![]() | FAO DOCUMENT TECNIQUE SUR LES PÊCHES 234 FIRM/T234 Quelques méthodes simples pour l'estimation des stocks de poissons tropicaux |
par
Daniel Pauly
Chercheur adjoint
International Center for
Makati, Metro Manila, Philippines
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M-43
ISBN 92-5-201333-4
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ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L'ALIMENTATION ET L'AGRICULTURE Rome, 1985
© FAO
Ce document est une version révisée du rapport FAO Circulaire sur les pêches No 729, publié en anglais et en français. La présente version est disponible également en anglais et en espagnol.
| Résumé |
| Cette sélection de méthodes est extraite des exposés faits au séminaire FAO/DANIDA à Mombasa, Kenya, en mai-juin 1980. Les méthodes présentées dans cette circulaire concernent: les régressions et corrélations, les estimations des paramétres de croissance à partir des fréquences de tailles, les estimations de mortalités (naturelle, par pêche et totale), les analyses des données prises-efforts. |
| Seules les méthodes qui sont conceptuellement simples et applicables en milieu tropical sont ici présentées en détail; les concepts plus avancés, tels que la distinction entre différentes formes d'exploitation, les relations stock-recrutement, les interactions multispécifiques, ne sont qu'abordés. |
| On trouvera également ci-inclus un sommaire bibliographique annoté concernant l'estimation des stocks de poissons tropicaux. |
| Distribution: | La référence bibliographique de ce document doit être donnée ainsi: |
| Département des pêches de la FAO Fonctionnaires régionaux des pêches de la FAO Sélecteur SM Auteurs |
Pauly, D., 1985 Quelques méthodes simples pour l'estimation des stocks de poissons tropicaux. FAO Doc. Tech. Pêches, (234):56 p. |
Ce rapport est une introduction aux méthodes d'estimation des stocks, particulièrement adaptées aux besoins de toute personne concernée par les problèmes complexes posés par les ressources des pêcheries tropicales et subtropicales dans le monde. En adaptant les méthodes existantes (déjàlargement développées dans les zones tempérées et tempérées froides) à leur utilisation sous les tropiques, l'auteur s'est efforcé de présenter les principes fondamentaux de la manière la plus simple et la plus directe possible, faisant appel à des exemples concrets tirés de données déjà publiées.
Cette circulaire est extraite, quasi-textuellement, du cours dispensé par l'auteur au séminaire FAO/DANITA sur “la méthodologie dans les sciences halieutiques (Biologie)”, qui s'est tenu du 19 mai au 14 juin 1980 au “Kenya Marine Fisheries Research Institute (KMFRI) àMombasa, et qui était spécialement destiné à un auditoire venant des pays bordant la partie ouest de l'océan Indien.
Le cours s'est déroulé selon la méthode FAO habituelle: un exposé bref et rationnel des principaux points du sujet abordé était suivi par une table ronde avec discussions et exemples durant lesquels étaient largement expliqués le pour et le contre des différentes méthodes, ainsi que les piéges potentiels dans leur application. Les exemples de travail utilisés dans le cours sont donnés dans le texte, et il reste seulement à préciser au lecteur débutant que l'application d'une méthode, quelle qu'elle soit (et particulièrement des méthodes approachées), doit tenir compte des principes implicites régissant l'application des méthodes scientifiques aux sciences de la mer.
Ces principes peuvent être brièvement résumés en quatre questions que l'on doit se poser avant et pendant les analyses.
1. Est-ce que les données de base utilisées dans l'analyse ont été collectées selon une procédure statistiquement correcte?
2. Est-ce que les données de base sont en accord ou en contradiction avec ce que vous connaissez d'autre au sujet de la population ou l'espèce concernée, qu'elle vive dans la zone étudiée ou ailleurs dans le monde?
3. Au cours de l'analyse, avez-vous suivi une procédure statistiquement correcte, aussi bien dans la sélection des données à analyser que dans leur interprétation?
4. A nouveau, est-ce que les résultats sont en accord général avec ce qu'on sait sur la biologie de l'espèce?
Si on se pose toutes ces questions, avant et pendant les analyses, on peut apprécier les résultats d'une procédure particulière avec le degré de confiance approprié, surtout si les hypothèses inhérentes à chaque méthode sont bien comprises et gardées tout le temps en mémoire.
En l'absence d'un chercheur expérimenté pour le guider dans une bonne utilisation de ce texte, il est recommandé, pour un chercheur néophyte, d'apporter la plus grande attention dans l'application de ces méthodes, de bien se garder de les suivre aveuglement comme une “recette de cuisine” et de rester de cette manière bien en accord avec des principes scientifiques et écologiques reconnus.
J.F. Caddy
FAO, Rome
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