CL 127/10


Conseil

Cent vingt-septième session

Rome, 22-27 novembre 2004

RAPPORT DE LA TRENTIÈME SESSION DU COMITÉ DE LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE MONDIALE
Rome, 20-23 septembre 2004

Table des matières



 

QUESTIONS SOUMISES À L’ATTENTION
DU CONSEIL

 


LORS DE L’EXAMEN DU PRÉSENT RAPPORT, LE CONSEIL PEUT SOUHAITER ACCORDER UNE ATTENTION PARTICULIÈRE AUX RECOMMANDATIONS FIGURANT AUX PARAGRAPHES 10, 17, 19, 20-26 et 28-31
 

 

 


I. QUESTIONS DE PROCÉDURE

1. Le Comité de la sécurité alimentaire mondiale (CSA) a tenu sa trentième session du 20 au 23 septembre 2004 au siège de la FAO, à Rome. Ont participé à cette session des délégués de 106 membres du Comité sur un total de 118, des observateurs de 10 autres États Membres de la FAO et du Saint-Siège et des représentants de six organismes et programmes des Nations Unies, ainsi que des observateurs de huit organisations intergouvernementales et de 29 organisations internationales non gouvernementales. Le rapport comprend les annexes ci-après: Annexe A - Ordre du jour de la session; Annexe B - Composition du Comité; Annexe C - Pays et organisations représentés à la session et Annexe D - Liste des documents. Le document du Conseil portant la cote CL 127/10 Sup.1 est le Rapport final du Groupe de travail intergouvernemental chargé d’élaborer un ensemble de directives volontaires à l’appui de la concrétisation progressive du droit à une alimentation adéquate dans le contexte de la sécurité alimentaire nationale. La liste complète des participants peut être obtenue auprès du Secrétariat du Comité de la sécurité alimentaire mondiale.

2. Le Président sortant du Comité, M. Adisak Sreesunpagit (Thaïlande) a ouvert la session et a souligné les liens de travail extrêmement étroits existant entre le Bureau du CSA et le Secrétariat. Il a remercié tous les pays de leur soutien lors de sa présidence et a suggéré que le Comité concentre son attention sur la manière de présenter les informations concernant la suite donnée au Plan d’action du Sommet mondial de l'alimentation, afin d'améliorer la qualité de l'examen à mi-parcours prévu en 2006.

3. Le Comité a élu par acclamation M. Salif Diallo, Ministre de l'agriculture, des ressources hydrauliques et des pêches du Burkina Faso au poste de Président et M. Soren Skafte (Danemark), M. Yahya Al Araimy (Oman), M. Anton Kohler (Suisse) et M. Alvaro Aguilar Prado (Guatemala) aux postes de Vice-Présidents pour l’exercice 2004-2005. Étant donné que M. Salif Diallo n’a pu assister à la session en cours, M. Soren Skafte a été nommé Président par intérim pour la session.

4. Le Directeur général adjoint de la FAO, M. David Harcharik, a prononcé le discours d’ouverture au nom du Directeur général. Le Vice-Premier Ministre de la Thaïlande, M. Chaturon Chaisang, a prononcé le discours liminaire au nom du Premier Ministre de la Thaïlande, M. Thaksin Shinawatra.

5. Le Comité a désigné un comité de rédaction, présidé par Mme Hedwig Wogerbauer (Autriche) et composé des délégations des pays suivants: Australie, Autriche, Bangladesh, Brésil, Colombie, États-Unis d’Amérique, Finlande, Iran, Japon, Mauritanie, Pays-Bas, République du Congo, Roumanie, Sri Lanka et Soudan.

6. La deuxième conférence d'une haute personnalité sur la sécurité alimentaire a été prononcée par M. Norman Borlaug (États-Unis), Président de l’Association Sasakawa Africa et lauréat du prix Nobel de la paix en 1970. Dans sa conférence riche en informations, consacrée à « la Révolution verte: un processus inachevé », il a souligné l’importance de la recherche agricole pour la sécurité alimentaire, que ce soit hier, aujourd’hui ou demain.

