FC 97/12 |
Quatre-vingt-dix-septième session |
Rome, 17 - 22 septembre 2001 |
Rapport intérimaire sur l'application des recommandations du Commissaire aux comptes |
On trouvera ci-après pour l'information des membres du Comité financier le rapport intérimaire sur l'application des recommandations du Commissaire aux comptes.
Le rapport sur l'application de certaines recommandations du précédent exercice, qui n'ont pas été réitérées par le Commissaire aux comptes dans son rapport pour l'exercice 1998-99, figure à l'Annexe 1 du présent document.
RAPPORT IN EXTENSO |
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Recommandation du Commissaire aux comptes |
Mesures prises |
Observations du Commissaire aux comptes |
QUESTIONS FINANCIÈRES Questions financières et comptables spécifiques Plans relatifs au personnel Je réitère ma recommandation précédente, à savoir procéder à un examen approfondi de l'objet et du fonctionnement du Régime des indemnités pour cessation de service, en vue d'établir un mécanisme consolidé permettant d'assurer le financement de toutes les obligations comptabilisées de cessation de service. [voir paragraphe 29 du rapport 1998-99] |
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Fonds de péréquation des impôts Plus d'un million de
dollars E.-U. sous forme d'avances, qui aurait dû être reporté au compte pertinent du
Fonds de péréquation des impôts, était encore inscrit dans deux comptes recueillant
les comptes à recevoir - en l'occurrence 2 800 "prépaiements" destinés
à des fonctionnaires de la FAO et 2 805 à des fonctionnaires du PAM. Au moment de
la rédaction de ce rapport, les problèmes étaient en cours de traitement. Compte tenu
de la nécessité récurrente d'accélérer le recouvrement des avances, je recommande que
soit mis en place un système de recouvrement automatique sur salaire, et que le système
soit modifié en conséquence. |
Une modification du système a été mise en oeuvre , permettant
désormais de reporter directement les avances et les remboursements d'impôts relevant de
la responsabilité du Bureau de liaison pour l'Amérique du Nord situé à Washington au
sous-registre des comptes créditeurs d'Oracle. Tout solde correspondant au montant dû
par un fonctionnaire de la FAO peut être déduit de son salaire en passant par
l'interface entre le système FINSYS des états de paie et les comptes créditeurs
d'Oracle |
L'impact de la modification du système sera examiné dans le cadre de la vérification des états financiers 2000-01 |
Comptes créditeurs et débiteurs Montant à recevoir du PAM Comme je l'ai déjà recommandé au PAM, l'apurement des comptes amorcé entre les deux organisations devrait devenir un exercice de routine, effectué chaque mois [voir paragraphe 35 du rapport 1998-99] |
La procédure d'apurement mensuel est désormais un exercice de routine entre l'Organisation et le PAM. En outre, suite à une révision de l'accord entre les deux organisations, la somme avancée par le PAM au titre de la paie prévoit le versement du montant des salaires bruts et non plus nets. Situation: exécuté |
En l'absence des états financiers provisoires du PAM pour 2000 (dont la sortie à été retardée par la mise en oeuvre du SAP), nous n'avons pu vérifier si les états financiers provisoires de la FAO pour 2000 correspondaient bien à ceux du PAM. Cet apurement sera effectué dès que ces derniers seront disponibles. |
Compensation et apurement des comptes débiteurs et créditeurs
Dans mon rapport précédent, je recommandais que, conformément à la mise en uvre du nouveau système financier, les protocoles comptables et organisationnels pour le report des transactions aux comptes créditeurs et débiteurs soient passés en revue de manière à en faciliter l'identification, le suivi et la compensation tout au long de l'exercice biennal. Cet objectif a déjà été partiellement atteint. [...]La firme de consultants avait également émis plusieurs recommandations, que j'appuie, afin d'améliorer le contrôle et le protocole internes en obtenant des contrats ainsi que des documents justificatifs pour toutes les dépenses prépayées, et en renforçant les systèmes de comptabilité pour l'enregistrement des transactions. [voir paragraphes 36 et 37 du rapport 1998-99] |
Situation: en cours d'exécution |
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Recouvrement des avances pour frais de voyage Je recommande en outre que l'on réinstaure dès que possible le recouvrement automatique des avances pour frais de voyage aux fonctionnaires, pratique qui avait été suspendue à la fin d'avril 2000 en raison du retard accumulé dans le traitement des demandes de remboursement des frais de voyage. [voir paragraphe 37 du rapport 1998-99] |
Situation: en cours d'exécution |
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Liquidités et placements Fourniture d'avis en matière de placements Compte tenu des montants qui, à l'avenir, pourront être perçus et déboursés en euro, je recommande que les futurs appels d'offre relatifs à ces prestations soient mieux répartis géographiquement, notamment en direction de la zone Euro. [voir paragraphe 41 du rapport 1998-99] |
En outre, l'ACI a jugée inopportune la recommandation du Commissaire aux comptes de lancer un appel à la concurrence pour les dispositions bancaires. Selon lui, le processus d'examen entamé par le Comité des placements est à la fois plus indiqué et plus pratique pour garantir une sélection satisfaisante. Selon l'ACI, de manière générale, il convient d'éviter que le processus de vérification externe des comptes dirige ou exerce une influence excessive sur les décisions en matière de placements. Si le Commissaire aux comptes peut exprimer son avis, il appartient à la direction de prendre les décisions relatives aux placements en adoptant les procédures les plus conformes aux intérêts de l'institution. Situation: aucune suite prévue |
