CL 120/10


Conseil

Cent vingtième session

Rome, 18 - 23 juin 2001

RAPPORT DE LA VINGT SEPTIÈME SESSION DU COMITÉ DE LA SÉCURITÉ ALIMENAIRE MONDIALE

Rome, 28 mai - 1er juin 2001

Table des matières



 

 

COMPTE TENU DE L'IMPORTANCE DE TOUTES LES QUESTIONS EXAMINÉES À LA VINGT-SEPTIÈME SESSION DU CSA, L'ENSEMBLE DU RAPPORT EST PORTÉ
À L'ATTENTION DU CONSEIL

 

 


I. QUESTIONS D'ORGANISATION

1. Le Comité de la sécurité alimentaire mondiale a tenu sa vingt-septième session du 28 mai au 1er juin 2001, au siège de la FAO à Rome. Ont assisté à la session des représentants de 117 des 129 Membres du Comité, des observateurs de 2 autres États Membres de la FAO, de 4 autres États Membres de l'ONU, du Saint-Siège et de l'Ordre souverain de Malte, des représentants de 4 organismes et programmes des Nations Unies et des observateurs d'une organisation intergouvernementale et de 34 organisations non gouvernementales internationales. Le rapport comprend les annexes ci-après: Annexe A - Ordre du jour (tel qu'adopté); Annexe B - Composition du Comité; Annexe C - Pays et organisations représentés à la session; Annexe D - Liste des documents; Annexe E - Allocution d'ouverture prononcée par le Directeur général adjoint. La liste complète des participants est disponible auprès du Secrétariat du CSA.

2. La session a été ouverte par M. Aidan O'Driscoll (Irlande), Président sortant. Il a informé le Comité de la démission, début janvier, de Mme Ana Maria Deustua Aravedo (Pérou) et de Mme Patricia Garamendi (États-Unis d'Amérique) du Bureau du CSA. Le Comité a élu, pour remplacer les membres sortants, M. Miguel Barreto (Pérou) et Mme Carolee Heileman (États-Unis d'Amérique). M. Paul Ross (Australie) et M. Bader Allawi (Iraq) conservent leurs fonctions de membres du Bureau. Étant donné l'importance de la fonction spéciale remplie par le CSA pour l'examen des dispositions relatives au Sommet mondial de l'alimentation: cinq ans après, une proposition a été faite de renforcer la composition du Bureau afin que toutes les régions y soient représentées. Suite à cette proposition, le Président a invité des représentants des régions non représentées (Afrique et Asie) à aider le Bureau dans ses travaux. Mme Neela Gangadharan (Inde) et M. Costa Mahalu (Tanzanie) ont été désignés à cette fin.

3. M. D.A. Harcharik, Directeur général adjoint, a prononcé l'allocution d'ouverture au nom du Directeur général.

4. Le Comité a nommé un Comité de rédaction composé des délégations des pays suivants: Australie, Bangladesh, Belgique, Cuba, Égypte, États-Unis, Guinée, Japon, Koweït, Lesotho, Norvège, Royaume-Uni, Suède et Thaïlande sous la présidence de M. Fernando Gerbasi (Venezuela).

5. Le Comité a noté que Mme Barbara Huddleston, Secrétaire du Comité de la sécurité alimentaire mondiale, prendrait sa retraite vers la fin de l'année après avoir travaillé pour le Comité pendant dix-sept ans. Le Comité l'a remercié de tout coeur pour tout le travail accompli, ses compétences techniques et son dévouement et lui a présenté ses meilleurs voeux de bonheur pour l'avenir.

II. ÉVALUATION DE LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE MONDIALE

A. CONSTATATIONS ET CONCLUSIONS

6. Le document CFS:2001/2 contient une évaluation de la sécurité alimentaire mondiale qui souligne, notamment, les causes et les effets de l'insécurité alimentaire dans les pays en développement.

7. L'attention a été appelée sur la situation précaire de la sécurité alimentaire dans les territoires palestiniens. Des regrets ont été exprimés sur le fait que la Cisjordanie et la Zone de Gaza n'ont pas été mentionnées dans l'évaluation de la sécurité alimentaire mondiale.

8. Les indicateurs proposés par le Secrétariat pour la surveillance de la sécurité alimentaire mondiale par le Comité sont acceptés et devraient être utilisés dans les futures évaluations. Diverses suggestions ont été formulées et figurent dans les recommandations.

B. RECOMMANDATIONS

9. Le Comité a formulé les recommandations suivantes:

Pour les gouvernements

Pour la FAO

Concernant les indicateurs, envisager de:

Concernant l'évaluation des facteurs qui pourraient influer sur la sécurité alimentaire, envisager ce qui suit:

Pour toutes les parties concernées

10. Il a été suggéré que la FAO, en collaboration avec d'autres partenaires, lance, de manière urgente, une mission d'enquête en Cisjordanie et dans la Zone de Gaza pour évaluer la gravité de l'insécurité alimentaire et proposer des solutions immédiates et à long terme. Selon une autre opinion, la FAO a le mandat et les compétences voulus pour déterminer les circonstances dans lesquelles une mission d'évaluation des besoins doit être envoyée pour faire face à une situation d'urgence alimentaire et comment elle doit se dérouler, selon les critères établis.

