CCP: GR-RI-ME-OF 01/5


 

Point III.b de l'ordre du jour provisoire

COMITÉ DES PRODUITS

SESSION CONJOINTE DU GROUPE INTERGOUVERNEMENTAL SUR LES CÉRÉALES (VINGT-NEUVIÈME SESSION),
DU GROUPE INTERGOUVERNEMENTAL SUR LE RIZ (QUARANTIÈME SESSION),
DU GROUPE INTERGOUVERNEMENTAL SUR LA VIANDE (DIX-HUITIÈME SESSION) ET
DU GROUPE INTERGOUVERNEMENTAL SUR LES GRAINES OLÉAGINEUSES ET LES MATIÈRES GRASSES (VINGT-NEUVIÈME SESSION)

Rome, 4-5 juillet 2001

FAITS NOUVEAUX CONCERNANT LE FONDS COMMUN POUR LES PRODUITS DE BASE

Table des matières


ANNEXE A

ANNEXE B


I. INTRODUCTION

1. Le présent document fait le point des progrès réalisés dans la formulation et la mise en œuvre de projets parrainés par divers groupes, en vue de leur financement par le Fonds commun pour les produits de base conjointement à d'autres donateurs. Les projets sont examinés séparément pour chaque groupe de produits et les mises à jour fournies décrivent les progrès réalisés depuis la dernière session de chaque groupe.

2. Compte tenu des recommandations du Comité des produits selon lesquelles les Groupes devraient tenter d'adopter des "produits orphelins" dans le cadre du Fonds commun pour les produits de base (soixante-troisième session du Comité des produits) et de l'introduction proposée des produits laitiers dans le mandat du Groupe intergouvernemental sur la viande (voir point IV.B de l'ordre du jour) de nouvelles propositions de projets concernant les produits laitiers sont présentées avec celles sur la viande.

3. Pour ce qui est des projets en cours d'élaboration, l'approbation officielle de deux propositions présentées respectivement à l'annexe A et B, sera demandée au Groupe intergouvernemental sur la viande au cours de la réunion. Un certain nombre d'autres propositions de projets ont déjà été autorisées par les Bureaux des Groupes respectifs, conformément au mécanisme adopté par les divers Groupes entre les sessions officielles pour la prise de décisions et l'état d'avancement des travaux est mentionné dans le présent document.

4. Pour ce qui est des projets en cours d'exécution, le Secrétariat a continué à assurer pour le compte des groupes, la coordination des activités de supervision des projets. Les rapports pertinents sur l'état d'avancement des travaux seront mis à la disposition des délégués pour qu'ils les examinent au cours de la réunion.

5. Un certain nombre de projets étant achevés ou sur le point de l'être, l'effet positif des projets financés par le Fonds commun pour les produits de base sur le développement de certains groupes de produits, au niveau tant national que régional, est maintenant de notoriété publique.

6. Deux points essentiels semblent se dégager de l'examen des projets. Premièrement, l'expérience de la mise en œuvre relève que les agents d'exécution des projets doivent accomplir des efforts particuliers pour assurer le suivi et coordonner les projets lorsque les activités sont réparties sur plus d'un pays et que la responsabilité de l'exécution doit être déléguée à plusieurs institutions partenaires. Compte tenu des difficultés rencontrées pour gérer les projets situés sur plusieurs sites et relevant de plusieurs institutions, le Secrétariat accorde une attention accrue aux aspects relatifs au suivi et à la coordination, dans l'élaboration des nouveaux projets.

7. Deuxièmement, dans certains cas, des retards sont intervenus entre l'approbation du projet et son démarrage proprement dit. Plusieurs facteurs contribuent à cette situation a) la préférence accordée actuellement au financement des projets par des prêts, ce qui a encore accentué les contraintes relatives aux documents à fournir; b) la complexité du processus d'examen préalable des projets; c) les négociations nécessaires entre les parties prenantes du projet, pour ce qui est des accords de coopération, les droits de propriété intellectuelle et des questions similaires et d) la nécessité d'assurer un cofinancement.

8. Les points qui viennent d'être signalés et d'autres encore, soulevés lors de l'élaboration et du contrôle des projets sont régulièrement portés à l'attention du Fonds commun pour les produits de base et des solutions sont concordées par les parties, notamment au cours des réunions annuelles du Fonds et des Secrétariats des Groupes intergouvernementaux et des organismes internationaux de produits (OIP).

9. A la lumière de ces considérations et compte tenu des informations fournies sur chaque projet, les membres des divers Groupes sont invités à formuler leurs recommandations. Ils peuvent notamment:

    1. convenir d'élargir, dans le cadre du Fonds commun pour les produits de base, le nombre de produits pris en considération par le Groupe intergouvernemental sur la viande afin d'englober les produits laitiers;

    2. formuler des observations sur les difficultés rencontrées lors de l'élaboration et de la supervision des projets;

    3. adopter les deux nouvelles propositions présentées par le Groupe sur la viande (Annexes A et B).