Nous rappelons en outre que d'après la Section 502.431 du Manuel de la FAO, les invitations pour la soumission d'offres relatives à des contrats doivent être envoyées à "un minimum de trois soumissionnaires, représentant, dans la mesure où la nature de l'achat le permet, une répartition géographique internationale large des sociétés." Au vu de ce qui précède, nous maintenons la recommandation contenue dans notre rapport 1998-99. |
Nombre de comptes bancaires Dans mon rapport précédent, j'avais recommandé de réduire le nombre de comptes bancaires. [...]L'Organisation avait en effet reconnu la nécessité de restructurer ses dispositions bancaires et avait formulé à cet effet une approche à trois niveaux; toutefois, en raison des problèmes posés par l'apurement des comptes de terrain, et le manque de personnel en particulier, la mise en uvre n'en est que partielle à ce jour. La stratégie envisagée comprenait les éléments suivants:
Au moment de la rédaction de ce rapport, la première tranche de la stratégie était en place. Un autre contrat avait également été conclu pour la deuxième tranche, mais son parachèvement ne devait être réalisé que durant les mois à venir. Aucune mesure n'a encore été prise en ce qui concerne la troisième tranche. [voir paragraphes 42 à 44 du rapport 1998-99] |
Le travail est en cours dans ce domaine. Il faudra tout le reste de l'année , peut-être davantage, pour que la FAO soit en mesure d'exécuter intégralement la deuxième tranche de la stratégie bancaire. Le Comité des placements de la FAO participera à l'évaluation et au choix des banques qui devront être sélectionnées dans diverses régions du monde. Une fois que cette tranche sera achevée, la FAO reverra les deux premières tranches de la structure et sollicitera les propositions d'autres banques. Situation: Les mesures relatives à la première tranche sont exécutées; les mesures concernant les deux autres tranches sont en cours d'exécution. |
Aucune mesure concrète n'ayant encore été prise, nous n'avons aucune observation à faire. |
Placements à court terme Comme je le mentionne dans mon rapport précédent, un consultant avait recommandé en 1998 "d'externaliser" la gestion des liquidités, afin d'obtenir un rendement plus élevé tout en réduisant le risque et en allégeant la tâche du Service de la trésorerie - qui consacrait une bonne partie de son temps à placer et à suivre des certificats de dépôt trimestriels placés auprès des banques - afin qu'elle puisse se concentrer sur d'autres tâches. Cette nouvelle stratégie a été débattue lors de la vingt-quatrième session (18 mai 1998) du Comité consultatif FAO pour les placements (ACI) au cours duquel a été présenté le rapport du consultant. À l'époque, l'ACI devait conclure que "dans la perspective d'une augmentation des rendements, de la réduction du risque et d'une meilleure efficacité opérationnelle", il semblait justifié de transférer les actifs à court terme de l'Organisation dans un Fonds de placement à court terme conjoint (STIF).Ce fonds était géré par la firme dépositaire des investissements à long terme de l'Organisation, pratique que j'ai jugée discutable. J'ai jugé encore plus discutable le fait que la firme n'ait pas été sélectionnée par voie de concours et je me souviens d'avoir recommandé de façon spécifique, dans mon rapport précédent, que la FAO lance un appel d'offres international à plusieurs instituts spécialisés dans la gestion des liquidités, si la proposition d'externaliser la gestion des actifs à court terme était approuvée. [...]Au moment de la rédaction de ce rapport, mes collaborateurs ont été informés que la stratégie d'investissement à court terme serait examinée par l'ACI lors de sa session de mai 2001, et que mes préoccupations seraient communiquées au Comité tout comme le point de vue de la direction quant à la gestion appropriée de cette composante des liquidités. [voir paragraphes 54 à 59 du rapport 1998-99] |
Suite à la recommandation du Commissaire aux comptes de s'adresser à un cabinet de gestion pour placer les avoirs à court terme dans un Fonds de placement STIF, cette question a été soumise à l'ACI à sa vingt-septième session, le 25 mai 2001. L'ACI a estimé que la pratique courante, consistant à confier aux banques dépositaires le soin de placer les avoirs à court terme dans des fonds STIF en attendant de passer à d'autres instruments, ainsi que les objectifs définis pour ces placements, n'exposaient pas la FAO à des risques excessifs, comme le laissait entendre le rapport du Commissaire au comptes. A la même réunion de l'ACI, le 25 mai 2000, la question d'un appel à la concurrence internationale pour sélectionner les gestionnaires de placements a également été examinée. Comme mentionné plus haut sous le titre "fourniture d'avis en matière de placements", l'ACI a estimé que la recommandation de lancer un appel d'offres pour les dispositions bancaires était inopportune. Concernant l'exemple précis du choix d'un gestionnaire par la FAO , il a été considéré que l'opinion indépendante de Cambridge Associates, l'examen des propositions par le Comité des placements et sa participation active au processus de sélection constituaient un processus satisfaisant pour désigner les gestionnaires. Cambridge Associates a déclaré avoir participé au processus de sélection des gestionnaires de valeurs à revenu fixe à court terme et avoir constaté que le processus était semblable à celui de la plupart des organisations et tout aussi compétitif. En outre, un membre de l'ACI a vivement déconseillé à la FAO d'utiliser la sélection par voie de concours, préconisée par le Commissaire aux comptes. Selon lui, la seule tentative effectuée dans le même sens par son organisation n'avait pas donné lieu à une gestion satisfaisante du portefeuille. Il a noté aussi que la formule de l'appel d'offres avait privilégié la recherche du "plus petit commun dénominateur" où les honoraires, faute de procédures de soumission mieux adaptées, devenaient le critère de choix le plus important, au détriment d'autres variantes, telles que la qualité, les prestations et l'assistance. Ce membre de l'ACI a indiqué enfin que le jugement et l'examen d'un comité des placements sont déterminants pour évaluer la rentabilité des dépenses. Situation: aucune mesure prévue |