III. LES EFFETS DU VIH/SIDA SUR LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE

A. CONSTATATIONS ET CONCLUSIONS

11. L'ampleur et les ramifications de l'épidémie de VIH/SIDA et ses effets dévastateurs sur la nutrition, la santé, la production agricole, la sécurité alimentaire et le développement économique et social constituent un énorme défi humanitaire et de développement pour toutes les nations.

12. Le VIH/SIDA ne peut plus être considéré comme un problème strictement sanitaire et il faut reconnaître qu'il s'agit d'une crise majeure qui compromet la réalisation des objectifs du SMA et peut constituer une menace pour la société elle-même. Une large coalition de tous les secteurs et des partenaires du développement en vue d'une action concertée et rapide destinée à affronter efficacement la question du VIH/SIDA est nécessaire, et doit être soutenue par un engagement politique solide aux plus hauts niveaux des gouvernements.

13. Le VIH/SIDA, lorsqu'il est associé à la pauvreté, à la malnutrition et à la marginalisation sociale, crée un lien de cause à effet qui fait de ces facteurs à la fois une conséquence de la maladie et un élément contribuant à sa diffusion. Des initiatives intégrées au niveau des communautés devraient constituer un élément important des programmes nationaux visant à prévenir et à limiter les effets du VIH/SIDA. Les questions de parité, y compris le statut social et la vulnérabilité des femmes, leurs droits de succession et leur accès aux ressources telles que la terre, les connaissances, les techniques, les intrants agricoles, les services de santé et les services sociaux, doivent être spécifiquement prises en compte.

14. Une bonne nutrition est essentielle pour prolonger et favoriser une existence plus productive parmi les populations à risque et les populations touchées. L'éducation nutritionnelle, les recommandations concernant le régime alimentaire et le soutien aux conditions de vie des orphelins, des personnes âgées et des ménages démunis sont nécessaires. Des programmes d'alimentation complémentaire et une aide alimentaire peuvent s'avérer nécessaires. Les pauvres doivent avoir accès aux médicaments contre le VIH/SIDA à des prix abordables.

15. Dans les pays gravement touchés, le VIH/SIDA bouleverse les systèmes agricoles et compromet la situation nutritionnelle et la sécurité alimentaire des familles rurales. Toutes les dimensions de la sécurité alimentaire, à savoir la disponibilité, la stabilité, l'accès et l'emploi des produits alimentaires sont touchées: lorsque les adultes tombent malades et meurent, les familles doivent faire face à la baisse de la productivité ainsi qu'à la perte des connaissances transmises d'une génération à l'autre sur les méthodes de culture autochtones et à l'épuisement de leurs biens de production.

16. Plusieurs pays ont montré qu'ils étaient disposés et aptes à lutter efficacement contre l'épidémie de VIH/SIDA et à aider les autres à le faire. Il convient d'apprendre et de partager ces enseignements, et d'intensifier la coopération internationale.

17. Certains membres ont indiqué que le domaine de la FAO est essentiellement celui de l'agriculture et ils ont estimé que la FAO avait un rôle limité à jouer dans la lutte contre le VIH/SIDA.

B. RECOMMANDATIONS

18. Le Comité a fait les recommandations suivantes:

À l'intention des gouvernements

À l'intention de la FAO

À l'intention de toutes les parties concernées

IV. L'APPLICATION DE TECHNOLOGIES ET DE PRATIQUES AGRICOLES APPROPRIÉES ET LEUR IMPACT SUR LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE ET L'ÉRADICATION DE LA PAUVRETÉ: LEÇONS À TIRER DE QUELQUES EXPÉRIENCES À L'ÉCHELON COMMUNAUTAIRE

A. CONSTATATIONS ET CONCLUSIONS

19. L'utilisation de technologies appropriées peut avoir un impact positif sous la forme de revenus améliorés et d'une plus grande sécurité alimentaire pour les ménages de petits agriculteurs. Toutefois, les conditions préalables ci-après doivent être remplies pour en assurer la durabilité et la reproductibilité: paix et sécurité, débouchés commerciaux, environnement politique et économique favorable, degré d'instruction adéquat, existence d'un service de vulgarisation efficace et intérêt des agriculteurs. Compte tenu de ces conditions préalables, on s'est inquiété de la reproductivité et de la valeur d'exemple des études de cas présentés.