II. PROJETS RELEVANT DU GROUPE INTERGOUVERNEMENTAL SUR LES GRAINES OLÉAGINEUSES ET LES MATIÈRES GRASSES

A. PROJETS EN COURS D'EXÉCUTION

10. Le projet "Conservation, évaluation et diffusion du matériel génétique d'arachides et production et distribution de semences de base dans la région de l'Afrique de l'Ouest" est entré dans sa cinquième année de mise en œuvre et a été régulièrement suivi par le Secrétariat pour le compte du Groupe. Un examen complet à mi-parcours a été effectué par le Fonds commun pour les produits de base, vers la fin de la troisième année, avec la participation du Secrétariat. L'équipe chargée de ce travail, a estimé que malgré les nombreuses difficultés rencontrées, les progrès réalisés par le projet étaient satisfaisants et que les résultats étaient conformes aux objectifs établis. Le projet a en général prouvé qu'il avait un rôle important à jouer dans le développement régional du secteur des arachides. Toutefois, le cadre géographique du projet et le nombre d'institutions concernées ont rendu la mise en œuvre particulièrement difficile d'un point de vue opérationnel. Les problèmes spécifiques de gestion ont en outre conduit à des retards dans l'exécution ainsi qu'à des difficultés financières, qui ont toutefois été surmontées de manière satisfaisante. L'an dernier, il a été décidé de prolonger d'un an la durée du projet, c'est-à-dire jusqu'à l'été 2002. Jusqu'à cette date, le projet devrait a) consolider les résultats obtenus dans le domaine de la conservation, de l'évaluation et de la diffusion du matériel génétique en mettant l'accent sur le renforcement des capacités des centres nationaux de recherche, et b) démarrer la production et la distribution de semences de base améliorées dans la région.

11. À la fin de 1999, comme retombée de ce projet, un atelier régional financé par le PCT s'est tenu pour évaluer la situation actuelle de la production et de la distribution de semences d'arachides en Afrique de l'Ouest, ainsi que pour définir le cadre institutionnel et politique permettant aux agriculteurs un accès durable à des semences de qualité. Cet atelier a conduit à la création d'une équipe spéciale dont le travail consiste à mettre en place un réseau régional pour les semences d'arachides et à élaborer un projet de suivi plus spécifiquement centré sur la production durable de semences d'arachides par les petits exploitants, avec la participation des institutions publiques pertinentes et du secteur privé.

12. Dès sa mise en place en 1996, le projet "Conservation des espèces sauvages d'Arachis en Amérique du Sud" a obtenu des résultats considérables pour ce qui est de l'acquisition, la duplication, la caractérisation, la conservation et la distribution du matériel génétique de l'Arachis. Malheureusement, le retrait de l'une des principales institutions qui collaborait au projet, à la fin de 1997 a entraîné la suppression d'une composante du projet. Qui plus est, la mise en place d'activités très disséminées sur le territoire, par divers organismes, s'est avérée très difficile à coordonner. Les problèmes de gestion et de coordination ont de plus en plus entravé l'exécution du projet. Des difficultés administratives et de suivi au niveau de l'agent d'exécution du projet ont compromis la surveillance du projet, et ont conduit en définitive à une suspension temporaire des décaissements en 1999. Ces restrictions ont été levées en l'an 2000, à la suite d'une mission menée conjointement par le Fonds et le Secrétariat, au cours de laquelle des solutions aux problèmes de gestion ont été examinées et des mesures administratives de sauvegarde introduites. La mission a confirmé la haute importance des objectifs du projet et des activités prévues, a relevé que des progrès significatifs avaient été accomplis pour plusieurs activités techniques et a estimé que l'incidence du projet sur la coopération et les échanges scientifiques en Amérique du Sud était encourageante. Ainsi, il a été recommandé de prolonger de 18 mois la durée du projet (jusqu'à l'automne 2002) pour permettre de terminer les activités. Malheureusement, la mise en place du projet a été encore compromise car une nouvelle législation prévoyant un contrôle strict des ressources génétiques nationales est actuellement à l'étude au Brésil, pays où l'agent d'exécution du projet est établi.

13. Le projet "Évaluation, conservation et diffusion du matériel génétique de la noix de coco" a pour objectif de rassembler, conserver et diffuser le matériel génétique de la noix de coco à l'échelle mondiale; de produire et distribuer de nouvelles variétés adaptées aux conditions locales; et de diffuser des informations et de dispenser une formation sur la collecte et la conservation du matériel génétique et sur les techniques spécifiques de sélection végétale. Ce projet quinquennal est mis en œuvre par l'Institut international des ressources phytogénétiques pour un coût total de 3,57 millions de dollars E.-U. Ce projet concerne plusieurs sites puisqu'il est mis en place à la fois en Afrique, en Asie, en Amérique latine et dans les îles du Pacifique sous les auspices des plusieurs organismes. Il a été approuvé en octobre 1996, mais le démarrage officiel a été reporté au mois de décembre 1999, car l'établissement de la version définitive des divers documents du projet et leur signature a pris plus de temps que prévu. Toutefois, avec l'approbation du Fonds, un certain nombre d'activités ont été mises en œuvre avant la date officielle de début du projet. L'agent d'exécution du projet a assuré un suivi régulier de ces activités, notamment des essais et des stages de formation organisés en divers endroits. Le projet est maintenant dans sa deuxième année , et au moment de la rédaction du présent document, la première mission de supervision était en cours de préparation. Depuis le début du projet, le Secrétariat est en contact étroit avec l'agent d'exécution du projet et il semblerait que le projet se déroule comme prévu malgré les difficultés inhérentes à sa nature.