Nous souhaitons rappeler que, conformément à la Section 502.112 du Manuel de la FAO, "les activités d'achat ont pour principal objectif la fourniture de biens et services en temps utile en vue d'une utilisation efficace et efficiente des ressources, à la fois concurrentielle et transparente". Comme nous le rappelons plus haut, la pratique courante en matière de contrats et achats consiste à inviter "un minimum de trois soumissionnaires, représentant, dans la mesure où la nature de l'achat le permet, une répartition géographique internationale large des sociétés." Nos considérons que cet objectif s'applique aussi aux contrats pour la fourniture de services bancaires et/ou de placement. D'ailleurs, ces contrats ne sont pas spécifiquement mentionnés dans la liste d'exceptions figurant à la section 502.141 du Manuel de la FAO. Le paragraphe (x) prévoit seulement que "des procédures spéciales" peuvent être établies ou autorisées par le Directeur général ou le Sous-Directeur général chargé du Département de l'Administration et des Finances (AF) "en raison des aspects confidentiels ou particuliers du contrat". |
Investissements à long terme Il s'ensuit qu'au moment de la rédaction de ce rapport, aucun actif à long terme n'avait été transféré aux nouveaux gestionnaires. Tout en reconnaissant que le gestionnaire avait dépassé la cote de référence assignée en 1999 and 2000, je réitère ma recommandation précédente, à savoir réaménager les mécanismes en vigueur par voie de concours.. [`...]Au moment de la rédaction de ce rapport, mes collaborateurs ont été informés qu'aucun actif à long terme n'avait été transféré aux nouveaux gestionnaires, par suite du manque d'effectifs et du temps nécessaire aux cadres responsables pour mettre en uvre les processus longs et complexes que requiert une telle action. Mes collaborateurs ont en outre été informés que l'Organisation ne comptait pas s'atteler à cette tâche avant d'avoir : i) achevé le placement du portefeuille à court terme ; ii) conclu l'accord prévu avec le FIDA concernant le soutien en gestion des actifs ; iii) examiné la question des placements à long terme à la session de l'ACI de mai 2001. [voir paragraphe 64 du rapport 1998-99] |
Sur avis du Comité financier, l'Organisation a abandonné l'idée d'un arrangement avec le FIDA concernant les services de gestion du portefeuille des avoirs à long terme. L'Organisation a préféré ouvrir un poste de Fonctionnaire principal de la trésorerie de classe P5 pour la prise en charge de ces responsabilités. Tant que ce poste n'aura pas été pourvu et que nous jugerons être en mesure de maîtriser la gestion du portefeuille à long terme, nous n'avons pas l'intention de diversifier la gestion de ces avoirs. L'ACI est en accord avec cette position. Situation: en cours d'exécution |
Aucune mesure concrète n'ayant encore été prise, nous n'avons aucune observation à faire. |
Le Comité consultatif FAO pour les placements (ACI) A sa vingt-sixième session tenue le 26 mai 2000, l'ACI a demandé "d'être tenu informé, avant les réunions, de tout changement substantiel apporté aux activités de placement de la FAO".. J'appuie vivement cette demande visant à tenir l'ACI régulièrement informé des activités de placement. Je recommande, en outre, que l'on envisage de renforcer le rôle de ce Comité en appliquant les mesures suivantes:
[voir paragraphes 66 and 67 du rapport 1998-99] |
Le compte-rendu de la réunion de l'ACI a été distribué aux membres du Comité en juin 2001. Situation: en cours d'exécution |
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Le Comité des placements Lors de la première réunion du Comité des placements, le 17 mai 1999, Un représentant du cabinet de consultants engagé par la FAO pour les questions de trésorerie était également présent. Étant donné qu'il a également assisté aux réunions ultérieures, je recommande que la composition du Comité soit officiellement modifiée afin de l'y intégrer. [...] Le Comité des placements était censé se réunir quatre fois par an ; or, aucune réunion n'a eu lieu en 2000 et, à ce jour, aucune n'a été programmée pour 2001. J'avais donc vivement recommandé que le Comité recommence à siéger dès que possible. Au moment de rédiger ce rapport, mes collaborateurs ont été informés que l'Organisation entendait :
[voir paragraphes 70 et 71 du rapport 1998-99] |
Le cabinet de consultants Cambridge Associates a été retenu par l'Organisation pour fournir des avis sur les questions relatives aux placements. Dans cette capacité, la firme participe aux réunions du Comité des placements de la FAO chaque fois que son avis est requis. D'après son mandat, le Comité des placements devrait se réunir au moins deux fois par an. Une réunion du Comité a eu lieu en mars de cette année et la prochaine réunion, prévue en septembre 2001, examinera le compte-rendu de la réunion du 25 mai 2001 et se penchera sur la troisième tranche de la stratégie bancaire. A l'avenir, l'Organisation veillera à ce que le Comité des placement soit convoqué au moins deux fois par an. L'Organisation accepte sans réserve de distribuer le procès-verbal aux membres de l'ACI pour information. Situation: exécuté |
