NB: Ce document est aussi disponible en anglais. |
Le pr�sent rapport donne une �valuation pr�liminaire des r�coltes c�r�ali�res de 2000 dans les neuf pays dAfrique de lOuest qui sont membres du CILSS1/. Il est �tabli � partir des renseignements dont disposait le Syst�me Mondial d'Information et d'Alerte Rapide sur l'alimentation et l'agriculture (SMIAR) au d�but de novembre 2000 et sur des estimations de la production fournies par les services nationaux, examin�es et �tudi�es par les missions d'�valuation des r�coltes qui ont �t� organis�es en octobre dans les neuf pays du CILSS. Ces missions comprenaient des experts du SMIAR, du Centre Agrhymet et du CILSS ainsi que des experts sah�liens recrut�s par la FAO dans le cadre du Programme de Coop�ration Technique entre Pays en D�veloppement (CTPD). Le programme FEWS (Famine Early Warning System) de lUSAID et le Programme Alimentaire Mondial (PAM) ont �galement �t� associ�s � ces missions dans plusieurs pays. Les missions ont collabor� �troitement avec les services nationaux des statistiques agricoles charg�s de la collecte et de l'analyse des donn�es de la production des c�r�ales, avec les services techniques de la m�t�orologie, de la protection des v�g�taux, de l'hydrologie et avec, s'ils existent, les syst�mes nationaux d'alerte rapide (SAP), les syst�mes de suivi de la s�curit� alimentaire (SISAAR en Mauritanie, CASPAR au S�n�gal, CASAGC au Tchad, etc.) et les syst�mes d'information sur les march�s (SIM). Les missions ont �galement rencontr� les repr�sentants des principaux bailleurs de fonds. Pour ces �valuations, la FAO et le CILSS ont coop�r� �troitement, tant sur le terrain qu'au niveau central, et les chiffres de ce rapport ont fait l'objet d'un accord g�n�ral des deux secr�tariats.
Ces chiffres ont �t� discut�s du 30 octobre au 3 novembre � Niamey lors dune r�union organis�e par le CILSS avec des repr�sentants des pays du CILSS. Ils seront aussi pr�sent�s et discut�s lors de la r�union annuelle du "R�seau de Pr�vention des Crises Alimentaires au Sahel" organis�e par le Club du Sahel et le CILSS le 21 novembre � Bamako, et pr�sent�s lors du Conseil des ministres du CILSS organis� la m�me semaine dans le cadre du Sommet des Chefs dEtat des pays membres du CILSS.
Au moment des missions d'�valuation, les r�coltes des cultures pluviales �taient en cours ou presque termin�es dans la plupart des pays. Le mil pr�coce et le ma�s avaient g�n�ralement d�j� �t� moissonn�s mais les vari�t�s � cycle long et les cultures sem�es tardivement �taient en train de m�rir ou sur le point d'�tre r�colt�es dans certaines zones, tandis que les cultures irrigu�es �taient moins avanc�es. Le repiquage du riz se poursuivait dans les mangroves et les bas-fonds du sud S�n�gal et de Guin�e-Bissau. Les semis des cultures de d�crue dans la vall�e du fleuve S�n�gal et au Tchad �taient en cours. Les pr�visions contenues dans ce rapport sont donc pr�liminaires et susceptibles d'�tre r�vis�es ult�rieurement.
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1/ CILSS: Comit� permanent inter-Etats de lutte contre
la s�cheresse dans le Sahel. Les neuf Etats Membres sont : Burkina Faso, Cap-Vert,
Gambie, Guin�e-Bissau, Mali, Mauritanie, Niger, S�n�gal et Tchad.
Les conditions de croissance des cultures ont �t� g�n�ralement favorables, durant la premi�re partie de lhivernage, puis se sont d�grad�es suite � des pluies r�duites ou de longues p�riodes s�ches � partir de la mi-ao�t. Le Sahel devrait donc engranger cette ann�e, une r�colte moyenne, nettement inf�rieure au record de 1999. Les pluies sont en g�n�ral arriv�es � temps, et sont rest�es bien r�parties et suffisantes en juin et juillet. Seuls quelques resemis ont �t� n�cessaires dans certaines zones localis�es car il ny a pas eu de longues p�riodes de s�cheresse. Cependant, en ao�t, le pluies ont nettement diminu� au Burkina Faso, au Niger et au Tchad et sont rest�es limit�es en septembre. Les attaques de d�pr�dateurs sont rest�es en g�n�ral limit�es. Les pluies ont permis une bonne r�g�n�ration des p�turages et un bon remplissage des barrages, mais les p�turages ont commenc� � se dess�cher plus t�t suite aux pluies limit�es en septembre/octobre, sauf dans louest du Sahel.
La production c�r�ali�re totale des neuf pays membres du CILSS en 2000 a �t� estim�e par les missions FAO/CILSS d'�valuation des r�coltes � 9,5 millions de tonnes, ce qui est inf�rieur de 16 pour cent � 1999 et de 2 pour cent par rapport � la moyenne des cinq derni�res ann�es. Des productions inf�rieures � la moyenne sont attendues au Burkina Faso et au Tchad. Elles sannoncent proches de la moyenne au Mali, en Mauritanie et au Niger et sup�rieures � la moyenne au Cap-Vert, en Guin�e-Bissau et au S�n�gal. La production atteint un record en Gambie. La production a nettement augment� par rapport � 1999 en Gambie. Elle a nettement baiss� par rapport aux records de 1999 au Burkina Faso, au Cap-Vert, au Mali, au Niger et au Tchad, et dans une moindre mesure, en Mauritanie.
