CL 127/INF/13


Conseil

Cent vingt-septième session

Rome, 22 – 27 novembre 2004

SYNTHÈSE DES PRINCIPALES RECOMMANDATIONS DES CONFÉRENCES RÉGIONALES DE LA FAO TENUES EN 2004

Table des matières


VINGT-TROISIÈME CONFÉRENCE RÉGIONALE DE LA FAO POUR L’AFRIQUE

VINGT-SEPTIÈME CONFÉRENCE RÉGIONALE DE LA FAO POUR LE PROCHE-ORIENT

VINGT-HUITIÈME CONFÉRENCE RÉGIONALE DE LA FAO POUR L’AMÉRIQUE LATINE ET LES CARAÏBES

VINGT-QUATRIÈME CONFÉRENCE RÉGIONALE DE LA FAO POUR L’EUROPE

VINGT-SEPTIÈME CONFÉRENCE RÉGIONALE DE LA FAO POUR L’ASIE ET LE PACIFIQUE


VINGT-TROISIÈME CONFÉRENCE RÉGIONALE DE LA FAO POUR L’AFRIQUE

Johannesburg (Afrique du Sud), 1er – 5 mars 2004

Rapport sur les activités de la FAO dans la région en 2002-2003 (ARC/04/2)

La Conférence:

1. S’est félicitée du rapport très complet présenté par le Sous-Directeur général/Représentant régional pour l’Afrique et du rôle actif que la FAO jouait dans l’appui à l’agriculture africaine, en particulier dans le cadre du NEPAD-PDDAA.

2. A recommandé que les prochaines Conférences régionales soient organisées de façon que chaque pays axe son rapport sur les expériences réussies afin d’en faire part aux autres pays.

3. A noté que certaines réalisations de la FAO dans divers pays pouvaient être très intéressantes pour les pays voisins. Il a donc été recommandé que la FAO adopte une approche sous-régionale lorsqu’elle mettrait en œuvre ces programmes.

Mise en œuvre du Programme détaillé du NEPAD pour le développement de l'agriculture africaine (PDDAA): Examen de l’état d’avancement (ARC/04/4.1) et questions apparentées

À l’attention des gouvernements, des communautés économiques régionales, de l'Union africaine et du NEPAD

La Conférence:

4. A recommandé la mise en place d’un Forum des secrétaires permanents afin d’appuyer le processus de mise en œuvre du PDDAA aux niveaux national, régional et continental, de façon efficace et cohérente.

5. A recommandé la désignation de coordonnateurs nationaux du PDDAA chargés de diriger le processus.

6. A demandé instamment que des rapports annuels sur la mise en œuvre du PDDAA soient préparés par le Secrétariat du NEPAD.

7. A demandé instamment que le Secrétariat du NEPAD collabore avec la FAO (et avec les autres partenaires du développement) pour mettre en place un mécanisme clair de suivi des progrès réalisés dans la mise en œuvre du PDDAA, avec des indicateurs de performance et un calendrier bien définis.

8. A souligné la nécessité pour le NEPAD, avec l’appui de l’Union africaine, d’envisager de réaliser un examen du secteur agricole par des experts pour assurer une bonne gouvernance lors de la mise en application du PDDAA, conformément aux principes en vigueur à l’Union africaine.

9. A recommandé que le NEPAD collabore avec l’Union africaine pour mettre en place un groupe de soutien du PDDAA.

10. A recommandé qu’une attention particulière soit accordée à l’amélioration de la disponibilité d’engrais, à des prix abordables et à la production d’engrais en Afrique, sur la base d’une coopération régionale, avec la participation du secteur privé. À cet égard, la Conférence a adopté à l’unanimité la résolution ARC/04/RES.

11. A recommandé aux pays qui ne l’ont pas fait, de procéder avec la FAO à l’examen des politiques et d’élaborer des plans d’investissements à moyen terme et des projets susceptibles d’être financés.

12. A demandé instamment au Secrétariat du NEPAD et à la FAO de continuer à faciliter les échanges de données d’expérience sur les succès obtenus dans des pays d’Afrique.

13. A recommandé que les programmes d’infrastructure de la BAfD assurent le développement des infrastructures rurales afin d’appuyer la production vivrière et l’accès aux marchés.

14. A recommandé d’intégrer des considérations de parité hommes-femmes dans l’ensemble des programmes et stratégies du PDDAA.

15. A souligné la nécessité de réaliser d’autres travaux pour clarifier le concept de centre d’excellence et définir le processus à suivre pour créer des centres d’excellence africains comme base pour faciliter le renforcement des capacités et la mise en commun des données d’expérience.

16. A demandé que la spécificité, le caractère particulier et les problèmes des petits États insulaires en développement soient pris en considération lors de la mise en œuvre du PDDAA.

17. A demandé instamment aux États Membres de faire en sorte que la part de 10 pour cent des ressources à investir dans l’agriculture se justifie par les bons résultats obtenus.

À l’attention de la FAO

La Conférence:

18. A demandé instamment à la FAO d’aider les États Membres à élaborer des approches durables en matière d’amélioration des sols, sur la base d’une gestion intégrée des ressources naturelles et d’une plus grande intégration des systèmes culture-élevage.

19. A recommandé de procéder à de nouvelles consultations avec les gouvernements nationaux et les organisations paysannes afin d’identifier les préoccupations, priorités et domaines d’investissement lors de l’élaboration d’un document supplémentaire du PDDAA sur l’intégration des forêts, des pêches et de l’élevage.

20. A recommandé que la FAO et d’autres partenaires du développement aident les États Membres à mieux articuler et définir la portée et l’application des investissements de 10 pour cent des ressources dans l’agriculture et le développement rural.

Gestion intégrée des ressources hydriques à l’appui de la sécurité alimentaire en Afrique (ARC/04/5)

À l'attention des gouvernements, des communautés économiques régionales et de l’Union africaine/NEPAD

La Conférence:

21. A reconnu que la gestion intégrée des ressources en eau était maintenant considérée comme étant le cadre général le plus approprié pour une « bonne gouvernance de l’eau » et a recommandé son adoption en tant que cadre stratégique pour toutes les activités de développement socioéconomique.

22. A en outre constaté les risques liés à l’agriculture pluviale dans les zones semi-arides et sujettes à la sécheresse et a instamment invité les États Membres à adopter des mesures d’atténuation des effets de la sécheresse dans les régions fréquemment touchées par des aléas climatiques entraînant des famines et exigeant, par voie de conséquence, une aide alimentaire.

23. A reconnu le rôle important de l’irrigation dans la production vivrière et la réduction de la pauvreté et a recommandé que l’irrigation fasse partie intégrante de toute stratégie destinée à accroître de façon durable la production agricole.

24. A noté qu’environ 60 pour cent de l’eau prélevée pour la production agricole se perd de diverses manières et a recommandé l’adoption de techniques d’économie d’eau et une meilleure gestion de l’eau à l’exploitation afin d’améliorer l’efficience et la productivité de l’eau d’irrigation.

25. A pris note de la récente Déclaration en 25 points de Syrte sur l’agriculture et l’eau en Afrique, dans le cadre du NEPAD, dans laquelle les chefs d’État et de gouvernement confirmaient les engagements existants et proposaient de nouvelles mesures et a recommandé que:

    1. L’Union africaine, en collaboration avec les États Membres, prenne des mesures appropriées afin de traduire les engagements dans la pratique.
    2. Les gouvernements nationaux garantissent des investissements publics ainsi que la participation du secteur privé à la mise en valeur des ressources en eau pour la production agricole et la sécurité alimentaire.

À l’attention de la FAO

La Conférence:

26. A reconnu les avantages de la petite irrigation et a demandé à la FAO de continuer à aider les États Membres à élargir leurs programmes de gestion de l’eau dans le cadre du Programme spécial pour la sécurité alimentaire (PSSA). La Conférence a toutefois souligné la nécessité d’introduire des mesures de protection de la santé et de l’environnement dans les programmes de développement de l’irrigation.

Point permanent: Suite donnée au Sommet mondial de l’alimentation (SMA) et au Sommet mondial de l’alimentation: cinq ans après – Dimensions régionales (ARC/04/3)

À l’attention des gouvernements et des communautés économiques régionales:

27. La Conférence a recommandé que:

    1. Les gouvernements intensifient leurs efforts afin de concrétiser les engagements pris lors du Sommet mondial de l’alimentation et du Sommet mondial de l’alimentation: cinq ans après.
    2. Les gouvernements coordonnent les politiques et programmes et adoptent une approche interdisciplinaire holistique afin d’aborder le problème de l’insécurité alimentaire dans toutes ses dimensions.
    3. Les gouvernements accordent une priorité élevée à l’alimentation et à l’agriculture, dans un cadre de développement à assises larges, et prennent en main, au niveau national, les approches, stratégies et programmes de développement.
    4. Les organisations économiques régionales envisagent de créer des mécanismes internes de financement pour aider à mettre en œuvre leurs programmes régionaux respectifs pour la sécurité alimentaire.

À l’attention de la FAO

28. La Conférence a recommandé que:

    1. La FAO fasse en sorte qu’outre le riz et le manioc, d’autres aliments de base comme le maïs occupent une place de choix dans le PDDAA, du fait de leur importance dans le régime alimentaire de nombreux États Membres; des recherches devraient être effectuées afin de diversifier, à long terme, le régime alimentaire dans les pays où le maïs est l’aliment de base.
    2. La FAO continue à fournir une assistance technique aux États Membres en vue de la constitution de réserves céréalières, du fait de leur importance aux niveaux national, sous-régional et régional.