B. PROJETS APPROUVÉS PAR LE FONDS MAIS NON ENCORE OPÉRATIONNELS

14. Depuis que le Groupe a approuvé le projet "Protection intégrée contre les ravageurs du cocotier" fin 1997, le Secrétariat a travaillé à son élaboration en étroite collaboration avec l'agent d'exécution du projet envisagé (la Communauté de la noix de coco pour l'Asie et le Pacifique -CNAP-). Le projet vise à développer des stratégies de protection intégrée contre les ravageurs, aux moindres frais et dans le respect de l'environnement, afin de lutter contre deux ravageurs susceptibles d'infliger de graves pertes économiques et d'affecter des superficies importantes. La proposition du projet a subi trois examens supplémentaires du Comité consultatif du Fonds. Une importance particulière a été accordée au choix des technologies proposées, qui devaient être adaptées aux petits agriculteurs et au renforcement des mécanismes qui leur permettraient de participer à tous les stades du projet, grâce à des méthodes participatives d'évaluation rurale. En outre, les dispositions pour la gestion, la coordination et la planification du projet ont été simplifiées, la composante de diffusion a été renforcée et le budget du projet a été réduit. Enfin, en octobre 1999, le projet a été approuvé par le Fonds. Il sera mis en œuvre pendant trois ans, en plusieurs endroits d'Asie, du Pacifique et d'Afrique, et son coût s'élève à 1,4 million de dollars E.-U. Bien que la préparation du rapport d'évaluation du projet et des documents du projet juridique soient presque prêts, le démarrage a été ajourné car une partie du financement de contrepartie n'a pas été confirmée.

C. PROPOSITIONS EN COURS D'ÉLABORATION

15. Au moment de la rédaction du présent document, aucune proposition relative aux graines oléagineuses ou aux produits dérivés n'avait été examinée par le Fonds, et le Secrétariat n'avait reçu aucun aperçu de projet pour l'évaluation préliminaire. Les aperçus de projets pourront être soumis plus tard, pour les aspects suivants: a) deuxième phase du projet sur la production de semences d'arachides et leur distribution en Afrique de l'Ouest, b) atelier destiné à évaluer les possibilités d'encourager la production et la commercialisation de beurre de karité en Afrique, et c) projet sur les causes du jaunissement infectieux des cocotiers en Amérique centrale et la recherche de solutions permettant de résoudre ce problème.

III. PROJETS RELEVANT DU GROUPE INTERGOUVERNEMENTAL SUR LE RIZ

A. PROJETS EN COURS D'EXÉCUTION

16. Le projet "Amélioration durable de la productivité de la riziculture dans les vallées intérieures de l'Afrique de l'Ouest " a pour objectif d'augmenter, sur quatre ans, la productivité de la riziculture dans certains sites de trois pays d'Afrique de l'Ouest par l'introduction de programmes de production améliorés. L'Association pour le développement de la riziculture en Afrique de l'Ouest (ADRAO) a été désignée comme agent d'exécution du projet et trois organismes nationaux de mise en œuvre ont été chargés de la réalisation des activités du projet au niveau du pays i) l'Institut de recherches et d'études agricoles (INERA) au Burkina Faso, ii) l'Institut des savanes (IDESSA) en Côte d'Ivoire, iii) le National Cereals Research Institute (NCRI) au Nigeria. Le Fonds a approuvé le projet en 1996, mais un certain nombre de difficultés ont retardé son démarrage et la mise en œuvre officielle n'a commencé qu'en janvier 2000.

17. C'est au Nigéria que la mise en œuvre du projet est la plus avancée. Toutefois, cette composante fait actuellement l'objet d'une étude approfondie, car certaines procédures administratives n'ont pas été respectées par le NCRI. De ce fait, en début d'année, l'agent d'exécution du projet a demandé au Fonds de suspendre temporairement tous les transferts monétaires destinés à la composante Nigéria. Des difficultés bureaucratiques ont ralenti le démarrage des activités du projet au Burkina Faso et en Côte d'Ivoire mais les progrès ont été rapides vers la fin de l'an 2000. Dans ces deux pays, la plupart des activités prévues dans le projet pour la première année, ont été réalisées. Il convient de noter que depuis la moitié de l'an 2000, l'agent d'exécution du projet a intensifié les contrôles dans les trois sites, ce qui a eu des répercussions positives sur sa progression. La plupart des difficultés qu'a dû affronter l'agent d'exécution du projet tiennent au fait que les activités sont disséminées dans plusieurs pays et concernent divers organismes, ce qui rend le contrôle et la coordination générale particulièrement difficiles. Une mission de supervision est prévue en 2001.

