COFO/2005/6


COMITÉ DES FORÊTS

DIX-SEPTIÈME SESSION

Rome, Italie, 15-19 mars 2005

EXAMEN DES PROGRAMMES DE LA FAO DANS LE SECTEUR FORESTIER, Y COMPRIS LA SUITE DONNÉE AUX DEMANDES ET RECOMMANDATIONS FORMULÉES PAR LE COMITÉ À SA SEIZIÈME SESSION ET LE RAPPORT SUR L’EXÉCUTION DU PROGRAMME (2002-03)

Table des matières


ANNEXE 1


1. La présente note fait le point sur les activités de la FAO en matière de foresterie depuis la précédente session du Comité des forêts, tenue en 2003. Le Rapport sur l’exécution du Programme 2002-03 de la FAO, qui offre une vue d’ensemble de tous les secteurs, est disponible en cinq langues sur Internet à l’adresse suivante: http://www.fao.org/pir/index_fr.htm.

Programme 2.4.1 Ressources forestières

2. De nouvelles activités ont été entreprises par des groupes de travail dirigés par des pays membres sous l’égide du Comité des questions forestières méditerranéennes Silva Mediterranea. Ces groupes travaillent activement dans les domaines des incendies de forêt (groupe dirigé par l’Espagne), des chênes-lièges (groupe dirigé par le Portugal) et de l’interaction des forêts méditerranéennes et du développement durable (groupe dirigé par la France). Les résultats des essais de provenance sur les conifères méditerranéens vont être publiés.

3. La FAO a élaboré, en collaboration avec le Cameroun, la République du Congo et le Gabon, des plans d’action nationaux sur la viande de brousse. Ces activités ont été présentées à la treizième Conférence des Parties de la CITES, et la FAO a été exhortée à réunir un atelier international chargé d’élaborer un plan d’action mondial sur la viande de brousse. La FAO a organisé la quinzième session du Groupe de travail de la Commission des forêts et de la faune sauvage pour l’Afrique sur la gestion de la faune sauvage et des aires protégées, à laquelle ont participé des ONG nationales, régionales et internationales chargées de la conservation des ressources. La FAO a participé à des conférences ministérielles sur les forêts en Afrique centrale, organisées respectivement à Yaoundé, Brazzaville et Libreville. Parmi les questions examinées figuraient des projets sur les de zones protégées transfrontières:

4. En tant que pays hôte du Secrétariat intérimaire du Partenariat international pour le développement durable des régions de montagne (le Partenariat de la montagne), la FAO a favorisé la collaboration entre les membres du Partenariat et elle a joué un rôle de chef de file dans l’organisation des conférences internationales de Merano (Italie, 2003) et de Cusco (Pérou, 2004). Un soutien a été accordé aux manifestations concernant le Partenariat de la montagne à la douzième Commission du développement durable et à la Foire des Partenariats organisée conjointement. Les pays ont reçu un appui pour les aider à renforcer leur capacité institutionnelle de développement durable des montagnes dans le cadre d’ateliers visant à transformer les comités nationaux établis pour la commémoration de l’Année internationale de la montagne 2002 en organes multipartites à long terme.

5. Des projets de terrain en matière d’aménagement des bassins versants et de développement durable des zones montagneuses ont été mis en place en Asie, en Afrique, en Europe orientale et en Amérique latine-Caraïbes. La vingt-quatrième session du Groupe de travail sur l’aménagement des bassins versants de montagne de la Commission européenne des forêts s’est tenue à Cracovie (Pologne), en septembre 2004. Une initiative multipartite visant à tirer les enseignements de l’expérience acquise sur le terrain en matière d’aménagement des bassins versants, a été menée à terme dans le but d’améliorer la conception et la mise en œuvre des futurs programmes et projets de terrain.

6. Un soutien a été accordé aux pays pour la mise en œuvre de critères et d’indicateurs d’aménagement durable des forêts, y compris à faible couvert forestier. La Consultation d’experts sur les critères et les indicateurs de l’aménagement durable des forêts, tenue au Bureau de l’aménagement des forêts aux Philippines et organisée en collaboration avec la FAO et l’Organisation internationale des bois tropicaux (OIBT), a eu lieu en mars 2004. Un appui a été apporté aux forêts de démonstration et aux forêts modèles en Asie et en Amérique latine ainsi qu’à une nouvelle initiative entreprise en Afrique centrale. Le rapport sur les forêts de la FAO portant sur la recherche de l’excellence dans l’aménagement durable des forêts tropicales en Afrique centrale a été publié en français et en anglais et une stratégie de soutien de la FAO aux forêts et à la foresterie dans le Bassin du Congo a été élaborée et publiée dans le cadre du Programme de partenariat FAO/Pays-Bas. Un document sur la recherche de l’excellence dans l’aménagement des forêts avec des exemples d’initiatives en Asie-Pacifique, a été publié.