20. La grande variété des technologies disponibles auprès des stations de recherche devrait être pleinement exploitée et la contribution potentielle de toutes les technologies, qu'elles soient simples ou complexes, devrait bénéficier d'une attention égale. La participation des agriculteurs aux frais d'entretien des infrastructures, telles que les périmètres d'irrigation et les routes rurales, pourrait assurer la durabilité et l'utilisation de celles-ci. Toutefois, une bonne analyse des données concernant les populations ciblées et un meilleur suivi des processus de changement aideraient à comprendre si les technologies ont vraiment le potentiel d'améliorer les moyens d'existence et de réduire l'insécurité alimentaire à long terme. les nouvelles technologies pourraient avoir des effets différents sur les divers membres d'une communauté donnée. Lorsque l'on introduit de nouvelles technologies, il convient d'évaluer les éventuels effets négatifs aussi bien que positifs et de tenir compte, en outre, de leur impact sur l'environnement.

B. RECOMMANDATIONS

21. Le Comité a fait les recommandations ci-après:

À l'intention des gouvernements

À l'intention de la FAO

V.1 EXAMEN DES DOCUMENTS DE TRAVAIL POUR LE
SOMMET MONDIAL DE L'ALIMENTATION: CINQ ANS APRÈS

22. Sur ce thème, trois documents d'information ont été examinés et certaines constatations et conclusions se sont dégagées. Les membres du Comité ont présenté au Secrétariat des propositions visant à renforcer les documents et le Secrétariat a indiqué qu'il s'efforcerait d'en tenir compte sans pour autant atténuer les grandes orientations et le caractère direct de ces documents.

A. CONSTATATIONS ET CONCLUSIONS

23. Le document CFS:2001/Inf.6 intitulé "Promouvoir la volonté politique de lutter contre la faim" aborde de manière franche et directe un problème extrêmement complexe et, en général, les suggestions sur la manière dont les engagements pourraient se traduire en actions concrètes sont le fruit d'une sérieuse réflexion. Le document reconnaît que la faim est à la fois une cause et un effet de l'extrême pauvreté et que l'éradication de la faim est une étape vitale de la lutte contre la grande pauvreté. L'incorporation de mesures d'éradication de la faim dans les documents de stratégie de réduction de la pauvreté des pays en développement devrait bénéficier du plein appui des organisations internationales pertinentes et/ou des pays et l'objectif du Sommet pour 2015 devrait également être inclus de manière explicite parmi les objectifs internationaux de développement du Millénaire.

24. Des membres du Comité ont suggéré de renforcer comme suit le document CFS:2001/Inf.6:

25. Le document CFS:2001/Inf.7 intitulé "Mobiliser des ressources pour combattre la faim" analyse la mobilisation des ressources ainsi que les ressources nécessaires à l'agriculture à l'appui de la sécurité alimentaire. Il présente des informations et des analyses sur ce sujet, dans les limites des données disponibles. Des ressources doivent être mobilisées à un niveau suffisant pour pouvoir s'attaquer à toutes les causes de la faim, en se concentrant sur les domaines prioritaires au sein de l'agriculture et dans les secteurs autres que l'agriculture de façon à parvenir au développement agricole et rural et à la sécurité alimentaire pour tous.

26. Des membres du Comité ont suggéré de renforcer comme suit le document CFS:2001/Inf.7:

27. Le document d'information "Réalisation des objectifs fixés lors du Sommet mondial de l'alimentation: nouveaux défis" (CFS:2001/Inf.6 et Inf.7/Add.1) vient compléter les documents d'information "Promouvoir la volonté politique de lutter contre la faim" (CFS:2001/Inf.6) et "Mobiliser des ressources pour combattre la faim" (CFS:2001(Inf.7). Il fournit une vue d'ensemble de plusieurs grandes questions affectant la sécurité alimentaire qui ont surgi depuis le Sommet mondial de l'alimentation et résume quelques-unes des mesures prises par la FAO et par ses partenaires pour y faire face.

28. Des membres du Comité ont suggéré de renforcer comme suit le document CFS:2001/Inf.6 et Inf.7/Add.1:

B. RECOMMANDATIONS

29. Le Secrétariat est invité à tenir compte des propositions figurant aux paragraphes 23, 25 et 27 lors de la mise au point finale des trois documents d'information pour le SMA: cinq ans après.

V.2 DISPOSITIONS RELATIVES AU SOMMET MONDIAL DE L'ALIMENTATION: CINQ ANS APRÈS

30. Comme demandé par le Conseil à sa cent dix-neuvième session, en novembre 2000, le Comité a examiné les propositions formulées dans le document CFS/2001/5 concernant les dispositions prises en vue du Sommet mondial de l'alimentation (SMA): cinq ans après.

A. CONSTATATIONS ET CONCLUSIONS

31. Les membres ont réaffirmé qu'il importait que le processus ne rouvre pas le débat sur un point quelconque de la Déclaration de Rome et du Plan d'action du Sommet mondial de l'alimentation et reste centré sur les mesures concrètes nécessaires pour atteindre les objectifs du SMA.