La saison des pluies 2000 a d�but� en avril-mai, dans le sud du Burkina Faso, en Guin�e Bissau, au Mali, dans l'extr�me sud-ouest du Niger, dans l'extr�me sud-est du S�n�gal et au Tchad,. Durant cette m�me p�riode, des conditions s�ches de saison pr�valaient dans le reste du S�n�gal, au Cap Vert, en Gambie et en Mauritanie. Les pr�cipitations ont progress� vers le nord au cours du mois de juin dans le reste du S�n�gal, en Gambie et dans le sud de la Mauritanie. Les premi�res pluies ont �t� enregistr�es au Cap Vert � la fin du mois de juin. Des pluies sup�rieures � la normale ont �t� enregistr�es durant la premi�re d�cade de juillet au S�n�gal, en Mauritanie et dans l'ouest du Mali. Les pr�cipitations ont �t� particuli�rement abondantes sur le Mali et le Niger au d�but et � la mi-juillet; sur le S�n�gal, la Gambie et le sud-ouest de la Mauritanie � la fin-juillet et au d�but du mois d'ao�t; et sur le Tchad durant tout le mois de juillet.
Les pr�cipitations �taient plus faibles sur le Burkina Faso mais elles ont nettement augment� sur la moiti� ouest du pays au d�but du mois d'ao�t. Les pluies ont �galement �t� abondantes sur la Guin�e Bissau. Des pluies significatives ont �t� enregistr�es sur toutes les �les du Cap Vert � la fin du mois de juillet. Des inondations ont �t� provoqu�es par les fortes pluies tomb�es sur le Niger � la mi-juillet; sur le nord du S�n�gal et de la Mauritanie � la fin-juillet et au d�but du mois d'ao�t; et sur le nord du Burkina Faso au d�but du mois d'ao�t. Les pr�cipitations ont �galement �t� particuli�rement abondantes sur le sud du Mali et sur la zone sah�lienne du Tchad, mais plus limit�es sur l'ouest et l'est du Niger ainsi que sur le sud du Tchad. Les pr�cipitations ont �t� sup�rieures � la normale au S�n�gal, en Gambie et en Guin�e Bissau durant la premi�re d�cade du mois d'ao�t, en Mauritanie durant la seconde d�cade et au Mali durant la troisi�me d�cade. Elles sont rest�es inf�rieures � la normale au Burkina Faso, sauf dans le sud et l'ouest. Au Niger, des pluies inf�rieures � la normale ont �t� enregistr�es � la fin du mois d'ao�t. Les pr�cipitations sont rest�es tr�s en dessous de la normale dans le nord et le sud-est du S�n�gal, dans l'ouest du Mali et dans la plupart des r�gions du Niger.
Les pluies ont d�cru de la fin-ao�t au d�but du mois de septembre sur la moiti� est du Sahel. Elles ont recommenc� � tomber � la mi-septembre pour rester ensuite normales � sup�rieures � la normale jusqu'� la fin du mois de septembre, sauf au Tchad. A la fin-septembre et au d�but du mois d'octobre, quelques pluies sont encore tomb�es sur le sud du S�n�gal et du Tchad, le centre du Niger et certaines zones de la Mauritanie, du Mali et du Burkina Faso. A la mi-octobre, des pluies nettement sup�rieures � la normale ont �t� enregistr�es en Mauritanie, au S�n�gal, en Gambie et en Guin�e Bissau. Au mois d'octobre et en allant vers le sud, la saison s�che s'est progressivement install�e dans les autres pays.
Les cartes de la page suivante montrent la quantit� totale de pluies tomb�es de mai � octobre ainsi que, en terme de pourcentage, une comparaison de cette quantit� � la moyenne � long terme (1961-90). On remarque que des pluies sup�rieures � la moyenne sont tomb�es sur le nord-ouest du S�n�gal, le sud et le centre de la Mauritanie, le centre de la Gambie, le centre et le nord du Mali, sur quelques zones localis�es du Burkina Faso, sur une bande �troite au centre du Niger, et enfin sur la partie centre-ouest du Tchad. Des pluies inf�rieures � la normale sont tomb�es sur une bande passant par la Guin�e Bissau et le sud du S�n�gal et du Mali, sur une zone au centre du Mali, deux zones au Niger (Tahoua et Diffa), et enfin dans le sud du Tchad. Le cumul des pr�cipitations indique que, except� pour quelques zones localis�es, la bande des 300-600 mm de la saison des pluies 2000 co�ncide assez bien avec celle de la normale.
D'apr�s les premi�res indications, les superficies ensemenc�es en c�r�ales sont rest�es relativement proches de celles de 1999 dans la plupart des pays. Toutefois des superficies moins importantes pourront �tre exploit�es au S�n�gal et en Mauritanie dans la vall�e du fleuve S�n�gal car la crue a �t� nettement moins forte cette ann�e.
Les disponibilit�s en semences ont �t� suffisantes suite aux r�coltes record de 1999 dans la plupart des pays. Comme les pluies sont en g�n�ral rest�es r�guli�res apr�s les semis, peu de resemis ont �t� n�cessaires sauf au Cap-Vert o� lirr�gularit� ou larr�t des pluies suite aux semis en juin ou juillet a n�cessit� des resemis qui ont b�n�fici� des fortes pluies enregistr�es en septembre ou octobre.
Les attaques de d�pr�dateurs sont rest�es relativement limit�es durant la saison agricole. Des infestations de sauteriaux ont �t� signal�es au Burkina Faso, au Cap-Vert, en Mauritanie, au Niger et au Tchad. Des cantharides ont �t� signal�es au Burkina Faso, au Mali et au S�n�gal. Des attaques dinsectes sur le sorgho (cicadelles) ont n�cessit� des traitements a�riens au Niger. Lapparition de la s�samie en Mauritanie fait craindre des d�g�ts sur les cultures de r�cession (walo). La pr�sence doiseaux granivores persiste dans plusieurs pays.
Lactivit� acridienne est rest�e n�gligeable. Des criquet p�lerins ont �t� signal�s au Mali, en Mauritanie et au Niger mais cest en Mauritanie que la menace est la plus forte avec le regroupement dail�s solitaires dans plusieurs r�gions suite au dess�chement des p�turages et la migration possible vers le nord dessaims qui se sont form�s en septembre dans lAdrar des Iforas au Mali.
