Il est généralement reconnu aujourd'hui qu'il faut, en Afrique, donner priorité au développement de l'aquaculture en milieu rural aux niveaux familial et artisanal, afin d'améliorer simultanément la nutrition et la situation financière de la fraction de la population non seulement la plus nombreuse, mais aussi bien souvent la plus déshéritée.
Afin de mener à bien cette politique de développement rural, les administrations nationales doivent disposer de personnel spécialisé en vulgarisation piscicole.
Au début de 1985, la FAO se proposa dans le cadre de son Programme de Réhabilitation pour l'Afrique, d'organiser un stage de perfectionnement sur les techniques et méthodologies de vulgarisation piscicole, destiné aux responsables nationaux des pays africains francophones spécialement intéressés par le développement de la pisciculture en milieu rural.
En mars 1985, les fonds nécessaires furent attribués au Service des ressources des eaux intérieures et de l'aquaculture (FIRI), de la Division des ressources halieutiques et de l'environnement du Département des Pêches.