7. Des profils de pays sur la situation et les tendances de l’aménagement des forêts ont été rassemblés et insérés sur le site Internet de la FAO. Une étude des liens entre les concepts d’aménagement durable des forêts et l’approche écosystémique a été publiée comme document de travail et dans Unasylva. Un atelier régional sur l’aménagement des forêts tropicales secondaires en Afrique francophone a été organisé en collaboration avec le Centre national de référence pour l’agriculture, la nature et la qualité des aliments, les Pays-Bas, le CIFOR, le CIRAF, l’Office allemand de la coopération technique (GTZ) et le Bureau régional/Cameroun de l’UICN. La FAO a publié, en collaboration avec l’OIBT, le CIFOR, l’UICN et le WWF, des directives générales pour la restauration, la gestion et la remise en état des forêts secondaires et des forêts tropicales dégradées. En collaboration avec l’OIBT, des activités ont été entreprises concernant l’élaboration d’orientations pratiques pour l’aménagement des forêts secondaires.

8. Une évaluation de la situation et des perspectives des zones de mangroves a été entreprise à l’échelle mondiale et il a été procédé à l’établissement d’un Atlas mondial des mangroves, en collaboration avec l’OIBT, l’UNESCO, le Centre mondial de surveillance de la conservation (PNUE), l’Université des Nations Unies (UNU) et la Société internationale pour les écosystèmes de mangroves.

9. Des évaluations de la situation nationale et des ateliers régionaux sur la diversité génétique des arbres forestiers ont été entrepris en Afrique centrale, en Amérique centrale et en Asie du Sud et les informations correspondantes ont été publiées et mises sur Internet. Le soutien de l’évaluation des espèces internationales et des essais de provenance vise à fournir des applications régionales et mondiales aux essais comparatifs sur le terrain de toutes les espèces d’arbres importantes sur le plan socio-économique, notamment les conifères méditerranéens, les Acacias et les Prosopis. Un soutien continu a été accordé pour l’aménagement durable des forêts et des arbres dans les pays des zones arides.

10. Un Guide illustré de l’état de santé des arbres – reconnaissance et interprétation des symptômes et des dégâts, a été publié. Le système mondial d’information sur les infestations d’insectes et les maladies et leur incidence sur les forêts et les arbres a été mis au point ultérieurement. Des informations ont été validées pour la mise à jour de l’Évaluation mondiale des ressources forestières en 2005. Un réseau sur la lutte raisonnée contre les ravageurs des forêts en Afrique a été relancé et un site Internet consacré aux aspects de la lutte présentant une importance pour l’Afrique a été créé pour servir ce réseau. Les informations sur les insectes et les maladies pouvant avoir une incidence transfrontière ont été mises au point et diffusées. Un appui à la lutte raisonnée a été accordée dans le cadre de projets TCP dans 12 pays répartis entre quatre régions pour répondre aux demandes des gouvernements concernant des problèmes intéressant spécifiquement les forêts et la sécurité alimentaire.

11. Les efforts nationaux, régionaux et mondiaux de prévention et de lutte contre les incendies de forêt ont continué à bénéficier d’une aide financière dans le cadre du Programme de partenariat FAO/Norvège. Une étude a été entreprise pour obtenir des informations sur l’évolution des incendies de forêt dans le cadre de la mise à jour de l’Évaluation mondiale des ressources forestières en 2005 en partenariat avec l’Observatoire mondial des incendies. La Conférence panaméricaine sur les incendies de forêt a été organisée avec la participation de 27 chefs de services forestiers nationaux. L’ordre du jour de la réunion ministérielle sur les forêts, organisée par le Directeur général le 14 mars 2005, incluait un point sur la coopération internationale en matière d’incendies de forêt. Neuf réseaux régionaux de lutte contre les incendies de forêt ont bénéficié d’un soutien et un appui direct a été fourni aux pays suivants: Cap-Vert, Cuba, Chypre, Éthiopie, Mongolie, Turquie, Syrie et Seychelles.