B. PROPOSITIONS EXAMINÉES PAR LE FONDS

18. Au début de 2001, le Latin American Fund for Irrigated Rice (FLAR) a fait parvenir au Groupe intergouvernemental sur le riz, un nouvel aperçu de projet "Réduire les différences de rendement des cultures irriguées en Amérique latine". Ce projet vise à atténuer les différences de rendement entre les différents systèmes de culture irriguée, dans 12 pays d'Amérique latine, par le biais de transferts de technologies et doit être mis en place au cours d'une période de cinq ans pour un coût de 3,80 millions de dollars E.-U. Le projet requiert une subvention du Fonds commun de 1,67 million de dollars E.-U., soit 44 pour cent des coûts totaux. Le restant sera couvert par des contributions de contrepartie, provenant principalement des associations nationales de riziculteurs. L'aperçu de projet a été approuvé, au nom du Groupe intergouvernemental sur le riz, par le Bureau du Groupe et présenté officiellement au Fonds commun pour les produits de base en mars 2001 pour un premier examen, avant qu'un projet à part entière ne soit développé.

IV. PROJETS RELEVANT DU GROUPE INTERGOUVERNEMENTAL SUR LES CÉRÉALES

A. PROJETS EN COURS D'APPLICATION

19. Le projet "Amélioration de la technologie après récolte pour le fonio", adopté par le Groupe à sa vingt-sixième session, a été approuvé par le Fonds en octobre 1997 et l'accord a été signé par la FAO en mars 1999. Le projet, qui en est maintenant à sa deuxième année, est exécuté par le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD) dans trois pays, à savoir le Mali, la Guinée et le Burkina Faso, les activités du projet étant mises en œuvre par des organismes qui collaborent directement avec le CIRAD. Selon les prévisions il devrait durer quatre ans et coûter environ 1,5 million de dollars E.-U., dont une subvention de 915 000 dollars E.-U. octroyée par le Fonds commun pour les produits de base, la différence étant fournie par l'agent d'exécution du projet et les institutions participantes dans chaque pays. Le projet vise à stimuler la production, les ventes et la consommation de fonio en améliorant le traitement après récolte. Il s'emploie à réduire le prix de la transformation, à diminuer les difficultés de production, à améliorer la qualité des produits finis et à augmenter les quantités de produits transformés fournies sur les marchés urbains et d'exportation. La supervision du projet a été confiée à la FAO et l'agent d'exécution du projet a exercé ses fonctions dans les trois pays. La plupart des activités envisagées pour la première année ont été réalisées, notamment l'inventaire et les tests sur les technologies, nouvelles et traditionnelles, relatives au traitement du fonio, la liste des variétés de fonio, les enquêtes auprès des consommateurs, des réseaux de vente et de distribution, ainsi que la formation du personnel du projet.

20. Le projet "Conception de systèmes de commercialisation des céréales grâce à l'entreposage et à des crédits d'inventaire en Afrique" adopté par le Groupe intergouvernemental à sa vingt-septième session, a été approuvé par le Fonds en mai 1998 et l'accord a été signé en mars 1999. Le coût total du projet s'élève à environ 2 millions de dollars E.-U. dont 1,2 million de dollars E.-U. au titre du premier Compte du Fonds commun pour les produits de base, la différence étant couverte par le cofinancement du Ministère du développement international du Royaume-Uni et des contributions de contrepartie des parties prenantes au Ghana, en Éthiopie et en Zambie. L'agent d'exécution du projet est le National Resources International, Ltd. (Royaume-Uni). La durée prévue pour le projet est de deux ans. Il vise essentiellement à améliorer le fonctionnement des marchés, grâce surtout à la création d'entrepôts publics et à des crédits d'inventaire dans les trois pays. Selon les rapports de missions de supervision, le projet a progressé au cours de la première année, malgré certains problèmes. Le premier concerne le statut de la Ghana Food Distribution Corporation (GFDC) qui devrait fournir au projet d'importantes installations de stockage, or l'avenir du GFDC et la possibilité de pouvoir disposer de ses installations de stockage restent aléatoires. Diverses alternatives ont été proposées mais aucune n'offre de garanties plus satisfaisantes que les installations de la GFDC. En Éthiopie, la possibilité de mener à terme cette composante du projet pourrait être compromise du fait de l'incapacité des autorités à mobiliser rassembler les ressources nécessaires. La troisième phase du projet a récemment débuté en Zambie.