Outre ses sources classiques d'information, le SMIAR utilise des donn�es pluviom�triques recueillies par les stations m�t�orologiques ainsi que les donn�es fournies par deux types de satellites pour suivre l'�volution des cultures dans la r�gion et �tablir des pr�visions de la production agricole.
Par l'interm�diaire du Syst�me ARTEMIS install� dans son Centre de t�l�d�tection, la FAO produit pour l'ensemble de l'Afrique des images satellitaires d�cadaires et mensuelles sur la dur�e de pr�sence des nuages � sommets froids, les estimations de pluviom�trie et sur les indices de v�g�tation (NDVI). Les images de dur�e de pr�sence des nuages � sommets froids, qui comptabilisent la dur�e de pr�sence des syst�mes nuageux pluviog�nes, sont produites � partir des donn�es transmises en temps r�el par le satellite europ�en g�ostationnaire METEOSAT. A partir de ces informations, sont aussi �tablies des cartes d�cadaires et mensuelles des estimations de la pluviom�trie. Les images des indices de v�g�tation, qui donnent une indication sur la biomasse photosynth�tiquement active, sont produites � partir des donn�es transmises par les satellites am�ricains NOAA.
Le SMIAR a acc�s aux s�ries historiques du Syst�me ARTEMIS. Ces s�ries historiques comprennent des cartes d'indices de v�g�tation remontant jusqu'� 1981. Les cartes �tablies � partir du satellite METEOSAT existent depuis ao�t 1988. Ces s�ries historiques permettent de comparer la situation actuelle avec les ann�es ant�rieures et fournissent une analyse plus compl�te dans l'espace et plus rapidement disponible que les informations provenant du terrain.
Dans la planche 1, sont pr�sent�es les cartes de dur�e de pr�sence des nuages � sommets froids pour les mois davril � octobre 2000. On peut voir que la dur�e de pr�sence des nuages � sommets froids et, de ce fait, la quantit� de pluies re�ues a �t� la plus �lev�e pendant les mois de juillet et ao�t. Les images pour les mois d'ao�t et de septembre montrent que les nuages ont atteint des r�gions tr�s septentrionales durant cet hivernage, apportant des pluies normales � sup�rieures � la normale dans les zones sah�liennes. On note bien la nette diminution des pluies en ao�t dans le centre et le nord-est du Burkina Faso et au Niger ainsi que la persistance des fortes pluies en septembre au S�n�gal et en octobre au sud du S�n�gal et en Guin�e-Bissau.
La planche 2 pr�sente une �valuation de la saison agricole 2000 bas�e sur une classification selon l'�volution des valeurs des indices de v�g�tation durant la saison compar�e � la moyenne 1982-99. La zone du CILSS a ainsi �t� divis�e en quatre classes. Chaque classe, identifi�e par une couleur, correspond � un comportement type de l'hivernage 2000 par rapport � la moyenne. En gris (classe 1), la saison 2000 ne diff�re pas de la moyenne. On y trouve le Sahara mais aussi dimportantes zones dans le centre du Sahel. La classe 2, en vert, indique les zones o� les indices de v�g�tation ont �t� sup�rieurs � la normale pendant toute la saison agricole et caract�ris�es par une fin tardive de lhivernage. Les classes 3 et 4 indiquent les zones o� la saison a commenc� normalement puis a connu une baisse notable du d�veloppement de la v�g�tation par rapport � la moyenne, � partir de juin pour la classe 4 en rouge, � partir de septembre pour la classe 3 en jaune.
Les graphiques (cliquez ici) montrent l�volution, sur diff�rentes r�gions du Sahel, de la situation pluviom�trique pendant lhivernage 2000 par rapport � la moyenne calcul�e sur la p�riode de 1989 � 1995. Les donn�es ont �t� extraites des images de pr�sence des nuages � sommets froids (CCD), produi-tes par le Groupe d'Agrom�t�orologie du Service de l'environnement et des ressources naturelles de la FAO. Les graphiques montrent l�volution d�cadaire � gauche et le cumul � droite du 1er mars au 31 octobre.
Comme indiqu� dans l'introduction, le pr�sent rapport donne une �valuation pr�liminaire par la FAO et le CILSS des r�coltes c�r�ali�res de 2000 dans les neuf pays du CILSS. Il est �tabli � partir des renseignements dont disposait le Syst�me Mondial d'Information et d'Alerte Rapide sur l'alimentation et l'agriculture (SMIAR) au d�but de novembre 1999 et sur des estimations de la production fournies par les services nationaux, examin�es et �tudi�es par les missions d'�valuation des r�coltes qui ont �t� organis�es entre le 9 et le 27 octobre dans les neuf pays du CILSS.
La production c�r�ali�re totale des neuf pays membres du CILSS en 2000 a �t� estim�e par les missions FAO/CILSS d'�valuation des r�coltes � 9,5 millions de tonnes, ce qui est inf�rieur de 16 pour cent � 1999 et de 21 pour cent par rapport � la moyenne des cinq derni�res ann�es. Des productions inf�rieures � la moyenne sont attendues au Burkina Faso et au Tchad. Elles sannoncent proches de la moyenne au Mali, Mauritanie et au Niger et sup�rieures � la moyenne au Cap-Vert, en Guin�e-Bissau et au S�n�gal. La production atteint un record en Gambie. La production a nettement augment� par rapport � 1999 en Gambie. Elle a nettement baiss� par rapport aux records de 1999 au Burkina Faso, au Cap-Vert, au Mali, au Niger et au Tchad et dans une moindre mesure en Mauritanie.
