour but d’assurer une agriculture viable, rentable, durable et fondée sur les exploitations.
8. La diversification de l’économie rurale a également été encouragée et facilitée afin d’augmenter les possibilités de création de revenus au sein et en dehors des exploitations.
9. La conservation des exploitations familiales, la large place accordée à l’écologie et le développement plus poussé de la capacité concurrentielle dans le secteur agricole ont également joué un rôle majeur dans cette évolution.
10. Les infrastructures sont un autre aspect à relever – et je ne parle pas seulement des routes et des lignes ferroviaires.
11. Il est intéressant de noter que, guidée par un consensus politique et une forte volonté d’assurer les mêmes conditions de vie dans toutes les régions du pays et d’investir dans le tourisme, l’Autriche a mis en place des établissements d’enseignement et des infrastructures sociales et sanitaires dans ses zones rurales, ce lui leur a permis de prospérer et de connaître un développement stable.
12. Je suis fils d’agriculteurs, et j’en suis fier. Je sais donc que l’installation d’infrastructures adaptées dans les villages et les petites villes peut tout changer pour celles et ceux qui y vivent.
13. Le tourisme rural et l’agrotourisme peuvent être un excellent moyen de mettre en avant le patrimoine culturel des zones concernées et de créer de nouvelles sources de revenus pour leurs populations.
14. L’exemple de l’Autriche montre bien que le développement des infrastructures rurales attire les investissements dans le tourisme, dynamise l’économie de services et favorise le développement de l’activité économique locale et la création d’emplois décents pour les femmes et les jeunes ruraux.
15. Les régions alpines du pays renferment une nature et des paysages d’une grande valeur, mais l’agriculture y est plus difficile.
16. Il faut préserver l’agriculture dans les régions montagneuses, non seulement en raison du rôle qu’elle joue dans la production alimentaire et la création de revenus, mais aussi pour protéger le patrimoine culturel, assurer la gestion de la biodiversité et des paysages et, ce qui n’est pas négligeable, maintenir l’activité touristique.
17. Avant de rejoindre l’Union européenne, l’Autriche jouait déjà un rôle de premier plan dans la définition de mesures d’aide aux agriculteurs des zones montagneuses. Depuis son adhésion, elle exploite les possibilités offertes par la politique agricole commune de l’Union, telles que le soutien à l’agriculture biologique et les indications géographiques.
18. La plupart des agriculteurs des régions montagneuses du pays ont donc ont diversifié leurs sources de revenus et ne vivent pas que de leur exploitation.
19. Des institutions rurales solides sont également fondamentales pour un développement agricole et rural durable.
20. L’Autriche dispose d’une grande expérience de l’organisation des groupes d’intérêt agricoles. Étant donné que seule une coopération efficace permettra de satisfaire la demande de denrées alimentaires saines et d’excellente qualité, les agriculteurs adhèrent à des syndicats qui s’occupent de différents groupes de produits.
21. L’Association des agriculteurs d’Autriche, par exemple, compte 236 000 membres regroupés en associations nationales, régionales et locales.
22. Ce réseau national se fonde sur une coopération décentralisée qui facilite l’échange d’informations et de connaissances. Des services consultatifs destinés aux membres des groupes d’agriculteurs sont également disponibles un peu partout.
23. Il convient aussi de noter que près de la moitié du territoire autrichien est couvert de forêts et que le pays a acquis une solide pratique de leur gestion durable.
24. Il ne fait aucun doute que l’Autriche a beaucoup à offrir au point de vue de l’expérience, des meilleures pratiques et des connaissances techniques et qu’elle pourrait servir de modèle à d’autres pays dotés de paysages similaires et confrontés à des défis analogues.
25. Après avoir pris mes fonctions de Directeur général de la FAO, j’ai créé l’Initiative Main dans la main, qui constitue un cadre idéal pour les collaborations et partenariats de ce type, en particulier au profit des pays en développement sans littoral et des régions montagneuses.
26. L’initiative Main dans la main est une initiative fondée sur des éléments factuels, pilotée par les pays et prise en main par ceux-ci qui vise à accélérer la transformation de l’agriculture et le développement rural durable pour éliminer la pauvreté (premier objectif de développement durable [ODD]) ainsi que la faim et la malnutrition sous toutes ses formes (deuxième ODD).
27. Elle contribue ainsi à la réalisation de tous les autres ODD.
28. L’initiative se fonde sur une approche rigoureuse et dynamique, axée sur la mise en relation des pays ciblés avec les donateurs, le secteur privé, les institutions financières internationales, les universités et la société civile, en vue de mobiliser des moyens de mise en œuvre à l’appui d’interventions renforcées.