B. PROJETS APPROUVÉS PAR LE FONDS, MAIS NON ENCORE OPÉRATIONNELS

21. Le projet "Développement industriel du malt de sorgho et son utilisation dans l'industrie alimentaire" a été approuvé par le Fonds en octobre 1998. Toutefois, en raison des difficultés pour trouver des financements de contrepartie et résoudre les divergences de vues relatives aux droits de propriété intellectuelle, entre la FAO et le Fonds commun pour les produits de base, la signature de l'accord a été reportée. L'Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI) est l'agent d'exécution du projet. Les sites du projet seront situés au Ghana et au Nigéria et intéresseront notamment une brasserie pilote au Ghana. Selon les prévisions la durée du projet devrait être de quatre ans et le coût total de 2,5 millions de dollars E.-U., dont 1,5 million de dollars au titre d'une subvention octroyée par le Fonds. Le projet vise essentiellement à accroître l'utilisation industrielle du sorgho cultivé sur place au Ghana et au Nigéria, par le biais de l'adaptation de nouvelles variétés de sorgho et l'adoption de technologies appropriées pour le maltage du sorgho et la transformation du malt de sorgho en bière. Cela devrait favoriser le développement de l'agriculture locale et des marchés agricoles, améliorer l'intégration de l'agriculture et de l'industrie et créer de nouveaux débouchés commerciaux du fait d'un accroissement de la valeur ajoutée sur les produits alimentaires industriels utilisant des matières premières locales.

22. Pour ce qui est du développement de trois projets relatifs au manioc en Afrique, adoptés par le Groupe intergouvernemental à sa vingt-septième session (février 1997) et par le Bureau en juillet 1997, le Fonds commun pour les produits de base a recommandé qu'ils puissent être intégrés dans le cadre des organismes régionaux relativement bien établis participant aux travaux sur le manioc en Afrique australe et en Afrique de l'Est. Afin de mettre au point des propositions de projet plus intégrées dans la sous-région, un atelier réunissant les principales parties prenantes, s'est tenu en juin 1998 à Kampala. L'atelier a recommandé d'associer deux approches pour la mise en valeur du manioc à savoir: i) le développement de la transformation à l'échelle des villages, et ii) la mise en place pilote de la transformation à l'échelle industrielle du manioc en produits à valeur ajoutée ( Atelier sur la transformation locale et la diversification verticale du manioc en Afrique australe et en Afrique de l'Est).

23. À la suite de l'atelier sur le manioc, deux propositions de projet ont été élaborées. La première: Transformation à petite échelle du manioc et intégration verticale du sous secteur du manioc en Afrique australe et en Afrique de l'Est a été adoptée par le Groupe et approuvé par le Fonds. L'accord relatif au projet est actuellement préparé pour être soumis à la signature. La durée du projet (Phases I et II) sera de cinq ans et le coût est évalué à 4,1 millions de dollars E.-U. dont une subvention du Fonds commun pour les produits de base de 1,15 million de dollars E.-U. et un prêt de 100 000 dollars E.-U. Le projet s'efforce de développer le potentiel de création de revenus du manioc, comme culture commerciale, en Afrique australe et en Afrique de l'Est. Pour parvenir à cet objectif, le projet fournira aux agriculteurs et aux coopératives d'agriculteurs des technologies simples orientées vers le marché, leur permettant de transformer du manioc frais très périssable en produits intermédiaires stables, tels que les cossettes et la farine. Il sera ainsi possible, d'une part, d'augmenter les débouchés pour les petits agriculteurs et de réduire leur dépendance vis-à-vis des négociants et de l'autre, d'améliorer la qualité des produits intermédiaires dérivés du manioc et d'encourager le choix du manioc comme intrant par divers utilisateurs finals. La Phase I du projet pourrait servir à formuler et à tester la production et les stratégies de commercialisation ciblant le marché régional, et au cours de la Phase II, ces stratégies pourraient être diffusées et développées. L'état d'avancement de cette deuxième proposition de projet est décrit à la section C.

C. PROPOSITIONS ACTUELLEMENT EXAMINÉES PAR LE FONDS

24. Le deuxième projet émanant de l'atelier susmentionné "Utilisation industrielle de la fécule de manioc et de ses sous-produits au Malawi", à la suite d'importantes modifications, a été présenté à nouveau et approuvé par le Groupe à sa vingt-huitième session et envoyé au Fonds pour approbation (octobre 1999). Toutefois le Fonds commun pour les produits de base, soucieux de la faisabilité économique et technique du projet, a demandé une analyse indépendante avant de donner son approbation définitive. Le projet a pour objectif de favoriser l'utilisation de l'amidon de manioc dans l'industrie pour la production de colles à froid et à chaud, ainsi qu'à d'autres fins. Il existe déjà des techniques d'extraction de l'amidon du manioc et des techniques permettant de réaliser des colles domestiques à froid à partir de l'amidon du manioc. Des recherches ont également été faites pour mettre au point et tester des formules de colles à chaud qui pourraient être utilisées dans l'industrie. La production pilote d'amidon à l'échelle industrielle est nécessaire pour pouvoir prouver la viabilité économique et financière de l'amidon de manioc, dans des applications industrielles et domestiques.