Contribution de la recherche et de la vulgarisation agricoles à la sécurité alimentaire et à la lutte contre la pauvreté en Afrique (ARC/04/INF/5)

À l’attention des gouvernements

29. La Conférence:

    1. A souligné la nécessité de couvrir tous les sous-secteurs dans un programme africain de recherche.
    2. A souligné en particulier la nécessité d'utiliser efficacement les technologies et les possibilités offertes par « la coopération technique intra-africaine ».
    3. A recommandé de prêter une attention accrue au financement des systèmes de recherche et de vulgarisation agricoles (ARES) conformément aux engagements financiers pris par les gouvernements et les organismes régionaux et internationaux de financement.

À l’attention du FARA (Forum de recherche agricole en Afrique), de la FAO et du NEPAD

30. La Conférence:

    1. A fait sienne la recommandation de tenir des conférences sous-régionales sur la recherche et la vulgarisation agricoles, étant entendu que l'organisation concrète de ces conférences serait prise en charge par le FARA, la FAO, le NEPAD et d'autres parties prenantes.
    2. A instamment prié le NEPAD, le FARA et la FAO de faire rapport sur l'évolution de la situation lors de la prochaine Conférence régionale de la FAO pour l'Afrique.

La crise de la viande de brousse en Afrique: concilier sécurité alimentaire et préservation de la biodiversité sur le continent (ARC/04/INF/7)

À l’attention des gouvernements, de la FAO et d’autres partenaires du développement

31. La Conférence a noté que la viande de brousse continuait à jouer un rôle important puisqu’elle fournissait des protéines, des médicaments et améliorait les revenus des ruraux pauvres et a recommandé que:

    1. Les gouvernements, la FAO et les partenaires internationaux accordent une attention particulière à l’identification de solutions de rechange appropriées et aident à les mettre en oeuvre en étroite collaboration avec les communautés locales.

À l’attention de la FAO

32. La Conférence:

    1. A recommandé que la FAO, en collaboration avec les organisations régionales et internationales compétentes, entreprenne des études sur les risques sanitaires et les éventuelles maladies transmises par la consommation de viande de brousse.
    2. A demandé que la FAO agisse en collaboration avec les États Membres et les partenaires du développement pour continuer à échanger des données d’expérience à ce sujet.

Le VIH/SIDA et la crise alimentaire en Afrique subsaharienne (ARC/04/INF/8)

À l’attention des gouvernements

33. La Conférence a recommandé que:

    1. Les gouvernements prennent des mesures d’urgence visant à réviser et à consolider les politiques et les programmes concernant l’agriculture, afin d’intégrer des éléments relatifs au VIH/SIDA dans les stratégies sectorielles de développement agricole.
    2. Toutes les parties concernées prennent les dispositions nécessaires pour définir une réaction concertée permettant de couvrir la totalité du spectre urgence-développement, tout en maintenant une perspective humanitaire.

À l’attention de la FAO et d’autres partenaires du développement

34. La Conférence a recommandé que les partenaires oeuvrant dans le domaine du développement, en particulier l’ONUSIDA, l’OMS, la FAO et la Banque mondiale, en étroite collaboration avec le NEPAD, augmentent les budgets alloués au renforcement des capacités institutionnelles axées sur la lutte contre l’épidémie, en intensifiant la collaboration avec les gouvernements, les ONG et la société civile.

Année internationale du riz – 2004 (ARC/04/INF/9)

À l’attention des gouvernements

35. La Conférence:

    1. A pris note de la contribution potentiellement importante du riz NERICA à la sécurité alimentaire et a instamment invité les États Membres à encourager la diffusion de cette nouvelle variété de riz.
    2. A encouragé les États Membres à célébrer l’Année internationale du riz.

Quatrième consultation FAO/ONG/OSC pour l’Afrique

À l’attention des gouvernements

36. La Conférence a recommandé:

    1. D’accroître d’au moins 10 pour cent les financements publics alloués à l’agriculture et au secteur rural, pour les porter à 30 pour cent.
    2. De formuler et encourager des politiques et programmes appuyant des approches agroécologiques de l’agriculture au niveau des familles.
    3. De s’engager à encourager la création d’alliances nationales contre la faim affirmant le principe du droit à l’alimentation, avec une forte participation de la société civile.
    4. De demander des financements du PCT de la FAO pour le renforcement des capacités des organisations paysannes.
    5. D’élaborer des mécanismes permettant d’associer les organisations paysannes, les organisations non gouvernementales et les organisations de la société civile à la mise au point de programmes, projets et initiatives de politique générale comme le NEPAD.
    6. D’aborder les problèmes qui rendent l’activité agricole difficile et non rentable: financements, infrastructures, marchés, paix et sécurité.
    7. D’associer les organisations paysannes/organisations non gouvernementales/ organisations de la société civile aux protocoles et accords internationaux qui affectent les populations rurales, comme ceux de l’OMC.
    8. De s’engager à renforcer l’intégration sous-régionale pour encourager le commerce interrégional.

À l’attention de la FAO

37. La Conférence a recommandé:

    1. De fournir un appui aux organisations paysannes/organisations non gouvernementales/organisations de la société civile pour leur permettre de participer efficacement au Programme détaillé du NEPAD pour le développement de l'agriculture africaine.
    2. De contribuer à encourager le dialogue sur les politiques entre les ONG/OSC et les pouvoirs publics aux niveaux national et régional.
    3. De sensibiliser les bureaux de pays de la FAO à la nécessité de renforcer leurs liens avec les ONG/OSC et d’encourager le dialogue sur les politiques avec les gouvernements.
    4. De désigner au sein des bureaux de pays de la FAO des coordonnateurs pour les relations FAO-ONG/OSC afin d’encourager la coopération avec les organisations paysannes, les organisations non gouvernementales et les organisations de la société civile au niveau national.
    5. D’appuyer les organisations paysannes et les associer à ses programmes et projets en établissant un mécanisme précis de participation, notamment en ce qui concerne le Programme spécial pour la sécurité alimentaire, aux niveaux national et régional.
    6. D’encourager l’utilisation de financements du PCT pour le renforcement des capacités des organisations paysannes.
    7. De contribuer au renforcement du réseau du Comité international de planification de la région Afrique et l'aider à mettre en œuvre son plan d’action.
    8. D’aider les organisations paysannes/organisations non gouvernementales/organisations de la société civile à mobiliser les ressources nécessaires à la réalisation de leurs activités.

Table ronde BAfD/FAO sur le financement de l’agriculture et du développement rural

À l’attention des gouvernements et des partenaires du développement

38. La Conférence est convenue que:

    1. Les gouvernements devraient continuer à passer en revue les politiques agricoles et les cadres législatifs afin de créer un environnement porteur permettant de mieux utiliser les ressources intérieures.
    2. Les ministères de l’agriculture devraient jouer un rôle plus efficace pour plaider la cause du secteur agricole et des ruraux pauvres et obtenir une part accrue des ressources octroyées dans le cadre des DSRP et PPTE.
    3. Les fonds d’investissement devraient parvenir jusqu’aux agriculteurs, qui sont les producteurs primaires de richesses dans la plupart des économies africaines.

39. La Conférence a souligné:

    1. La nécessité d’adopter des méthodes participatives pour des activités de faible ampleur et à coût modique.
    2. La nécessité pour les institutions financières et les partenaires du développement de rationaliser leurs propres procédures en matière d’examen des projets, d’achat, de décaissement et de suivi.
    3. Le rôle que les gouvernements doivent jouer pour amener les parties prenantes locales, c'est-à-dire le secteur privé, les agriculteurs et les institutions de financement du développement, ainsi que les partenaires internationaux du développement et les institutions financières, à accroître les investissements dans le secteur agricole.
    4. La nécessité d’examiner la question des taux d’intérêt préférentiels en faveur des petits agriculteurs et les diverses options possibles pour la fourniture de financements ruraux.

40. La Conférence a recommandé que la contribution de l'agriculture à la croissance économique, ainsi que son rôle comme secteur productif de l'économie soient reconnus et pris en compte dans les allocations budgétaires.

Autres questions

À l’attention des gouvernements

41. La Conférence a décidé que les représentants permanents basés à Rome devraient poursuivre leurs négociations avec la FAO et l'OMS afin de convenir d'une date et d'un lieu pour une Conférence régionale sur la sécurité sanitaire des aliments pour l’Afrique.

À l’attention de la FAO

42. La Conférence a recommandé à la FAO d’envisager l’utilisation du portugais lors de la trente-troisième session de la Conférence de la FAO en 2005.


VINGT-SEPTIÈME CONFÉRENCE RÉGIONALE DE LA FAO POUR LE PROCHE-ORIENT

Doha (Qatar), 13 – 17 mars 2004

Débat général

À l’attention des gouvernements

La Conférence a invité les gouvernements:

43. À examiner le document intitulé « Accord portant création de la Commission régionale de la santé animale pour le Proche-Orient et l’Afrique du Nord » et à transmettre leur consentement ou leurs vues au Sous Directeur Général/Représentant Régional de la FAO pour le Proche-Orient.

À l’attention de la FAO

La Conférence a demandé à la FAO de:

44. Faire office de centre de coordination, par le truchement de son Bureau régional pour le Proche-Orient, en ce qui concerne le suivi auprès des États Membres concernant l’établissement de la Commission de la santé animale pour le Proche-Orient et l’Afrique du Nord, conformément aux règles générales de la FAO.

45. Continuer à fournir un soutien aux États Membres, en particulier à ceux qui connaissent des crises alimentaires graves par suite de catastrophes naturelles ou de situations de conflit.