29. Elle accorde la priorité aux pays et aux territoires où la pauvreté et la faim sont les plus concentrées ou dont les capacités sont les plus limitées.
30. L’Initiative Main dans la main offre la possibilité d’élaborer des solutions adaptées à la situation des différents pays bénéficiaires.
31. Le partenariat avec l’Autriche pourrait s’étendre à des domaines techniques tels que:
- le développement agricole et rural durable dans les régions montagneuses;
- la diversification de l’économie rurale, au sein et en dehors des exploitations, avec comme point de mire le tourisme rural et l’agrotourisme;
- la gestion durable des forêts;
- des services consultatifs agricoles de qualité;
- le renforcement de la coopération entre les agriculteurs et avec d’autres entreprises et acteurs de premier plan des zones rurales;
- l’aide aux petits exploitants et aux agriculteurs familiaux, en particulier les plus vulnérables;
- l’emploi des jeunes et l’autonomisation des populations rurales.
32. Je suis impatient que tout ceci se concrétise sous la forme d’une collaboration concrète visant des résultats bien précis. Je tiens vraiment à féliciter l’Autriche pour tout ce qu’elle a accompli en plus de 70 ans sur le front du développement agricole et rural.
Mesdames et Messieurs,
33. Pour avancer, nous devons maintenant faire le bilan de la situation actuelle de l’alimentation et de l’agriculture dans le monde.
34. La pandémie nous a frappés dans un contexte marqué, déjà, par de graves problèmes: près de 690 millions de personnes dans le monde étaient sous-alimentées en 2019, et trois milliards n’avaient pas les moyens de se nourrir sainement.
35. La covid-19 a déclenché une crise d’une ampleur sans précédent dans l’histoire moderne.
36. La pandémie a mis en lumière la fragilité de nos systèmes agroalimentaires, la faiblesse de nos chaînes d’approvisionnement alimentaire, la situation précaire dans laquelle se trouve la main-d’œuvre agricole et la frontière ténue qui sépare de nombreuses familles de la pauvreté.
37. Les groupes vulnérables, parmi lesquels les petits exploitants et les femmes et les jeunes des zones rurales, ont vu leurs moyens d’existence se dégrader dans de nombreux pays.
38. La pandémie nous rappelle l’importance que revêtent la production locale de denrées alimentaires et l’utilisation durable des ressources naturelles locales pour la sécurité alimentaire. Nous devons donc exploiter tous les outils intégrés qui sont à notre disposition pour garantir une sécurité alimentaire durable. Nous devons veiller à ce que le commerce international reste ouvert et continue de fonctionner et maintenir le libre-échange, mais nous devons aussi accroître la production locale au profit des populations locales, chaque région ayant ses propres goûts et préférences. Ainsi, comme l’a dit mon amie [Julia Klöckner, Ministre fédérale allemande de l’alimentation, de l’agriculture et de la protection des consommateurs], ces objectifs ne sont pas antinomiques et nous pouvons agir sur les deux fronts, de manière équilibrée. Tous les pays et toutes les régions ne misent pas sur les mêmes solutions pour assurer durablement la sécurité alimentaire. La pandémie nous l’a montré.
39. La FAO a inauguré son Programme d’intervention et de redressement dans le contexte de la covid-19, qui prévoit des mesures immédiates, à moyen terme et à plus longue échéance pour empêcher la crise sanitaire de se muer en une crise alimentaire.
40. Ce programme global a pour but d’aider les pays à se relever, mais aussi de reconstruire en mieux, en plus solide et en plus vert en vue de transformer les systèmes agroalimentaires.
41. La pandémie a également fait ressortir l’importance de l’innovation et des technologies numériques et montré qu’elles étaient susceptibles de renforcer notre résilience face à de nouvelles crises de ce type.
42. Elle a accéléré l’évolution mondiale vers l’innovation et la transformation numérique qui s’opérait déjà.
43. Avec l’arrivée de l’ère numérique, ce sont nos manières de travailler, de communiquer et de vivre qui ont été redéfinies.
44. Je prononce des discours, participe à des événements et prends part à des discussions partout dans le monde, tous les jours, sans quitter mon bureau.
45. Depuis le début de la pandémie, je plaide pour que l’on fasse de cette crise une occasion à saisir pour entrer dans l’univers du numérique.
46. La FAO a parcouru énormément de chemin et incorpore toujours plus d’outils numériques révolutionnaires dans son travail.