V. PROJETS RELEVANT DU GROUPE INTERGOUVERNEMENTAL SUR LA VIANDE

A. PROJETS ACHEVÉS

25. Le projet Développement et promotion des produits carnés à valeur ajoutée en Afrique subsaharienne s'est achevé en décembre 1999. Ce projet d'un coût de 1,3 million de dollars E.-U., mis en œuvre par la FAO pendant 30 mois, a eu pour principal objectif le développement et la promotion de produits carnés à faible valeur ajoutée. Ces produits, largement distribués du fait du développement d'une industrie compétitive de transformation de la viande en Ouganda, sont destinés aux populations urbaines et rurales à faibles revenus en Ouganda et dans les autres pays d'Afrique de l'Est.

26. Le rapport final de supervision, présenté par Winrock International, indiquait dans ses conclusions que le projet avait atteint tous ses objectifs. A la fin du projet a) une usine pilote de transformation était opérationnelle et avait passé un bail avec une société privée; b) cinq cours régionaux de formation avaient été organisés, c) seize nouveaux produits carnés étaient disponibles sur le marché et huit produits supplémentaires étaient testés et prêts pour la production au terme du projet.

B. PROJETS EN COURS D'APPLICATION

27. Le projet Commercialisation du bétail en Afrique de l'Ouest d'une durée de trois ans et doté d'un budget de 1,51 million de dollars (dont 950 000 dollars provenant du Fonds commun pour les produits de base) a été approuvé en 1998 et a démarré en janvier 1999. Les activités du projet mettent l'accent sur deux composantes:  1) le développement et le renforcement des marchés frontaliers en Afrique de l'Ouest (au Burkina Faso et au Mali) qui permettent les échanges transfrontaliers de bétail (mis en place par le Comité permanent inter-États de lutte contre la sécheresse dans le Sahel -CILSS-) agissant comme agent d'exécution du projet); et 2) l'établissement d'incitations économiques appropriées et d'un cadre politique pour améliorer la commercialisation du bétail et les échanges interrégionaux (mis en place par l'Institut international de recherche sur le bétail - ILRI -).

28. Malgré certains retards intervenus au cours de la première année, le projet est bien engagé pour atteindre son objectif consistant à développer les infrastructures dans les trois marchés frontaliers, situés au Burkina Faso et au Mali. Le contrôle de ces marchés est renforcé par une participation et une surveillance soutenue au niveau local. L'état d'avancement de la cartographie des chemins de parcours du bétail (partie de la composante 1) est incertain. Le parcours exact du bétail au Burkina Faso n'est pas connu et des progrès limités ont été réalisés dans certains autres pays qui participent au projet: Côte d'Ivoire, Ghana, Niger et Nigeria. Ces retards traduisent les difficultés de gestion d'un projet régional, en partie du fait des ralentissements intervenus dans les soutiens octroyés par les autorités nationales.

29. La composante du projet concernant les politiques progresse en respectant les échéances fixées, l'ILRI collaborant étroitement avec le CILSS. Il est certainement positif d'avoir un agent d'exécution du projet local ou régional comme le CILSS travaillant avec l'ILRI sur les activités de projet, mais la logistique permettant d'assurer l'arrivée des fonds en temps voulu à chaque institution, est un point épineux, surtout du fait que l'ILRI travaille en dollars E.-U. et le CILSS en francs CFA. Les délégués intéressés pourront consulter le dernier rapport de supervision.

C. PROJETS APPROUVÉS PAR LE FONDS COMMUN POUR LES PRODUITS DE BASE, MAIS NON ENCORE OPÉRATIONNELS

30. Le projet Diversification des produits carnés et mise à jour des technologies de traitement de la viande en Asie et dans le Pacifique, d'un coût de 2,2 millions de dollars (dont 850 000 dollars E.-U. octroyés par le Fonds commun pour les produits de base), adopté par le Groupe à sa dix-septième session a été approuvé en septembre 2000 par le Fonds commun pour les produits de base, mais la version définitive des documents du projet n'a pas été établie. Ce projet de trois ans concerne la transformation de la viande à l'échelle régionale, en Asie et dans le Pacifique, mettant l'accent sur une amélioration de l'utilisation et de la commercialisation de la viande et des produits carnés de diverses espèces animales. Le premier objectif consiste à examiner les questions régionales de traitement de la viande y compris les problèmes graves liés à l'hygiène et aux technologies qui provoquent d'importantes pertes économiques et ont une incidence sur la sécurité sanitaire des produits alimentaires.

31. Le projet est basé aux Philippines avec des sites satellites au Bangladesh, au Myanmar et à Samoa. L'agent d'exécution du projet est l'Animal Products Development Center (APDC), un centre de formation et de développement pour la viande, géré par le Bureau philippin du secteur des produits animaux. L'APDC assurera la gestion du projet qui prévoit d'accueillir les ateliers régionaux de formation technique et la coordination de la composante relative au prêt pour le projet, avec le soutien du Bureau régional de la FAO pour l'Asie et le Pacifique. La nature régionale du projet renforcera les éléments technologiques, sanitaires, commerciaux et liés à l'environnement, pour le développement du secteur de la viande, dans les pays les plus avancés, et celui-ci jouera le rôle de catalyseur pour enclencher ces mécanismes dans les pays les moins avancés de la région. La diffusion des connaissances techniques se fera de la manière suivante:

