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ANNEXE E - ALLOCUTION DE M. OMESH C.KHANNA, REPRÉSENTANT DE LA FAO A.I., DAR-ES-SALAAM, RÉPUBLIQUE-UNIE DE TANZANIE

Madame la Ministre, Monsieur le Président, Distingués Délégués et Observateurs, Mesdames, Messieurs,

C’est un grand plaisir de vous accueillir, au nom du Dr.Diouf, Directeur Général de la FAO, de Mr. Ichiro Nomura, Assistant du Directeur Général pour le département des Pêches, et Mr Bamidele Dada, Assistant du Directeur Général et Représentant Régional de la FAO, à cette Consultation Technique sur les Cadres Juridiques et les Instruments de Politique à adopter pour promouvoir l’Aquaculture Commerciale en Afrique Subsaharienne, et de vous transmettre leurs souhaits de réussite.

Monsieur le Président, laissez-moi aussi exprimer, au nom de la FAO et des tous les délégués, nos remerciements sincères au Gouvernement de la République Unie de Tanzanie pour son invitation à tenir cette Consultation ici dans cette ville en plein développement qu’est Arusha.

Honorable Madame la Ministre, je tiens à vous remercier de l’hospitalité que vous nous avez offerte depuis notre arrivée en Tanzanie, ainsi que pour l’aide que vous avez fournie pour la réussite de cette Consultation.

Monsieur le Président, Distingués Délégués et Observateurs, Mesdames, Messieurs, l’importance de l’aquaculture dans la sécurité alimentaire et dans la diminution de la pauvreté, est évidente, tout particulièrement dans les zones rurales. Le poisson est très généralement considéré comme un aliment riche en protéine, et l’aquaculture produit chaque année des millions de poissons dans le monde. Suivant les chiffres de la FAO, 43 millions de tonnes de poisson et autres organismes aquatiques ont été produites dans le monde en 1999. Il nous appartient d’assurer que les ressources vivantes continuent à assurer les besoins présents des communautés en termes d’amélioration de leurs conditions de vie et de leur développement, sans compromettre les ressources des générations futures.

Monsieur le Président, plus d’une fois l’aquaculture a été présentée par les décideurs et les responsables du développement comme un important secteur du développement économique sur le continent. On ne peut que rappeler quelques étapes. Il y a environ vingt ans, la Quatrième Session du Comité des Pêches en Afrique, le CIFA, se tenait à Blantyre, au Malawi et soulignait le «besoin d’optimiser les bénéfices de l’aquaculture,..., comprenant à la fois l’aquaculture artisanale et l’aquaculture commerciale». Dix ans plus tard, en 1999, la Revue de l’Aquaculture Régionale en Afrique s’est tenue à Accra, au Ghana, et recommandé que l’aquaculture commerciale se développe pour compléter l’aquaculture artisanale de subsistance. C’est au cours de la Onzième Session tenue à Abuja, au Nigeria, que le CIFA, en reconnaissant que le développement de l’aquaculture a été lent en Afrique subsaharienne, a insisté sur le besoin de promouvoir l’aquaculture commerciale dans la région. En particulier, le Comité a suggéré que soient menés des efforts pour attirer les investissements étrangers et que des études de faisabilité soient produites. Récemment, en reconnaissant l’importance de l’aquaculture au cours de la Vingt-quatrième Session du Comité des Pêches qui s’est tenue à Rome en février 2001, et après avoir admis la création du Sous-Comité pour l’Aquaculture, le Comité a «encouragé la FAO, dans la promotion de l’aquaculture, à ne pas négliger les pays qui n’ont pas de production aquacole, mais qui présentent des conditions favorables à son développement». la majorité des pays africains sont dans ce cas.

Avec ces recommandations et conseils, la FAO a organisé cette Consultation Technique sur la Promotion de l’Aquaculture Commerciale Durable en Afrique subsaharienne. Au cours de cette consultation, vous aurez l’occasion de partager les informations préliminaires de la FAO sur le statut et le potentiel de l’aquaculture commerciale, les marchés et le commerce des poissons et crevettes d’élevage en Afrique subsaharienne. Vous aussi la possibilité d’aborder les questions de politiques de promotion du secteur, d’examiner les stratégies et les principaux obstacles au développement de l’aquaculture commerciale durable, et également du cadre juridique et institutionnel proposé pour promouvoir une aquaculture durable dans la région.

Monsieur le Président, vous noterez que le programme de la Consultation comprend un Chapitre sur l’investissement en aquaculture. Ce chapitre a pour objectif de partager les expériences menées en Afrique et ailleurs dans le monde. Le manque de capitaux est un des principaux obstacles au développement de l’aquaculture en Afrique subsaharienne. Au cours de ce séminaire, vous pourrez avoir la possibilité de connaître les stratégies utilisées par quelques pays en développement pour surmonter cet obstacle, dans de nombreuses parties du monde et particulièrement en Afrique.

Madame la Ministre, Monsieur le Président, Distingués Délégués, Mesdames, Messieurs, les quatre prochains jours seront très, très occupés, faisant appel à votre assiduité et détermination. Mais, c’est mon intime conviction et mon souhait sincère, de vous voir participer activement à ces discussions et échanger vos expériences; et vendredi après-midi prochain, vous approuverez unanimement le rapport de la Consultation.

Ce rapport résumera les discussions tenues au cours des réunions et contiendra les conclusions et recommandations sur les moyens de promouvoir l’aquaculture commerciale en Afrique subsaharienne. Plus précisément, on attend qu’au nom de vos gouvernements respectifs, vous donniez des indications sur l’intérêt de promouvoir l’aquaculture commerciale en Afrique subsaharienne, que vous puissiez identifier des actions concrètes à prendre pour développer l’aquaculture commerciale durable dans la région, et fassiez des suggestions à la FAO pour qu’elle puisse jouer pleinement son rôle dans le contexte des actions identifiées.

Madame la Ministre, Monsieur le Président, Distingués Délégués, Mesdames, Messieurs, le rapport que vous aurez approuvé sera un signal fort adressé aux décideurs, aux agences de développement et à la communauté aquacole mondiale. La FAO portera un intérêt particulier aux résultats de vos discussions. Vos conclusions et recommandations seront soumises au Sous Comité Aquacole de la FAO et du COFI, qui doivent se rencontrer en avril prochain à Pékin.

Je vous souhaite une consultation fructueuse et vous remercie de votre attention.


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