12. Un appui a été accordé aux pays Membres de la FAO en Afrique, en Asie, en Amérique latine et en Europe pour mettre au point des outils, recueillir des informations et créer des réseaux visant à promouvoir l’implantation d’arbres hors forêt (activités agroforestières et foresterie urbaine et péri-urbaine). Les pays à faible couvert forestier ont bénéficié d’une aide dans le cadre du Processus de Téhéran. La FAO a participé, en tant que membre du comité organisateur, au premier Congrès agroforestier mondial établi par le CIRAF et l’Université de Floride en 2004; elle a parrainé des participants venant de pays en développement d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine.

13. Une publication portant sur les semences, le matériel de reproduction forestier et les biotechnologies analyse les questions relatives au matériel de reproduction forestier. Une étude mondiale préliminaire sur les manuels de vulgarisation portant sur les semences forestières a été publiée. Des travaux sont en cours pour recueillir des informations sur la situation et les tendances mondiales de l’offre et de la demande de semences forestières. Les effets de l’échange et de l’utilisation de matériel génétique des arbres forestiers ont été examinés dans une perspective de biosécurité. Des évaluations mondiales et des études de cas régionales ont été effectuées pour quantifier le caractère « envahissant » des arbres forestiers introduits. Les applications des biotechnologies dans le secteur forestier ont été examinées à l’échelle mondiale afin d’obtenir des données quantitatives.

14. Une base de données et un site Internet portant sur les plantations forestières ont été créés. Des documents techniques ont été publiés et des monographies ont été préparées pour étudier le rôle des plantations forestières dans les différentes zones écologiques. Un soutien a été apporté aux réunions internationales sur les plantations forestières, notamment à la réunion d’experts intersessions du Forum des Nations Unies sur les forêts (FNUF) visant à maximiser le rôle des plantations forestières dans l’aménagement durable des forêts (Nouvelle-Zélande, 2003). La FAO s’est jointe au Partenariat pour la restauration du paysage forestier et au Comité organisateur de l’Atelier mondial pour la restauration du paysage forestier qu’il est proposé d’organiser au Brésil, en avril 2005. Un soutien technique a été fourni aux gouvernements, aux institutions, aux organisations multilatérales et aux projets (Programme de coopération FAO/gouvernements et Programme de coopération technique) en matière de boisement et de reboisement dans plusieurs pays.

15. Le soutien de la FAO aux processus internationaux relatifs aux changements climatiques inclut: la fourniture d’intrants techniques et l’organisation d’événements parallèles pour toutes les réunions de la Conférence des Parties et de l’organe subsidiaire chargé de fournir des avis scientifiques, techniques et technologiques; l’assistance au secrétariat de la CCNUCC pour un document technique sur les projets forestiers de petite échelle dans le cadre du Mécanisme pour un développement propre; la préparation de projets forestiers de petite échelle dans le cadre du mécanisme de développement propre; la création d’une banque de données sur les facteurs d’émission pour les inventaires des stocks de carbone dans les forêts; la fourniture d’intrants techniques à l’atelier de la CCNUCC sur la comptabilisation du carbone dans les produits ligneux récoltés, la réalisation des inventaires sur la biomasse et le carbone dans les forêts pour le Manuel des bonnes pratiques forestières du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat 2003; l’établissement des Directives du même Groupe d’experts sur l’agriculture, les forêts et l’utilisation des autres terres 2006); la présentation du programme de travail du Groupe d’experts sur la dégradation des forêts; la poursuite du processus d’harmonisation les définitions relatives aux forêts avec une troisième réunion d’experts début 2005. Une étude distincte a été entreprise pour harmoniser des définitions relatives aux forêts, à la biomasse et au carbone dans le contexte de l’évaluation des ressources forestières mondiales (2005) et du Manuel sur les Bonnes pratiques (2003) du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC).

16. Les États Membres ont reçu un soutien pour le renforcement de leurs capacités en ce qui concerne les forêts et le changement climatique. La FAO a organisé 10 ateliers en Afrique, en Asie et en Amérique latine pour renforcer les capacités en matière de négociation de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques et pour mettre en application le Protocole de Kyoto et la Convention-cadre dans le secteur forestier, de concert avec le PNUE et l’UICN; dix-sept ateliers de renforcement des capacités nationales ont été organisés en Amérique centrale.