47. L’Initiative Main dans la main, que j’ai mentionnée tout à l’heure, repose sur des dispositifs de pointe, à savoir:
- la Plateforme géospatiale Main dans la main, plateforme fondée sur le système d’information géographique (SIG) qui fournit à toutes les parties intéressées une multitude de données (notamment sur l’agroécologie, l’eau, la terre, les sols et les émissions de gaz à effet de serre) qui peuvent être partagées, dans le respect des protocoles applicables en matière de confidentialité des données;
- le Laboratoire de données pour l’innovation statistique, qui associe sources de données non conventionnelles, mégadonnées, science des données et techniques d’exploration de texte pour faciliter la prise de décisions et l’évaluation de l’impact;
- Earth Map, outil de collecte de mégadonnées novateur, libre et gratuit mis au point par la FAO et dévoilé en septembre dernier, en collaboration avec Google. Cet outil performant permet à l’utilisateur de consulter rapidement, en quelques clics et pour un coût raisonnable, des informations obtenues par satellite pouvant être exploitées aux fins d’analyses, ainsi que l’ensemble impressionnant de données en rapport avec l’agriculture accumulées par la FAO ces dernières décennies. Collecte, analyse, traitement et partage de données sont donc le fondement de l’économie numérique. Et l’économie du partage qui se développe dans le monde, de l’Amérique du Nord à l’Asie de l’Est, fait son apparition en Europe, mais aussi en Afrique et dans d’autres régions, telles que l’Amérique latine. Vous l’aurez compris, le monde numérique a fait de nous un petit village sur la planète. Une santé, un destin, un avenir.
48. Partout sur la planète, l’innovation et le développement des technologies numériques dans le secteur agricole doivent être un pilier de la reconstruction d’un monde meilleur et plus vert.
49. Les besoins des agriculteurs en matière d’information ne font qu’augmenter, ceux-ci étant amenés à prendre des décisions plus complexes sur l’utilisation des terres, le choix des cultures, le choix des marchés et d’autres aspects qui influent sur les moyens d’existence de leur famille et de leur communauté. Voilà pourquoi je ne cesse de répéter, depuis 10 ans, que si les téléphones mobiles sont synonymes de divertissement pour les habitants des villes, ils servent à présent d’outil aux exploitants, aux entreprises et aux distributeurs du secteur agricole en leur permettant d’obtenir des informations sur l’environnement, la production, la transformation et la commercialisation dans l’ensemble des lignes de production, filières d’approvisionnement et chaînes de valeur. Ils établissent un lien direct entre les producteurs et les consommateurs.
50. Avoir accès aux bonnes informations, au bon moment et sous une forme adaptée n’est plus un luxe, mais une nécessité, notamment en ce qui concerne les avis météorologiques et les services consultatifs agricoles. Je pense que l’Autriche a des bases solides en matière de services consultatifs. Il s’agit d’un nouveau service qui apporte une valeur ajoutée lors du passage rapide d’un modèle commercial traditionnel au modèle numérique.
51. Je suis donc persuadé que le téléphone mobile est l’outil agricole le plus important, non seulement pour l’activité agricole elle-même, mais pour l’ensemble de la chaîne de valeur, en raison des contacts directs qu’il permet. Ce pourrait être une nouvelle forme que prendraient à l’avenir les modèles commerciaux de consommateur à consommateur ou de consommateur à entreprise.
52. Les nouvelles possibilités de communication qu’offre le développement du numérique dans la sphère des technologies de l’information et des communications sont particulièrement intéressantes pour les agriculteurs familiaux.
53. Elles permettent aux producteurs et aux consommateurs de prendre part à des systèmes agroalimentaires plus durables et agissent directement sur les modes d’exploitation et de consommation.
54. Avec les bonnes techniques de commercialisation en ligne, les agriculteurs entretiendront des contacts étroits avec les consommateurs et tireront profit des plateformes de commerce électroniques. Par ailleurs, la valeur associée à l’environnement de protection pourra être étendue aux exploitations en vue d’améliorer les pratiques agricoles.
55. Je sais que Mme Köstinger vient de présenter, il y a quelques jours, la dernière édition de l’Atlas autrichien du haut début, qui fait le point de la couverture de la 5G et de l’accès à internet à haut début à l’échelle nationale. Je pense que si vous atteignez cet objectif, vous serez les premiers en Europe. C’est une occasion historique à saisir pour le pays développé sans littoral que vous êtes. Vous deviendrez un modèle de plus pour d’autres États qui sont dans la même situation. Je vous félicite chaleureusement d’avoir intensifié vos efforts et accumulé de nouveaux acquis dont vous pourrez faire profiter le reste du monde par l’intermédiaire de cette vaste plateforme qu’est la FAO, en interagissant avec des Membres des quatre coins du monde.
