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LIVRES

Nouveau guide de la FAO sur la santé des arbres

An illustrated guide to the state of health of trees – recognition and interpretation of symptoms and damage. E. Boa. 2003. Rome, FAO.
ISBN 92-5-105020-1.

L’incidence des ravageurs et leurs impacts négatifs sur les forêts ont été en grande partie sous-estimés. Bien que les insectes et les maladies fassent partie intégrante des forêts, ils peuvent nuire à la croissance et à la survie des arbres, au rendement et à la qualité du bois et des produits non ligneux, à l’habitat de la faune sauvage, aux aires de récréation, ainsi qu’aux valeurs esthétiques et culturelles. Les attaques de ravageurs peuvent occasionner directement ou indirectement des pertes économiques et environnementales. Elles peuvent compromettre les économies nationales et menacer la stabilité économique, la sécurité alimentaire et les moyens d’existence locaux, en particulier dans certains pays en développement ou en phase de transition économique.

Pour gérer comme il convient tous les problèmes sanitaires des arbres, il faut les détecter tôt. Cette publication aidera les lecteurs à reconnaître les symptômes de mauvaise santé des arbres et à comprendre leur signification générale. Le guide fournit 140 photographies de symptômes observés sur plus de 50 espèces d’arbres, qui serviront de base pour démontrer les effets des ravageurs (biotiques) et les influences non biologiques (abiotiques) sur les arbres. Il n’a pas pour objet d’identifier les ravageurs et les maladies des arbres, mais d’aider les responsables de la gestion des forêts à évaluer sur la base d’observations visuelles les problèmes sanitaires des arbres et à établir un diagnostic provisoire, ce qui les aidera à améliorer la planification et la gestion des forêts et des arbres.

Le texte fournit des notions sur la santé des arbres, des explications sur les raisons pour lesquelles ils tombent malades, des descriptions d’arbres en mauvaise santé et des informations de base sur l’analyse des symptômes.

Le guide sera utile à tous ceux qui s’intéressent à la santé des arbres ou qui sont chargés de leur gestion.

Les définitions du rotin

Rattan glossary and compendium glossary with emphasis on Africa. 2004. Non-Wood Forest Products No. 16. Rome, FAO.
ISBN 92-5-105095-3.

Il existe plus de 600 espèces de rotin, dont 10 pour cent seulement sont commercialisées au niveau international. Dans le secteur du rotin, on utilise des termes et une terminologie extrêmement variés dans les différents pays du monde, souvent avec des significations différentes, et ils sont fréquemment mal compris par les utilisateurs. Une consultation d’experts sur le rotin, organisée à Rome par la FAO et le Réseau international sur le bambou et le rotin (INBAR) en décembre 2000, a proposé un certain nombre de mesures à mettre en œuvre immédiatement pour promouvoir l’utilisation durable du rotin. La réunion a conclu notamment qu’il fallait rassembler et mieux préciser les termes et les définitions utilisés dans les différents pays par les nombreuses parties prenantes dans les domaines de la gestion, de l’utilisation, de la transformation et du commerce du rotin et de ses dérivés. Pour remédier aux lacunes d’informations, la FAO a préparé ce glossaire sur les termes, concepts et définitions relatifs au rotin et à ses dérivés.

Le glossaire est divisé en plusieurs grandes sections:

Une compilation spéciale des termes utilisés en Afrique met particulièrement en relief le secteur émergent du rotin sur ce continent.

Cette publication est également disponible en ligne: www.fao.org/DOCREP/006/Y5232E/Y5232E00.HTM

Rapports de la FAO sur l’avenir du secteur forestier en Afrique, désormais sur CD-ROM

Etude prospective du secteur forestier en Afrique – rapports régionaux, sous-régionaux et nationaux. CD-ROM. 2004. Rome, FAO. ISBN 92-5-005096-8. Configuration minimale requise: Windows 95/98/NT/2000/XP; 64 Mo de mémoire vive; 18 Mo d’espace disque dur.