II. ÉVALUATION DE LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE MONDIALE

A. RÉSULTATS ET CONCLUSIONS

7. Le Comité a particulièrement appelé l'attention sur l'aggravation de l’invasion acridienne en Afrique qui nécessite une réaction immédiate de la communauté internationale. Il a également souligné les dégâts et les pertes de vies humaines causés par l’ouragan Jeanne en Haïti et a lancé un appel à la communauté internationale pour une assistance d’urgence, notamment aux organismes des Nations Unies.

8. Le Comité a noté que les progrès accomplis dans la lutte contre la faim ont été inégaux d'un pays et d'une région à l'autre, et même à l'intérieur des pays, pour une série de raisons, ce qui peut compromettre la réalisation des objectifs du Sommet mondial de l’alimentation et de la Déclaration du Millénaire, selon le calendrier prévu. À ce propos, il a réaffirmé que les stratégies de lutte contre la pauvreté et la faim devaient s'inscrire dans le contexte plus vaste du développement.

9. Le Comité s’est félicité de la place réservée au commerce international dans le document et du consensus qui s’est dégagé récemment lors des négociations de l’OMC. Il a reconnu que des travaux considérables étaient désormais nécessaires pour en assurer la concrétisation et que ces travaux devaient être réalisés en temps opportun. Il a noté que les pays les moins avancés pourraient profiter dans une large mesure du renforcement des capacités obtenu grâce à des investissements dans les institutions et les ressources humaines, qui amélioreraient leur aptitude à tirer pleinement profit du système commercial multilatéral.

B. RECOMMANDATIONS

10. Le Comité a formulé les recommandations suivantes:

À l’intention des gouvernements:

À l’intention de la FAO:

À l’intention de toutes les parties concernées:

III. SUITE DONNÉE AU SOMMET MONDIAL DE L'ALIMENTATION: RAPPORT SUR LES PROGRÈS ACCOMPLIS EN MATIÈRE DE MISE EN OEUVRE DU PLAN D'ACTION DU SOMMET

11. Le Comité a passé en revue les progrès accomplis dans la mise en oeuvre du Plan d’action du Sommet mondial de l’alimentation sur la base du document CFS: 2004/3. Il a noté que ce document avait été rédigé à partir d’informations contenues dans les rapports de 33 pays, de l'Union européenne (UE), représentant ses 25 États Membres, de trois organismes du système des Nations Unies et de deux organisations internationales, selon le modèle de rapport révisé qui avait été approuvé et recommandé par le Conseil de la FAO à sa cent vingt-cinquième session. Le Comité a souligné la nécessité d'accroître le nombre de rapports, afin que le rapport de synthèse soit plus représentatif de tous les pays.

12. Le Comité a réaffirmé sa préoccupation devant l’extrême lenteur des progrès accomplis, au niveau mondial, afin de réduire le nombre de personnes souffrant de sous-alimentation. Il a reconnu que les efforts déployés actuellement pour lutter contre la faim étaient importants, tout en restant insuffisants. Il a également invité à donner une réponse adéquate aux défis que pose la lutte contre la pauvreté et la faim et à donner la preuve d'une ferme volonté politique, afin d’assurer la réalisation des objectifs du Sommet mondial de l'alimentation et de la Déclaration du Millénaire.

13. La délégation du Brésil a fait savoir au Comité qu’à l’invitation du Président brésilien Luis Inacio Lula da Silva, des représentants de plusieurs pays, y compris des chefs d’État et de gouvernement et des représentants d’organisations internationales, avaient participé à un « Sommet des dirigeants mondiaux pour une action contre la faim et la pauvreté », tenu au Siège de l’ONU, à New York, le 20 septembre 2004. L’Ambassadeur du Brésil a précisé que l’objectif de cette réunion était de mobiliser l’attention internationale et la volonté politique pour relever les défis posés par la lutte contre la faim et la pauvreté et de rechercher des mécanismes novateurs de financement du développement.

14. Le Comité a exprimé sa préoccupation devant les résultats inégaux obtenus par les pays dans la lutte contre la pauvreté et la faim et la réalisation d’objectifs convenus au niveau international. Il a noté avec satisfaction que la plupart des pays ayant adopté des politiques rationnelles et mis en place des infrastructures institutionnelles et matérielles solides avaient réussi à assurer la croissance économique et à atténuer la pauvreté et l'insécurité alimentaire. Le Comité a regretté que certains pays n'aient accompli aucun progrès et que, dans d'autres, la situation de la pauvreté et de la faim soit même en voie de détérioration. À cet égard, le Comité a souligné à nouveau l'importance fondamentale d'un environnement politique, social et économique porteur et d'une utilisation durable des ressources naturelles pour la croissance économique et la lutte contre la pauvreté.