Programme 2.4.2 Économie et produits forestiers

17. L’Étude prospective du secteur forestier en Afrique a été largement diffusée en trois langues – anglais, arabe et français – et des activités de suivi ont été entreprises pour traduire les résultats en mesures concrètes. Les monographies portant sur les enseignements tirés de l’aménagement durable des forêts en Afrique, qui ont été entreprises conjointement avec l’Académie suédoise d’agriculture et de foresterie et l’Académie africaine des sciences, présentent une importance particulière. Les résultats de l’Étude prospective ont été insérés dans le Programme détaillé pour le développement de l’agriculture africaine dans le cadre du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique. L’Étude prospective a servi de base à la formulation d’une stratégie du secteur forestier dans le bassin du Congo.

18. Deux nouvelles études prospectives régionales ont été effectuées: a) l’Étude prospective du secteur forestier en Amérique latine et aux Caraïbes et b) les Études prospectives des secteurs forestiers en Europe. L’Étude prospective pour l’Amérique latine et les Caraïbes comprend 17 rapports nationaux, trois rapports sous-régionaux et un rapport régional. Il s’agit de l’étude la plus complète jamais entreprise sur le secteur forestier en Amérique latine et aux Caraïbes, avec la participation des pays par un processus de consultation dynamique. Le projet de rapport régional a été examiné à la réunion d’octobre 2004 de la Commission des forêts pour l’Amérique latine et les Caraïbes. L’Étude prospective du secteur forestier européen, entreprise conjointement avec la Commission économique des Nations Unies pour l’Europe, a été examinée à l’occasion de la session conjointe de la Commission européenne des forêts et du Comité du bois de la Commission économique pour l’Europe en octobre 2004.

19. L’Étude prospective de la foresterie en Asie occidentale et centrale progresse de manière satisfaisante. De nombreux pays participant à cette étude rédigent des rapports. En 2004, des ateliers de planification se sont tenus à Beyrouth pour les pays d’Asie occidentale et à Budapest pour les pays d’Asie centrale et du Caucase. Un appui financier technique a été fourni à ces pays pour l’établissement de leurs rapports.

20. Des préparatifs ont été entrepris pour mettre à jour l’Étude prospective du secteur forestier dans la région Asie-Pacifique. Le but est d’examiner l’évolution de la situation depuis la publication de la précédente étude prospective en 1998 et d’évaluer les écarts par rapport aux prévisions de l’étude. Une auto-évaluation des études prospectives du secteur forestier a été effectuée.

21. La contribution de la foresterie au revenu et à l’emploi a été examinée. L’analyse porte sur l’évolution de la valeur ajoutée brute dans le secteur forestier, la manière dont elle se répartit entre la production de bois, les industries du bois et les industries de la pâte et du papier et la part de la foresterie dans le PIB et l’emploi. L’analyse porte en outre sur la manière dont les différents propriétaires forestiers tirent un profit économique des forêts. Les résultats de ces analyses sont présentés dans la Situation des forêts du monde 2005. Une évaluation plus détaillée des aspects économiques de l’aménagement durable des forêts est en cours.

22. Des études approfondies des politiques budgétaires et des régimes fiscaux forestiers ont été effectuées dans plusieurs pays et des conseils ont été donnés aux pays pour qu’ils améliorent le recouvrement des recettes. Une analyse détaillée de l’établissement des prix et de la fixation des taux de redevance a été entreprise pour Fidji. Un soutien a été fourni au Suriname et au Libéria pour l’amélioration des régimes fiscaux. En collaboration avec la Banque asiatique de développement, une étude a été entreprise pour examiner le rôle des forêts dans la lutte contre la pauvreté, au Cambodge, au Laos et au Viet Nam.

23. Avec le soutien financier du Japon, une étude détaillée des liens entre le commerce et l’aménagement durable des forêts a été menée à bien et les rapports ont été publiés sur le site Internet de la FAO. Un rapport de synthèse résumant les principales conclusions et recommandations a été publié.

24. Sur la base des données du questionnaire conjoint du secteur forestier, les données de la production, de la consommation et du commerce de tous les produits forestiers ont été mises à jour jusqu’en 2003 dans la base de données FAOSTAT. L’Annuaire des produits forestiers pour 2001 et 2002 a été publié et l’Annuaire concernant l’année 2003 est en préparation. Une enquête sur la capacité de production de pâte et de papier indiquant la capacité actuelle et prévue, a été achevée et publiée. Les données de 2003 sur le papier à recycler ont été recueillies et publiées en 2004. Les résultats ont été communiqués par les publications traditionnelles, sur CD-ROM et sur le site Internet de la FAO sur les forêts.