L’Etude prospective du secteur forestier en Afrique (FOSA) fait partie de la série d’études régionales sur les perspectives du secteur forestier entreprise par la FAO. Commencée en 1998 et achevée en 2003, l’étude FOSA décrit différents futurs possibles et propose des options pour le développement de la foresterie africaine jusqu’en 2020. FOSA a été entreprise à l’initiative de la Commission FAO des forêts et de la faune sauvage pour l’Afrique et de la Commission FAO des forêts pour le Proche-Orient, en partenariat avec la Banque africaine de développement, la Commission européenne et les pays d’Afrique.

Ce CD-ROM contient la série complète des rapports de l’étude FOSA en trois langues. Le Rapport régional – opportunités et défis à l’horizon 2020 (Etude FAO: Forêts n° 141) et la synthèse Les forêts africaines: une vision pour 2020 sont en anglais, français et arabe. Les rapports sous-régionaux pour l’Afrique centrale, l’Afrique de l’Est, l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique australe sont fournis en anglais et en français, alors que le rapport sous-régional pour l’Afrique du Nord est édité dans les trois langues.

Le CD-ROM contient aussi 45 documents prospectifs de pays, préparés par les points focaux nationaux, disponibles uniquement dans la langue originale (anglais ou français).

De plus amples informations sur FOSA sont disponibles sur le site FAO-Forêts: www.fao.org/forestry/fosa

Le recueil d’informations du PCF sur le financement de la gestion durable des forêts est maintenant disponible sur CD-ROM

Recueil d’informations sur le financement de la gestion durable des forêts. Partenariat de collaboration sur les forêts. 2004. Rome, FAO. Configuration minimale requise: Windows 95/98/NT/XP; 32 Mo de mémoire vive; Microsoft Internet Explorer 4+.

Il n’est pas toujours facile de trouver des financements pour les projets d’aménagement durable des forêts. Faire le tri entre les centaines de sources de financement possibles et s’assurer qu’un projet correspond bien aux exigences d’un donateur est une opération qui prend du temps et qui est souvent frustrante. Le Recueil d’informations sur le financement de la gestion durable des forêts du Partenariat de collaboration sur les forêts (PCF) a été préparé pour aider les utilisateurs à identifier des sources de financement mondiales appropriées pour leurs projets d’aménagement durable des forêts.

Le recueil rassemble des informations sur les sources, les politiques et les mécanismes d’attribution des financements, en particulier pour les projets des pays en développement. Il explique également comment doit être élaborée une proposition de projet. Les informations ont été fournies par les institutions et les pays donateurs, les membres du PCF, des organisations et des instruments forestiers internationaux, des banques de développement, des sources privées, des processus régionaux, des fondations et des organisations non gouvernementales internationales.

La base de données sur les sources de financement qui contient des informations sur plus de 350 fonds est l’un des éléments principaux du recueil d’informations et constitue un point de départ précieux pour rechercher des possibilités de financement.

Le recueil d’informations a été préparé et tenu à jour par la FAO en collaboration avec d’autres membres du PCF et avec la participation du Réseau du Partenariat de collaboration sur les forêts et le Mécanisme pour les programmes forestiers nationaux.

Pour obtenir le CD-ROM, veuillez adresser un courrier électronique à [email protected]

Le recueil d’informations est également disponible en ligne en anglais, français et espagnol sur le site: www.fao.org/forestry/cpf-sourcebook

Texte de référence sur la foresterie de plantation

Plantation forestry in the tropics – the role, silviculture, and use of planted forests for industrial, social, environmental, and agroforestry purposes. J. Evans & J. Turnbull. 2004. New York, Etats-Unis, Oxford University Press. ISBN 0-19-852994-5 (relié). ISBN 0-19-850947-2 (broché). 3e édition.