Nous avons examiné les nouveaux mandats du Comité des placements et de l'ACI. Puisqu'ils ne prévoient pas que le procès-verbal du Comité des placements soit envoyé à l'ACI, nous recommandons que cette obligation y soit incorporée. |
Le programme "pétrole-contre-vivres" Procédures d'achat d'urgence Bien que des dispositions d'urgence en matière d'achats aient été incorporées au "Manuel de la FAO sur la prévision et la réaction face aux catastrophes" publié en 1998, elles n'avaient pas été complètement intégrées dans l'article 502 du Manuel de la FAO. Certes, les dispositions concernant les missions d'achats d'urgence existaient bel et bien (article 502.24), mais la dérogation concernant le Comité d'achats n'y figurait pas. Si l'Organisation décide de pérenniser de tels mécanismes, je recommande qu'on les étaie juridiquement en modifiant le Manuel de la FAO. Je recommande également que les demandes d'achat se fassent dans le respect des règles en vigueur. [voir paragraphe 86 du rapport 1998-99] |
Les contrats et achats pour les pays désignés comme répondant aux critères d'urgence ont été exonérés de l'examen préalable par le Comité d'achats sur proposition du Chef du service AFSP, approuvée par le Directeur général adjoint. Il convient de noter toutefois, que la procédure de dérogation à l'examen préalable du Comité d'achats établie pour les situations d'URGENCE remonte au moins à 1986, date à laquelle le Directeur général adjoint de l'époque avait dispensé de soumission préalable les achats relatifs aux opérations d'urgences de l'ECLO. Par la suite, cette procédure a été reconduite et étendue à toutes les opérations d'urgence et à été mise en oeuvre pour éviter une perte de temps précieux pour les approvisionnements dans ces pays. A cet égard, la modification en cours de la section 502 du Manuel de la FAO permettra d'y incorporer toutes les pratiques opérationnelles relatives aux achats d'urgence et de garantir que les achats effectués au titre de programmes d'urgences soient eux aussi soumis, selon les besoins et sous réserve de délais suffisants, à un examen préalable. Les amendements pertinents ont déjà été distribués en vue d'être dûment approuvés avant leur publication. Situation: en cours d'exécution L'article 502.31 du Manuel de la FAO prévoit que "[...] les demandes d'articles [...] sont présentées sur l'imprimé "Demande de fourniture" [...]". Cette disposition a pour but d'éviter au Service des contrats et achats (AFSP) d'avoir à émettre des appels d'offres si les fonds correspondant aux achats demandés n'ont pas encore été engagés. En ce qui concerne les achats d'urgence en général et le programme de l'Iraq en particulier, TCOR est souvent informé du virement prochain des fonds, avant même que ceux-ci ne soient effectivement engagés par les donateurs ou les Nations Unies. Toutefois, tant que le virement n'a pas eu lieu, TCOR n'est pas en mesure d'activer la demande d'achat correspondante. Dans pareil cas, pour économiser un temps précieux, AFSP a accepté, après vérification que les fonds ont bien été alloués à la FAO par les Nations Unies, d'établir un "document d'étude de marché", précurseur de la commande qui sera émise lorsque les fonds auront été engagés et la demande d'achat activée. Situation: exécuté |
Noté. |
Processus d'achats Aux termes des conditions figurant dans les appels d'offres et applicables à toutes les commandes examinées, lorsque les articles n'atteignent pas leur destination finale à la date promise, la FAO applique une clause de pénalité de 2,5 pour cent par semaine. [...] Je recommande que ces informations soient systématiquement consignées au dossier, et que la pratique concernant la clause de pénalité, actuellement laissée à la discrétion de AFSP, soit officialisée. [voir paragraphe 89 du rapport 1998-99] |
En ce qui concerne les commentaires du Commissaire aux compte sur les commandes d'achat pour lesquelles les fournisseurs ont été choisis selon le critère des meilleures conditions de livraison comme facteur principal, il est noté que les commandes d'achat en question portaient sur de l'équipement d'irrigation et des aliments fourragers requis d'urgence et financés, au termes de la phase IV du programme, par une allocation spéciale mise à la disposition de la FAO afin d'atténuer par des mesures immédiates les effets d'une grave sécheresse dans le nord de l'Iraq. Pour garantir la livraison urgente de l'équipement d'irrigation et des aliments pour animaux, il a été décidé, à titre exceptionnel, de sélectionner les fournisseurs sur la base des conditions de livraison. Toutefois, aucun des retards de livraison enregistrés n'a vicié le processus d'achat. En d'autres termes, même si la FAO avait connu d'avance l'ampleur de ces retards, les mêmes fournisseurs auraient obtenu ces marchés. Enfin, il est souligné qu'il s'est agi d'un cas exceptionnel pour lequel les conditions de livraison était le facteur principal pour l'adjudication de l'offre. Il convient de noter que les fournisseurs sont normalement sélectionnés sur la base du prix le plus bas. Cette procédure, dont il n'est pas prévu de se servir à nouveau, reste un recours exceptionnel. Concernant les recommandations du Commissaire aux comptes sur la consignation systématique de ces informations au dossier, des dispositifs appropriés sont actuellement mis en place pour tenir à jour des dossiers relatifs aux contrats et achats. Situation: en cours d'exécution |
Nous effectuerons un autre examen d'un échantillon de commandes d'achat traitées en 2001 dans les mois à venir, qui nous permettra de vérifier l'incidence des fournisseurs choisis selon le critère des meilleures conditions de livraison. |