Pays | Production c�r�ali�re | Pr�visions pr�liminaires pour 2000 | 2000/ 1995-99 (%) |
||||||||
1991 | 1992 | 1993 | 1994 | 1995 | 1996 | 1997 | 1998 | 1999 | |||
Burkina Faso |
2 455
|
2 477
|
2 557
|
2 492
|
2 308
|
2 482
|
2 014
|
2 657
|
2 700
|
2 286 | 94.0 |
Cap-Vert |
8
|
10
|
12
|
3
|
8
|
1
|
5
|
5
|
36
|
19 | 166.1 |
Gambie |
111
|
128
|
102
|
91
|
106
|
111
|
112
|
114
|
151
|
174 | 146.0 |
Guin�e-Bissau 1/ |
180
|
171
|
180
|
190
|
201
|
147
|
173
|
131
|
139
|
168 | 106.4 |
Mali |
2 414
|
1 809
|
2 228
|
2 457
|
2 189
|
2 219
|
2 124
|
2 548
|
2 894
|
2 386 | 99.7 |
Mauritanie |
104
|
106
|
162
|
200
|
220
|
121
|
152
|
195
|
193
|
170 | 96.4 |
Niger |
2 468
|
2 248
|
1 803
|
2 438
|
2 097
|
2 260
|
1 721
|
2 979
|
2 861
|
2 319 | 97.3 |
S�n�gal 2/ |
970
|
856
|
1 134
|
964
|
1 093
|
1 023
|
818
|
771
|
1 009
|
1 072 | 113.6 |
Tchad |
812
|
977
|
617
|
1 175
|
908
|
878
|
986
|
1 353
|
1 230
|
890 | 83.1 |
TOTAL 3/ |
9 500
|
8 800
|
8 800
|
10 000
|
9 100
|
9 200
|
8 100
|
10 800
|
11 200
|
9 500 | 97.9 |
Source: FAO/CILSS
Note: Les r�coltes records sont soulign�es.
1/ Un changement a �t� introduit dans la m�thodologie d'enqu�te en 1997.
2/ Pour 1993 et 1999, le chiffre est bas� sur une estimation faite par les services statistiques mais pas sur une enqu�te.
3/ Les totaux ont �t� arrondis.
Ces chiffres doivent �tre consid�r�s comme pr�liminaires car les enqu�tes ont �t� g�n�ralement pr�par�es avant la fin de la r�colte et comprennent des pr�visions pour les cultures de d�crue et de contre-saison, notamment en Mauritanie, o� les cultures pluviales ne repr�sentent quenviron un tiers de la production totale. Ces estimations sont donc susceptibles d'�tre revues dans les prochains mois mais il est peu probable qu'apparaisse un changement significatif dans la tendance g�n�rale, � savoir une production globale moyenne dans la r�gion sah�lienne.
La r�partition par type de c�r�ales est donn�e pour chaque pays dans le tableau suivant.
Pays | Mil | Sorgho | Ma�s | Riz (paddy) |
Bl� | Autres 1/ |
Total 2/ |
Burkina Faso | 725.6 | 1016.3 | 423.5 | 103.1 | - | 17.8 | 2286.3 |
Cap-Vert | - | - | 18.5 | - | - | - | 18.5 |
Gambie | 94.1 | 25.0 | 22.3 | 32.6 | - | - | 174.0 |
Guin�e-Bissau | 21.1 | 12.3 | 26.7 | 104.1 | - | 3.9 | 168.1 |
Mali 3/ | 802.5 | 591.7 | 222.7 | 745.1 | 10.3 | 14 | 2386.3 |
Mauritanie 3/ | 7.3 | 95.3 | 6.4 | 60.9 | - | - | 169.9 |
Niger | 1821.9 | 407.8 | 18.4 | 60.4 | 10.7 | - | 2319.2 |
S�n�gal | 634.4 | 126.6 | 91.0 | 217.5 | - | 2.0 | 1071.5 |
Tchad | 252.7 | 389.4 | 65.9 | 69.1 | 2.7 | 110.4 | 890.2 |
TOTAL 2/ | 4359.6 | 2664.4 | 895.4 | 1392.2 | 23.7 | 148.1 | 9484.0 |
Source: FAO/CILSS
1/ Y compris fonio, berb�r� et cultures de d�crue au Tchad.
2/ Totaux arrondis.
3/ Y compris estimations pour cultures de d�crue et de contre saison.
Les premi�res pluies sont arriv�es en mai dans le sud puis se sont �tendues au reste du pays en juin et juillet. Elles ont �t� relativement abondantes au cours de la premi�re d�cade d'ao�t dans la quasi-totalit� du pays. � partir de la deuxi�me d�cade, des poches de s�cheresse sont apparues dans les r�gions centre, est et nord du pays. La pluviom�trie des mois d'ao�t et de septembre dans ces zones a �t� d�ficitaire par rapport � l'an pass� et par rapport � la normale. Globalement, les quantit�s de pluies recueillies cette ann�e ont �t� faibles et mal r�parties dans le temps et dans l'espace, � l'exception des r�gions agricoles des hauts bassins (Bobo Dioulasso), sud-ouest (Gaoua), Como� (Bandora) et centre-sud qui ont �t� bien arros�es. Les barrages, mares et points d'eau ont �t� bien remplis dans le sud-ouest, la Como� et les Hauts Bassins mais peu remplis dans les zones centre, est et nord du pays, ce qui pourrait p�naliser les cultures de contre-saison.
Jusqu'en fin juillet, les semis se sont d�roul�s normalement, malgr� quelques cas de retards de semis dus � des poches de s�cheresse dans le centre et l'est du pays. Les pauses pluviom�triques intervenues en ao�t et septembre dans beaucoup de provinces du pays ont caus� des stress hydriques d'importance variable sur les cultures, notamment dans les r�gions du centre-ouest, du centre, du centre-est et de l'est o� les cultures �taient en phase de floraison/formation des grains.
La situation phytosanitaire �t� calme dans l'ensemble, malgr� des cas d'attaques de saturais et de pullulations de cantharides vite ma�tris�es. La r�g�n�ration et le d�veloppement des p�turages ont �t� h�t�rog�nes. La situation est bonne dans le sud et l'ouest du pays et d�favorable dans le nord et le Sahel, ce qui pourrait entra�ner des transhumances pr�coces du b�tail du nord vers le sud avec des risques de conflits entre agriculteurs et �leveurs.