Suite donnée au Sommet mondial de l’alimentation et au Sommet mondial de l’alimentation: cinq ans après - Dimensions régionales (NERC/04/3)

À l’attention des gouvernements

46. La réunion a demandé aux gouvernements de:

    1. S’attacher particulièrement à l’élaboration et à la mise à jour des stratégies nationales de développement agricole, en accordant une attention particulière à la durabilité, à la compétitivité et à la sécurité alimentaire, ainsi qu’à la définition de programmes régionaux pour la sécurité alimentaire.
    2. Encourager les projets de coopération régionale, tels que la définition d’une position concertée dans le cadre des négociations multilatérales portant sur le commerce des produits agricoles, l’harmonisation des politiques et des législations agricoles pertinentes, la promotion des échanges commerciaux intrarégionaux de produits agricoles et le renforcement de la coopération technique entre les pays de la région.
    3. Appuyer le nouveau Réseau régional Proche-Orient et Afrique du Nord pour les politiques agricoles (NENARNAP) et le Réseau régional pour la gestion de la sécheresse au Proche-Orient et en Afrique du Nord, ainsi que les associations et les réseaux agricoles régionaux déjà établis, tels que l’AARINENA, l’AFMANENA, le CARDNE et la NENARACA.
    4. Redoubler d’efforts en matière d’amélioration de la mise en valeur des ressources humaines à tous les niveaux du secteur agricole, en accordant une attention particulière au renforcement des institutions nationales de recherche agricole, de transfert de technologies, de commercialisation et de vulgarisation;
    5. Augmenter les investissements dans l’agriculture et dans le développement rural et favoriser l’essor du secteur privé.

À l’attention de la FAO

47. La réunion a demandé à la FAO:

    1. D’aider les États Membres à élaborer des stratégies et des programmes nationaux et régionaux pertinents à l’appui du développement agricole durable et de la sécurité alimentaire.
    2. De continuer à apporter leur soutien au Réseau régional Proche-Orient et Afrique du Nord pour les politiques agricoles (NENARNAP) et au Réseau régional pour la gestion de la sécheresse au Proche-Orient et en Méditerranée, ainsi qu’à d’autres associations et réseaux agricoles régionaux.
    3. D’aider les États Membres à renforcer leurs capacités en matière de ressources humaines et à effectuer des réformes pertinentes au niveau des institutions et des politiques liées à l’évolution du contexte économique régional et international, et de continuer à fournir une aide technique et à stimuler le renforcement des capacités à l’appui des experts nationaux, en vue des négociations entreprises dans le cadre de l’OMC et d’autres négociations multilatérales portant sur le commerce des produits agricoles.
    4. D’aider les États Membres à renforcer leurs institutions nationales de recherche, de vulgarisation et de commercialisation et leurs petites entreprises agricoles, et à renforcer les liens entre vulgarisation et recherche, en tenant compte des projets probants mis en oeuvre dans la région, comme le Réseau virtuel de communication pour la vulgarisation et la recherche (VERCON).
    5. D’effectuer une étude sur l’impact de la construction du mur sur le secteur agricole et la sécurité alimentaire des territoires palestiniens.

Alliance internationale contre la faim

48. La réunion est convenue que les alliances nationales pouvaient servir de tremplin pour mobiliser la volonté politique et les ressources à l’échelle nationale et internationale et pouvaient jouer un rôle de premier plan en matière de lutte contre la faim. Il a également été convenu qu’une approche à double volet permettrait de traiter toutes les facettes de la sécurité alimentaire, essentiellement la disponibilité, l’accès, l’utilisation et la stabilité des approvisionnements alimentaires.

Vers une gestion améliorée de la demande d’eau au Proche-Orient (NERC/04/4)

À l’attention des gouvernements

49. La réunion a invité les gouvernements à:

    1. Revoir leurs politiques en matière d’eau de façon à les axer davantage sur la rareté de l’eau et sur la préparation aux sécheresses et sur l’atténuation de leurs effets, ainsi que sur la mise en place ou le réexamen des cadres réglementaires en matière d’eau, en vue de mettre en œuvre des mesures de réduction des pertes hydriques et de la pollution.
    2. Renforcer la capacité d’utilisation de l’eau et envisager le recouvrement des coûts des services d’irrigation comme les coûts de fonctionnement et d’entretien.
    3. Adopter des ajustements structurels concernant la gestion de la demande de l’eau et des bassins versants, comme des réformes institutionnelles, l’organisation des bénéficiaires et leur participation à la gestion des périmètres d’irrigation, la participation du secteur privé, ainsi que la mise en valeur des ressources humaines pour la gestion de l’eau destinée à l’agriculture, l’accent étant mis sur les agriculteurs et les fournisseurs de services.
    4. Promouvoir l’usage des ressources en eau non traditionnelles et appuyer la recherche sur la réutilisation sans danger des eaux usées épurées, des eaux saumâtres et des eaux salines, en prêtant dûment attention à l'agriculture pluviale, à l’amélioration de la capacité d’utilisation de l’eau et de la gestion des cultures, et à la mise au point de variétés résistant à la sécheresse et au sel.

À l’attention de la FAO

50. La réunion a demandé à la FAO de:

    1. Continuer à fournir une assistance technique à ses États Membres pour l’examen et la mise en œuvre de leurs politiques, de leurs réglementations et de leurs institutions.
    2. Aider les États Membres à élaborer, promouvoir et adopter des outils technologiques adaptés à la gestion de la demande d’eau et des bassins versants.
    3. Appuyer le renforcement des capacités et faciliter l’échange de données d’expérience et d’informations entre États Membres sur des aspects pertinents de la gestion de l’eau destinée à l’agriculture.
    4. Organiser un atelier régional sur la gestion de la récupération de l’eau et des crues et aider les pays à élaborer des stratégies appropriées. À cet égard, l’Iran a proposé d’accueillir et de financer un tel atelier.
    5. Plaider en faveur d'une meilleure productivité de l'eau dans le secteur agricole.

Sécurité sanitaire et commerce international des denrées alimentaires dans la région du Proche-Orient (NERC/04/5)

À l’attention des gouvernements

51. La réunion a demandé aux gouvernements de:

    1. Moderniser leurs systèmes de contrôle des denrées alimentaires en créant un cadre réglementaire approprié, en renforçant la capacité des services d’inspection, en améliorant la capacité des laboratoires de contrôle et en précisant les rôles et responsabilités des institutions compétentes afin de réduire les doubles emplois.
    2. Renforcer l’expertise scientifique et technique nationale et leur participation aux travaux de la Commission du Codex Alimentarius.
    3. Appliquer des systèmes d’assurance de la qualité pour la production et la transformation des denrées alimentaires.
    4. Renforcer les capacités nationales de surveillance des maladies transmises par les aliments et créer un système d’alerte rapide et un mécanisme de communication avec les autorités chargées du contrôle des denrées alimentaires pour mettre en place les mesures correctives nécessaires, et sensibiliser les consommateurs sur ces questions.

À l’attention de la FAO

52. La réunion a demandé à la FAO de:

    1. Continuer à aider les pays à renforcer leurs capacités en matière de gestion de la sécurité sanitaire des aliments, en leur fournissant une assistance technique fondée sur leurs besoins, aux niveaux régional, sous-régional et national, dans les limites des ressources financières et humaines disponibles et en collaboration avec l’OMS.
    2. Recourir aux mécanismes adéquats pour faciliter la communication et l’échange d’informations ou de données d’expérience sur la surveillance des maladies d’origine alimentaire entre pays de la région, ainsi que sur les dangers liés aux denrées alimentaires.

Création de la Commission régionale de la santé animale pour le Proche-Orient et l’Afrique du Nord (AHCNENA) (NERC/04/6)

53. La réunion a apprécié l’offre du Koweït d’accueillir et d’appuyer cette Commission, lorsqu'elle serait établie.

54. Après un long débat, la réunion a décidé de communiquer l’« Accord portant création de la Commission régionale de la santé animale pour le Proche-Orient et l’Afrique du Nord » à la réunion ministérielle, pour décision finale.

Autres questions

55. La Conférence s’est félicitée des efforts déployés par la FAO dans le domaine de la lutte contre le criquet pèlerin, grâce au programme EMPRES. Elle a exhorté les pays donateurs à fournir de toute urgence leur appui à la lutte contre les essaims de criquets pèlerins et les oiseaux dans la région Ouest.

56. La Conférence s’est félicitée du nouveau programme mis en œuvre par la FAO en vue de combler le fossé numérique rural et a sollicité un appui pour la création de partenariats internationaux axés sur l’exploitation de l’information et des connaissances, en vue d’augmenter la sécurité alimentaire et de lutter contre la pauvreté, et de renforcer les capacités humaines et institutionnelles à cet égard.

Table ronde sur le financement du développement agricole au Proche-Orient

57. La réunion s’est félicitée de la décision prise par la FAO d’organiser, en collaboration avec la Banque islamique de développement, la Table ronde sur le financement du développement agricole au Proche-Orient, en marge de la Conférence régionale. Cette Table ronde avait pour objectif de stimuler les débats sur la nécessité et l’importance d’augmenter les flux de financement destinés au développement agricole. La réunion a demandé à la FAO d’envisager d’organiser des activités de suivi, afin de poursuivre les débats sur les façons de promouvoir les investissements agricoles, en collaboration avec d’autres partenaires du développement et avec les pays de la région (voir le rapport de synthèse de la Table ronde à l’Annexe F).

Stratégie sous-régionale et Programme pour la sécurité alimentaire en Afrique du Nord

58. La réunion a pris note de la consultation organisée en marge de la Conférence concernant la stratégie sous-régionale de sécurité alimentaire relative à l’Afrique du Nord. Des représentants de tous les États Membres de la sous-région ont participé à cette consultation. La réunion a souligné la nécessité et l’importance de poursuivre la collaboration technique entre la FAO et le Secrétariat de l’Union du Maghreb arabe (AMU), concernant la définition d’une stratégie sous-régionale et d’un programme pour la sécurité alimentaire. Il a été convenu de poursuivre le dialogue à cet effet et la FAO s’est déclarée prête à envisager de fournir un appui technique éventuel à un tel processus, le cas échéant (pour de plus amples informations sur cette réunion, voir l’Annexe G).