32. En ce qui concerne les préparatifs de cet événement, le Comité a noté que deux réunions-débat de haut niveau avec des financements extrabudgétaires étaient prévues et que les rapports des réunions-débat seraient soumis sous la forme de documents d'information comme contribution au processus intergouvernemental. Le Comité a noté en outre que les réunions-débat feraient rapport sur leurs constatations et leurs conclusions lors de séances ouvertes auxquelles tous les pays seraient conviés.

33. Le Comité a noté qu'il était prévu que d'autres organisations accueillent des manifestations supplémentaires pendant la période du Sommet et a demandé à être tenu informé des réunions envisagées.

34. En ce qui concerne le financement extrabudgétaire, le Comité a été informé qu'un soutien était recherché pour les activités ayant trait aux préparatifs du Sommet et pour le financement des frais de voyage et de subsistance des représentants des pays en développement et d'organisations non gouvernementales assistant au SMA: cinq ans après.

35. Le Comité a rappelé qu'il souhaitait que le coût du Sommet mondial de l'alimentation: cinq ans après reste aussi limité que possible. Il s'est félicité de l'assurance reçue que le Conseil examinerait toute incidence financière supplémentaire sur le Programme ordinaire et le financement extrabudgétaire des recommandations du Comité concernant notamment les tables rondes, les parties prenantes et les négociations prévues pendant le SMA: cinq ans après. Un rapport sur le coût de cette manifestation, couvrant toutes les sources de financement, serait établi, comme cela avait été le cas pour le SMA lui-même, en vue de sa soumission au CSA à sa session de 2002.

36. Le Comité a approuvé dans l'ensemble les propositions formulées dans le document concernant la conduite des réunions consacrées du SMA: cinq ans après, dans le cadre de la Conférence. Le Comité a noté, en particulier, que les propositions concernant les débats en séance plénière et l'organisation connexe, ainsi que les dispositions prises concernant la participation d'observateurs (organisations intergouvernementales et non gouvernementales) étaient conformes aux précédents établis lors du SMA.

37. On a noté que le Conseil était le mieux placé pour décider, lorsqu'il examinerait la question générale de l'organisation de la Conférence, des dispositions spéciales à prendre pour assurer la présidence de la partie de la Conférence consacrée au Sommet mondial de l'alimentation: cinq ans après.

38. En ce qui concerne la résolution qui serait adoptée à l'issue du Sommet mondial de l'alimentation: cinq ans après, le Comité a estimé qu'elle devrait être concise, ciblée et concrète. Comme proposé dans le document, le Bureau s'est engagé à identifier les éléments d'un projet de résolution concis fondé sur les vues formulées par les membres du Comité.

B. RECOMMANDATIONS

39. La nécessité d'assurer à cet événement la visibilité qu'il mérite a été soulignée et après consultation entre les membres, les recommandations ci-après ont été formulées en vue de leur examen par le Conseil.

Tables rondes

40. Le Comité recommande d'organiser comme suit les Tables rondes:

Négociations relatives à la Résolution

41. Le Comité recommande qu'un groupe de travail, ouvert à tous les pays invités au SMA: cinq ans après, soit créé par le Conseil pour mener des négociations concernant cette résolution à sa session de juin prochain et que les éléments du projet de résolution identifiés par le Bureau soient communiqués à ce groupe de travail.

Parties prenantes

42. Le Comité recommande que, parallèlement au SMA: cinq ans après, se tienne un dialogue entre diverses parties prenantes auquel participeraient les délégations des États membres qui le souhaiteraient. Cette réunion aurait deux co-présidents et se tiendrait le jeudi 8 novembre. Un rapport oral serait présenté en séance plénière.

V.I AUTRES QUESTIONS

A. ORGANISATION DE LA VINGT-HUITIÈME SESSION

43. Le Comité a examiné le document CFS:2001/6 - "Questions thématiques proposées pour la vingt-huitième session du Comité de la Sécurité alimentaire mondiale" préparé par le Bureau. Il a retenu la question de "L'impact des catastrophes sur la sécurité alimentaire et la lutte contre la pauvreté à long terme - incidences politiques" comme question thématique à examiner lors de sa prochaine session et "L'impact de l'accès à la terre sur la sécurité alimentaire et la lutte contre la pauvreté rurale - exemple de réforme foncière réussie dans quelques pays" comme thème de la table ronde informelle de sa vingt-huitième session, en 2002. Il a décidé également de recommander au nouveau Bureau qu'à sa vingt-neuvième session, en 2003, le point permanent sur la nutrition soit consacré au "Rôle de l'aquaculture dans l'amélioration de la sécurité alimentaire au niveau communautaire - examen de cas durables".

44. Le Comité est convenu de tenir sa vingt-huitième session au siège de la FAO, à Rome, à une date qui serait fixée par le Directeur général en consultation avec le Président.