TeleFood Comptabilisation Je recommande que les recettes et les dépenses liées au projet TeleFood soient enregistrées dans les livres de la FAO sous la rubrique «Recettes accessoires». Je recommande également que l'on établisse une distinction claire entre les recettes provenant véritablement de TeleFood, lesquelles doivent être enregistrées dans le Compte spécial susmentionné, et les autres recettes; ces dernières, compte tenu des exigences spéciales des donateurs, devraient faire l'objet d'un accord de fonds fiduciaire. [voir paragraphe 96 du rapport 1998-99] |
Tandis que l'Organisation estimait à l'origine qu'il n'y avait aucune difficulté à enregistrer le Fonds spécial sous la rubrique "Recettes accessoires", elle juge aujourd'hui que les complications techniques entraînées par ces changements en compromettent les avantages. Situation: aucune suite prévue |
Nous examinerons l'étendue de ces complications techniques lors de la vérification des états financiers 2000-01. |
Contributions non liquides Les dépenses directement supportées au moyen des contributions non liquides pourraient être très importantes et équivaloir à une véritable contribution financière. Du point de vue de la gestion, les contributions en nature les plus importantes, notamment lorsqu'elles sont associées à des donations de parrainage en liquidités destinées à couvrir directement les dépenses au nom de la FAO ou sur ses directives, doivent être évaluées et conservées dans le système d'information et d'enregistrement de TeleFood. [voir paragraphe 102 du rapport 1998-99] |
Comme l'indique le Commissaire aux comptes, les dépenses de Telefood défrayées par des contributions non liquides ne sont pas enregistrées dans les livres et n'apparaissent pas non plus dans les états financiers. Tandis que le Commissaire aux comptes recommande que ces dépenses soient évaluées et conservées dans le système d'information et d'enregistrement, il convient de mentionner que, dans la pratique, la juste valeur de ces contributions serait extrêmement difficile à calculer. En conséquence, à supposer qu'il soit possible d'en produire une estimation raisonnable, une telle information, intégrée aux états financiers, aurait probablement une utilité limitée pour les organes directeurs et les pays membres. Toutefois, tous les efforts seront faits pour consigner ces informations dans un registre pour mémoire. Situation: en cours d'exécution |
Noté. |
QUESTIONS DE GESTION Gestion des ressources humaines Évolution du nombre de fonctionnaires de la FAO Comme l'indiquent les états financiers, les frais associés aux redéploiements et aux cessations de service se sont montés à 10 576 000 dollars E.-U. pour l'exercice biennal. Afin d'éviter à nouveau de tels frais supplémentaires dans un contexte financier incertain et compte tenu du fait qu'on prévoit le remplacement d'un grand nombre de fonctionnaires du Siège dans les années à venir, je recommande que l'Organisation utilise tous les moyens dont elle dispose - planification des ressources humaines, gestion des niveaux de recrutement et types de contrats - pour une plus grande souplesse. [voir paragraphe 112 du rapport 1998-99] |
Situation: à exécuter pendant la durée du Plan à moyen terme. |
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L'utilisation d'autres ressources humaines La complexité des dispositions contractuelles utilisées par la FAO et le renouvellement régulier des contrats alourdissent fortement le fardeau administratif et financier. À mon avis, pour limiter les frais et les effets connexes, l'Organisation devrait mettre en uvre sans plus tarder la rationalisation qu'elle envisage depuis cinq ans. Je recommande la normalisation des conditions de travail et des contrats ainsi que la mise en place d'un système de contrôle et de suivi de l'utilisation de collaborateurs extérieurs par l'Organisation. [voir paragraphe 119 du rapport 1998-99] |
Le texte de la nouvelle section correspondante du Manuel est prêt et il a été examiné tout récemment par le Conseiller juridique. Entretemps, il a été décidé d'exploiter les capacités du système Oracle pour l'élaboration automatique de contrats-type. Ce travail a commencé et se trouve actuellement en phase d'expérimentation. Le nouveau système devrait devenir opérationnel d'ici la fin 2001. Situation: en cours d'exécution. |
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Mobilité géographique du personnel de la FAO Je
recommande que la mise au point d'un système de rotation du personnel soit étudiée et
qu'une analyse coût-bénéfice soit réalisée. [voir paragraphe 121 du rapport 1998-99] |
Situation: aucune suite prévue. |
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Procédures de recrutement À mon avis, la répartition actuelle des responsabilités devrait encore être rationalisée. Pour ce qui est des postes financés par le PTB, je recommande que la décision de recruter des agents des services généraux de tout niveau (de GS1 à GS7) soit déléguée aux Représentants régionaux et dans les pays. Si le gel actuel du recrutement au Siège prenait fin, le pouvoir final de décision relativement à la recommandation présentée par le Comité de sélection du personnel des services généraux devrait être délégué au chef du Département. [voir paragraphe 127 du rapport 1998-99] |
L'Organisation souhaite faire les commentaires suivants:
Situation: exécuté. |
Noté. |
Système d'évaluation La mise en place d'un système d'évaluation professionnelle restait un des objectifs du programme de travail de la Division du personnel. Je recommande la mise en place prioritaire de ce système le plus rapidement possible. [voir paragraphe 134 du rapport 1998-99] |
