CL 120/18


Conseil

Cent vingtième session

Rome, 18 - 23 juin 2001

RÉFORME PROPOSÉE DU DÉBAT GÉNÉRAL
À LA CONFÉRENCE

 

1. Depuis 1998, la Réunion conjointe du Comité du Programme et du Comité financier et le Conseil ont examiné les méthodes de travail de la Conférence pour tenter de favoriser une plus grande interaction entre les ministres au cours du débat général de la Conférence (document CL 119/15, par. 1 à 6, reproduit à l'Annexe du présent document).

2. Le Conseil, à sa cent dix-neuvième session (20-25 novembre 2000), a invité le Secrétariat à fournir un complément d'informations sur l'option "Table ronde" proposée par la Réunion conjointe de mai 2000 du Comité du Programme et du Comité financier, et il a également noté que si la vingt et unième session de la Conférence (2-13 novembre 2001) devait servir de tribune pour le Sommet mondial de l'alimentation: cinq ans après, des dispositions spéciales devraient être prises, y compris éventuellement l'application de l'option "Table ronde".

3. À la lumière des considérations ci-dessus, il est proposé que l'examen de la réforme proposée du débat général (introduction de tables rondes) soit remis à la Réunion conjointe de mai 2002 du Comité du Programme et du Comité financier. À ce moment, le Secrétariat sera en mesure de tirer les leçons de l'expérience acquise lors de l'organisation de tables rondes à l'occasion de la Conférence pour l'examen d'un point inscrit à son ordre du jour, à savoir les progrès réalisés dans l'application du Plan d'action du Sommet mondial de l'alimentation. En outre, le Secrétariat aura également eu la possibilité d'étudier plus en détail le moyen de perfectionner cette approche, de façon à encourager des débats interactifs.

 

ANNEXE

Extrait du document CL 119/15

Historique

1. Lors de la Réunion conjointe de septembre 1998, le Comité du Programme et le Comité financier ont examiné les méthodes de travail des sessions de la Conférence, ainsi que diverses options concernant la modification du débat général auquel participent les chefs de délégation, visant à favoriser une plus grande interaction entre les ministres. Ces options peuvent se résumer comme suit:

a)     Organiser la session en deux phases (la première au niveau des hauts fonctionnaires, la deuxième au niveau ministériel);

b)     Réserver un ou deux jours à un débat ouvert entre ministres et chefs de délégation sur un thème spécifique ou sur des sujets d'importance internationale retenus par le Conseil en juin;

c)     Choisir quelques sujets que les ministres pourraient traiter dans des réunions séparées, mais simultanées.

2. À sa cent quinzième session, en novembre 1998, le Conseil, tout en convenant qu'il était souhaitable de parvenir à une plus grande interaction entre les ministres, n'a adopté aucune des options citées au paragraphe 1 ci-dessus.

3. En mai 1999, la Réunion conjointe, répondant à la demande formulée par le Conseil à sa cent quinzième session, a examiné deux autres options possibles; a) organisation de trois réunions ministérielles simultanées, sans séance parallèle de la Conférence; b) organisation de trois réunions ministérielles simultanées, parallèlement aux séances de la Conférence. Dans les deux cas, on partait du principe que les pays continueraient à prononcer leur déclaration en plénière et que les réunions supplémentaires, tout en favorisant une meilleure interaction, ne remplaceraient pas le débat général. Les deux solutions auraient des incidences financières liées à la tenue de réunions supplémentaires et obligeraient à modifier le calendrier de la Conférence.

4. En juin 1999, à sa cent seizième session, le Conseil a demandé au Comité du Programme et au Comité financier d'examiner à nouveau, lors de leur Réunion conjointe, la question d'une éventuelle réforme du débat général de la Conférence. Étant donné que les résultats de cet examen ne pourraient pas être appliqués dès la session de 1999 de la Conférence, les Comités ont décidé en septembre 1999, lors de leur Réunion conjointe, de reporter à 2000 l'examen de ce point et de soumettre un rapport à ce sujet à la cent dix-neuvième session du Conseil.

5. En mai 2000, la Réunion conjointe a examiné la proposition de réserver une demi-journée au début de la Conférence à une table ronde entre chefs de délégation, afin d'encourager une plus grande interaction entre les ministres.

6. En septembre 2000, la Réunion conjointe a à nouveau examiné la proposition de réserver une demi-journée au début de la Conférence à une table ronde entre chefs de délégation, s'inspirant de la formule de la réunion à huis clos utilisée pour les Conférences régionales de 2000. Cette proposition a été considérée comme une première tentative pour changer la pratique actuelle qui veut que la Conférence consacre quatre jours aux déclarations en plénière et pour susciter un débat intellectuellement stimulant entre les ministres, susceptible de déboucher sur un plus grand engagement envers l'Organisation au niveau ministériel. La Réunion conjointe a noté qu'à sa cent dix-neuvième session, le Conseil serait invité à choisir la formule la plus appropriée pour la trente et unième session de la Conférence, étant entendu qu'il pourrait aussi décider d'utiliser cette session de la Conférence comme forum pour le Sommet mondial de l'alimentation: cinq ans après. Les Comités ont également examiné les avantages de la formule adoptée pour l'Assemblée du Millénaire de l'ONU (New York, septembre 2000), au cours de laquelle les chefs d'État et de gouvernement ont participé à quatre tables rondes distinctes, par région. Le représentant du Royaume-Uni a transmis l'offre de son gouvernement de financer une étude d'experts sur les options disponibles.