25. En collaboration avec le Bureau du bois de la Commission économique des Nations Unies pour l’Europe, une analyse du marché des produits forestiers a été effectuée pour les années 2002-03 et 2003-04.

26. Un atelier, des monographies et des informations périodiques ont permis de promouvoir les meilleures pratiques d’exploitation et d’ingénierie forestières et en particulier le renforcement des capacités pour la mise en application du Code d’exploitation pour l’Afrique centrale et occidentale et des Codes nationaux. La FAO a poursuivi ses activités en matière d’élaboration de directives et de méthodologies d’évaluation de l’incidence des opérations d’exploitation forestière sur l’environnement et elle a mis en place des équipes de spécialistes des questions de parité en matière de foresterie et des entreprises forestières.

27. Dans le cadre du Comité mixte FAO/CEE/OIT de la technologie, de la gestion et de la formation forestières, un atelier international sur l’amélioration des opérations forestières a permis de promouvoir des opérations de prise en charge par la population des forêts privées de petite échelle.

28. Le programme de développement de produits forestiers non ligneux (PFNL) a continué à servir de centre mondial d’échange d’informations sur les méthodologies et les statistiques du commerce dans ce domaine; il a servi à analyser le rôle et l’incidence des programmes de certification de ces produits pour la lutte contre la pauvreté et l’aménagement durable des forêts; il a permis de publier des documents techniques et des serveurs de listes électroniques et d’envisager un partenariat mondial sur le programme de produits forestiers non ligneux parmi les principaux partenaires. Les pays de la FAO ont reçu une assistance technique pour les aider à améliorer l’utilisation du programme grâce au PCT et aux fonds spéciaux des donateurs.

29. Les activités en matière de politique et de planification de la dendroénergie ont été renforcées et l’accent a été mis sur l’utilisation des outils mis au point par la FAO tels que la Carte globale intégrée de l’offre et de la demande de bois de feu (WISDOM) et le “Guide des enquêtes sur les combustibles ligneux”. Ils ont été appliqués avec succès au Mexique, en Slovénie, au Mozambique, au Sénégal et au Chili. La base de données du Système d’information interactif sur la dendroénergie (I-WEIS) sur la production, le commerce et la consommation nationaux de bois de feu, de charbon et de liqueur noire (combustible ligneux) de quelque 200 pays, a été mise à jour et améliorée.

30. En collaboration avec quelques partenaires (Institut de l’énergie et de l’environnement de la francophonie (IEPF); Agence internationale de l’énergie (AIE); Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et autres) des mesures ont été prises pour améliorer les systèmes d’information sur l’énergie au Sénégal, au Niger et au Togo.

Programme 2.4.3 Politique et planification forestières

31. Le Mécanisme pour les programmes forestiers nationaux (PFN), mécanisme indépendant placé sous l’égide de la FAO, a élargi ses partenariats à 36 pays et deux entités sous-régionales, afin de permettre aux interlocuteurs gouvernementaux et à la société civile d’établir et de gérer efficacement les processus PFN. Le soutien du mécanisme vise à renforcer les capacités nationales et à partager les informations et les connaissances sur les forêts.

32. Un document sur l’incidence des politiques intersectorielles sur la foresterie et les autres secteurs a été publié pour servir de référence aux décideurs, puis il a été suivi par la publication du “Manuel de comptabilité économique et environnementale pour la foresterie”, qui sert d’instrument pour une analyse des politiques intersectorielles.

33. L’analyse des questions relatives à la mise en application de la législation a abouti à l’élaboration de directives sur la mise en application de la législation dans le secteur forestier, qui ont été produites conjointement avec l’OIBT. Plusieurs projets PCT, notamment au Mozambique et au Costa Rica, ont continué à soutenir la mise en application de la législation.

34. Une assistance a été fournie pour le renforcement des capacités, en particulier dans le domaine des politiques forestières, aux pays suivants: Angola, Brésil, Costa Rica, Cuba, El Salvador, Gambie, Lettonie, Mexique, Mongolie, Serbie, Slovénie et Turquie.

35. Des ateliers régionaux ont été organisés pour examiner les tendances de l’utilisation et de la conservation des forêts, l’assistance au secteur forestier privé en Europe centrale et orientale et la programmation des activités en matière de VIH/SIDA dans les secteurs de l’environnement et des forêts en Afrique australe.