Consultation ONG/OSC pour le Proche-Orient

59. Dans le cadre du Plan d’action du Sommet mondial de l’alimentation, il est devenu habituel depuis la vingt-troisième session de convoquer des consultations des ONG/OSC parallèlement aux Conférences régionales de la FAO. Une Consultation régionale des ONG/OSC a été organisée du 11 au 13 mars à Doha (Qatar), parallèlement à la Conférence régionale, avec la participation d'un certain nombre d'organisations non gouvernementales et d'organisations de la société civile. Une brève déclaration relative à cette Consultation a été soumise à la Conférence qui en a pris acte et a souligné l’importance d’un partenariat renforcé avec ces acteurs essentiels, pour bénéficier de leur expérience auprès des collectivités locales et des communautés de base.

Liste de thèmes susceptibles d’être traités lors de la vingt-huitième Conférence régionale pour le Proche-Orient

60. La Conférence a établi un comité, composé de représentants de trois États Membres (Iran, Maroc, Soudan), du rapporteur et d’un membre du Secrétariat de la FAO et chargé d’aider à regrouper les thèmes proposés par les États Membres et de dresser une liste thématique à soumettre à la Conférence, pour examen. Celle-ci a passé ces thèmes en revue et a demandé au Secrétariat de la Conférence de soumettre la liste des thèmes approuvés au Siège de la FAO, pour examen et inclusion éventuelle dans l’ordre du jour de la vingt-huitième Conférence régionale pour le Proche-Orient. Les thèmes approuvés sont les suivants:

    1. Perfectionnement des règlements relatifs à la commercialisation, en vue de les adapter aux réformes économiques et aux dernières variations socioéconomiques.
    2. Contrôle de la qualité des produits agricoles et traitement post-récolte.
    3. Vulgarisation agricole, recherche et transfert de technologie au bénéfice d’un développement agricole durable.
    4. Agriculture biologique au Proche-Orient: problèmes, contraintes et potentiels.
    5. Investissements au service du développement agricole: situation actuelle, contraintes et perspectives.
    6. Rôle du secteur privé dans le financement et la mise en oeuvre des projets d’irrigation.
    7. Restructuration du secteur agricole en vue de son adaptation aux évolutions mondiales.
    8. Évaluation des expériences nationales en matière de participation des agriculteurs à la gestion des systèmes publics d’irrigation (associations d’utilisateurs).
    9. Les biotechnologies et le génie génétique à l’appui du développement rural au Proche-Orient: avantages et inconvénients.
    10. Identification des projets nationaux et régionaux prioritaires axés sur l’agriculture et la sécurité alimentaire et options à envisager pour leur financement et leur mise en oeuvre.
    11. Renforcement de la coopération régionale en matière de lutte contre les maladies animales transfrontalières.
    12. Promotion du commerce intrarégional des produits de l’élevage dans la région du Proche-Orient.

Date et lieu de la vingt-huitième Conférence régionale de la FAO pour le Proche-Orient

61. La Conférence s’est félicitée de l’invitation du Gouvernement du Yémen, qui se propose d’accueillir la vingt-huitième Conférence régionale de la FAO pour le Proche-Orient. Elle a demandé au Directeur Général de la FAO de tenir compte de cette offre lors de la décision concernant la date et le lieu de la prochaine session de la Conférence, en consultation avec les États Membres de la région.


VINGT-HUITIÈME CONFÉRENCE RÉGIONALE DE LA FAO POUR L’AMÉRIQUE LATINE ET LES CARAÏBES

Ciudad de Guatemala (Guatemala), 25 – 30 avril 2004

Débat général sur les tendances et les enjeux en ce qui concerne l’agriculture, les forêts, la pêche et la sécurité alimentaire en Amérique latine et dans les Caraïbes et sur les activités de la FAO dans la région

À l’attention des gouvernements

La Conférence:

62. A insisté sur le fait que le contexte international avait une incidence déterminante sur le processus de développement social et économique des pays de la région et, par conséquent, sur leur sécurité alimentaire. Il faut un système international fondé sur les principes de justice et d'équité favorisant une meilleure coopération bilatérale et multilatérale, à la fois plus efficace et plus opportune et ouverte à la coopération Sud-Sud. Il importe en outre que l'on respecte les engagements internationaux en matière d'aide officielle au développement et que l'on accroisse les investissements et les flux de capitaux étrangers. Il convient par ailleurs d'encourager l'accès aux nouvelles technologies et à un commerce plus équitable des biens et des services, en particulier des produits agricoles.

63. A rappelé qu'il était fondamental d'instaurer un système de commerce international équitable et de respecter les engagements de la Conférence ministérielle de Doha. La réforme du système commercial doit supposer, de la part des pays développés, des engagements spécifiques visant à garantir une nette amélioration de l'accès aux marchés des produits agricoles; des réductions de toutes les formes de subvention à l'exportation, l'objectif étant de les supprimer de manière progressive; et d'importantes réductions du soutien interne, qui entraînent une distorsion des échanges commerciaux.

64. A pris note de la reprise des négociations multilatérales et a exhorté les pays à avancer rapidement pour mettre en oeuvre les engagements et l'esprit de la Conférence de Doha, afin que ce cycle multilatéral devienne le « cycle du développement ».

À l’attention de la FAO

La Conférence:

65. A apporté son soutien aux initiatives spécifiques élaborées à l'appui des priorités fixées par la Conférence régionale, à sa vingt-cinquième session, ainsi qu'à l'application des orientations définies à la vingt-sixième et à la vingt-septième sessions. Cela concerne plus particulièrement la mise en place de partenariats, des mesures d'encouragement en faveur des fonds fiduciaires, l'exécution de projets régionaux et l'élaboration de méthodologies d'évaluation des politiques et des programmes.

66. A souligné que la région avait des besoins spécifiques et connaissait des situations de pauvreté et d'insécurité alimentaire qui devaient être examinées et analysées en fonction de critères qui leur sont propres, ce qui nécessitait le soutien et la coopération technique de la FAO dans le cadre de l'élaboration d'un plan stratégique régional. Dans ce contexte, la Conférence a demandé la création d'un mécanisme institutionnel dont les fonctions seraient les suivantes: a) assurer le suivi de l'évolution de la coopération technique de la FAO dans la région; b) présenter des propositions visant à perfectionner et à moderniser les mécanismes de coopération technique de la FAO; et c) traiter des stratégies et des moyens de mise en oeuvre et d'évaluation des programmes de coopération de la FAO dans la région.

67. A reconnu qu'il était utile de réaliser des études destinées à déterminer l'incidence négative sur la sécurité alimentaire de la situation géographique des pays en développement sans littoral, de manière à mettre sur pied des projets et des programmes visant à pallier cette situation.

68. A recommandé de regrouper les nouveaux thèmes pour la coopération technique de la FAO dans la région:

    1. L'accent mis sur la dimension territoriale du développement rural.
    2. Des politiques sectorielles et pluridimensionnelles s'inscrivant dans un cadre global qui tienne compte de la diversité des rapports en milieu rural, et plus spécialement de la question de la parité hommes-femmes.
    3. Le développement des institutions et les liens entre celui-ci et les processus de décentralisation.
    4. Des méthodologies d'évaluation de l'impact des politiques, des programmes et des projets, non seulement a posteriori, mais également en cours d'exécution, ce qui servirait de mécanisme permettant de corriger, de réorienter ou de renforcer les mesures prises.
    5. Le soutien aux processus d'intégration économique et commerciale à l'échelle sous-régionale et l'appui aux activités de coopération technique entre pays de la région.
    6. Les processus d'urbanisation et leurs répercussions sur les problèmes de la faim en milieu urbain.
    7. L’agroécologie.

69. A recommandé à la FAO de chercher des solutions pour renforcer la coopération technique dans la région, par le biais de mécanismes de participation, en utilisant au mieux les capacités existant dans les différents pays. De même, il convient de renforcer la complémentarité des actions menées par les différentes institutions internationales de coopération.

70. A recommandé d'appliquer un traitement différencié aux pays moins avancés et aux États insulaires et, notamment, aux importateurs nets de denrées alimentaires. Dans ce contexte, le « Programme d'action de la Barbade pour le développement durable des petits États insulaires » constitue un fondement solide pour le développement des capacités agricoles, forestières et halieutiques de ces pays. La FAO doit assumer un rôle important dans l'application de ce programme.

71. A recommandé à la FAO de développer ses activités de renforcement des capacités de négociation à l'échelle internationale des pays de la région, en tenant compte du fait que les thèmes gagnent en diversité et en complexité et du processus permanent de négociations au sein des différentes instances multilatérales (OMC, Codex, OIE et CIMP).

72. A recommandé à la FAO d’analyser le développement d'une industrie de transformation des matières premières, axée sur l’exportation, pour lesquelles la région est compétitive, afin d’aider les producteurs et les paysans des pays en développement à échapper à la pauvreté. Dans ce contexte, il convient que la FAO mène des études destinées à évaluer l'impact de la progressivité des droits et des pics tarifaires des pays développés, de manière à mettre en place une industrie d'exportation à plus grande valeur ajoutée dans les pays en développement.

Suite donnée au Sommet mondial de l’alimentation et au Sommet mondial de l’alimentation: cinq ans après. Perspectives régionales (LARC/04/4)

À l’attention des gouvernements

La Conférence:

73. A mis en exergue les relations entre pauvreté, inégalité et lutte contre l'insécurité alimentaire. Il est nécessaire d'accroître l'efficacité et de renforcer la compétitivité, et, dans un même temps, il est indispensable d'inverser la tendance actuelle à une progression de l'inégalité socioéconomique dans la région.