 

ANNEXE A

I. QUESTIONS D'ORGANISATION

  1. Adoption de l'ordre du jour et du calendrier
  2. Déclaration du Directeur général ou de son représentant
  3. Composition du Comité

II. ÉVALUATION DE LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE MONDIALE

III. POINT PERMANENT SUR LA NUTRITION: IMPACT DU VIH/SIDA SUR LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE

IV. QUESTION THÉMATIQUE: L'APPLICATION DE TECHNOLOGIES ET DE PRATIQUES AGRICOLES APPROPRIÉES ET LEUR IMPACT SUR LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE ET L'ÉRADICATION DE LA PAUVRETÉ - LEÇONS À TIRER DE QUELQUES EXPÉRIENCES À L'ÉCHELON COMMUNAUTAIRE

V. SOMMET MONDIAL DE L'ALIMENTATION: CINQ ANS APRÈS

VI. AUTRES QUESTIONS

  1. Organisation de la vingt-huitième session
  2. Questions diverses
  3. Rapport de la session

 

ANNEXE B

Afghanistan
Afrique du Sud
Algérie
Allemagne
Angola
Arabie saoudite, Royaume d'
Argentine
Australie
Autriche
Bangladesh
Belgique
Bénin
Bolivie
Botswana
Brésil
Bulgarie
Burkina Faso
Burundi
Cameroun
Canada
Cap-Vert
Chili
Chine
Chypre
Colombie
Communauté européenne
(Organisation Membre)
Congo, Rép. dém. de Corée
Costa Rica
Côte d'Ivoire
Croatie
Cuba
Danemark
Égypte
El Salvador
Émirats arabes unis
Équateur
Érythrée
Espagne
Estonie
États-Unis d'Amérique
Éthiopie
Fédération de Russie
Fidji
Finlande
France
Gabon
Géorgie
Ghana
Grèce
Guatemala
Guinée
Guinée-Bissau
Haïti
Honduras
Hongrie
Inde
Indonésie
Iran
Iraq
Irlande
Islande
Italie
Jamaïque
Japon
Jordanie
Kenya
Koweït
Lesotho
L'ex-République yougoslave de Macédoine
Liban
Libéria
Libye
Madagascar
Malaisie
Malawi
Mali
Malte
Maroc
Maurice
Mauritanie
Mexique
Mozambique
Myanmar
Namibie
Nicaragua
Niger
Nigéria
Norvège
Nouvelle-Zélande
Oman
Ouganda
Pakistan
Panama
Paraguay
Pays-Bas
Pérou
Philippines
Pologne
Portugal
Qatar
République de Corée
République dominicaine
République pop. dém. de
Corée
République tchèque
Roumanie
Royaume-Uni
Saint-Marin
Sénégal
Slovaquie
Slovénie
Soudan
Sri Lanka
Suède
Suisse
Swaziland
Syrie
Tanzanie
Tchad
Thaïlande
Togo
Tunisie
Turquie
Uruguay
Venezuela
Viet Nam
Yémen
Zimbabwe

 

ANNEXE C

AFGHANISTAN
AFRIQUE DU SUD
ALGÉRIE
ALLEMAGNE
ANGOLA
ARABIE SAOUDITE,
ROYAUME D'
ARGENTINE
AUSTRALIE
AUTRICHE
BANGLADESH
BELGIQUE
BÉNIN
BOLIVIE
BOTSWANA
BRÉSIL
BULGARIE
BURKINA FASO
BURUNDI
CAMEROUN
CANADA
CAP-VERT
CHILI
CHINE
CHYPRE
COLOMBIE
COMMUNAUTÉ EUROPÉENNE
(Organisation membre)
CONGO, RÉP. DÉM. DU
COSTA RICA
CÔTE D'IVOIRE
CROATIE
CUBA
DANEMARK
ÉGYPTE
EL SALVADOR
ÉMIRATS ARABES UNIS
ÉQUATEUR
ÉRYTHRÉE
ESPAGNE
ESTONIE
ÉTATS-UNIS
D'AMÉRIQUE
ÉTHIOPIE
FÉDÉRATION DE
RUSSIE
FIDJI
FINLANDE
FRANCE
GABON
GRÈCE
GUATEMALA
GUINÉE
HAÏTI
HONDURAS
HONGRIE
INDE
INDONÉSIE
IRAN
IRAQ
IRLANDE
ISLANDE
ITALIE
JAMAÏQUE
JAPON
JORDANIE
KENYA
KOWEÏT
LESOTHO
LIBAN
LIBYE
MADAGASCAR
MALAISIE
MALAWI
MALI
MALTE
MAROC
MAURICE
MAURITANIE
MEXIQUE
MOZAMBIQUE
MYANMAR
NIGER
NIGÉRIA
NORVÈGE
NOUVELLE-ZÉLANDE
OMAN
OUGANDA
PAKISTAN
PANAMA
PARAGUAY
PAYS-BAS
PÉROU
PHILIPPINES
POLOGNE
PORTUGAL
QATAR
RÉP. DE CORÉE
RÉP. POP. DÉM. DE
CORÉE
RÉPUBLIQUE DOMINICAINE
RÉPUBLIQUE TCHÈQUE
ROUMANIE
ROYAUME-UNI
SÉNÉGAL
SLOVAQUIE
SLOVÉNIE
SOUDAN
SRI LANKA
SUÈDE
SUISSE
SYRIE
TANZANIE
THAÏLANDE
TUNISIE
TURQUIE
URUGUAY
VENEZUELA
VIET NAM
YÉMEN
ZIMBABWE