Le développement de la foresterie de plantation dans les pays tropicaux et subtropicaux s’accélère, afin de satisfaire la demande mondiale sans cesse croissante de produits ligneux. On prévoit que d’ici 20 ans la moitié de la production totale mondiale de fibres ligneuses proviendra de plantations, dont plus de la moitié se trouvent dans les zones tropicales et subtropicales. Ces arbres sont plantés non seulement dans des plantations forestières industrielles gérées intensivement, mais aussi et de plus en plus dans des systèmes agricoles, pour lutter contre l’érosion et remettre en état les terres et les forêts dégradées. Un peu partout, les communautés participent aujourd’hui activement à la plantation d’arbres dans le cadre du développement rural. Cette édition de Plantation forestry in the tropics, le troisième numéro de la série, fournit une vue d’ensemble qui décrit la sylviculture de plantation dans le contexte plus large des processus de développement et de leurs effets sociaux, environnementaux et écologiques.

L’ouvrage est divisé en quatre parties: présentation des régions tropicales et des forêts plantées; rôle de la terre, des facteurs socioéconomiques et de la planification dans le développement des plantations; sylviculture de plantation; plantation d’arbres et sylviculture de plantation dans le développement rural, la conservation et la remise en état des sols, les considérations environnementales et la durabilité.

La structure et l’approche des éditions précédentes ont été conservées, mais chaque chapitre a été entièrement revu et mis à jour. Deux nouveaux chapitres sur la foresterie clonale et la remise en état de l’environnement ont également été ajoutés. Globalement, l’ouvrage fournit un compte rendu à jour des pratiques sylvicoles, complété par quelques réflexions sur des aspects socioéconomiques, étant donné le rôle clé que joue la plantation d’arbres dans la gestion des ressources naturelles et dans l’amélioration des moyens d’existence ruraux dans les pays tropicaux. Des questions d’actualité, telles que la pleine participation des parties prenantes et les pratiques d’aménagement durable dans les forêts plantées, sont également abordées.

Les auteurs ont puisé leur expérience sur le terrain dans plus de 40 pays tropicaux et subtropicaux. Les lecteurs trouveront des exemples tirés de l’Afrique, de l’Amérique latine, de l’Asie tropicale et du Pacifique. Tant le contexte historique que les faits récents y sont présentés, avec des exemples à l’appui tirés de plantations industrielles, de plantations à vocation de développement rural, de systèmes agroforestiers et de plantations d’arbres visant à protéger les sols et à remettre en état les forêts dégradées.

Cet ouvrage devrait être une référence précieuse pour les étudiants, les professionnels du secteur forestier, les spécialistes du développement et tous ceux qui s’intéressent à la gestion des forêts tropicales.

Des boisements jusqu’aux tables de rendement

Encyclopedia of forest sciences. J. Burley, J. Evans et J.A. Youngquist (éds). 2004. Oxford, Royaume-Uni, Elsevier Academic Press.
ISBN 0-12-145160-7.

L’Encyclopedia of forest sciences couvre de façon complète et à jour plus de 60 sujets en rapport avec les forêts et la foresterie: des boisements et habitats aquatiques des écosystèmes forestiers jusqu’à l’aménagement forestier et aux pathologies des forêts; de la génétique et exploitation forestière jusqu’à la foresterie urbaine et aux tables de rendement. Cette série en quatre volumes couvre les aspects pertinents de la biologie et de l’écologie, les différents types de foresterie (par exemple, foresterie des zones tropicales et des terres arides), la taxonomie des arbres et des arbustes, ainsi que les applications et les aspects économiques et sociaux de la gestion des forêts. Outre le fait qu’elle résume les progrès récents des techniques scientifiques forestières, elle couvre aussi l’intégralité des informations de base indispensables à une bonne compréhension des éléments importants de la foresterie.

Editée et rédigée par un groupe d’éminents éditeurs et collaborateurs, l’encyclopédie fournit des entrées concises et immédiatement compréhensibles, un outil de recherche facile à utiliser, avec des systèmes de renvois complets et détaillés. Des tableaux, des figures et des photos en couleurs complètent chaque entrée; un glossaire complet et détaillé définit des termes nouveaux et importants.