74. A admis que l'agriculture de la région était fortement hétérogène, puisque s'y côtoient un secteur moderne, compétitif et présent sur les marchés et un secteur composé de producteurs artisanaux qui ne réunissent pas les conditions leur permettant d'être concurrentiels, dont le développement suppose des politiques spécifiques qui répondent à une stratégie de développement progressif fondé sur des activités agricoles et non agricoles.

75. A pris acte du fait que le développement rural et la sécurité alimentaire s'inscrivaient dans le cadre de processus à long terme dont la durée dépasse celle du mandat des gouvernements, ce qui nécessitait la mise en place de politiques nationales garantissant la continuité à long terme.

76. A reconnu que toute politique efficace de sécurité alimentaire supposait une action conjointe de la part de l'État, du secteur privé et de la société civile, ainsi qu'une coopération internationale, dans un cadre cohérent, harmonieux et laissant une place importante à la participation.

77. A fait siennes les préoccupations exprimées par le Comité de l'agriculture au sujet des recommandations du « Rapport de la consultation OMS/FAO d'experts sur le régime alimentaire, la nutrition et la prévention des maladies chroniques » (n° 916), lesquelles sont susceptibles d'avoir une incidence négative sur le secteur agricole de la région.

78. A exhorté les gouvernements des pays de la région à apporter un appui politique au processus de négociation de l'ensemble de directives volontaires à l'appui de la concrétisation progressive du droit à une alimentation adéquate. De même, la Conférence a reconnu le rôle fondamental de la coopération internationale pour la concrétisation de ce droit.

À l’attention de la FAO

La Conférence:

79. A recommandé à la FAO de soutenir la définition et la généralisation des nouvelles orientations stratégiques. La Conférence a reconnu que les tendances actuelles en matière de sécurité alimentaire témoignaient à la fois de l'insuffisance des politiques mises en œuvre jusqu'à présent et de la nécessité de définir de nouvelles lignes d'action.

80. A recommandé que la FAO poursuive l’analyse des tendances et des nouveaux enjeux, en invitant les pays à participer de manière plus dynamique à l’élaboration des études y afférentes.

Initiative pour la révision et la mise à jour des politiques et stratégies nationales en matière d’agriculture, de développement rural et de sécurité alimentaire (LARC/04/INF/8)

À l’attention des gouvernements

La Conférence:

81. A constaté que les politiques de développement en vigueur supposaient une responsabilité conjointe des gouvernements et des intervenants privés, et que, de ce fait, les processus de concertation étaient décisifs pour leur exécution.

82. A insisté sur l’importance d’aborder le développement sous un angle géographique, lors de la définition des stratégies de développement rural et de sécurité alimentaire. Dans cette optique, il convient de tenir compte des activités agricoles et non agricoles, mais également des spécificités des différents intervenants, en accordant une attention particulière au rôle de la femme, aussi bien au niveau de la production qu’en ce qui concerne une meilleure répartition des ressources et l’amélioration du niveau de vie et de la sécurité alimentaire des populations rurales.

83. A constaté que les politiques de développement rural et de sécurité alimentaire devaient satisfaire parallèlement les besoins en matière de compétitivité et de production et les priorités afférentes à la lutte contre la pauvreté. De par leur nature plurisectorielle, les politiques supposent la participation de différents ministères et instances décentralisées gouvernementales et privées, dans un cadre particulièrement complexe nécessitant la mise en place d’un processus de concertation.

À l’attention de la FAO

La Conférence:

84. A recommandé que la FAO renforce, en augmentant leur portée, les mécanismes de formation à grande échelle, au bénéfice de tous les intervenants concernés par les priorités relatives au développement rural et à la sécurité alimentaire, en prenant comme exemple le projet FAO-FODEPAL. Elle a demandé à l’Organisation de mobiliser des fonds supplémentaires à cet effet.

85. A recommandé que la FAO effectue des études sur la migration des populations rurales, principalement vers les pays développés, afin de définir des programmes d’investissement fondés sur l’envoi de fonds des travailleurs immigrés, grâce à la mise en œuvre de projets axés sur les familles rurales, en vue de créer de nouvelles sources d’emploi permettant de freiner l’exode rural.

La sécurité alimentaire en tant que stratégie de développement rural (LARC/04/2)

À l’attention des gouvernements

La Conférence:

86. A reconnu que la sécurité alimentaire était un concept de grande envergure, aussi bien quant à sa portée qu’à ses répercussions. De par sa portée, elle est liée à des aspects tels que la disponibilité, l’accès, la qualité et l’utilisation, ainsi qu’aux facteurs ayant une incidence sur chacun de ces éléments. De par ses répercussions, elle joue un rôle dans les domaines de l’éradication de la pauvreté, de l’augmentation des capacités de production au bénéfice du développement, de la non-exclusion sociale, de l’égalité des chances et de l’avènement d’une société juste.

87. A souligné que l’objectif de la stratégie relative à la sécurité alimentaire ne devait pas être uniquement de pallier les effets de la faim ou de définir des solutions ponctuelles en cas de dénutrition. L’objectif premier doit être de s’attaquer aux causes de la sous-alimentation, ce qui implique de s’attaquer aux causes de l’exclusion sociale, de la marginalisation et de la pauvreté, dans le cadre d’une approche largement participative, axée sur les personnes.

88. A souligné que la croissance économique était indispensable à l’éradication de la pauvreté et de la faim, mais qu’elle n’en était pas une condition suffisante. Elle a souligné l’importance de la nature de cette croissance, en particulier de ses conséquences en matière de répartition et d’équité. Elle a également signalé que la volonté politique et la participation effective de l'ensemble de la société étaient indispensables si l’on souhaitait axer le développement sur l’équité, grâce à des réformes structurelles visant la non-exclusion sociale.

89. A reconnu que l’insécurité alimentaire plongeait ses racines dans le contexte historique et dans les conditions sociales qui prévalaient dans le passé. À cela s’ajoutent les répercussions des pratiques protectionnistes sur les échanges internationaux et les subventions agricoles appliquées par les pays développés. La Conférence a appelé à la concrétisation des trois piliers de Doha. Elle a également constaté qu’il convenait de renforcer la coopération internationale dans le domaine du développement, en soulignant la nécessité de mieux exploiter les possibilités d’intégration sous-régionale et de coopération Sud-Sud.

90. A souligné qu’il convenait de garantir une plus grande participation de la population souffrant de la pauvreté, afin de renforcer ses capacités de négociation et de lui permettre de participer aux décisions concernant son développement.

91. A reconnu que la sécurité alimentaire faisait partie intégrante des stratégies de développement rural et que le développement rural était une stratégie indispensable à la sécurité alimentaire. Par conséquent, elle a souligné qu’il convenait de considérer le développement rural en tant que stratégie de base territoriale et de reconsidérer l’agriculture au-delà de la production primaire, en intégrant une approche verticale des filières de production-transformation-commercialisation-consommation.

À l’attention de la FAO

La Conférence:

92. A reconnu que l’analyse de la sécurité alimentaire devait aller au-delà du simple diagnostic et que la stratégie mise en œuvre ne devait pas seulement intégrer des orientations à moyen et long termes. Elle a également recommandé à la FAO d’entreprendre des actions immédiates à court terme, de définir des mécanismes permettant d’y donner suite, en vue d’en évaluer l’impact et la reproductibilité, et de définir de nouvelles actions à plus grande portée, qui ne se limitent pas à encourager la production, mais qui incorporent aussi des dimensions plurisectorielles et prévoient la participation des différents niveaux de gouvernements, mais également du secteur privé et de la société civile.

93. A recommandé à la FAO d’effectuer une étude des potentiels et des possibilités d’expansion du commerce des produits agricoles issus de l’agriculture familiale et intrarégionale, en tant qu’instrument de développement socioéconomique.

Le développement socioéconomique: fondement de l’action de la FAO en Amérique latine et dans les Caraïbes (LARC/04/3)

À l’attention des gouvernements

La Conférence:

94. A signalé que l’analyse du développement socioéconomique devait tenir compte du caractère interdépendant des aspects économiques, sociaux et culturels du développement, qui ont pour objectif l’amélioration des conditions de vie des populations rurales. Les activités axées sur le développement doivent être l’expression non seulement de la croissance économique, mais également des différentes façons de répartir les fruits de ce développement et de la façon d'éliminer les déséquilibres sociaux et de lutter contre la pauvreté.

95. A souligné l’importance du suivi et de l’évaluation des programmes et des projets de développement rural pour l’orientation des nouvelles activités de coopération. Elle a indiqué que le suivi et l’évaluation ne devaient pas être limités aux aspects administratifs relatifs à la concrétisation des actions définies et à l’exécution des budgets alloués, mais devaient permettre une véritable analyse de l’impact de ces activités. Elle a recommandé que ces évaluations soient effectuées à différentes phases des projets, afin d'ajuster les programmes en cours d’exécution ou de tirer les leçons des expériences lors de la conception de nouvelles phases ou de nouveaux projets.

96. A reconnu qu’il était possible d’améliorer les programmes de coopération technique mis en œuvre par les organismes internationaux dans le domaine du développement rural. Il a toutefois souligné que l’aide internationale apportée grâce à une coopération multilatérale était plus transparente et moins dépendante des priorités des donateurs, en ce qu’elle permet de mieux tenir compte des requêtes des pays bénéficiaires.

À l’attention de la FAO

La Conférence:

97. A reconnu l’importance du Programme spécial pour la sécurité alimentaire. Elle a recommandé à la FAO d’établir, en collaboration avec les pays de la région, des critères et des mécanismes d’évaluation de l’impact de ce programme.

98. A exprimé son inquiétude à propos de la diminution des ressources allouées à la coopération technique dans les pays de la région. Elle a en outre signalé le déséquilibre croissant enregistré à l’échelle régionale dans ce domaine. Elle a déclaré qu’il était nécessaire de rationaliser l’utilisation de ces ressources et qu'il convenait de créer des mécanismes de suivi et d’évaluation de la coopération mise en œuvre par la FAO dans la région, afin de mieux la cibler.