15. Le Comité a souligné que l’amélioration de la sécurité alimentaire passait obligatoirement par l’amélioration des conditions économiques générales et de la croissance agricole en particulier et a reconnu que pour lutter efficacement contre la faim, il fallait adopter une approche polyvalente et associer à cet effort toutes les parties prenantes. À cet égard, le Comité a insisté sur l’importance d’une approche holistique pour la mise en oeuvre des sept engagements du Plan d’action du Sommet mondial de l’alimentation. Il a rappelé que la lutte contre la faim était principalement du ressort des gouvernements nationaux. Le Comité a fait remarquer que la bonne gouvernance et un contexte national porteur étaient des éléments essentiels pour l'accélération du développement et la lutte contre la pauvreté et la faim. Il a également noté que des progrès dans ces domaines devraient être facilités par un environnement international favorable. Le Comité a également souligné la nécessité d'accroître l'aide publique au développement, de réduire les subventions à l'exportation et le soutien interne à l'agriculture entraînant des distorsions commerciales et de réduire le fardeau de la dette des pays en développement. Le Comité a mis en relief l’importance de l'aide alimentaire, notamment dans les situations d'urgence, mais a souligné qu'il n'était pas possible d'éradiquer de façon durable la faim rien qu'avec l'aide alimentaire. Le Comité a également rappelé qu’il importait de renforcer la coopération aux niveaux sous-régional et régional dans la lutte contre la faim. Le Comité a insisté sur la nécessité d'accorder une attention accrue au renforcement de la coopération Sud-Sud.

16. Plusieurs délégués, rappelant que les chefs d'État et de gouvernement participant au Sommet mondial de l'alimentation et au Sommet mondial pour le développement durable avaient reconnu que le développement rural était essentiel au développement durable et à l’éradication de la pauvreté, ont souligné que l'agriculture durable ne suffisait pas à elle seule à lutter contre toutes les causes sous-jacentes de la pauvreté rurale, de la faim et de la dégradation de l'environnement. Ils ont fait remarquer avec préoccupation que les questions de sécurité alimentaire et de développement rural n'étaient pas prises en considération de façon adéquate dans les documents de stratégie pour la réduction de la pauvreté établis pour de nombreux pays et qu'il y avait une interface insuffisante entre les politiques et les programmes concernant l’agriculture et ceux ayant trait à la gestion de l’eau et à la biodiversité. À cet égard, le Comité a souligné qu’il ne fallait pas se limiter à suivre les progrès réalisés en matière de lutte contre la faim, mais qu’il fallait également suivre les effets des politiques et de toute une série d’initiatives de développement au niveau national, prenant la forme de projets et de programmes.

17. Le Comité a formulé les recommandations suivantes:

Suivi de la part de la FAO:

Suivi de la part des pays:

Suivi de la part des donateurs et des organisations internationales

IV. a). MODE DE PRÉSENTATION DES PROCHAINS RAPPORTS CONCERNANT LA SUITE DONNÉE AU SOMMET MONDIAL DE L’ALIMENTATION

18. Le Comité a examiné le modèle révisé de rapport sur l’application du Plan d’action du Sommet mondial de l’alimentation, conformément à la recommandation formulée par le Conseil à sa cent vingt-cinquième session (novembre 2003). Plusieurs délégations se sont inquiétées de ce que le modèle de rapport alourdissait les modalités d’établissement de rapport pour les pays en développement. Le Comité a notamment constaté que de nombreux pays éprouvaient des difficultés à compiler la liste d’indicateurs, de sorte que la qualité et la quantité des informations contenues dans les rapports étaient insuffisantes. Il a également souligné que nombre de ces indicateurs se trouvaient déjà dans les bases de données d’autres organisations comme le PNUD, la Banque mondiale, l’OMS et la FAO.