BÉLARUS
BONIE-HERZÉGOVINE
LITUANIE
UKRAINE
YOUGOSLAVIE

SAINT-SIÈGE

ORDRE SOUVERAIN DE MALTE

FONDS INTERNATIONAL DE DÉVELOPPEMENT AGRICOLE (FIDA)
SERVICE DE LIAISON DE L'ONU AVEC LES ORGANISATIONS NON
GOUVERNEMENTALES
ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTÉ (OMS)
ORGANISATION MÉTÉOROLOGIQUE MONDIALE (OMM)

COMMISSION ÉCONOMIQUE POUR L'AFRIQUE (CEA)

COALITION ASIATIQUE DES ONG POUR LA RÉFORME AGRAIRE ET LE
DÉVELOPPEMENT RURAL
UNION MONDIALE DES FEMMES RURALES (UMFR)
ASSOCIATION EUROPÉENNE D'ÉCONOMISTES AGRICOLES
FOODFIRST INFORMATION AND ACTION NETWORK (FIAN)
GENETIC RESOURCES ACTION
GLOBAL CROP PROTECTION FEDERATION
ALLIANCE INTERNATIONALE DES FEMMES (AIF)
ASSOCIATION INTERNATIONALE RURALE CATHOLIQUE (AIRC)
COMMISSION INTERNATIONALE DES IRRIGATIONS ET DU DRAINAGE (CIID)
COMITÉ INTERNATIONAL DE LA CROIX-ROUGE
ALLIANCE COOPÉRATIVE INTERNATIONALE (ACI)
CONSEIL INTERNATIONAL DES FEMMES (CIF)
INTERNATIONAL COURT OF THE ENVIRONMENT FOUNDATION (ICEF)
FÉDÉRATION INTERNATIONALE DES PRODUCTEURS AGRICOLES (FIPA)
FÉDÉRATION INTERNATIONALE POUR L'ÉCONOMIE FAMILIALE (FIEF)
FÉDÉRATION INTERNATIONALE DES MOUVEMENTS D'AGRICULTURE BIOLOGIQUE
FÉDÉRATION INTERNATIONALE DES FEMMES DES CARRIÈRES JURIDIQUES
ASSOCIATION INTERNATIONALE DE L'INDUSTRIE DES ENGRAIS
INSTITUT INTERNATIONAL JACQUES MARITAIN
MOUVEMENT INTERNATIONAL DE LA JEUNESSE AGRICOLE ET RURALE
CATHOLIQUE
ORGANISATION INTERNATIONALE POUR LES MIGRATIONS
INTERNATIONAL PARTNERS FOR SUSTAINABLE AGRICULTURE - CSD NGO
CAUCUS
UNION INTERNATIONALE DES ORGANISMES FAMILIAUX
CONFÉDÉRATION NATIONALE DES TRAVAILLEURS AGRICOLES (CONTAG)
RÉSEAU DES ORGANISATIONS PAYSANNES ET DES PRODUCTEURS AGRICOLES DE L'AFRIQUE DE L'OUEST
PESTICIDES ACTION ASIAN NETWORK
SOCIÉTÉ INTERNATIONALE POUR LE DÉVELOPPEMENT
SOROPTIMISTE INTERNATIONALE
VIA CAMPESINA
LIGUE INTERNATIONALE DES FEMMES POUR LA PAIX ET LA LIBERTÉ (LIFPL)
WORLD ALLIANCE FOR NUTRITION AND HUMAN RIGHTS
ASSOCIATION MONDIALE DES GUIDES ET DES ÉCLAIREUSES (AMGE)
FÉDÉRATION SYNDICALE MONDIALE (FSM)
UNION MONDIALE DES ORGANISATIONS FÉMININES CATHOLIQUES (UMOFC)

 