De bonnes r�coltes sont attendues dans les r�gions du sud-ouest, des Hauts Bassins et de la Como�. La situation est mitig�e dans les r�gions centre-ouest, centre, centre-est - et est du pays o� seules les cultures des bas fonds peuvent donner des productions satisfaisantes. Les productions de riz hors am�nagements hydro-agricoles seront faibles en raison du faible remplissage des micro-barrages ou des zones de bas-fonds. Les r�coltes c�r�ali�res seront mauvaises dans le Sahel et le nord. Une mission conjointe FAO/CILSS d�valuation des r�coltes a estim� � la mi octobre la production c�r�ali�re 2000 a 2 286 000 tonnes, soit un niveau inf�rieur de 15 pour cent au record de 1999 et de 6 pour cent � la moyenne des cinq derni�res ann�es.
Vous pouvez aussi consulter les informations
de base, pr�par�es par le SMIAR, sur ce pays
Les premi�res pluies significatives ont d�but� durant la troisi�me d�cade de juillet dans les �les de Santiago, Fogo, Santo Ant�o, S�o Nicolau et Brava. Les pluies ont continu� � �tre r�guli�res durant la premi�re d�cade dao�t pour les �les de Santiago et de Fogo alors qu'elles ont �t� nulles pour les �les de Santo Ant�o et de S�o Nicolau. A la mi-ao�t, la pluviom�trie a diminu� sur lensemble de larchipel puis repris � la fin dao�t surtout dans les �les de Santiago et de Fogo. Des conditions s�ches ont g�n�ralement �t� enregistr�es durant les premi�re et deuxi�me d�cades de septembre dans lensemble de larchipel. Un retour des pluies abondantes et r�guli�res a �t� observ� � partir de la troisi�me d�cade de septembre jusqu� la fin de la deuxi�me d�cade doctobre. Les cumuls pluviom�triques de cette ann�e sont g�n�ralement sup�rieurs � ceux de l'ann�e pr�c�dente et � la moyenne 1981-1990. Les pluies abondantes doctobre ont permis une bonne recharge des nappes au niveau de lensemble des �les, ce qui favorisera la mise en place des cultures irrigu�es mara�ch�res et fruiti�res de contre saison, mais elles ont caus� des d�g�ts sur les infrastructures et endommag� certaines parcelles.
Les premiers semis de ma�s en humide ont eu lieu fin juillet dans les �les de Santiago, de Fogo et de Brava. Suite aux stress hydriques durant le mois dao�t, des resemis ont eu lieu dans les zones arides et semi-arides des �les de Fogo, Santiago et S�o Nicolau. Dune mani�re g�n�rale, l�volution v�g�tative des cultures a �t� normale dans les zones humides et sub-humides. Au niveau des zones arides, semi-arides et littorales, les cultures ont subi des stress prolong�s ayant caus� des dommages irr�versibles dans certains cas. Les resemis effectu�s en septembre et en d�but du mois doctobre ont peu de chance darriver � maturit�.
La situation phytosanitaire a �t� calme dans larchipel. Quelques �closions tr�s localis�es de sauteriaux ont �t� observ�es sur les zones de p�turage des �les de Santiago, de Boavista, de Maio et de S�o Nicolau. Des attaques de la punaise verte Nezera Viridula ont aussi n�cessit� des traitements dans l�le de Santiago.
D'une fa�on g�n�rale, les rendements sannoncent inf�rieurs � ceux de l'ann�e derni�re, notamment dans les zones arides et semi-arides des �les de Fogo, Santiago, S�o Nicolau et Santo Ant�o. Pour les autres cultures (patate douce, haricots) avec les bonnes pluies doctobre, des bons rendements peuvent �tre attendus. La Mission Conjointe CILSS/ FAO d'�valuation des r�coltes qui a s�journ� au Cap Vert du 20 au 27 octobre 2000 a estim� la production c�r�ali�re 2000 � 18.473 tonnes contre 36.439 tonnes lann�e pass�e, soit une baisse denviron 50%. Cette production sera, apr�s le record de 1999, la seconde meilleure production des 12 derni�res campagnes. Cest surtout dans les �les de S�o Nicolau et Santo Ant�o ainsi que la zone semi-aride de l�le de Santiago, que les baisses seront importantes.
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Les premi�res pluies sont tomb�es durant la deuxi�me d�cade de juin. Durant le mois de juillet, la pluviom�trie a �t� r�guli�re et bien repartie dans le temps et dans lespace. Cependant, les hauteurs de pluies enregistr�es ont �t� nettement inf�rieures � celles de lan pass�. La situation phytosanitaire a �t� relativement calme et moins s�v�re quen 1999. Les p�turages ont �t� abondants.
La tr�s bonne r�gularit� des pluies a assur� un bon d�veloppement v�g�tatif des cultures. Les superficies emblav�es enregistrent une hausse de respectivement 19% et 32% par rapport � lann�e 1999 et la moyenne des cinq derni�res ann�es. Les rendements connaissent �galement une hausse pour le mil tardif tandis que ceux du sorgho et du riz pluvial seront en baisse de respectivement 9% et 7% par rapport � 1999.
La production c�r�ali�re pr�vue pour la campagne agricole 2000 � �t� estim�e par la mission conjointe FAO/CILSS d�valuation des r�coltes � 174 000 tonnes contre 151 000 tonnes en 1999 soit une augmentation de 15%. Elle atteindrait donc un nouveau record d�passant de 46% la production moyenne des cinq derni�res ann�es. La part des c�r�ales s�ches passe de 79% � 81%. On peut noter aussi le d�veloppement r�cent de la production de fonio durant la pr�sente campagne.
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Les premi�res pluies ont �t� enregistr�es au cours de la deuxi�me d�cade de mai. Toutefois, linstallation effective de la saison des pluies dans lensemble du pays nest intervenue que dans la deuxi�me d�cade de juin. Par la suite les pluies ont �t� r�guli�res, abondantes et bien r�parties dans le temps et dans lespace. Les cumuls pluviom�triques saisonniers ont d�pass� les 1000 mm dans la plupart des stations et les 1500 mm par endroits.