36. Un soutien a continué à être fourni aux activités en matière de forêts, de lutte contre la pauvreté et de sécurité alimentaire, en collaboration avec d’autres organisations et avec les pays membres, notamment par des contributions au Programme spécial sur la sécurité alimentaire de la FAO. Un soutien a été apporté pour le développement des entreprises commerciales communautaires en Colombie, en Ouganda, en Chine, en Gambie et en Amérique centrale.

37. Des réseaux de recherche forestière régionaux en Afrique subsaharienne (FORNESSA) et en Asie (APAFRI) ont permis de soutenir la recherche forestière, notamment par le développement d’un site Internet FORNESSA et d’ateliers régionaux en Asie sur le rôle de la recherche forestière dans les questions intersectorielles mondiales comme la lutte contre la pauvreté et le changement climatique. Des études ont été effectuées sur la capacité de recherche en matière forestière en Afrique orientale.

38. Des activités en matière d’éducation forestière ont été entreprises en collaboration avec des réseaux régionaux, notamment des enquêtes sur les tendances de l’éducation et de la formation forestières, l’élaboration d’un plan d’action en Afrique de l’Est et l’évaluation des besoins et des ateliers de formation en Afrique centrale.

39. Des réseaux des parties intéressées sur l’harmonisation des pratiques ont été créés dans le but d’associer les acteurs des programmes forestiers nationaux et de leur donner accès aux connaissances disponibles dans les autres pays, en ce qui concerne les mécanismes financiers pour le développement durable des forêts, la participation des parties prenantes aux programmes forestiers nationaux et aux activités en matière de VIH/SIDA et de foresterie. Reconnaissant que le VIH/SIDA affecte tous les secteurs de l’économie, la FAO a établi une stratégie visant à évaluer l’incidence de la maladie sur le secteur forestier et à la mettre en application par un engagement des partenaires de la recherche et du développement, par un échange d’informations et par la création d’ateliers.

40. La mise en œuvre de la stratégie de vulgarisation forestière a porté essentiellement sur la fonction de soutien de la vulgarisation pour favoriser les processus de connaissance et de communication en particulier au niveau des petits producteurs et sur l’évaluation des outils et des méthodes de communication en matière de vulgarisation par des ateliers et des publications.

41. Un soutien a été accordé aux partenariats équitables et durables entre les petits producteurs et le secteur des entreprises forestières dans le cadre d’une réunion conjointe FAO/ CIFOR et d’une publication sur les “Partenariats équitables entre les entreprises et les petits exploitants associant les partenariats aux indicateurs socio-économiques et environnementaux.”

Programme 2.4.4 Information forestière et liaison

42. La FAO a continué à soutenir le Forum des Nations Unies sur les forêts (FNUF) en détachant un fonctionnaire du cadre organique rémunéré par la FAO au Secrétariat du FNUF et en préparant des documents destinés à être examinés par ce Forum et des initiatives placées sous l’égide des pays. La FAO a soutenu la mise en œuvre des propositions d’action du Groupe intergouvernemental sur les forêts et du Forum intergouvernemental sur les forêts (GIF/FIF) en appuyant les programmes forestiers nationaux par la fourniture d’avis aux pays membres et l’organisation d’ateliers régionaux en Afrique et au Proche-Orient. Elle préside le Partenariat de collaboration sur les forêts (PCF) et accueille son site web, son portail et l’Annuaire du Fonds pour l’aménagement durable des forêts. Elle préside l’atelier du Partenariat chargé de rationaliser les rapports relatifs aux forêts. La FAO poursuit sa collaboration avec les organisations du Partenariat dans de nombreux domaines d’activité, par exemple en accueillant trois réunions d’experts chargées d’harmoniser les définitions relatives aux forêts.

43. La FAO poursuit l’amélioration du système d’informations forestières le plus complet au monde, disponible en cinq langues à l’adresse suivante http://www.fao.org/forestry/index.jsp. Ce site contient essentiellement des informations sur les pays, notamment des statistiques complètes et une description des dimensions économiques, environnementales, sociales et institutionnelles de la foresterie dans chaque pays, ainsi que des liens vers les sites Internet nationaux et régionaux. Dans la Situation des forêts du monde (SOFO), la FAO publie en cinq langues un rapport complet sur les tendances et les données relatives aux forêts. Dans son bulletin trimestriel Unasylva, la FAO présente en trois langues les dernières nouvelles et informations sur les principaux sujets d’actualité en matière de foresterie. La FAO gère la bibliothèque la plus complète au monde sur l’agriculture et la foresterie.

