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SAHEL : SITUATION MÉTÉOROLOGIQUE ET ÉTAT DES CULTURESSystème Mondial d'Information et d'Alerte Rapide |
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Rapport No 2 - 13 juillet 2005
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RESUMELes pluies ont atteint la Guinée-Bissau et la Gambie en juin, après avoir démarré en mai au sud du Burkina Faso, du Mali, du Niger, du Sénégal et du Tchad. Les précipitations ont été généralement régulières et bien réparties dans la plupart des régions productrices de ces pays. Les premières pluies ont été également enregistrées au sud de la Mauritanie. Un temps sec de saison continue de prédominer au Cap-vert, où les pluies devraient bientôt commencer. La préparation des terres et les semis sont en cours après l'arrivée des pluies. La levée des cultures est satisfaisante dans l'ensemble, et les pâturages commencent à se régénérer. Toutefois, les criquets devraient augmenter en nombre dans le nord du Sahel, avec l'amélioration des conditions écologiques. Bien que la FAO ne prévoie pas d'invasion à grande échelle cette année, des opérations intensives de prospection devraient être menées régulièrement tout l'été dans toutes les régions.
La situation des disponibilités alimentaires reste critique au Niger, où le prix des céréales continue de grimper et où une augmentation de la malnutrition infantile aiguë est signalée, malgré les mesures adoptées par le gouvernement et plusieurs organisations humanitaires. Les promesses d'aide seraient encore inférieures aux besoins après l'appel de fonds lancé par certaines institutions des Nations Unies, telles que la FAO, l'UNICEF et le PAM, lequel élargit son opération d'urgence afin de venir en aide à 713 913 personnes supplémentaires. Il convient de suivre étroitement l'accès à la nourriture et d'autres facteurs déterminants pour la sécurité alimentaire des agriculteurs et des éleveurs nomades jusqu'à la récolte, qui aura lieu en octobre.
SITUATION
PAR PAYSBURKINA FASO 
CAP VERT
GAMBIE
GUINEE BISSAU
MALI
MAURITANIE
NIGER
SENEGAL
TCHAD
Les cultures se développent de manière satisfaisante dans l'ensemble. En juin, les pluies ont été limitées mais bien réparties, et l'humidité des sols a été généralement suffisante pour poursuivre la préparation des sols et les semis. Les céréales secondaires sont généralement au stade de tallage/montaison dans la zone soudanaise et au stade de la levée dans le nord.
La situation des disponibilités vivrières reste tendue, notamment dans la province d'Oudalan au nord, les prix des céréales étant élevés et les stocks des ménages épuisés. Les mesures d'urgence adoptées par le gouvernement (notamment des distributions gratuites de nourriture et des ventes subventionnées dans les communautés touchées) ont permis d'améliorer quelque peu la situation alimentaire dans des communautés touchées, mais leur incidence sur les prix des céréales reste limitée, et il faudra suivre étroitement la situation des personnes qui risquent de connaître des pénuries alimentaires pendant la période de soudure.
La préparation des sols est en cours. Les pluies qui doivent bientôt arriver permettront de semer le maïs dans les principales îles, où des distributions de semences ont été effectuées par le gouvernement et la FAO. Les semis en sec ont commencé dans certaines régions de l'île de Santiago.
Aucun criquet pèlerin n'a été signalé.
La préparation des sols et les semis sont bien avancés. Les pluies sont arrivées début juin à l'est et au centre et fin juin dans l'ouest du pays. Les précipitations ont été bien réparties, ce qui a permis de procéder à la préparation des sols et de commencer les semis en humide.
Les pluies abondantes tombées en juin ont été bénéfiques pour les semis et le développement des cultures. Les précipitations sont tombées abondamment dans tout le pays après l'apparition des premières pluies fin mai. Les céréales secondaires sont au stade de levée/tallage, tandis que la préparation des sols et les semis de riz pluvial sont en cours. Le repiquage du riz de mangrove à partir des pépinières se fera en juillet/août, après la désalinisation des rizières de mangroves. Des infestations localisées d'insectes ont été signalées, notamment dans les régions de Quinara et Tombali au sud.
Les pluies suffisantes tombées jusqu'ici ont facilité les semis et le développement des cultures dans la plupart des régions. Après le démarrage précoce de la saison des pluies en mai, les précipitations sont restées en général bien réparties et régulières en juin, et les précipitations cumulées au début juillet dépassaient la moyenne dans la plupart des stations météorologiques. La préparation des sols et les semis de mil et de sorgho sont en cours. Les premiers semis de mil ont atteint le stade de levée/tallage. Les semis du riz en pépinières sont en cours dans les zones rizicoles le long du Niger.