Les semis de c�r�ales ont �t� effectu�s g�n�ralement en juin, contrairement aux ann�es normales o� les travaux d�butent en mai. Ce retard est d� essentiellement � la pause pluviom�trique de mai observ�e apr�s les premi�res pluies. De juin � octobre, les cultures ont b�n�fici� dune bonne alimentation hydrique pour leur d�veloppement v�g�tatif. Les r�serves en eau des sols ont �t� bien approvisionn�es tout au long de la saison agricole.
Globalement la situation phytosanitaire a �t� calme. Toutefois, en ao�t et septembre, des chenilles de l�pidopt�res ont infest� les riz de bas-fonds et de mangrove. Des traitements ont �t� effectu�s. Les p�turages sont abondants dans tout le pays. Les points deau sont bien remplis, ce qui ne cause aucun probl�me pour labreuvement du b�tail.
Dune fa�on g�n�rale, l�volution de la campagne agricole a �t� satisfaisante, � lexception des r�gions de Bafata et de Gabu o� lon pr�voit une diminution significative de la production du mil et du sorgho, d� principalement � un exc�s de pluie en juin et juillet qui a contribu� � un d�veloppement important des mauvaises herbes. La mission FAO/CILSS d�valuation des r�coltes a estim� la production c�r�ali�re de la campagne 2000 � 168 100 tonnes, soit 21 pour cent de plus quen 1999. On retrouve sensiblement le m�me niveau atteint avant le conflit arm� de 1998, (172 800 tonnes pour la campagne 1997/1998). Par rapport � cette campagne de r�f�rence, on rel�ve une augmentation de 5% de la production du riz pluvial, une diminution de 5% de la production de riz de bas-fonds, une stagnation de la production du riz de mangrove et de la production de ma�s, et une diminution de 25% de la production du mil et du sorgho.
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Apr�s une installation pr�coce de lhivernage en premi�re d�cade de mai dans la partie sud-est, les pluies se sont g�n�ralis�es � la moiti� sud du pays � la fin mai. En juin, les pluies ont couvert lensemble de la zone agricole. La premi�re d�cade de juillet a �t� moins arros�e. Au mois dao�t, une longue p�riode s�che a �t� observ�e au nord et localement dans la r�gion de Koulikoro. En septembre, les pluies ont baiss� progressivement et se sont arr�t�es brutalement dans les r�gions agro-pastorales du nord. La crue sur les cours deau a �t� en g�n�ral inf�rieure � lann�e derni�re et � la moyenne saisonni�re.
Les semis ont d�marr� � la fin de mai et se sont poursuivis jusqu� la fin dao�t. Lh�sitation des paysans en zone CMDT sur lopportunit� de semer du coton, linsuffisance et lirr�gularit� des pluies ont entra�n� un d�calage du calendrier agricole de la pr�sente campagne.
La situation phytosanitaire est rest�e calme. Des criquets p�lerins et des essaims en cours de maturation ont �t� observ�s en septembre dans louest de lAdrar des Iforas, principalement entre Tessalit et la fronti�re alg�rienne. Les p�turages sont moins abondants quen 1999.
Une mission conjointe FAO/CILSS d�valuation des r�coltes a estim� avec les services nationaux des statistiques et sur la base de lenqu�te agricole, les superficies � 2 636 800 ha contre 2 464 300 ha en 1999 soit une augmentation de 7%. La production c�r�ali�re est estim�e 2 386 300 tonnes soit une baisse de 17,5% par rapport � la production record de 2 893 600 tonnes en 1999 mais un niveau �quivalent � la moyenne des cinq derni�res ann�es. Les c�r�ales s�ches, durement affect�es par les p�riodes de s�cheresse, sont en baisse de 7,5% par rapport aux r�sultats de 1999 et de 0,5% par rapport � la moyenne des cinq derni�res ann�es. Il faut cependant noter que la situation alimentaire sera globalement satisfaisante gr�ce aux bons stocks engrang�es depuis deux ans.
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Les premi�res pluies utiles ont �t� enregistr�es � la fin juin au sud, dans le Guidimakha et le Gorgol. La saison sest install�e en juillet dans lensemble des zones agricoles du pays. Des retards ont �t� signal�s dans le Hodh El Gharbi et le Hodh Echarghi. La s�cheresse a s�vi dans les deux Hodh apr�s les premi�res pluies enregistr�es en juillet. Des p�riodes s�ches ont �t� observ�es en ao�t dans les wilayas du Brakna et du Gorgol. Les cumuls pluviom�triques sont g�n�ralement inf�rieurs � ceux de 1999 mais �gaux ou sup�rieurs � la moyenne, sauf dans les wilayas du Trarza et des deux Hodh. La r�partition spatio-temporelle des pr�cipitations a �t� bonne et dimportantes pluies continuaient � �tre encore enregistr�es � la mi-octobre. La crue du fleuve S�n�gal est nettement inf�rieure � celle de 1999 mais � la fin de la deuxi�me d�cade doctobre, une am�lioration �tait signal�e. Les barrages sont remplis dans une fourchette de 70% � 90%.
Les semis en humide ont d�marr� � la fin juin dans le Guidimakha et le Gorgol et en juillet pour les autres r�gions. Des pauses pluviom�triques dans les deux Hodh, le Brakna et le Gorgol ont entra�n� des resemis localis�s qui se sont poursuivis au cours du mois dao�t. La bonne r�partition spatio-temporelle des pluies laisse pr�sager dune bonne campagne agricole en di�ri. Les semis de riz ont commenc� d�s le mois de juillet mais dans des conditions pr�sageant dune baisse de superficies du fait de linsuffisance de semences, de laugmentation des prix des intrants (notamment du gasoil) et des difficult�s dacc�s au cr�dit suite � la baisse des revenus agricoles cons�cutive aux pertes des r�coltes de la campagne 1999 li�e aux inondations des p�rim�tres irrigu�s en riz.