44. La FAO décentralise ses activités et compte des fonctionnaires forestiers dans quatre bureaux régionaux, quatre bureaux sous-régionaux et du personnel aux bureaux des Nations Unies à New York et à Genève. De plus, les Représentants de la FAO dans une centaine de pays aident à administrer des dizaines de projets de terrain en matière de foresterie. Les six Commissions régionales des forêts de la FAO se sont réunies au total 127 fois entre 1948 et 2005. Les autres organes statutaires relatifs aux forêts se réunissent régulièrement, notamment le Comité consultatif du papier et des produits dérivés du bois, le Groupe d’experts sur les ressources génétiques forestières, la Commission internationale du peuplier et Silva Mediterranea.

 

ANNEXE 1

SUITE DONNÉE AUX RECOMMANDATIONS DE LA SEIZIÈME SESSION DU COMITÉ DES FORÊTS

Le tableau suivant résume les recommandations formulées par le Comité des forêts à sa seizième session ainsi que les mesures qui ont été prises ou proposées.

RECOMMANDATIONS
MESURES PRISES OU PROPOSÉES
Rôle des Commissions régionales des forêts en matière de mise en oeuvre des mesures proposées et des recommandations formulées par le Groupe intergouverne- mental sur les forêts (GIF) et le Forum intergouvernemental sur les forêts (FIF)

1. Renforcer les bureaux régionaux de la FAO pour soutenir les Commissions régionales des forêts

1. La FAO a accru de 11 pour cent le budget forestier alloué aux Bureaux régionaux en 2004-05.
2. Renforcer les liens entre les Commissions régionales des forêts et les organisations et processus régionaux

Accroître la participation du secteur privé et des ONG aux Commissions régionales des forêts

Accroître les efforts de développement des capacités des pays.
2. En Afrique, la Commission des forêts et de la faune sauvage pour l’Afrique a créé un nouveau Comité technique regroupant des membres du Bureau et des représentants des organisations intergouvernementales régionales, des ONG et des organisations privées.

En Amérique latine, la Commission des forêts pour l’Amérique latine et les Caraïbes a favorisé une collaboration étroite avec l’Organisation du Secrétariat du Traité de l’Amazone, notamment pour la validation des critères et des indicateurs de l’aménagement durable des forêts (ADF).

Au Proche-Orient, la Commission des forêts pour le Proche-Orient a renforcé ses liens avec l’Organisation arabe pour le développement agricole (OADA) et l’Autorité arabe pour les investissements et le développement agricoles (AAAID).

En Asie et dans le Pacifique, la Commission des forêts pour l’Asie et le Pacifique a élargi ses activités avec l’ANASE (mise en application des Codes d’usages pour l’exploitation forestière), le RECOFTC (décentralisation) et le CIFOR (forêts et eau); la Commission des forêts pour l’Asie et le Pacifique et le Réseau sur les espèces forestières envahissantes en Asie-Pacifique ont adhéré à l’Alliance régionale contre la faim.

3. Les Commissions régionales des forêts doivent soutenir la mise en application des propositions d’action du Groupe intergouver-nemental sur les forêts (GIF) et du Forum intergouvernemental sur les forêts (FIF) et les autres mesures adoptées au niveau international dans les pays.

La FAO doit s’efforcer de mobiliser des ressources et de fournir des informations sur les sources de financement pour permettre aux pays de mettre en œuvre les propositions d’action du GIF et du FIF.

3. La FAO a organisé des ateliers régionaux sur la mise en application des propositions d’action du GIF et du FIF en Afrique, en Amérique latine et en Asie, avec la partici-pation des organisations intergouvernementales régionales, des ONG et du secteur privé.

Des ateliers nationaux se sont tenus dans toutes les régions pour examiner les programmes forestiers nationaux, les processus participatifs, la lutte contre la pauvreté et la certification des forêts.
4. Encourager la FAO et les autres membres du Partenariat de collaboration sur les forêts (PCF) à contribuer à financer les efforts des pays en matière d’aménagement durable des forêts (ADF).

4. Le Partenariat de collaboration sur les forêts (CPF) a publié un Annuaire du Fonds pour l’aménagement durable des forêts.

5. Les Commissions régionales des forêts doivent favoriser le flux d’informations entre le Forum des Nations Unies sur les forêts (FNUF) et les pays. 5. Ces activités sont en cours.
6. Les Commissions régionales des forêts doivent sensibiliser l’opinion à l’importance de l’aménagement durable des forêts dans les pays. 6. Chaque Commission a été associée à la promotion d’actions nationales en matière d’aménagement durable des forêts.