Le système PAAR d'évaluation professionnelle en place prévoit que les résultats ainsi obtenus seront pris en compte en général pour les aspects touchant au perfectionnement professionnel et en particulier, pour la reconduction des contrats, les mutations, promotions et autres mesures de type administratif. En conséquence, des dispositions existent qui permettraient aux administrateurs de faire la distinction entre plusieurs niveaux de performance. A cet égard, il est noté que lorsque un directeur de division a donné une note insuffisante à un fonctionnaire engagé pour une durée déterminée, le contrat de ce dernier n'a pas été renouvelé. Il est noté en outre que d'après son mandat, le Comité des ressources humaines est chargé de formuler des politiques de gestion des ressources humaines relatives au suivi du comportement professionnel. Ces politiques seront élaborées dans le courant de l'exercice 2002-03. Situation: Les recommandations du Commissaire aux comptes ont été appliquées tandis que l'élaboration de nouvelles politiques relatives au suivi du comportement professionnel est en cours. |
Noté. |
Programme spécial pour la sécurité alimentaire (PSSA) Dans l'ensemble, mes collaborateurs ont pu constater les résultats positifs de la phase I du PSSA dans les pays qu'ils ont visités. Un des enseignements à retenir est toutefois que la détermination manifestée par les pays participants était cruciale pour la réussite du programme. Même si la situation varie inévitablement d'un pays à un autre, la FAO devrait toujours s'assurer que le pays bénéficiaire est clairement conscient de ses responsabilités. De façon générale, je recommande que les activités du PSSA ne commencent jamais avant l'achèvement de toutes les négociations et la signature du Document de programme national du PSSA. Dans certains cas, des activités ont commencé avant la conclusion des négociations afin de ne pas laisser passer la campagne agricole, ce qui devrait être évité. [voir paragraphe 164 du rapport 1998-99] Il s'est avéré que d'autres facteurs clés de la réussite du programme étaient le niveau de participation des agriculteurs (à titre individuel et collectif) et la mobilisation de techniciens de terrain capables de convaincre les agriculteurs de participer aux activités aussi bien que de leur prêter main forte. Vu l'importance de ces facteurs, je recommande la constitution d'un groupe d'experts pour les évaluer dans les 15 premiers pays où le PSSA a été lancé. [voir paragraphe 165 du rapport 1998-99] |
L'Organisation est entièrement d'accord sur le commentaire du Commissaire aux comptes concernant l'importance de la participation de la population au succès du PSSA. Le Commissaire aux comptes recommande aussi la création d'un groupe d'experts pour évaluer le PSSA dans le premier groupe de 15 pays en faisant appel à une équipe d'experts indépendants. A cet égard, le Directeur général, conformément à la demande des organes directeurs, a donné instruction au PBE de réaliser une évaluation du PSSA en utilisant les services d'une équipe d'experts indépendants. L'évaluation théorique est en cours et la première visite sur le terrain est prévue pour juillet 2001. Le processus devrait s'achever fin décembre 2001. Situation: en cours d'exécution. |
Nous attendons avec intérêt les résultats de l'évaluation. |
Décentralisation Je reconnais que la décentralisation est également un phénomène culturel qui met un certain temps à s'enraciner et à produire tous les résultats souhaités, mais je recommande néanmoins qu'une évaluation détaillée soit réalisée dans les meilleurs délais pour avoir une meilleure idée des principaux effets et résultats observés jusqu'à présent. Cette évaluation devrait porter sur l'ensemble de la structure décentralisée de la FAO et, autant que possible, mesurer les progrès réalisés en fonction des objectifs adoptés par le Conseil lors de sa 106e session [...] et devrait être effectuée avant de s'engager davantage sur la voie de la décentralisation. [voir paragraphes 174 et 175 du rapport 1998-99] |
En ce qui concerne l'évaluation proposée par le Commissaire aux comptes, il es noté que tous les programmes de l'Organisation sont, tôt ou tard, soumis à une évaluation effectuée par le PBEE. Le calendrier de cette évaluation dépend de l'achèvement de la phase actuelle de décentralisation vers les bureaux de pays. Puisqu'il est difficile de juger dès maintenant à quel moment le travail pourra être considéré comme terminé, il n'est pas encore possible de programmer cette évaluation. Toutefois, il sera tenu compte de la nécessité d'en fixer le calendrier le plus tôt possible en consultation avec les parties concernées et avec le Comité du programme, conformément aux procédures actuelles pour la sélection des aspects sur lesquels devra porter l'évaluation. Concernant l'évaluation proposée par le Commissaire aux comptes, il est noté qu'elle
portera sur l'examen des progrès accomplis par l'ensemble des structures
décentralisées, notamment les bureaux régionaux. sous-régionaux et de liaison, et par
les Bureaux des Représentants de la FAO, vis-à-vis des objectifs adoptés par le Conseil
à sa cent-sixième session. |
Aucune mesure concrète n'ayant encore été prise, nous n'avons aucune observation à faire. |
Mise en place du nouveau système financier Conclusion générale Passage d'Oracle à la version 11I Outre les problèmes de mise en uvre restant à résoudre, une mise à niveau d'Oracle devrait être entreprise afin de remplacer la version actuelle d'Oracle Finances (version 10.7), que l'éditeur devrait abandonner après 2001, par une version plus récente (version 11i). Compte tenu de ce que mes collaborateurs ont pu observer jusqu'à présent, les progrès sont apparus limités à ce stade. Par conséquent, je prie instamment l'Organisation de tenir dûment compte des leçons tirées de l'expérience de la version 10.7 afin de veiller à ce que l'histoire ne se répète pas, et en particulier de méditer sur le fait que "le projet avait souffert dès le départ de l'insuffisance des effectifs et des ressources financières qui lui avaient été alloués et que la lutte menée pour trouver des ressources supplémentaires expliquait largement l'incapacité de la FAO à résoudre les problèmes rapidement", comme cela était mentionné dans les documents fournis à la réunion conjointe du Comité du Programme et du Comité financier en mai 2000. [voir paragraphe 210 du rapport 1998-99] |