La situation phytosanitaire a �t� calme tout au long de lhivernage. Mais il est � craindre un d�veloppement des infestations de la s�samie et une pression doiseaux granivores sur les cultures irrigu�es et le walo. Par ailleurs, la menace du criquet p�lerin p�se sur le pays avec le regroupement dail�s solitaires dans le Tagant et le signalement dessaims au Mali qui pourraient migrer vers la Mauritanie. Les p�turages sont bons � excellents.
La mission FAO/CILSS d�valuation des r�coltes, sur la base des estimations fournies par la Direction des Politiques et du Suivi et Evaluation du Minist�re du D�veloppement Rural et de lEnvironnement a estim� la production c�r�ali�re pr�visionnelle � 169 100 tonnes, soit une baisse de 12 pour cent par rapport la campagne 1999/2000. A part le Dieri qui conna�t une hausse de production de 12 pour cent, on note des baisses de production allant de 5 � 27 pour cent pour les autres typologies de cultures (bas-fonds, walo et irrigu�).
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Trois p�riodes ont marqu� le d�roulement de lhivernage: une premi�re p�riode caract�ris�e par des pluies g�n�ralement faibles, de la troisi�me d�cade davril � la fin du mois de juin; la seconde durant le mois de juillet qui se singularise par des pluies mod�r�es � fortes, (88% des postes pluviom�triques affichant en fin de mois des cumuls saisonniers sup�rieurs � ceux de 1999 et � la moyenne 1961-90); puis les mois dao�t et de septembre qui ont enregistr� des arr�ts de pluie variant entre 10 et 40 jours selon les zones. Ces pauses pluviom�triques ont invers� la tendance observ�e � la fin de juillet. Par rapport � 1999, les cumuls saisonniers sont inf�rieurs pour la presque totalit� des postes pluviom�triques. Environ 2/3 des postes de la moiti� ouest du pays affichent des cumuls inf�rieurs aux normales 1961-90.
Les d�bits observ�s sur les principaux cours deau temporaires et sur le Niger sont rest�s sup�rieurs � la normale entre juin et la fin de la deuxi�me d�cade dao�t. Les arr�ts de pluie observ�s en ao�t ont provoqu� le tarissement pr�coce des cours deau temporaires et r�duit ou emp�ch� le remplissage de plusieurs retenues deau, r�duisant fortement les possibilit�s de cultures de contre saison autour de ces retenues.
Lessentiel des semis a �t� effectu� en juin et juillet. A la fin du mois dao�t, seuls des villages du d�partement dAgadez navaient pas encore effectu� de semis. Les arr�ts de pluie observ�s � partir de la mi-ao�t ont �t� pr�judiciables aux cultures et au tapis herbac�. Les d�partements les plus affect�s ont �t� ceux de Tillab�ry, Tahoua, Diffa et Agadez.
Des infestations de sauteriaux sont apparues et se sont g�n�ralis�es en juillet avec le renforcement du r�gime pluviom�trique, notamment dans les d�partements de Zinder, Diffa et Tahoua. Des attaques dinsectes floricoles ont �t� signal�es dans les d�partements de Dosso, Maradi, Zinder, Tahoua et la communaut� urbaine de Niamey. La pr�sence sur les cultures de sorgho de fortes populations de cicadelle a n�cessit� des traitements a�riens dans le d�partement de Tahoua. En fin de campagne, les attaques doiseaux sont devenues plus fr�quentes notamment dans les d�partements de Diffa, Tahoua et Tillab�ry. Dans la zone pastorale, la pluviom�trie d�ficitaire na pas permis dobtenir des bons p�turages, ce qui provoque une descente pr�matur�e des �leveurs du nord vers le sud, parfois vers le Nigeria et le Tchad.
La Mission conjointe CILSS/FAO d'�valuation des r�coltes qui a s�journ� au Niger du 16 au 20 octobre 2000 a estim� la production pr�visionnelle de cultures pluviales � 2 229 700 tonnes de mil et sorgho, 6 400 tonnes de riz pluvial et 3 400 tonnes de ma�s. Pour les cultures en am�nagement hydro-agricoles, la production en 2000/2001 est estim�e � 53 500 tonnes de riz et 750 tonnes pour le bl�. La production de riz est en baisse par rapport � 1999/2000 du fait dune diminution des superficies emblav�es, mais aussi des rendements, suite � un retard dans le repiquage. Les pr�visions pour la contre-saison sont de 10 000 tonnes pour le bl�, 15 000 tonnes pour le ma�s, 500 tonnes pour le riz. La production totale de c�r�ales atteindrait donc les 2 319 200 tonnes, soit 19% de moins quen 1999 et 3% de moins que la moyenne des cinq derni�res ann�es.
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Les pluies ont commenc� � la fin mai dans lextr�me sud-est (r�gion de K�dougou ) puis ont progress� vers le sud-ouest et le nord en juin. Quelques localit�s des d�partements de Podor et de Dagana ont connu des pauses pluviom�triques dune � deux semaines pendant la p�riode des semis. A partir de la fin juillet, les pluies ont �t� r�guli�res avec une bonne r�partition spatio-temporelle. Le cumul saisonnier a �t� sup�rieur � la moyenne dans le nord sauf � Podor.
Les semis ont d�but� � partir du 1er juin dans la zone Est et vers la mi-juin au sud du pays. La dynamique des semis na pas connu de rupture sur tout le territoire exception faite dune partie du d�partement de Touba (Missira, Dialocoto) o� une pause pluviom�trique de 17 jours a �t� enregistr�e.
La pression parasitaire a �t� plus faible cette ann�e quen 1999. La situation des p�turages est satisfaisante.
La mission FAO/CILSS a �t� d�valuation des r�coltes a estim� la production brute c�r�ali�re de la campagne 2000/2001 est estim�e � 1 071 500 tonnes dont 854 000 tonnes de c�r�ales s�ches. Cette production est en hausse de 14% par rapport � la moyenne des cinq derni�res ann�es.