19. Les délégués ont soumis plusieurs propositions concernant l’amélioration du modèle de rapport: il s’agirait notamment de réduire la fréquence d’établissement des rapports, d’éviter les doubles emplois s’agissant des informations relatives aux indicateurs, en utilisant les bases de données susmentionnées et en formulant une série d’indicateurs clés, de se concentrer sur les questions prioritaires et d’inclure des indicateurs relatifs à l’eau et à d’autres ressources naturelles. Le Comité a pris note de ces propositions et est convenu que le Secrétariat devrait établir un groupe d’experts, équilibré sur le plan régional, chargé d’analyser les différentes options. À l’issue de cette analyse, il conviendrait que le Secrétariat prépare un modèle révisé qui serait soumis au Bureau, pour examen.

20. Les délégués ont recommandé que les travaux relatifs aux SICIAV contribuent à la mise au point d’une méthode d’analyse appropriée et à la définition d’indicateurs de sécurité alimentaire pouvant être utilisés dans les rapports relatifs au Sommet mondial de l’alimentation. Le Secrétariat du CSA devrait également travailler en relation plus étroite avec le Secrétariat des SICIAV.

IV. b). ORGANISATION DU FORUM SPÉCIAL PRÉVU DANS L’OBJECTIF 7.3 g) DU PLAN D'ACTION DU SOMMET MONDIAL DE L'ALIMENTATION ET INCIDENCES DU FORUM SUR L'OBJECTIF 7.3 h) - ÉVOLUTION FUTURE

21. Le Comité de la sécurité alimentaire mondiale a décidé ce qui suit:

    1. De réaffirmer la décision de l’Objectif 7.3 h) du Plan d’action du Sommet mondial de l’alimentation (1996), qui est de convoquer, dans les limites des ressources disponibles, un forum spécial à l’occasion de la trente-deuxième session du Comité de la sécurité alimentaire mondiale, en 2006, afin de réaliser une évaluation intérimaire de grande ampleur concernant la mise en œuvre du Plan d’action du Sommet mondial de l’alimentation et un examen à mi-parcours de l’objectif fixé, qui est de réduire de moitié le nombre des personnes sous-alimentées en 2015 au plus tard.
    2. D’organiser, lors de la trente et unième session du CSA (2005), dans les limites des ressources disponibles, un dialogue entre les diverses parties prenantes sur le point de l’ordre du jour concernant le processus préparatoire du Forum spécial de 2006, selon la pratique qui avait été appliquée par le Comité des Nations Unies sur le développement durable, avec la participation active des gouvernements, des organisations internationales compétentes et des acteurs de la société civile oeuvrant dans les domaines d’activité du Comité, en vue de la mise en application du Plan d’action du Sommet mondial de l’alimentation. Ce dialogue devrait également comprendre un examen des mesures à prendre à l’avenir afin d’améliorer le dialogue, la consultation et la compréhension.
    3. Seuls les États Membres seront habilités à prendre des décisions.

22. Les critères régissant l’invitation des organisations de la société civile seraient les suivants:

V. RAPPORTS DES TROISIÈME ET QUATRIÈME SESSIONS DU GROUPE DE TRAVAIL INTERGOUVERNEMENTAL CHARGÉ D’ÉLABORER UN ENSEMBLE DE DIRECTIVES VOLONTAIRES À L’APPUI DE LA CONCRÉTISATION PROGRESSIVE DU DROIT À UNE ALIMENTATION ADÉQUATE DANS LE CONTEXTE DE LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE NATIONALE

23. Le président du Groupe de travail intergouvernemental, M. Mohammad Saeid Noori-Naeeni (Iran), a présenté les rapports des troisième et quatrième sessions du Groupe, tenues du 5 au 10 juillet 2004 (CFS 2004/5) et le 23 septembre 2004 (IGWG RTFG 5/1), au siège de la FAO. Il a rappelé que le Groupe de travail intergouvernemental avait été créé par le Conseil, à sa cent vingt-troisième session, à titre d’organe subsidiaire du Comité de la sécurité alimentaire mondiale, et que le Sommet mondial de l’alimentation: cinq ans après et le Conseil avaient chargé le Groupe d’achever ses travaux dans un délai de deux ans.

24. Le président a rappelé brièvement les modalités de négociation et a présenté les Directives volontaires, telles qu’elles ont été adoptées par le Groupe de travail intergouvernemental.