D. PROPOSITIONS SOUMISES AU FONDS POUR EXAMEN

32. Le projet "Amélioration du commerce de la viande de bœuf en Amérique centrale" adopté en novembre 1998 par le Groupe, a été soumis à deux reprises au Fonds commun pour les produits de base, afin qu'il examine son financement. En janvier 2000, le Comité consultatif du Fonds commun pour les produits de base a admis que la lutte contre les maladies est un facteur important contribuant au développement des échanges de viande. Le Comité toutefois, a estimé que le projet n'était pas bien défini et a recommandé que le Fonds commun pour les produits de base finance un atelier de planification du projet avec la participation d'experts techniques, des institutions compétentes de la région ainsi que l'ILRI, agent d'exécution proposé pour le projet original. Cet atelier s'est tenu en août 2000 au Nicaragua, pour débattre de la production de viande et des contraintes liées aux échanges dans la région, ainsi que pour définir les mesures nécessaires afin d'améliorer les échanges régionaux dans ce secteur. Cet atelier a débouché sur l'élaboration d'une proposition de financement plus ciblée soumise par l'ILRI et ses partenaires régionaux au Fonds commun pour les produits de base, qui l'a ensuite examiné, en janvier 2001. Le Comité consultatif, a alors recommandé de perfectionner la proposition en fournissant des informations complémentaires et en reciblant le projet sur l'amélioration de la productivité agricole, et sur les normes et contrôles de la qualité et de la sécurité sanitaire de la viande. On prépare actuellement une proposition de projet révisé à présenter au cours de la réunion de juillet 2001 du Comité consultatif.

E. PROPOSITIONS SOUMISES A L'APPROBATION OFFICIELLE DU GROUPE

33. Deux propositions complémentaires sont en cours d'élaboration. Elles concernent a) la mise au point de systèmes laitiers pour les petits exploitants en Afrique australe et en Afrique de l'Est, et b) l'amélioration des échanges et de la commercialisation de la viande de ruminants en Asie du Sud-Est. Avant de soumettre ces deux propositions au Fonds pour examen, le Secrétariat s'emploie à obtenir leur approbation officielle. À cet effet, des aperçus résumés des deux propositions sont présentés en annexe.

ANNEXE A

Le projet Amélioration des échanges et de la commercialisation de la viande de ruminants en Asie du Sud-Est, présenté par l'ILRI au Fonds commun pour les produits de base, en vue d'un éventuel financement au titre du Mécanisme de financement pour l'établissement de projets (MFEP), porte sur diverses questions étroitement imbriquées entre elles relatives à l'élevage et aux échanges de viandes de ruminants.

Informations générales et justification

Les ajustements structurels au niveau macro-économique, la libéralisation des prix ainsi que les politiques sectorielles ont dans l'ensemble ouvert la voie à une participation accrue des petits éleveurs de bétail et de leurs agents commerciaux au développement économique. Toutefois, en Asie du Sud-Est, les limites politiques, institutionnelles et techniques continuent à entraver l'élevage et les échanges, et empêchent les petits producteurs de bétail de participer au développement économique.

La nécessité de renforcer de manière significative l'élevage dans la région du Sud-Est tient au recul croissant de la disponibilité par habitant de produits animaux, tels que la viande et le lait. De ce fait, l'élevage et les stratégies de développement accordent la priorité au secteur des ruminants. Les autorités ont soutenu ces stratégies, compte tenu du fait que ce sont principalement les petites exploitations qui continueront à assurer les approvisionnements en viande de ruminants. La production des petits exploitants du secteur a également des répercussions sur la sécurité alimentaire et la lutte contre la pauvreté, ainsi que l'utilisation durable des ressources naturelles.

Objectifs

Ce projet vise à améliorer les conditions d'existence des producteurs et des consommateurs. Il a surtout pour but de favoriser les échanges de bétail et de produits animaux, d'accroître la participation au marché des petits exploitants, et de stimuler l'accès à la viande de ruminants et sa consommation, grâce à une production respectant de bonnes conditions d'économie et d'efficacité. L'accent sera mis essentiellement sur la viande de bœuf mais les autres viandes de ruminants seront également prises en considération. Le projet appuie le développement du petit élevage par le biais de quatre composantes étroitement liées entre elles et notamment:

  1. L'élaboration de stratégies en vue d'accroître les échanges régionaux et la commercialisation de viandes de ruminants;
  2. L'adoption de technologies efficaces et de mécanismes visant à améliorer la productivité de la production de ruminants, en développant les systèmes d'alimentation des ruminants;
  3. La mise au point d'un système régional d'information sur la santé animale pour les principales épidémies et maladies endémiques frappant les ruminants; et enfin;
  4. L'organisation d'ateliers régionaux et la publication de notes relatives à la technologie, à la santé animale et aux politiques, à partir des résultats du projet.