99. A répété qu’il convenait de continuer à engager des experts nationaux, selon les besoins, car ces derniers saisissaient bien la réalité de leur pays, et cela permettait de réduire les coûts des projets de coopération technique.

100. A recommandé de revoir le mode opératoire des missions de coopération technique de la FAO dans les différents pays, en vue d’éviter les doubles emplois et de garantir une bonne coordination entre les différentes missions. De plus, la Conférence est convenue qu’il était nécessaire de revoir également les relations entre les différentes instances de la FAO (Siège, bureaux régionaux et bureaux nationaux) lors de la préparation des projets de coopération technique, en s’assurant que leurs activités complètent les capacités nationales de manière rationnelle. À cet effet, le Représentant régional de la FAO a fait état de la mission d’évaluation du processus de décentralisation mis en œuvre par l’Organisation dans la région.

101. A recommandé de créer un groupe de travail institutionnel permanent, ouvert à tous les pays de la région. Ce groupe serait chargé de suivre l’évolution de la coopération technique mise en œuvre par la FAO dans la région, en vue de présenter des propositions visant à perfectionner et à moderniser les mécanismes de coopération technique de la FAO. Il serait également chargé d'étudier les stratégies et les modalités d’application et d’évaluation des programmes de coopération entrepris par la FAO dans la région, selon un cadre stratégique tenant compte des réalités nationales des pays de la région et conformément à un cadre de référence établi à intervalles réguliers par la Conférence régionale.

102. A recommandé de soumettre les conclusions de ce groupe de travail aux prochaines conférences régionales, lors desquelles une séance spéciale devrait être exclusivement consacrée à la coopération technique.

Cadre stratégique de la FAO visant à combler le fossé numérique en milieu rural (LARC/04/INF/7)

À l’attention des gouvernements

La Conférence:

103. A recommandé d’apporter son soutien au nouveau programme stratégique de la FAO intitulé « Programme visant à combler le fossé numérique en milieu rural en vue de lutter contre l’insécurité alimentaire et la pauvreté ».

À l’attention de la FAO

La Conférence:

104. A recommandé de présenter un bilan des programmes mis en œuvre jusqu’à présent, ainsi que des activités à l’appui de la coordination et de l’unification des efforts déployés par les institutions nationales en vue de combler le fossé numérique en milieu rural.

105. A reconnu l’importance, lors de l’élaboration de ce nouveau programme, des conclusions du Sommet mondial sur la société de l’information et des initiatives mises en œuvre dans la région par des organisations internationales, notamment la Banque mondiale, la Banque interaméricaine de développement, le Programme des Nations Unies pour le développement et le Fonds international de développement agricole.

106. A accueilli favorablement la proposition de mettre en œuvre des plans de coopération Sud-Sud dans le cadre de l’exécution du nouveau programme stratégique de la FAO.

107. A recommandé de soutenir la Consultation sur la gestion de l’information agricole et de convoquer une réunion dans le cadre de celle-ci en 2005.


VINGT-QUATRIÈME CONFÉRENCE RÉGIONALE DE LA FAO POUR L’EUROPE

Montpellier (France), 5 – 7 mai 2004

Suite donnée au Sommet mondial de l’alimentation et au Sommet mondial de l’alimentation: cinq ans après (ERC/04/3)

À l’attention des gouvernements

La Conférence a souligné:

108. Le contrôle périodique des mesures prises en vue d’atteindre les objectifs du Sommet mondial de l’alimentation joue un rôle de premier plan dans la lutte contre la faim et la malnutrition.

109. La mise en valeur du secteur agricole en tant que moteur de la croissance économique est un élément clé de la lutte contre la pauvreté, indispensable pour atteindre les objectifs du Millénaire pour le développement.

110. Les stratégies de développement nationales doivent accorder la priorité au développement rural et à la sécurité alimentaire.

111. Il est indispensable de renforcer la compétitivité des secteurs agricole et non agricole, afin d’augmenter les revenus dans les zones rurales.

112. La bonne gouvernance, le renforcement des capacités des gouvernements et des administrations, ainsi que la prévention des conflits sont des facteurs indispensables de la sécurité alimentaire.

113. Les éléments suivants sont nécessaires: droits fonciers, marchés fonciers, environnement propice aux entrepreneurs des zones rurales, accès aux marchés, crédit, informations relatives aux marchés, services consultatifs et infrastructures adéquates.

114. Il est important de ratifier et d’appliquer le Traité international sur les ressources phytogénétiques pour l’alimentation et l'agriculture, en tant que mécanisme favorisant la préservation des ressources phytogénétiques et le partage des bénéfices.

À l’attention de la FAO

La Conférence a souligné:

115. Les activités tant normatives qu'opérationnelles de la FAO dans la région Europe, à l'appui de l'assistance en matière de politique et du renforcement des capacités sont nécessaires.

116. Le rôle de premier plan assumé par la FAO au sein du Partenariat de collaboration sur les forêts et l’appui des Conférences ministérielles sur la protection des forêts européennes, ainsi que du Groupe intergouvernemental sur les forêts/Forum intergouvernemental sur les forêts.

Sécurité sanitaire et qualité des denrées alimentaires en Europe (ERC/04/4)

À l’attention des gouvernements

La Conférence:

117. A réaffirmé que la sécurité sanitaire des aliments était un droit universel et non négociable.

118. A entériné les recommandations approuvées lors de la Conférence paneuropéenne FAO/OMS sur la sécurité sanitaire et la qualité des denrées alimentaires (Budapest, 2002).

119. Est convenue que la qualité des denrées alimentaires ne se limitait pas à leur sécurité sanitaire, mais impliquait également des caractéristiques nutritionnelles et une valeur ajoutée, comme le type de production (axée sur la protection de l'environnement, la protection des animaux et la biodiversité) et les zones de production (appellation d’origine).

120. Est convenue que les produits traditionnels et les appellations d'origine, qui doivent faire l'objet d'un contrôle minutieux, étaient susceptibles de stimuler l'emploi dans les zones rurales et d'être un facteur de développement rural, tant dans les pays développés que dans les pays en développement.

121. A souligné que les systèmes de contrôle et une ligne de conduite axée sur l’analyse des risques pouvaient contribuer à améliorer la sécurité sanitaire des denrées alimentaires.

À l’attention de la FAO

La Conférence:

122. A souligné l’importance de l'assistance technique apportée par la FAO en matière de renforcement des capacités relatives à la sécurité sanitaire des denrées alimentaires, en vue de se conformer aux normes alimentaires internationales.

123. A demandé à la FAO d’aider à mettre l’accent sur l’évaluation de la composition des denrées alimentaires, qui est une nécessité première, notamment concernant la composition des aliments traditionnels, afin d’en garantir la qualité et l’équilibre nutritionnel et de parer aux maladies liées à une mauvaise nutrition (obésité, surcharge pondérale, malnutrition).

Recherche agricole: son rôle et sa contribution au développement rural durable (ERC/04/5)

À l’attention des gouvernements

La Conférence:

124. A confirmé l’accent mis sur l’agriculture et le développement rural durable, selon les besoins des communautés rurales et leur importance pour l'ensemble de la société.

125. A reconnu les différents rôles de l’agriculture, ainsi que l'importance d'un secteur agricole compétitif.

126. A reconnu la nécessité d’élargir la recherche agricole pour y inclure des questions de développement rural, ainsi que l'évaluation de l'impact de la Politique agricole commune révisée (PAC) et pour mener des recherches plus interdisciplinaires.

127. A confirmé qu’il convenait de réitérer l’accent mis sur le développement agricole et rural dans l’aide fournie aux pays en développement afin de réduire la pauvreté et la faim.

128. A souligné la nécessité d’accorder une attention particulière à la relance de la recherche agricole et d'accroître les ressources correspondantes dans le secteur de l’aide au développement au bénéfice des pays en développement, afin de lutter contre la pauvreté et la faim.

129. A reconnu le rôle des réseaux européens de recherche et a instamment appelé à recentrer ces réseaux afin d’encourager une recherche multidisciplinaire appuyant le développement rural durable dans toute l’Europe.

130. A noté que les nouveaux États Membres de l’Union européenne pourraient aider à coordonner la collaboration future de l’UE avec les pays des Balkans et de la CEI en matière de recherche et de technologie.

À l’attention de la FAO

La Conférence:

131. A demandé à la FAO d’aider à surveiller la durabilité des réseaux européens de recherche et d’appuyer les pays d’Europe centrale et orientale et ceux de la CEI pour leur permettre d’établir des liens avec les réseaux internationaux et de bénéficier de la collaboration internationale en matière de recherche agricole.

132. A noté la nécessité de fournir un appui complémentaire aux nouveaux États Membres de l’Union européenne pour les aider à restructurer leurs instituts de recherche et à introduire une recherche privée.

Rapport sur les activités de la FAO dans la région, 2002-03 (ERC/04/2)

À l’attention des gouvernements

La Conférence:

133. A exhorté les États Membres qui ne l’avaient pas encore fait à se doter d’un Comité national du Codex.

134. A souligné que le renforcement du système foncier favorisait le développement agricole et rural.

À l’attention de la FAO

La Conférence:

135. A souligné que les activités menées par la FAO dans la région Europe jouaient un rôle considérable en aidant un certain nombre de pays à relever les défis que leur posait le développement agricole et rural.

136. S’est déclarée satisfaite de la collaboration accrue de la FAO avec d’autres organisations internationales, ainsi que de sa coopération avec des ONG européennes et a demandé que cette collaboration se poursuive et soit renforcée.

137. A instamment prié la FAO de renforcer ses activités relatives à l’application du Traité international sur les ressources phytogénétiques pour l’alimentation et l’agriculture.