Grâce à sa large couverture disciplinaire et à son haut niveau scientifique, l’Encyclopedia of forest sciences sera un ouvrage de référence indispensable pour les bibliothèques; les organisations gouvernementales et non gouvernementales; les universités et les individus qui s’occupent de recherche sur les forêts, les produits et les services qu’elles procurent, ainsi que de questions connexes; les organes décisionnels locaux, nationaux et internationaux; les propriétaires de forêts et autres individus tributaires des forêts.

Une version en ligne de l’encyclopédie sera disponible en 2004 sur le site Science Direct (info.sciencedirect.com/reference_works).

La biodiversité dans les écosystèmes du lac Tchad

The future is an ancient lake – traditional knowledge, biodiversity and genetic resources for food and agriculture in Lake Chad Basin ecosystems. C. Batello, M. Marzot et A.H. Touré. 2004. Rome, FAO.
ISBN 92-5-105064-3.

Au fil des siècles, les populations vivant dans le Bassin du lac Tchad en Afrique ont mis au point une panoplie de techniques locales qui leur permettent de supporter des conditions âpres et incertaines. Pour ces populations, la biodiversité n’est pas simplement le thème d’un débat théorique vaguement politique, c’est la base même de la survie. L’histoire parle d’une époque où le lac Tchad avait complètement disparu. L’écosystème s’est toutefois régénéré, et la civilisation y est de nouveau florissante.

Ce grand livre illustré, qui contient plus de 350 photographies en couleurs par Mario Marzot, fournit un aperçu de la vie et des mœurs des agriculteurs, des pêcheurs et des éleveurs locaux qui promeuvent, maintiennent et utilisent la biodiversité dans leurs systèmes agricoles traditionnels, appliquant le savoir et les techniques qu’ils ont accumulés au cours de nombreux siècles.

Les auteurs se penchent sur des thèmes comme les herbages, l’élevage, les systèmes culturaux, l’eau et la terre, la pêche. Un chapitre sur la faune sauvage étudie sa conservation, son usage judicieux, et son rôle dans un système d’utilisations multiples de la terre, le tourisme et les aires protégées. Une section sur les «limites estompées de l’agriculture» analyse l’utilisation des plantes sauvages comme aliments et pour en tirer d’autres produits. Les ressources forestières étudiées dans cette section comprennent, entre autres, Acacia seyal, Balanites aegyptica, Faidherbia albida et Ziziphus mauritania. Un espace de deux pages est consacré à la question «Prosopis: ami ou ennemi?» – un sujet qui est couvert aussi dans le présent numéro d’Unasylva (voir p. 36).

Les auteurs signalent qu’aujourd’hui le défi consiste à renverser les tendances à la dégradation des terres et des eaux dans l’écosystème du Bassin du lac Tchad, par la promotion de méthodes modernes et des compétences traditionnelles qui permettent l’exploitation durable des ressources naturelles au profit de millions de personnes. Les meilleures solutions viendront de la créativité et de l’engagement des populations locales, et elles assureront la préservation des ressources naturelles et des fonctions des écosystèmes pour les générations futures. Pour relever ces défis, il faudra une bonne compréhension des systèmes sociaux, économiques et écologiques existants, afin d’aider les populations locales à améliorer leur niveau de vie sans compromettre la stabilité à long terme et la résistance de ces systèmes. Ce livre est un appel à l’action et vise à identifier, documenter et transmettre les connaissances et les pratiques qui permettront aux habitants actuels et futurs du Bassin du lac Tchad de maintenir et d’améliorer leurs conditions.

The future is an ancient lake, préparé par le Groupe de travail interdépartemental FAO sur la diversité biologique pour l’alimentation et l’agriculture, fait partie d’une collection d’ouvrages spéciaux qui associent des photographies de haute qualité à des textes techniques, et tente de susciter la prise de conscience du rôle vital que joue l’homme dans la biodiversité des cinq continents.

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