L'état des pâturages s'améliore, notamment dans le sud. Toutefois, en ce qui concerne les ravageurs, la situation n'est pas très bonne. Des populations importantes d'oiseaux granivores sont signalées dans la zone de l'Office du Niger, à Mopti et à Gao, où des opérations de traitement aérien sont imminentes. Des infestations de sautériaux ont été signalées dans les régions de Koulikoro et de Sikasso, tandis que des essaims de criquets pèlerins ont été signalés dans le nord. Bien que l'on ne prévoie pas d'invasion acridienne à grande échelle cette année, des opérations intensives de prospection devraient être menées régulièrement dans toutes les régions infestées.
Les premières pluies tombées en juin ont permis de commencer les semis dans le sud. Des pluies importantes ont été enregistrées dans le sud et le centre en juin, ce qui a permis de commencer la préparation des sols et les semis. Des criquets pèlerins ont été signalés en juin dans la zone de reproduction d'été, située entre Nema et la frontière malienne, où des éclosions pourraient se produire. Toutefois, on ne prévoit pas d'invasion de grande échelle.
La situation générale des disponibilités vivrières s'est considérablement améliorée dans le pays, suite à l'exécution de divers programmes d'aide alimentaire et d'appui aux moyens de subsistance par la FAO, le PAM et le gouvernement.
La saison des pluies est maintenant bien avancée mais la situation des disponibilités alimentaires reste critique. Les précipitations ont été suffisantes depuis le début de la période de végétation, ce qui a fait avancer la préparation des sols et les semis. Les précipitations cumulées à la fin juin étaient supérieures à la moyenne dans 69 pour cent des stations météorologiques et selon les estimations, 92 pour cent de villages avaient terminé les semis à la fin juin, contre environ 77 pour cent l'an dernier. Les cultures sont au stade de levée, mais elles ont déjà atteint le stade de tallage/montaison dans les départements de Dosso, Maradi, Tahoua et Zinder. Les pâturages devraient commencer à se régénérer avec l'intensification des pluies. Toutefois, les criquets pèlerins continuent de présenter une menace, car l'on signale qu'une reproduction à petite échelle est en cours au centre du pays.
La situation des disponibilités alimentaires reste critique dans le pays, car les approvisionnements sont limités et les prix des denrées ne cessent d'augmenter. Les promesses d'aide seraient encore très inférieures aux besoins après l'appel de fonds lancé par certaines institutions des Nations Unies, telles que la FAO, L'UNICEF et le PAM, lequel élargit son opération d'urgence pour venir en aide à 713 913 personnes supplémentaires. Il convient de suivre étroitement l'accès à la nourriture et d'autres facteurs déterminants pour la sécurité alimentaire des agriculteurs et des éleveurs nomades jusqu'à la récolte, qui aura lieu en octobre.
Les pluies ont atteint le centre et le nord en juin. Après les pluies précoces qui sont tombées dans l'extrême sud-est du pays en mai, des précipitations sont tombées en juin dans le centre et le nord. Les semis de céréales secondaires sont en cours dans le sud et le centre, où la levée des cultures est satisfaisante.
Les pâturages commencent à se régénérer dans le sud, mais, dans l'ensemble la disponibilité de pâturages reste très limitée et les prix élevés du fourrage continuent d'avoir des incidences négatives sur le bétail. Aucun criquet pèlerin n'a été signalé jusqu'ici.
La campagne agricole est maintenant bien installée dans les zones agricoles. Les précipitations ont été suffisantes depuis le début de la période de végétation en mai. La préparation des sols et les semis de céréales secondaires sont en cours dans la zone sahélienne, tandis que les cultures sont au stade de levée dans la zone soudanaise. Les pâturages commencent à se régénérer, donc l'état du bétail s'améliore. Les criquets pèlerins restent une menace potentielle, des essaims ayant été signalés dans plusieurs régions du pays. Bien que l'on ne prévoie pas d'invasion à grande échelle cette année, des opérations intensives de prospection devraient être menées régulièrement dans toutes les régions infestées.
Les prix des céréales ont commencé à baisser après les ventes subventionnées de céréales qui ont commencé en juin, ce qui a amélioré la situation alimentaire dans les communautés touchées. Début juillet, on estimait à 197 685 le nombre de réfugiés dans l'est du Tchad.
La première carte indique les quantités totales de pluies du 1er au 30 juin. Les données sont extraites de rapports de terrain de la FAO et de l'imagerie satellitaire d'estimation des pluies (RainFall Estimate - RFE) produite par le projet NOAA/USGS/FEWS/USAID. Les images RFE sont obtenues par interpolation de divers paramètres enregistrés au sol et de ceux obtenus grâce à des mesures de télédétection telles que : précipitations, humidité relative, vitesse du vent, altitude, températures des nuages froids.