A cet égard, le Directeur général a pris lui-même l'initiative et présenté un rapport exhaustif à la réunion conjointe du Comité financier et du Comité du programme. En particulier, il a communiqué que:
Il est noté que des candidats ont maintenant été sélectionnés pour les neuf postes d'AFF approuvés par le Directeur général en juin 2000, en tant que postes temporaires, et qui seront inclus dans le PTB 2002-03 en tant que postes permanents. A cet égard, un examen de la dotation en personnel d'AFF et AFI a été entrepris pour fournir une évaluation indépendante de la quantité et de la qualité des ressources requises pour appuyer avec succès les programmes financiers et informatiques de l'Organisation. En outre, des financement appropriés ont été dégagés pour le recours à une aide fonctionnelle et technique extérieure. Un contrat a été conclu à cet effet à la fin d'avril 2001. Dans le contexte du projet Oracle 11i, il est noté que si le Plan de travail semble réaliste, il existe néanmoins un problème de financement. Les dépenses prévues en 2001 pour l'amélioration du système seront probablement inférieures aux montants inscrits au budget car, malgré les contraintes actuelles de personnel, l'Organisation essaie de surmonter un certain nombre de problèmes posés par le système actuel pour préparer le passage à la nouvelle version. Cela cause toutefois des retards dans le projet d'amélioration. En outre, aucune disposition n'est prévue pour le moment pour reporter les soldes non décaissés au titre du budget 2001 à l'exercice biennal suivant, alors que ces fonds serviraient à couvrir les dépenses prévues pour l'année 2002. Il est noté qu'Oracle Corporation a récemment annoncé qu'elle prolongerait au-delà de décembre 2001, jusqu'en juin 2002, son assistance pour l'actuelle version de son logiciel, utilisée par la FAO, étant donné le grand nombre de clients devant encore effectuer le passage à la version 11i. Toutefois, les plans de conversion de l'Organisation prescrivent l'introduction de la version 11i au plus tard à Pâques 2002. Situation: en cours d'exécution |
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QUESTIONS DIVERSES Cas de manuvres frauduleuses Dans deux cas, il a pu être démontré que les ressources de l'Organisation auraient été utilisées. [...] Les cas ci-dessus ont soulevé, à mon avis, le problème de la vérification interne de l'utilisation des ressources de l'Organisation. J'ai jugé que l'annonce par le Directeur général en mars 2000 d'une enquête interne sur la question était une mesure nécessaire. Au moment de la rédaction de ce rapport, le cadre de référence de cette enquête venait d'être communiqué à mes collaborateurs, et j'attends avec grand intérêt d'en recevoir les résultats. [voir paragraphes 218 et 219 du rapport 1998-99] |
Cette question sera couverte dans le rapport d'activités du Bureau de l'Inspecteur général qui sera soumis au Comité financier au début de l'année prochaine. Situation: En cours d'exécution. |
Un examen des contrôles internes de l'Organisation a été entrepris en juillet 2001. Les résultats seront inclus dans le rapport du biennium 2000-01 |
ANNEXE 1 RAPPORT IN EXTENSO POUR L'EXERCICE FINANCIER ALLANT DU 1er JANVIER 1996 AU 31 DÉCEMBRE 1997 |
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Recommandation du Commissaire aux comptes |
Mesures prises |
Observations du Commissaire aux comptes |
QUESTIONS FINANCIÈRES Dispositions en matière taux de change "Dans l'ensemble, il semble difficile de rendre compte des effets des modifications des taux de change (quatre taux de change sont utilisés de façon concomitante: le taux retenu pour le budget, le taux de change opérationnel des Nations Unies, le taux des achats à terme et le taux du marché); il y a donc un mélange de gains/pertes théoriques et réels. Cette situation n'a pas évolué en 1996-1997 par rapport à ce qu'elle était au cours de l'exercice précédent lorsque mes collaborateurs en avaient pris note sans faire de recommandations spécifiques. A la suite de la vérification des comptes de 1996-97, je souhaite faire les deux recommandations ci-après: a) la FAO devrait réviser la présente méthodologie de calcul et de présentation des différences de taux de change afin de la simplifier, de la rendre plus globale et de mieux différencier les gains et pertes théoriques et réels; b) la FAO devrait réviser sa politique actuelle de protection contre les fluctuations des taux de change (contrat d'achat à terme sur deux années entières) afin de mieux prendre en considération le nouveau contexte international plus instable des taux de change. Étant donné le rétrécissement des différences de taux d'intérêt, les achats à terme pourraient bien ne plus être la solution la plus souhaitable." [voir paragraphe 36 du rapport 1996-97 |