138. A souligné que la Commission européenne de lutte contre la fièvre aphteuse aidait utilement les pays européens à lutter contre cette grave maladie transfrontière.

139. S’est félicitée des activités de la FAO dans le domaine de la gestion des terres et des ressources naturelles en général.

140. A souligné l’importance de l’assistance en matière de politiques et de capacités institutionnelles et s’est félicitée des activités de la FAO dans ce domaine.

141. S’est félicitée des activités entreprises par la FAO dans le domaine des pêches et des forêts.

142. A fait siennes les recommandations figurant dans le document qui visent le renforcement de la production agricole par la promotion d'activités non agricoles génératrices de revenus, dans le cadre du développement rural intégré, y compris le développement au niveau local et l’assistance aux politiques à ce niveau.

143. S'est félicitée de l'attention portée aux questions d’actualité, telles que l’agriculture biologique, les biotechnologies et la biosécurité, ainsi que l'assistance aux pays en transition en vue de leur intégration à l'UE.

Programme visant à combler le fossé numérique en milieu rural de façon à lutter contre l’insécurité alimentaire et la pauvreté (ERC/04/INF/6)

À l’attention des gouvernements

La Conférence a souligné les points suivants:

144. Il convient d’accorder une attention accrue aux groupes vulnérables, afin d’éviter qu’ils ne soient exclus.

145. Les technologies de l’information et de la communication représentent un outil puissant de lutte contre la pauvreté et permettent non seulement de renforcer la sécurité alimentaire en vue de la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement, mais également de promouvoir, à l’échelle locale, la démocratie, la transparence et l’obligation de rendre compte.

146. Il convient d’appliquer les technologies de l’information et de la communication en assurant une collaboration étroite entre les différents intervenants.

À l’attention de la FAO

La Conférence a:

147. Souligné qu’en matière de technologies de l’information et de la communication, il convenait que la FAO axe ses activités sur des domaines présentant un avantage comparatif et qu’elle les coordonne de manière judicieuse avec d’autres organismes des Nations Unies, au sein du Plan-cadre des Nations Unies pour l'aide au développement (PNUAD).

148. Instamment invité les donateurs et les organisations internationales, y compris la FAO, à contribuer à combler le fossé numérique en intégrant leurs activités dans des cyberstratégies nationales, dans le cadre des programmes nationaux de lutte contre la pauvreté.

Date, lieu et thèmes principaux de la vingt-cinquième Conférence régionale de la FAO pour l’Europe

À l’attention des gouvernements

La Conférence:

149. S’est félicitée de l’offre qui a été renouvelée par la délégation de la Lettonie d’accueillir sa prochaine session. Elle s’est également félicitée de l’offre de la délégation de l’Autriche d’accueillir la vingt-sixième Conférence régionale pour l’Europe.

À l’attention de la FAO

La Conférence:

150. Est convenue que ces offres seraient transmises au Directeur général pour qu’il prenne une décision en consultation avec les Membres de la région.

151. A approuvé à l’unanimité la déclaration de la délégation de l’Irlande selon laquelle, compte tenu de l’élargissement récent de l’Union européenne et des changements en cours dans cette région élargie, la Communauté européenne et ses 25 États Membres estiment que le moment est venu de réévaluer les objectifs et le cadre d’ensemble de la Conférence régionale pour l’Europe, ainsi que de la Commission européenne d’agriculture (CEA).

152. Est convenue que le Comité exécutif de la Commission européenne d’agriculture serait chargé d’examiner la manière dont les futures conférences devraient être organisées, en vue de soumettre les changements proposés à l’examen du Groupe régional européen durant les préparatifs de la prochaine (vingt-cinquième) Conférence régionale pour l’Europe.

153. Est convenue en outre que le Comité exécutif examinerait comment la Conférence régionale pour l’Europe pourrait répondre au mieux aux besoins de ses membres et s'adapter davantage aux changements en cours dans la région Europe.

154. A souligné que la Conférence régionale pour l’Europe devrait continuer à promouvoir des débats sur des thèmes intéressant l’ensemble de la région européenne et à mobiliser une nombreuse participation.


VINGT-SEPTIÈME CONFÉRENCE RÉGIONALE DE LA FAO POUR L’ASIE ET LE PACIFIQUE

Beijing (Chine), 17 - 21 mai 2004

À l’attention des gouvernements et de la FAO

La Conférence:

155. A exhorté tous les États Membres à travailler en étroite collaboration avec les organisations internationales pour renforcer d’urgence la volonté politique et accroître les ressources consacrées à la sécurité alimentaire de tous.

156. A exhorté les États Membres et la FAO à saisir l’occasion offerte par l’Année internationale du riz pour mettre en lumière et renforcer la contribution du secteur rizicole à la sécurité alimentaire et à des moyens de subsistance durables.

À l’attention des gouvernements

La Conférence:

157. A exhorté tous les pays à faire preuve de souplesse et de volonté politique pour faire avancer la réforme multilatérale du commerce des produits agricoles, en vue de renforcer la sécurité alimentaire et de lutter contre la pauvreté.

158. A invité les pays donateurs à respecter l’engagement pris à Monterrey et dans d’autres instances d'allouer 0,7 pour cent de leur PIB à l’aide publique au développement.

159. A demandé à tous les États Membres de rechercher ensemble des approches novatrices et des mécanismes susceptibles de pallier le manque de fonds affectant la région.

À l’attention de la FAO

La Conférence:

160. A demandé à la FAO d'intensifier ses efforts conformément au Cadre stratégique régional qui avait été formulé pour traduire le Cadre stratégique de la FAO 2000-2015 en termes régionaux.

161. A également exhorté la FAO à poursuivre sa décentralisation et à renforcer les capacités régionales, afin de mieux répondre aux priorités à ce niveau.

162. A demandé à la FAO, aux autres organisations internationales et aux donateurs de fournir un soutien ciblé aux pays insulaires du Pacifique, grâce à la mise en place de systèmes d'alerte rapide, de plans d’intervention en cas de catastrophes et de gestion de celles-ci, à la mise en place de systèmes de production agricole appropriés, à la transformation et à la commercialisation de produits à valeur ajoutée et à un soutien en matière de politiques.

163. A demandé un soutien spécifique pour le Programme régional de sécurité alimentaire pour le Pacifique Sud.

164. A invité la FAO à poursuivre ses activités de renforcement des capacités aux fins des négociations commerciales multilatérales et bilatérales, notamment dans le cadre du Programme de Doha pour le développement, en vue de réduire les distorsions commerciales internationales et d’offrir de nouvelles possibilités aux pays en développement.

165. A encouragé la FAO à continuer à renforcer les mécanismes d’échange de connaissances et de données d’expérience techniques par l’intermédiaire de la collaboration Sud-Sud, de la coopération technique entre pays en développement (CTPD), des réseaux régionaux et d'autres partenariats.

166. A exhorté la FAO à renforcer son soutien à l'élaboration et à l'application effective de plans d'action, de codes et de directives à l'échelon national ou international pour la promotion de pratiques halieutiques et forestières responsables et ses efforts pour éliminer la pêche et l'exploitation forestière non durables.

167. A demandé à la FAO de continuer à jouer son rôle de facilitateur en tant qu’organisation présidant le Partenariat de collaboration sur les forêts dans le cadre du Forum des Nations Unies sur les forêts.

La riziculture et le développement agricole et rural en Asie et dans le Pacifique (APRC/04/2)

À l’attention des gouvernements et de la FAO

La Conférence:

168. A recommandé que la FAO et les États Membres évaluent les besoins aux niveaux tant national que régional et classent par ordre de priorité les interventions dans les domaines des technologies, de la gestion, des institutions et des ressources humaines, afin de renforcer le rôle de la riziculture dans l’agriculture durable et le développement rural.

169. A exhorté les États Membres et la FAO à établir des priorités et à chercher soutien et collaboration par des moyens novateurs et d’un bon rapport coût-efficacité, comme le financement extrabudgétaire, la Coopération technique entre pays en développement (CTPD) et d’autres mécanismes de coopération Sud-Sud.

À l’attention des gouvernements

La Conférence:

170. A exhorté les États Membres à procéder à la restructuration nécessaire du secteur rizicole dans toute la mesure possible en assurant un environnement porteur, dont les principaux éléments étaient l’engagement politique, la gouvernance participative, la résolution des troubles civils, la stabilité macroéconomique et la sensibilité à la problématique hommes-femmes.

171. A encouragé les États Membres à distinguer parmi les terres consacrées à la riziculture celles devant faire l'objet: i) d’une amélioration et d’une stabilisation de la productivité, ii) d’une remise en état et iii) d’un autre type de culture que le riz, afin de permettre aux gouvernements et aux autres intervenants de planifier et d’investir plus rationnellement.

172. A exhorté les États Membres à se préparer de façon adéquate aux catastrophes naturelles et à prendre des mesures pour atténuer leurs conséquences sur la production de riz.

À l’attention de la FAO

La Conférence:

173. A demandé à la FAO d’aider ses États Membres à mettre en oeuvre des approches intégrées afin d’accroître la productivité des systèmes agricoles fondés sur la riziculture grâce aux moyens suivants: i) modernisation des technologies, ii) amélioration de la gestion des exploitations, iii) arrêt de la dégradation des terres et remise en état de ces dernières, iv) réduction de la pollution de l'air et des eaux, v) amélioration de l'efficacité de l’utilisation de l’eau, vi) accès élargi à la terre, vii) renforcement des institutions susceptibles de promouvoir une gouvernance participative, viii) amélioration de l’accès aux financements, appui aux services de commercialisation et à d’autres types de soutien dans des conditions de rentabilité et ix) promotion continue des capacités en vue d’assurer une production rizicole durable.