25. Le Comité de la sécurité alimentaire mondiale a félicité le président, le Bureau et les membres du Groupe de travail intergouvernemental de leurs négociations constructives. Le Comité a mentionné, tout particulièrement, le rôle important joué par d’autres parties prenantes lors de l’élaboration de ces Directives. Le Comité a également félicité le Secrétariat.

26. Le Comité a approuvé les Directives volontaires, telles qu’elles lui ont été présentées, et a décidé de les soumettre au Conseil, pour adoption finale.

VI. ALLIANCE INTERNATIONALE CONTRE LA FAIM

27. Le Comité a pris note avec satisfaction du rapport sur l’Alliance internationale contre la faim. Il lui a été signalé qu’environ 80 pays avaient déjà mis en place des alliances nationales ou avaient exprimé le désir de le faire. Le Comité a reconnu la participation des secrétariats des organismes dont le siège est à Rome (FAO, FIDA, IPGRI et PAM), ainsi que des ONG; il a noté que des technologies de l’information appropriées étaient utilisées et qu’un document de stratégie pour l’alliance était sur le point d’être achevé.

28. Le Comité a invité les gouvernements et toutes les autres parties concernées à continuer à utiliser tous les moyens possibles, y compris les alliances nationales créées dans leur pays, pour lutter contre la faim, mais il a mis en garde contre les chevauchements d’activités et la prolifération des réunions. Le Comité a rappelé qu’il était une instance du système ONU s'occupant de la sécurité alimentaire mondiale, dotée d’un règlement intérieur précis, qui devait être appliqué, en tenant compte de l’évolution générale des relations entre les institutions des Nations Unies et toutes les autres parties prenantes. Le CSA est une instance du système ONU s’occupant de la sécurité alimentaire mondiale; l’Alliance internationale contre la faim complète les activités du CSA et fait rapport à ce dernier. De nombreux pays ont déclaré que le CSA devrait être la principale tribune de l’Alliance internationale contre la faim.

29. Le Comité a estimé que le site web interactif et le registre des activités des membres de l’Alliance internationale contre la faim étaient un moyen efficace pour les parties prenantes d’établir des contacts et de partager l’information.

30. Le Comité a reconnu le caractère non contraignant de l’Alliance et s’est prononcé en faveur d'un fonctionnement d’un bon rapport coût-efficacité.

31. Plusieurs délégués ont demandé davantage de renseignements sur le coût de la session annuelle proposée pour l’Alliance internationale contre la faim.

VII. AUTRES QUESTIONS

A. ORGANISATION DE LA TRENTE ET UNIÈME SESSION

32. Le Comité est convenu de tenir sa trente et unième session au Siège de la FAO, à Rome, à une date qui sera fixée par le Directeur général, en consultation avec le Président.

B. QUESTIONS DIVERSES

33. Le Comité s’est félicité de la présentation d’un bref rapport qui lui a été soumis sur un événement parallèle consacré à l’Alliance internationale contre la faim, intitulé: « Dialogue de haut niveau avec les dirigeants de la société civile et les dirigeants des alliances nationales des États Membres concernant le développement de l’Alliance internationale contre la faim comme fer de lance politique et moral de la lutte contre la faim à l’échelle mondiale ». Une réunion-débat sur les engagements du G8 à l’égard de l’Afrique, qui portait particulièrement sur l’accroissement de la productivité agricole grâce au renforcement des capacités, a été organisé par la délégation des États-Unis d’Amérique. Un séminaire sur les Actions et initiatives en faveur de la sécurité alimentaire a eu lieu sous forme de débat informel, sans compte rendu officiel des débats, comme au cours des sessions précédentes.

________________________

1 Les représentants de la société civile sont encouragés à prendre des mesures afin d’assurer la coordination et l’interaction pour la présentation de contributions à la session.

2 Dans les travaux du CSA, le sigle ONG s’applique à tous les types d’organisations de la société civile ou du secteur privé.