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La campagne agricole 2000 a �t� caract�ris�e par larriv�e tardive des premi�res pluies entra�nant une baisse des superficies devant �tre r�colt�es et par une absence de pluies prolong�e au mois dao�t cr�ant des stress hydriques et affectant n�gativement le rendement des c�r�ales. A la fin du mois de septembre, malgr� la poursuite de la progression de la crue, linsuffisance dapport deau a rendu le niveau du Chari � Sarh et � NDjam�na largement inf�rieur � ceux de 1998 et 1999. De plus, il a �t� constat� une baisse de niveau des cours deau compromettant les cultures de d�crues ( riz et b�r�b�r� ).
Les d�g�ts caus�s par les ennemis des cultures ont �t� relativement importants : infestations des sauteriaux, oiseaux granivores, rongeurs et cas de maladies (mildiou et fl�trissement bact�riens ). Le d�ficit pluviom�trique de lann�e 2000 plus marqu� dans la zone sah�lienne, a entra�n� une diminution du couvert v�g�tal et un ass�chement des mares, ce qui a provoqu� une transhumance pr�coce du b�tail du nord vers le sud du pays avant la r�colte des cultures dans la zone soudanienne.
La mission conjointe FAO/CILSS d�valuation des r�coltes a estim� avec les services nationaux la production c�r�ali�re de la campagne 2000/2001 � 890 191 tonnes soit une baisse de 28% par rapport � la production 1999/2000 et de 16% par rapport � la moyenne des ann�es 1995-1999.
Suite � des conditions de croissance des cultures dans lensemble favorables durant la saison agricole 2000 dans la plupart des pays c�tiers, les perspectives pour la r�colte c�r�ali�re 2000 sont bonnes. La production sannonce sup�rieure � la normale, sauf au Liberia et en Sierra Leone o� la guerre civile, pass�e ou actuelle, a perturb� les activit�s agricoles.
La saison des pluies a commenc� un peu en retard vers la mi mars dans le sud des pays du Golfe de Guin�e permettant les semis de la culture principale de ma�s. Les pluies ont atteint le nord en g�n�ral vers la fin avril, permettant la pr�paration des terres et les semis du mil et du sorgho. Les pluies sont ensuite rest�es dans lensemble abondantes et bien r�parties jusqu� la fin octobre.
Les estimations de la production c�r�ali�re 2000 ne sont actuellement disponibles que pour le B�nin, la Guin�e et le Togo. La r�colte sannonce record au B�nin et en Guin�e et sup�rieure � la moyenne au Togo. Suite aux conditions agro-climatiques dans lensemble favorables, la production agricole devrait �tre proche de ou sup�rieure � la normale en Cote d'Ivoire, au Ghana, au Nig�ria et Cameroun,
En Sierra Leone, la r�colte sera r�duite car les superficies ensemenc�es devraient �tre nettement inf�rieures � celles de lann�e pr�c�dente suite � la reprise des troubles civils d�but mai, � la p�riode critique des semis. Du fait de lins�curit�, les distributions dintrants et les op�rations durgence ont �t� interrompues ou s�rieusement perturb�es, notamment dans le nord. La s�curit� sest am�lior�e � partir de juin/juillet mais est rest�e fragile et des combats le long de la fronti�re avec la Guin�e et le Liberia ont repris r�cemment, provoquant de nouveaux d�placements de population.
Au Lib�ria, on devrait enregistrer une l�g�re augmentation de la production suite � une lente reprise dans le secteur agricole apr�s plusieurs ann�es de guerre civile. A lexception du comt� de Lofa, une paix relative a pr�valu dans la plupart des zones et facilit� les activit�s agricoles. Le riz, la principale culture, a pouss� en g�n�ral de mani�re satisfaisante et les superficies ensemenc�es ont pu cro�tre. Une mission conjointe FAO/PAM d�valuation des r�coltes et de la situation alimentaire a visit� le pays fin novembre/d�but d�cembre et estim� la production c�r�ali�re � 144 000 tonnes, soit 13 pour cent de plus quen 1999 et environ moiti� plus que la moyenne des cinq derni�res ann�es.
Les �valuations pr�liminaires de la FAO concernant la production c�r�ali�re dans les neuf pays c�tiers s�tablissent � un total d'environ 29,2 millions de tonnes. Ces estimations, pr�sent�es dans le tableau 3, sont tr�s approximatives puisque les donn�es de production fournies par les administrations locales ne sont pas encore disponibles pour linstant pour tous les pays.
Pays | Production | Estimation pour |
2000/ 1995-99 |
|||||||
1992 | 1998 | 1994 | 1995 | 1996 | 1997 | 1998 | 1999 | 2000 | (%) | |
Benin | 611 | 628 | 647 | 612 | 719 | 892 | 817 | 927 | 1 162 | 146 |
Cameroun | 905 | 980 | 920 | 1 200 | 1 161 | 1 160 | 1 121 | 1 100 | 1 150 | 100 |
C�te dIvoire | 1 317 | 1 352 | 1 363 | 1 480 | 1 787 | 1 552 | 1 142 | 1 600 | 1 500 | 99 |
Ghana | 1 255 | 1 644 | 1 594 | 1 834 | 1 770 | 1 790 | 1 711 | 1 600 | 1 700 | 98 |
Guin�e | 935 | 964 | 978 | 870 | 890 | 911 | 676 | 850 | 1 100 | 131 |
Liberia | 102 | 50 | 23 | 56 | 94 | 100 | 110 | 127 | 144 | 148 |
Nigeria | 19 597 | 19 329 | 20 358 | 20 943 | 21 636 | 21 833 | 20 815 | 21 300 | 21 500 | 101 |
Sierra Leone | 478 | 499 | 465 | 337 | 399 | 480 | 299 | 300 | 250 | 69 |
Togo | 494 | 633 | 420 | 442 | 687 | 679 | 589 | 759 | 711 | 113 |
Total | 25 700 | 26 100 | 26 800 | 27 800 | 29 100 | 29 400 | 27 300 | 28 600 | 29 200 | 103 |
Source: FAO