174. A demandé à la FAO de continuer à fournir un appui technique aux États Membres mettant en oeuvre des programmes visant à diversifier l’économie rurale, afin de promouvoir un développement agricole et rural plus durable.

175. A demandé à la FAO d’aider ses États Membres à analyser le commerce international du riz, à accéder à l’information sur les marchés et à s’adapter à la libéralisation des échanges, notamment dans le cadre de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).

176. A demandé à la FAO de continuer à fournir un soutien technique aux États Membres pour les aider à réduire les pertes préalables et postérieures à la récolte dans le secteur du riz, grâce à des technologies et à une gestion plus adaptées.

177. A invité la FAO à faire davantage pour faciliter la collaboration dans des domaines comme l’amélioration de la qualité, le calibrage, la normalisation, la sécurité sanitaire des aliments et la promotion du commerce international, grâce à des réseaux et à des consortiums, notamment dans le cadre de l'Alliance internationale contre la faim.

178. A exhorté la FAO à travailler en étroite collaboration avec les institutions du Groupe consultatif pour la recherche agricole internationale (GCRAI) et à augmenter son soutien au renforcement des systèmes nationaux de recherche agronomique dans la région.

Le renforcement des institutions au service de la vulgarisation agricole (APRC/04/3)

À l’attention des gouvernements et de la FAO

La Conférence:

179. A recommandé que les États Membres et les organisations donatrices accroissent les crédits budgétaires alloués aux services de vulgarisation agricole et réorientent ces services pour qu'ils puissent répondre aux nouveaux besoins et aux nouvelles tendances de l'agriculture et de la vulgarisation.

180. A exhorté les États Membres et les organisations internationales à veiller à ce que la vulgarisation agricole soit effectivement axée sur les petits exploitants et les agriculteurs les plus démunis, notamment les minorités ethniques, les ménages dirigés par des personnes âgées, les femmes, les jeunes, les orphelins, les familles touchées par le SIDA, les handicapés physiques et mentaux et d’autres personnes défavorisées.

181. A exhorté la FAO à collaborer avec ses États Membres et d’autres partenaires pour identifier et partager l’information sur les « meilleures pratiques » et les méthodes à adopter pour tirer tout le parti possible des nouvelles technologies de l’information et de la communication.

182. A encouragé les États Membres et la FAO à appuyer des approches participatives en matière de communication de l’information, notamment les échanges d’agriculteur à agriculteur, les écoles pratiques d’agriculteurs polyvalentes et d’autres mécanismes tirant parti des connaissances des agriculteurs.

À l’attention des gouvernements

La Conférence:

183. A exhorté les États Membres à renforcer les partenariats entre les divers fournisseurs de services de vulgarisation et à les associer pleinement, le cas échéant, aux activités de vulgarisation.

184. A exhorté les États Membres à décentraliser les services de vulgarisation et, chaque fois que possible, à allouer des ressources à des fournisseurs locaux de services de vulgarisation.

À l’attention de la FAO

La Conférence:

185. A invité la FAO à examiner la corrélation entre l’évolution des dépenses de vulgarisation et celle du nombre d’agriculteurs.

186. A invité la FAO à donner des avis aux États Membres sur les approches et les mécanismes d'exécution les plus efficaces en matière de vulgarisation agricole et à appuyer les mesures prises pour renforcer la capacité des services nationaux de vulgarisation agricole.

187. A exhorté la FAO à mettre au point un plan d’action concret incluant le classement par ordre de priorité des mesures recommandées pour aider les États Membres à réorienter leurs services de vulgarisation agricole et à renforcer leurs capacités dans ce domaine.

188. A demandé à la FAO de continuer à fournir soutien et conseils aux États Membres pour qu’ils réexaminent et revoient éventuellement leurs politiques agricoles, notamment en matière de vulgarisation.

Suite donnée au Sommet mondial de l’alimentation et au Sommet mondial de l’alimentation: cinq ans après - Dimensions régionales (APRC/04/4)

À l’attention des gouvernements et de la FAO

La Conférence:

189. A appelé à accroître les investissements effectués pour la lutte contre la faim, y compris au niveau national et moyennant un appui international.

190. A recommandé que les programmes d’accroissement de la productivité soient assortis d’efforts visant à améliorer les compétences des producteurs en matière de commercialisation et de gestion.

À l’attention des gouvernements

La Conférence:

191. A instamment invité les États Membres à agir sur deux fronts, afin de réduire la faim, en combinant la promotion de la croissance rurale et agricole à des programmes ciblés destinés à donner aux personnes souffrant de la faim un accès à des disponibilités alimentaires adéquates.

192. A réclamé un accroissement des investissements consacrés au développement agricole et rural, conformément aux objectifs et engagements du Sommet mondial de l’alimentation.

193. A exhorté tous les pays à réviser de toute urgence et à ajuster, selon qu’il conviendrait, leurs priorités en matière de dépenses publiques, en vue d’atteindre les objectifs du Sommet mondial de l’alimentation.

194. A encouragé tous les États Membres à contribuer à l’amélioration substantielle de l’accès aux marchés, à la réduction des subventions à l’exportation et des mesures de soutien interne ayant des effets de distorsion sur les échanges, conformément aux engagements pris lors de la quatrième Conférence ministérielle de Doha (Qatar).

195. A encouragé les États Membres qui étaient en retard par rapport aux objectifs définis lors du Sommet mondial de l’alimentation à évaluer leurs résultats par rapport aux engagements nationaux et internationaux pris auparavant et à mobiliser la volonté politique nécessaire, afin d’aller de l’avant.

196. A demandé aux pays d’identifier les principales lacunes, en matière de politiques, d’allocation des ressources et de capacités d’exécution, qu’il faut combler afin d’atteindre les objectifs du Sommet mondial de l’alimentation.

197. A recommandé aux États Membres qui n’avaient pas encore préparé de stratégies nationales de sécurité alimentaire et nutritionnelle, assorties de plans d’action au calendrier précis, d’y remédier dès que possible et de fournir un appui efficace pour l’application de ces plans.

198. A instamment invité les États Membres à faire de la sécurité alimentaire une priorité nationale dans le cadre général des politiques de développement et des programmes d’investissement nationaux, y compris dans leurs documents de stratégie pour la réduction de la pauvreté (DSRP).

199. A encouragé les pays à améliorer leurs filets de sécurité contre la faim, notamment leur système public de distribution de vivres et leurs programmes d’alimentation scolaire.

200. A instamment invité les pays à renforcer leurs programmes de création de revenus et d’emplois en milieu rural.

À l’attention de la FAO

La Conférence:

201. A appuyé les initiatives prises par la FAO au niveau mondial, afin d’accélérer les progrès accomplis dans la réalisation des objectifs du Sommet mondial de l'alimentation, y compris le Programme de lutte contre la faim, l’Alliance internationale contre la faim et le Programme spécial pour la sécurité alimentaire (PSSA).

202. A appuyé l’initiative prise par la FAO d’examiner et de mettre à jour leurs stratégies et politiques nationales en matière d’agriculture, de développement rural et de sécurité alimentaire.

203. A demandé à la FAO de continuer à appuyer le renforcement des capacités nationales en matière d’analyse des questions commerciales, d’aider les pays à formuler et à mettre à jour leur législation nationale sur le commerce extérieur, de faciliter la mise en commun aux niveaux régional et sous-régional des informations concernant les négociations commerciales et d’aider les pays à améliorer leur compétitivité, pour ce qui est des prix et de la qualité des produits.

204. A demandé à la FAO de travailler avec les pays qui luttent avec succès contre la sous-alimentation pour réaliser des études de cas identifiant les éléments ayant contribué à cette réussite et qui pourraient être diffusés et recommandés à plus large échelle.

Stratégie sous-régionale de sécurité alimentaire (sous-région du Pacifique) (APRC/04/5)

À l’attention des gouvernements et de la FAO

La Conférence:

205. A recommandé que la FAO et d’autres organisations internationales appuient pleinement la mise en œuvre du Programme régional de sécurité alimentaire dans le Pacifique Sud.

206. A demandé à la FAO et à d’autres organisations internationales de travailler avec les pays insulaires du Pacifique, afin de renforcer leurs capacités en matière de commercialisation et d’exportation de leurs produits agricoles, en mettant l’accent sur l’analyse des politiques, sur les systèmes de commercialisation et d’information et sur l’accès aux marchés, y compris les questions liées à l’Organisation mondiale du commerce, aux mesures sanitaires et phytosanitaires et à la qualité des produits.

207. A exhorté la FAO et d’autres organisations internationales à accroître leur assistance technique aux pays insulaires du Pacifique pour promouvoir un développement agricole respectueux de l’environnement, y compris par les mesures suivantes: appui à la gestion améliorée des sols et des éléments nutritifs, systèmes d’exploitation associant la culture et l’élevage, agroforesterie, production semencière, utilisation efficace de l’eau, protection de l’environnement, conservation des ressources naturelles et gestion des ressources halieutiques et aquacoles.

208. A encouragé la poursuite de la collaboration visant l’application du Programme régional pour la sécurité alimentaire, en s’appuyant sur des mécanismes d’un bon rapport coût-efficacité dans le cadre d’une coopération Sud-Sud.

À l’attention des gouvernements

La Conférence:

209. A instamment invité les pays insulaires du Pacifique à définir et mettre en œuvre des stratégies nationale de sécurité alimentaire, en précisant le degré de priorité des diverses mesures, en fixant des calendriers précis et en prévoyant des mécanismes de financement adéquats.

Questions diverses

À l’attention de la FAO

La Conférence:

210. A demandé à la FAO de donner davantage de conseils en ce qui concerne les procédures à suivre pour examiner les points soumis pour débat par rapport aux points soumis à titre d'information et l’a exhortée à relier chaque fois que possible les points soumis à titre d’information aux points à débattre.