 

ANNEXE A

ORDRE DU JOUR

I. QUESTIONS DE PROCÉDURE

    1. Élection du Président et des Vice-Présidents
    2. Adoption de l’ordre du jour et du calendrier
    3. Déclaration du Directeur général ou de son représentant
    4. Discours liminaire
    5. Conférence d’une haute personnalité sur la sécurité alimentaire
    6. Composition du Comité

II. ÉVALUATION DE LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE MONDIALE

III. SUITE DONNÉE AU SOMMET MONDIAL DE L’ALIMENTATION: RAPPORT SUR LES PROGRÈS ACCOMPLIS EN MATIÈRE DE MISE EN OEUVRE DU PLAN D’ACTION

IV. MODE DE PRÉSENTATION DES PROCHAINS RAPPORTS ET ORGANISATION D’UN FORUM SPÉCIAL

    1. Mode de présentation des prochains rapports concernant la suite donnée au Sommet mondial de l’alimentation
    2. Organisation du Forum spécial prévu dans l’Objectif 7.3(g) du Plan d’action du Sommet mondial de l’alimentation et incidences du forum sur l’Objectif 7.3(h) – évolution future

V. RAPPORT DU GROUPE DE TRAVAIL INTERGOUVERNEMENTAL CHARGÉ D’ÉLABORER UN ENSEMBLE DE DIRECTIVES VOLONTAIRES À L’APPUI DE LA CONCRÉTISATION PROGRESSIVE DU DROIT À UNE ALIMENTATION ADÉQUATE DANS LE CONTEXTE DE LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE NATIONALE

VI. ALLIANCE INTERNATIONALE CONTRE LA FAIM

VII. AUTRES QUESTIONS

    1. Organisation de la trente et unième session
    2. Questions diverses
    3. Rapport de la session

 

ANNEXE B

COMPOSITION DU COMITÉ DE LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE MONDIALE

(au 23 septembre 2004)

Afghanistan
Afrique du Sud
Algérie
Allemagne
Angola
Arabie saoudite
Argentine
Arménie
Australie
Autriche
Bahamas
Bangladesh
Belgique
Bolivie
Botswana
Brésil
Bulgarie
Burkina Faso
Burundi
Cameroun
Canada
Chili
Chine
Chypre
Colombie
Communauté européenne
Congo, République du
Corée, République de
Costa Rica
Croatie
Cuba
Danemark
Égypte
El Salvador
Équateur
Érythrée
Espagne
Estonie
États-Unis d’Amérique
Fédération de Russe
Finlande
France
Gabon
Ghana
Grèce
Guatemala
Guinée équatoriale
Haïti
Honduras
Hongrie
Îles Marshall
Inde
Indonésie
Iran
Iraq
Irlande
Italie
Jamahiriya arabe libyenne
Jamaïque
Japon
Jordanie
Kenya
Koweït
L’Ex-République
   yougoslave de Macédoine
Lesotho
Lettonie
Libéria
Lituanie
Madagascar
Malaisie
Mali
Malte
Maroc
Maurice
Mauritanie
Mexique
Micronésie
Mozambique
Namibie
Népal
Nicaragua
Niger
Nigéria
Norvège
Nouvelle-Zélande
Oman
Ouganda
Pakistan
Palaos
Panama
Paraguay
Pays-Bas
Pérou
Philippines
Pologne
Portugal
République populaire
   démocratique de Corée
République slovaque
République tchèque
République-Unie de
   Tanzanie
Roumanie
Royaume-Uni
Rwanda
Saint-Marin
Samoa
Sénégal
Sierra Leone
Slovénie
Sri Lanka
Suède
Suisse
Thaïlande
Tunisie
Turquie
Uruguay
Venezuela
Yémen
Zimbabwe

 