La promulgation de la norme comptable internationale IAS 39 nous permet d'introduire une comptabilité des opérations de couverture qui devrait simplifier/rationaliser nos procédures comptables. Toutefois, il est noté que cette norme comptable a pris effet pour les états financiers des exercices débutant le 1er janvier 2001 ou ultérieurement, et qu'elle ne peut avoir d'effet rétroactif. Par conséquent, l'application de cette norme pourrait être envisagée pour l'exercice 2002-03: Dans le cadre de notre travail, nous prendrions de même en compte toute adaptation des normes comptables des Nations Unies approuvée par l'Assemblée générale et par le Comité des commissaires aux comptes des Nations Unies. b) La question de la protection du Programme de travail de l'Organisation contre les fluctuations de taux de change a été étudiée lors de quatre-vingt-quinzième session du Comité financier en septembre 2000. A cette occasion, le Secrétariat avait fourni une présentation sur les problèmes à résoudre et les solutions possibles. Le Comité est convenu de reporter toute décision à ce sujet à sa quatre-vingt-seizième session en mai 2001, afin de donner aux membres la possibilité de consulter leur capitale. A sa quatre-vingt-seizième session le Comité a été informé que dans les conditions actuelles du marché, la méthode utilisée pour la couverture des risques de change par des achats à terme entraînerait des coûts mineurs et que, par conséquent, la quête d'une méthode de rechange n'était plus aussi urgente qu'auparavant. En outre, étant donné la complexité du problème, l'Organisation a informé le Comité qu'elle souhaitait requérir l'avis d'experts avant d'inviter le Comité financier à exprimer ses vues définitives sur la question. Le Comité a décidé de revoir cette question à sa quatre-vingt-dix-septième session La question a été également revue par le Comité consultatif FAO pour les placements (ACI)à sa réunion du 25 mai 2001, L'ACI a estimé que les plans de l'Organisation relatifs aux conversions en euro étaient appropriés et que pour l'instant, l'Organisation devrait continuer à utiliser les techniques les plus simples pour la couverture des risques de change. Situation: en cours d'exécution. |
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Dépenses d'appui La politique mise en place en 1996 et 1997 pour les dépenses d'appui avait pour objectifs fondamentaux de "réaliser des économies [et notamment] accroître le recouvrement des coûts liés au soutien technique des activités de terrain." (CL110/REP, §24.a) et d'opter pour une technique " qui aligne plus étroitement les taux aux services fournis" (CL113/4, §34). Compte tenu de la prolifération actuelle des dépenses d'appui de divers types qui masque l'objectif et le caractère mesurable de cette politique, je recommande que le Secrétariat soit invité à préparer un cadre détaillé, mais nettement simplifié, pour les dispositions visant les dépenses d'appui. Selon moi, il existe deux approches possibles pour régler cette question: i) soit adapter les dépenses d'appui aux besoins des différents projets et identifier clairement les dépenses d'appui dans les budgets des projets; ii) soit limiter les dépenses d'appui à des activités larges mais bien définies et imputer ces dépenses d'appui sur le budget des projets en appliquant des pourcentages de recouvrement convenus à l'avance. On pourrait aussi bien sûr envisager une combinaison de ces deux solutions, à condition que le document d'orientation qui sera présenté aux organes directeurs soit à la fois détaillé et simple à appliquer. [voir paragraphe 49 du rapport 1996-97 |
Il est noté que le Conseil a adopté une décision concernant la révision de la politique de recouvrement des dépenses d'appui. A cet égard, il convient de se reporter au paragraphe pertinent du document du Conseil CL 119/REP, libellé comme suit: "70. Le Conseil a noté que des débats fournis ont eu lieu sur cette question lors des quatre-vingt-quatorzième et quatre-vingt-quinzième sessions du Comité financier, respectivement en mai et septembre 2000. Il a approuvé la politique proposée pour les taux de remboursement, telle qu'elle est synthétisée à l'Annexe II du rapport de la quatre-vingt-quinzième session du Comité financier." Situation: exécuté. |
Un examen de suivi de la politique de recouvrement des dépenses d'appui sera effectué en novembre 2001. Ses conclusions seront incluses dans le rapport sur l'exercice 2000-01. |
Vérification des transactions de terrain Pour que les vérifications locales des dépenses de terrain puissent être utilisées par la structure comptable décentralisée à un coût raisonnable, je recommande d'allonger la périodicité des rapports (un ou deux rapports par an), de réduire le nombre des vérificateurs sous contrat et de demander à ces derniers de donner l'assurance que les rapports sur les comptes d'avances de caisse présentent un tableau juste et véridique des transactions de terrain. [voir paragraphe 50 du rapport 1996-97] |
Conformément à la recommandation du Commissaire aux comptes, les
vérifications effectuées à partir de 1999 ont eu une périodicité semestrielle. Cette
pratique a fait baisser les coûts des vérifications locales. En ce qui concerne la réduction du nombre des vérificateurs sous contrat, notre intention reste celle d'identifier pour chaque région un cabinet idoine, ayant des correspondants dans les pays où la FAO possède des bureaux. Ce processus a toutefois subi des retards à cause de la priorité accordée à la mise en place du Système de comptabilité de terrain (FAS). Nous détenons actuellement un certain nombre de propositions que nous traiterons dès que l'ensemble des dispositions nécessaires au soutien de la structure comptable décentralisée auront été stabilisées. La recommandation du Commissaire aux comptes concernant l'assurance de vérification sera également prise en compte lors de la révision des arrangements contractuels avec les vérificateurs. Situation: en cours d'exécution. |
Noté. Un examen de suivi de la vérification des transactions de terrain sera effectué comme partie intégrante de l'examen général des contrôles internes de l'Organisation. Ses conclusions seront incluses dans le rapport sur l'exercice 2000-01. |