Le coût approximatif de ce projet, dont la durée est de trois ans, s'élève à 2 millions de dollars E.-U.; toutefois, l'IRLI demande cette fois-ci, pour ses collaborateurs, notamment plusieurs vétérinaires et des instituts sanitaires disséminés dans l'Asie du Sud-Est, un financement du Fonds commun pour les produits de base au titre du Mécanisme de financement pour l'établissement des projets (MFEP) de 115 000 dollars, pour pouvoir mettre en place le projet.

ANNEXE B

Technologies et politiques favorisant le développement des systèmes laitiers pour les petits producteurs en Afrique australe et en Afrique de l'Est

Informations générales et justification:

Dans la plus grande partie de l'Afrique australe et de l'Afrique de l'Est, les petits producteurs laitiers sont tributaires de marchés non institutionnalisés, pour écouler leur production de lait. Ces marchés sont entravés par des politiques inadaptées, des infrastructures médiocres, l'irrégularité des approvisionnements liée aux saisons et par un accès limité aux technologies modernes de manutention et de traitement. Ces marchés non institutionnalisés sont également des foyers potentiels de propagation des maladies en raison notamment de la contamination bactérienne et des zoonoses comme la tuberculose et la brucellose. En outre, l'accès des petits producteurs aux services de ramassage est dans l'ensemble médiocre, ce qui limite la commercialisation des produits laitiers dans les zones éloignées des centres de consommation. Les petits producteurs, qui sont majoritaires, sont confrontés à de nombreuses contraintes: politiques inadaptées, mauvais accords de commercialisation, difficultés d'accès aux technologies modernes, et maladies du bétail.

Compte tenu des graves handicaps du secteur laitier régional, les plans nationaux et régionaux de développement de la plupart des pays d'Afrique australe et d'Afrique de l'Est, ont placé ce secteur parmi les priorités. Cette position a été réaffirmée à plusieurs reprises, lors de consultations régionales tenues par les Centres nationaux de recherche agricole, l'ILRI et des organismes comme le Fonds commun pour les produits de base (Lusaka, juillet 1997). Récemment, en octobre 2000, le Sous-Comité du bétail sur le veld, la production et la commercialisation de la Communauté du développement de l'Afrique australe (SADC), a confirmé au cours de la réunion annuelle qui s'est tenue à Lusaka, en Zambie, que le développement du secteur laitier dans les petites exploitations était une priorité régionale, et a approuvé la préparation de la présente synthèse.

Objectifs

Le projet a pour objectif général d'améliorer les conditions d'existence des producteurs et des consommateurs à faibles revenus grâce à l'accroissement de la productivité et à la participation au marché des éleveurs démunis. Cela aura d'importantes répercussions positives sur le développement économique national et régional du fait de la contribution potentielle énorme de l'élevage au produit intérieur brut agricole, avec l'intensification accrue de l'agriculture.

Ce projet propose une recherche collective et des activités de sensibilisation pour étudier les questions suivantes, qui font obstacle au développement régional du marché des produits laitiers: 1) les interventions au niveau des politiques et les besoins d'infrastructure; 2) les politiques créant des distorsions du marché et les politiques commerciales régionales qui limitent la participation aux marchés des petits exploitants; 3) les risques pour la santé publique liés à la commercialisation non institutionnalisée du lait; et 4) les limitations techniques ne permettant pas aux petits producteurs d'améliorer la production laitière et la commercialisation. Le projet étudiera les principaux obstacles aux échanges régionaux de produis laitiers et animaux, par le biais de cinq composantes étroitement liées entre elles:

  1. Interventions de ciblage pour la recherche et le développement dans le domaine des produits laitiers et animaux - Étude pilote;
  2. Politiques et statistiques régionales en matière commerciale pour les produits laitiers et animaux;
  3. Amélioration des services de santé animale et de l'information;
  4. Adaptation des technologies et des stratégies pour améliorer la productivité animale et l'accès aux marchés;
  5. Crédits accordés aux petits exploitants pour qu'ils puissent s'adapter aux progrès technologiques; et
  6. Renforcement des capacités.

La recherche collective et les activités de sensibilisation de l'agent d'exécution proposé pour le projet (ILRI) porteront sur ces questions de manière intégrée, et auront pour but de définir et de faire connaître les solutions pratiques. Afin de tirer parti au mieux de ce projet et d'obtenir des résultats pouvant être appliqués dans de nombreuses situations, il a été proposé que le travail soit mené simultanément avec divers partenaires, dans plusieurs pays. Huit pays membres du Fonds commun pour les produits de base dont quatre pays d'Afrique de l'Est (Éthiopie, Kenya, Ouganda et Tanzanie) et quatre pays d'Afrique australe (Malawi, Mozambique, Zambie et Zimbabwe) ont été proposés pour l'étude pilote régionale. Au terme de cette étude ,des travaux plus approfondis seront engagés dans deux des pays participant au projet, dans chaque sous-région. Ce projet, dont le coût devrait s'élever à 3 millions de dollars E.-U., est prévu pour une durée de trois ans. Cette fois-ci l'ILRI aura besoin de 120 000 dollars pour mettre au point l'ensemble du projet avec des partenaires nationaux et régionaux.