ANNEXE C

PAYS ET ORGANISATIONS REPRÉSENTÉS À LA SESSION

Afghanistan
Afrique du Sud
Algérie
Allemagne
Angola
Arabie saoudite
Argentine
Arménie
Australie
Autriche
Bangladesh
Belgique
Bolivie
Botswana
Brésil
Bulgarie
Burkina Faso
Cameroun
Canada
Cap-Vert
Chili
Chine
Chypre
Colombie
Communauté européenne
   (Organisation membre)
Congo, Rép. dém. du
Congo, République du
Corée, République de
Costa Rica
Côte d'Ivoire
Croatie
Cuba
Danemark
Égypte
El Salvador
Émirats arabes unis
Équateur
Érythrée
Espagne
États-Unis d’Amérique
Éthiopie
Fédération de Russie
Finlande
France
Gabon
Ghana
Grèce
Guatemala
Haïti
Honduras
Hongrie
Inde
Indonésie
Iran, République
   islamique d’
Irlande
Israël
Italie
Jamahiriya arabe
   libyenne
Jamaïque
Japon
Jordanie
Kenya
Koweït
L’Ex-République
   yougoslave de Macédoine
Lesotho
Lettonie
Lituanie
Madagascar
Malaisie
Mali
Malte
Maroc
Maurice
Mauritanie
Mexique
Mozambique
Namibie
Nicaragua
Niger
Nigéria
Norvège
Nouvelle-Zélande
Oman
Ouganda
Pakistan
Panama
Pays-Bas
Pérou
Philippines
Pologne
Portugal
Qatar
République
   dominicaine
République populaire
   démocratique de Corée
République tchèque
République-Unie de
   Tanzanie
Roumanie
Royaume-Uni
Rwanda
Saint-Marin
Sénégal
Sierra Leone
Slovaquie
Slovénie
Soudan
Sri Lanka
Suède
Suisse
Thaïlande
Tunisie
Turquie
Ukraine
Uruguay
Venezuela
Yémen
Zimbabwe

Saint-Siège

 

ORGANISATIONS ET INSTITUTIONS SPÉCIALISÉES DES NATIONS UNIES

INSTITUT INTERNATIONAL DE RECHERCHE SUR LES POLITIQUES ALIMENTAIRES
ORGANISATION INTERNATIONALE DU TRAVAIL
ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR LE DÉVELOPPEMENT INDUSTRIEL
PROGRAMME ALIMENTAIRE MONDIAL
ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTÉ
ORGANISATION MÉTÉOROLOGIQUE MONDIALE

OBSERVATEURS REPRÉSENTANT DES ORGANISATIONS INTERGOUVERNEMENTALES

UNION AFRICAINE
NEPAD
FORUM MONDIAL DES POPULATIONS DE PÊCHEURS
INSTITUT INTERAMÉRICAIN DE COOPÉRATION POUR L’AGRICULTURE
COMITÉ INTERNATIONAL DE LA CROIX-ROUGE
ORGANISATION INTERNATIONALE POUR LES MIGRATIONS
LIGUE DES ÉTATS ARABES
ORGANISATION DE LA CONFÉRENCE ISLAMIQUE

OBSERVATEURS REPRÉSENTANT DES ORGANISATIONS NON GOUVERNEMENTALES INTERNATIONALES

ACTIONAID INTERNATIONAL

UNION MONDIALE DES FEMMES RURALES

CARITAS INTERNATIONALIS

CONSUMERS INTERNATIONAL

FOOD FIRST INFORMATION AND ACTION NETWORK

ASSOCIATION INTERNATIONALE IUS PRIMI VIRI

ASSOCIATION INTERNATIONALE RURALE CATHOLIQUE

INTERNATIONAL COALITION OF FISHERIES ASSOCIATIONS

COMMISSION INTERNATIONALE DE L’IRRIGATION ET DU DRAINAGE

ALLIANCE COOPÉRATIVE INTERNATIONALE

CONSEIL INTERNATIONAL DES FEMMES

FÉDÉRATION INTERNATIONALE POUR L’ÉCONOMIE FAMILIALE

FÉDÉRATION INTERNATIONALE DES PRODUCTEURS AGRICOLES

FEDERATION OF BUSINESS AND PROFESSIONAL WOMEN

FÉDÉRATION INTERNATIONALE DES MOUVEMENTS D’AGRICULTURE BIOLOGIQUE

INTERNATIONAL FEDERATION OF WOMEN IN LEGAL CAREERS

INSTITUT INTERNATIONAL DE RECHERCHE SUR LES POLITIQUES ALIMENTAIRES

ORGANISATION JURIDIQUE INTERNATIONALE POUR L’ENVIRONNEMENT ET LE DÉVELOPPEMENT

INTERNATIONAL PLANNING COMMITTEE

UNION INTERNATIONALE DU NOTARIAT LATIN

ROTARY INTERNATIONAL

RÉSEAU DES ORGANISATIONS PAYSANNES ET DES PRODUCTEURS DE L’AFRIQUE DE L’OUEST

SOROPTIMIST INTERNATIONAL

VIA CAMPESINA

LIGUE INTERNATIONALE DES FEMMES POUR LA PAIX ET LA LIBERTÉ

CONFÉDÉRATION MONDIALE DU TRAVAIL

FÉDÉRATION SYNDICALE MONDIALE

ORGANISATION MONDIALE DU MOUVEMENT SCOUT

UNION MONDIALE DES ORGANISATIONS CATHOLIQUES FÉMININES

 