56. Le numérique et l’agriculture étant gérés par le même ministère en Autriche, on peut s’attendre à des effets de synergie sur l’innovation et la transformation numérique dans les systèmes agroalimentaires.
57. Il est indispensable d’élaborer une stratégie numérique pour faire en sorte que tous les citoyens bénéficient d’une bonne connectivité, y compris dans les zones rurales et reculées.
58. Il est également très important, pour l’avenir, d’intégrer la formation à l’utilisation des outils numériques dans le système d’éducation.
59. Cet avenir, la FAO a montré qu’elle lui accordait l’importance qu’il mérite en créant son initiative 1 000 villages numériques. Mille villages, ce n’est qu’un slogan. Pour moi, il nous faut des millions de villages ou de petites villes numériques.
60. Nous avons entrepris de sélectionner 1 000 villages et petites villes qui pourraient franchir les différentes étapes d’une véritable transformation numérique, c’est-à-dire qui partiraient d’une situation de quasi-isolement pour devenir des acteurs numériques à part entière dans leur région.
61. Ce projet sera mis en œuvre en collaboration avec Microsoft, IBM, la Fondation Bill et Melinda Gates et d’autres acteurs, plateformes de commerce électronique et partenaires.
62. J’invite l’Autriche à y prendre part et à désigner des villages, compte tenu de l’importance cruciale que revêt cette initiative, pour vous et pour l’Europe dans son ensemble. Comme je le dis souvent, vous êtes un petit pays au point de vue de la population et du territoire, mais vous pouvez jouer un grand rôle dans la transformation des systèmes agroalimentaires et le développement rural en Europe et ailleurs.
Mesdames et Messieurs,
63. Il est également essentiel de développer les zones rurales au moyen d’une approche cohérente et intégrée pour favoriser la mise en œuvre des objectifs de développement durable du Programme 2030, compte tenu des inégalités importantes entre riches et pauvres, milieu urbain et milieu rural et, bien sûr, femmes et hommes que l’on observe partout sur la planète. Nous devons donc prendre des mesures concrètes pour réduire ces inégalités. L’expérience acquise et les enseignements tirés par l’Autriche sont très précieux pour le reste du monde, en particulier pour les pays sans littoral, et peuvent servir d’inspiration pour le développement d’une économie agricole verte, inclusive, durable et dynamique.
64. Nous avons besoin de coopération et de solidarité pour relever les défis mondiaux.
65. Le monde a besoin de solutions qui soient audacieuses, durables et porteuses de changement tout en étant globales, équitables et inclusives.
66. Nous devons exploiter les possibilités offertes par l’innovation et les technologies numériques et mettre en commun les connaissances, les acquis et les meilleures pratiques pour en faire profiter l’humanité toute entière.
67. La FAO continuera à travailler main dans la main avec tous ses partenaires pour accélérer l’innovation et diffuser les technologies prometteuses en vue de procéder à des améliorations en matière de production, de nutrition, d’environnement et de conditions de vie. Il ne s’agit pas seulement d’améliorer les moyens d’existence, mais les conditions et la qualité de vie, celles des agriculteurs comme des habitants des villes, celles des riches comme des pauvres. C’est indispensable.
68. Nous espérons aussi approfondir encore davantage notre collaboration avec l’Autriche, dont l’expérience si vaste et les valeurs ont été ignorées, pour le dire franchement, par d’autres grands Membres en Europe, voire dans le monde. Je serai votre ambassadeur bénévole, et je m’efforcerai de promouvoir vos acquis et vos meilleures pratiques dans les domaines de l’agriculture, de l’environnement et du développement rural. Je le répète: je ne le ferai pas seulement pour moi et pour la FAO, mais pour l’humanité, pour celles et ceux à qui nous offrons ce service.
69. Je vous souhaite des travaux fructueux pour la suite de cette conférence importante.
70. Je vous souhaite d’œuvrer, grâce à votre approche ouverte et originale, à la transformation de votre système alimentaire et au développement rural tout en préservant votre patrimoine culturel afin de produire des aliments de bonne qualité et de protéger l’environnement au profit des générations futures. Merci à tous. Merci de m’avoir donné l’occasion de vous faire part de mes réflexions et de mes attentes à votre égard.
71. Je vous remercie et je redonne la parole au modérateur.