La carte ci-dessous montre une estimation des temps de semis (possibilité) telle que définie par une décade (10 jours) répondant aux conditions suivantes : durant cette décade, 25 mm de pluies doivent être mesurés et une hauteur de pluie totale d'au moins 20 mm doit être enregistrée durant les deux décades suivantes. Les données utilisées pour cette analyse sont issues des rapports de terrain de la FAO et de l'imagerie RFE.
Source des données : NOAA, FAO - - Préparé par : FAO/SDRN, Groupe Agrométéorologie Voici le second rapport du SMIAR sur les conditions météorologiques et l'état des cultures dans les pays sahéliens de l'Afrique de l'Ouest en 2005. L'aire géographique couverte par ces rapports comprend les neuf pays membres du Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS), à savoir Burkina Faso, Cap-Vert, Gambie, Guinée-Bissau, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal et Tchad. Ces rapports seront établis tous les mois de juin à novembre. Le rapport final pour l’année 2005, contenant les premières estimations de production, sera publié fin novembre. Ces rapports sont établis en utilisant des données fournies par les représentations de la FAO dans les pays, le Groupe agrométéorologique et Groupe de surveillance de l'environnement (SDRN), le Groupe acridiens, migrateurs nuisibles et opérations d'urgence (ECLO), le Service des opérations d’urgence (TCEO), le Programme alimentaire mondial (PAM), ainsi que diverses organisations non gouvernementales (ONG). Pour le présent rapport ont été utilisés les données pluviométriques locales, l’imagerie satellitaire fournie par FAO/ARTEMIS, les rapports de terrain et informations communiquées par les représentants de la FAO jusqu'au 30 juin. Les images satellites de la première décade de juin ont été également analysées pour une dernière mise à jour.
Les images satellites de la première décade de juin ont été également analysées pour une dernière mise à jour.
Dans ces rapports sont mentionnées quatre zones écoclimatiques
qui se différencient par le niveau de leurs précipitations annuelles
moyennes et leurs caractéristiques agricoles (zone sahélienne,
zone soudano-sahélienne, zone soudanienne et zone guinéenne).
Ces zones sont décrites ci-dessous: Zone sahélienne : Les précipitations annuelles moyennes
varient de 250 à 500 mm. C'est la zone située à la limite
de la végétation pérenne; là où les précipitations
sont inférieures à 350 mm, il n'y a que des pâturages et,
parfois, des cultures céréalières à cycle court
résistant à la sécheresse; dans cette zone, toutes les
activités agricoles sont hautement aléatoires. Zone soudano-sahélienne : Les précipitations annuelles
se situent entre 500 et 900 mm. Là où elles sont inférieures
à 700 mm, on pratique surtout des cultures ayant un cycle de végétation
bref de 90 jours, c'est?à?dire principalement du sorgho et du mil. Zone soudanienne : Les précipitations annuelles moyennes varient
de 900 à 1 100 mm. La plupart des céréales cultivées
ont un cycle de végétation de 120 jours ou plus. C'est la zone
où l'on produit l'essentiel des céréales, notamment du
maïs, des racines et tubercules, et des cultures de rapport. Zone guinéenne : Les précipitations annuelles moyennes
dépassent 1 100 mm. Font partie de cette zone, où il est plus
facile de cultiver des racines, la Guinée-Bissau et une petite partie
du Sud Burkina Faso, du Sud Mali et de l'extrême Sud du Tchad. Il sera également question de la "Zone de convergence intertropicale",
dont la trace à la surface du sol est dénommée "front
intertropical". Il s'agit d'une zone quasi permanente entre deux masses
d'air qui sépare les alizés de l'hémisphère Nord
et ceux de l'hémisphère Sud. Elle se déplace au nord et
au sud de l'Equateur et arrive généralement en juillet à
sa position située le plus au nord. Sa position fixe les limites septentrionales
des précipitations possibles au Sahel; les nuages de pluie se situent
généralement à 150 ou 200 km au sud du front.
Veuillez noter que ce rapport est disponible en français et en anglais sur Word Wide Web de l'Internet à l’adresse suivantes : a HTTP://www.fao.org/giews/french/smiar.htm puis cliquer sur Suivi de l’hivernage au Sahel Le présent rapport a été rédigé pour usage officiel seulement sous la responsabilité du secrétariat de la FAO, sur la base d'informations provenant de sources officielles et officieuses. La situation pouvant évoluer rapidement, prière de contacter pour plus de détails si nécessaire :
Henri Josserand
CAP-VERT :
GAMBIE :
GUINEE-BISSAU :
MALI :
MAURITANIE :
NIGER :
SENEGAL :
TCHAD :
CARTES DES PRÉCIPITATIONS TOTALES ET DES POSSIBILITÉS DE SEMIS
SOURCES: QUELQUES
DEFINITIONS
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