ANNEXE D

Cote

Titre

CFS:2004/1 Rev.1

Ordre du jour provisoire et notes y afférentes

CFS:2004/2 Corr.1

Évaluation de la sécurité alimentaire mondiale – Corrigendum

CFS:2004/2 – Rev.1

Évaluation de la sécurité alimentaire mondiale – Révision

CFS:2004/3 – Rev.1

Suite donnée au Sommet mondial de l’alimentation: rapport sur les progrès accomplis dans la mise en œuvre du Plan d’action – Révision

CFS:2004/4

Extraits des rapports des conférences régionales de la FAO relatifs à la suite donnée au Sommet mondial de l'alimentation

CFS:2004/4 Sup.1

Suite donnée au Sommet mondial de l’alimentation: extraits du rapport de la vingt-troisième Conférence régionale de la FAO pour l’Afrique (9-13 février 2004)

CFS:2004/4 Sup.2

Suite donnée au Sommet mondial de l’alimentation: extraits du rapport de la vingt-septième Conférence régionale de la FAO pour le Proche-Orient (15-19 mars 2004)

CFS:2004/4 Sup.3

Suite donnée au Sommet mondial de l’alimentation: extraits du rapport de la vingt-huitième Conférence régionale de la FAO pour l’Amérique latine et les Caraïbes (27-30 avril 2004)

CFS:2004/4 Sup.4

Suite donnée au Sommet mondial de l’alimentation: extraits du rapport de la vingt-septième Conférence régionale de la FAO pour l’Asie et le Pacifique (17-21 mai 2004)

CFS:2004/4 Sup.5

Suite donnée au Sommet mondial de l’alimentation: extraits du rapport de la vingt-quatrième Conférence régionale de la FAO pour l’Europe (5-7 mai 2004)

CFS:2004/5

Modèle de rapport sur le suivi du Plan d’action du Sommet mondial de l’alimentation

CFS:2004/5 Sup.1 Rev.1

Proposition tendant à ce qu’un nouveau point soit inscrit à l’ordre du jour de la trentième session du Comité de la sécurité alimentaire mondiale – Proposition du GRULAC

CFS:2004/5 Sup.2

Proposition tendant à ce qu’un nouveau point soit inscrit à l’ordre du jour de la trentième session du Comité de la sécurité alimentaire mondiale – Proposition du G77

CFS:2004/6

Rapport du président du Groupe de travail intergouvernemental chargé d’élaborer un ensemble de directives volontaires à l’appui de la concrétisation progressive du droit à une alimentation adéquate dans le contexte de la sécurité alimentaire nationale

CFS:2004/7

Alliance internationale contre la faim

 

CFS:2004/Inf.1

Calendrier provisoire

CFS:2004/Inf.2

Liste des documents

CFS:2004/Inf.3

Composition du Comité de la sécurité alimentaire mondiale

CFS:2004/Inf.4

Liste provisoire des délégués

CFS:2004/Inf.5

Communauté européenne – Déclaration relative aux compétences

CFS:2004/Inf.6

Discours liminaire du Premier ministre adjoint du Royaume de Thaïlande

CFS:2004/Inf.7

Rapport sur l’état d’avancement des SICIAV

CFS:2004/Inf.8

Rapport sur les initiatives de lutte contre la faim lancées par la FAO

CFS:2004/Inf.9

Organisation de l’examen à mi-parcours 2006

CFS:2004/Inf.10

Déclaration du Directeur général ou de son représentant

CFS:2004/Inf.11

Conférence d’une haute personnalité sur la sécurité alimentaire: « La Révolution verte: un programme inachevé » par M. Norman Borlaug