ANNEXE D

Cote du document Titre Point de
l'ordre
du jour provisoire

CFS:2001/1 Ordre du jour provisoire annoté I
CFS:2001/2 Évaluation de la situation mondiale en matière de sécurité alimentaire II
CFS:2001/3 Impact du VIH/SIDA sur la sécurité alimentaire III
CFS:2001/4 Application de technologies et de pratiques agricoles appropriées et leur impact sur la sécurité alimentaire et l'éradication de la pauvreté: leçons tirées de quelques expériences communautaires IV
CFS:2001/5 Organisation du Sommet mondial de l'alimentation: cinq ans après V
CFS:2001/6 Questions thématiques proposées pour la vingt-huitième session du Comité de la sécurité alimentaire mondiale VI
CFS:2001/Inf.1/Rev.1 Calendrier proposé I
CFS:2001/Inf.2/Rev.1 Liste des documents  
CFS:2001/Inf.3/Rev.1 Liste des membres du Comité de la sécurité alimentaire mondiale  
CFS:2001/Inf.4 Liste provisoire des délégués  
CFS:2001/Inf.5 Communauté économique européenne - Déclaration de compétences I
CFS:2001/Inf.6 et Inf.7/Add.1 Réalisation des objectifs fixés lors du Sommet mondial de l'alimentation: nouveaux défis V
CFS:2001/Inf.8 Sécurité sanitaire et qualité des aliments - Initiatives récentes prises par la FAO VI
CFS:2001/Inf.9 Rapport sur l'état d'avancement des SICIAV VI

 

ANNEXE E

Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs,

Soyez les bienvenus à la vingt-septième session du Comité de la sécurité alimentaire mondiale.

Avec plus de 792 millions de personnes sous-alimentées dans les pays en développement, le problème de la faim demeure pour l'humanité un véritable défi. Mais ce défi n'est pas impossible à relever. Le monde peut se débarrasser du fléau de la faim et notre Comité peut l'y aider.

Depuis sa création à l'issue de la Conférence mondiale de l'alimentation de 1974, le Comité de la sécurité alimentaire mondiale joue un rôle clé dans lutte contre la faim et l'insécurité alimentaire. Il contribue à la mise au point d'approches théoriques, au renforcement de la sensibilisation et de la solidarité internationales, à l'établissement des raisons morales d'agir et à la conception de stratégies concrètes visant à ce que chaque être humain soit libéré de la faim, toujours et partout.

En tant qu'instance du système des Nations Unies chargée des questions de sécurité alimentaire, ce Comité continuera à jouer un rôle central dans la lutte contre la faim et la malnutrition. En particulier, en tant que principal organe responsable du suivi de l'application du Plan d'action du Sommet mondial de l'alimentation, ce Comité a pour mission de promouvoir des mesures nationales et internationales visant à garantir la réalisation de l'objectif du Sommet mondial de l'alimentation de 1996 d'ici 2015.

À sa vingt-sixième session, en septembre dernier, le Comité a noté que la réduction annuelle du nombre de personnes sous-alimentées dans les pays en développement était insuffisante par rapport à l'objectif fixé par le Sommet. Il a souligné que pour que cet objectif soit atteint, le nombre de personnes sous-alimentées devrait diminuer d'au moins 20 millions en moyenne par an. Or, il ne diminue, au mieux, que de 8 millions par an. La communauté internationale est loin de l'objectif fixé il y a cinq ans.

C'est cette absence de progrès dans la réalisation de l'objectif du Sommet mondial de l'alimentation et l'idée que cet objectif risque de ne pas être atteint d'ici 2015 qui ont incité le Directeur général à proposer que la trente et unième session de la Conférence de la FAO serve de forum pour examiner, cinq ans après le Sommet mondial de l'alimentation, les progrès accomplis dans l'application du Plan d'action du Sommet et à inviter les Chefs d'État ou de gouvernement à diriger à cette fin leur délégation à la Conférence. À sa session de novembre dernier, le Conseil a approuvé cette proposition. Il est également convenu que le Comité de la sécurité alimentaire mondiale examinerait à sa vingt-septième session la teneur et les modalités du débat sur le Sommet qui aurait lieu pendant la Conférence et transmettrait ses recommandations au Conseil.

L'un des points clés de l'ordre du jour de la présente session du Comité est donc l'examen des préparatifs en vue du SMA: cinq ans après. Le Secrétariat a préparé trois documents d'information générale intitulés:

  1. Raffermir la volonté politique de lutter contre la faim,
  2. Mobiliser des ressources pour lutter contre la faim, et
  3. Réalisation des objectifs fixés lors du Sommet mondial de l'alimentation: nouveaux défis.

Nous attendons avec intérêt vos observations sur ces documents.

Les dispositions spécifiques proposées par le Secrétariat pour le point de l'ordre du jour de la trente et unième session de la Conférence de la FAO se rapportant au Sommet figurent dans le document CFS/2001/5 soumis au Comité pour examen et décision. Il convient notamment de prendre une décision en ce qui concerne la préparation d'un projet de résolution à soumettre au Sommet mondial de l'alimentation: cinq ans après.

Le deuxième point à l'ordre du jour du Comité est l'évaluation de la situation mondiale en matière de sécurité alimentaire. L'évaluation de la situation faite par le Secrétariat confirme l'insuffisance des progrès accomplis dans la réalisation de l'objectif fixé par le Sommet mondial de l'alimentation de 1996.

Notre évaluation indique également que 60 millions de personnes vivant dans 35 pays en développement se trouvent aux prises avec des crises alimentaires causées par des catastrophes naturelles et des conflits civils. Ce sont habituellement les pauvres qui sont les plus vulnérables et qui souffrent le plus des crises alimentaires. Même s'il est bien évident que les situations d'urgence exigent des réactions immédiates pour éviter des souffrances humaines, la multiplication et l'aggravation des catastrophes tendent à focaliser l'attention nationale et internationale sur les activités visant à limiter les dégâts à court terme et à détourner l'attention, et les ressources nécessaires, du problème moins spectaculaire, mais tout aussi important, de la sécurité alimentaire à long terme.

Il convient de souligner que lorsque le problème de la faim et de la pauvreté chroniques n'est pas résolu et en l'absence de sécurité alimentaire durable, un grand nombre de ménages des pays en développement deviennent extrêmement vulnérables dans des situations d'urgence d'origine naturelle ou humaine.

L'éradication de la faim est aussi une première étape capitale dans la réduction de la pauvreté. Tant que la faim règne dans un pays, il n'est guère possible de progresser dans d'autres aspects de la réduction de la pauvreté.

Tant que la faim sévit, le fondement d'une croissance économique à large base demeure chancelant. Ainsi, il est important que les stratégies de développement économique et social des pays en développement, notamment les stratégies de réduction de la pauvreté, accordent un rang de priorité élevé à l'éradication de la faim.

Le troisième point à l'ordre du jour du Comité est l'impact du VIH/SIDA sur la sécurité alimentaire. Le fait que 95 pour cent des 36 millions de personnes touchées par le VIH vivent dans des pays en développement, dont la plupart se trouvent en Afrique subsaharienne, est un désastre supplémentaire pour ceux qui sont déjà pauvres et mal nourris. Toutefois, la maladie frappe aussi les membres les plus productifs économiquement de la société et a donc un impact négatif sur le développement économique et social. Outre ces effets immédiats désolants aux niveaux personnel et familial, la maladie ne manquera pas de constituer un sérieux obstacle à la réalisation de l'objectif du Sommet mondial de l'alimentation et d'autres objectifs mondiaux de développement.

Le VIH/SIDA commence seulement à interpeller la sphère politique. Par exemple, dans la Déclaration d'Abuja sur le VIH/SIDA, la tuberculose et d'autres maladies infectieuses, les Chefs d'État et de gouvernement africains ont décidé de se fixer pour objectif d'allouer au moins 15 pour cent de leur budget annuel à l'amélioration du secteur sanitaire. En outre, la session extraordinaire de l'Assemblée générale des Nations Unies sur le VIH/SIDA, qui doit se tenir du 25 au 27 juin de cette année, contribuera à renforcer la solidarité politique et internationale face à cette épidémie. La FAO, dans son domaine de compétence, est prête à collaborer avec ses membres, d'autres institutions des Nations Unies et des ONG pour réduire l'incidence de cette maladie sur le secteur agricole et les populations rurales.

Conformément à la recommandation formulée à sa dernière session, le Comité examinera également les leçons à tirer de certaines applications au niveau communautaire de technologies agricoles et leur impact sur la sécurité alimentaire.
L'intérêt d'approches communautaires pour promouvoir l'adoption de technologies agricoles améliorées est illustré par les études de cas qui sont soumises au Comité pour examen. Dans les pays en développement, la pauvreté est très largement concentrée dans les zones rurales. En améliorant la productivité des petits agriculteurs, on contribue à améliorer les revenus, la sécurité alimentaire et la nutrition des ménages dans les communautés rurales. Une meilleure productivité permet également de répondre à la demande de denrées alimentaires émanant des zones urbaines. Les études de cas présentées dans le document montrent à quel point les approches communautaires sont efficaces et permettent d'améliorer sensiblement la productivité des petits agriculteurs, ainsi que les revenus et la sécurité alimentaire au niveau communautaire.

Monsieur le Président, les conditions préalables indispensables à la réalisation à long terme des objectifs du Sommet incluent également la paix et la sécurité, l'existence d'une infrastructure physique et institutionnelle, des possibilités de crédit, des débouchés commerciaux et un environnement politique favorable, notamment en matière d'investissement et sur les plans fiscal et commercial. Notre tâche consiste à préparer le terrain, de façon que les pays puissent agir plus efficacement dans tous ces domaines et faire du millénaire à peine commencé un millénaire véritablement libéré de la faim.

Monsieur le Président, nous n'aurions pas pu proposer au Comité un ordre du jour plus exigeant: évaluation de la situation mondiale en matière de sécurité alimentaire, impact du VIH/SIDA sur la sécurité alimentaire, technologies agricoles appropriées, axées sur les communautés et préparation du Sommet mondial de l'alimentation: cinq ans après.

Je vous souhaite tout le succès possible dans vos délibérations.

Je vous remercie.