Forêts et eau douce (Point 6)
7. La FAO doit promouvoir l’amélioration de la coordination nationale et internationale en matière de gestion de l’eau douce.

7. La FAO a mené une opération multipartite d’inventaire des expériences en matière d’aménagement des bassins versants dans le but de définir la prochaine génération de programmes d’aménagement des bassins versants. De très nombreux pays et institutions ont participé à ce processus, notamment dans le cadre de quatre ateliers régionaux et d’un atelier mondial.

La FAO exécute des projets axés sur les forêts et l’eau en R.D.P. de Corée, dans le Tadjikistan et dans la région du Fouta Djallon en Afrique.

La FAO accueille le Partenariat de la montagne qui a lancé une initiative d’aménagement des bassins versants.
8. La FAO doit faire rapport sur les liens entre les forêts et l’eau dans Évaluation mondiale des ressources forestières. 8. Une étude spéciale sur les forêts et l’eau sera incluse dans la mise à jour pour 2005 de l’Évaluation mondiale des ressources forestières de la FAO.

Les programmes forestiers nationaux comme mécanisme d’exécution des principales conclusions du Sommet mondial de l’alimentation: cinq ans après, et du Sommet mondial pour le développement durable (Point 7)
9. La FAO doit continuer à soutenir les programmes forestiers nationaux.

Les programmes forestiers nationaux doivent couvrir tous les types de forêts et les arbres hors forêt ; ils doivent contribuer à la réalisation des objectifs socio-économiques et environnementaux et doivent être intégrés dans les programmes de développement nationaux et les plans d’aménagement des autres ressources naturelles.

9. Le Mécanisme pour les programmes forestiers nationaux a été mis en place avec le soutien de la FAO pour aider les pays à créer ou à appliquer leurs programmes forestiers nationaux (pfn). Une aide a été fournie pour intégrer ces programmes dans des stratégies nationales plus vastes (réduction de la pauvreté au Mozambique, au Nigéria, au Rwanda et en Ouganda, lutte contre la désertification en Mongolie) et élaborer de nouveaux mécanismes de financement de la foresterie (paiement des services environnementaux en Amérique centrale).

Le Mécanisme pour les programmes forestiers nationaux a élargi ses partenariats à 36 pays et deux entités sous-régionales, englobant une variété de forêts et d’écosystèmes différents au service des pays.

Les fonds du Programme de coopération technique de la FAO servent à soutenir directement les programmes forestiers nationaux dans une dizaine de nouveaux pays chaque année.

Le Programme ordinaire de la FAO a élaboré des directives et fourni un soutien direct à de nombreux pays ainsi qu’un appui aux consultations multipartites pour l’élaboration des programmes forestiers nationaux.

L’avenir des forêts: répercussions de l’Étude prospective du secteur forestier en Afrique (Point 9)
10. La FAO doit continuer à soutenir les institutions de recherche.

Le suivi de l’Étude prospective doit inclure des mises à jour régulières des données et des informations sur les pays afin qu’elles soient plus utiles pour l’élaboration et l’application des stratégies.

La FAO et ses partenaires, notamment les pays, doivent promouvoir la participation des parties prenantes aux processus nationaux ; continuer à fournir des informations sur les facteurs qui influent sur la pauvreté et aider les pays à renforcer leurs capacités de planification stratégique à long terme et d’action continue.

La FAO doit continuer à diffuser des informations et des rapports sur les progrès réalisés afin de fournir un outil potentiellement utile aux autres pays qui pourront s’inspirer des approches et des expériences fructueuses.

10. La FAO a continué à fournir un soutien au Réseau de recherche forestière pour l’Afrique sub-saharienne et à divers instituts de recherche.

Par le biais des programmes forestiers nationaux, ainsi que par un soutien direct, dans le cadre du Mécanisme pour les programmes forestiers nationaux et du Programme de partenariat FAO/Pays-Bas, la FAO soutient activement les efforts de nombreux pays visant à accroître la participation au processus de décision en matière de forêts. La foresterie participative est un élément du Programme de travail de la FAO.

La FAO soutient activement les programmes de formation et de vulgarisation dans de nombreux pays d’Afrique.

Examen des programmes de la FAO dans le secteur forestier (Point 10)
11. La FAO doit s’attacher avant tout à jouer son rôle de source d’information mondiale sur la foresterie et continuer 1à accorder un rang de priorité élevé aux évaluations des ressources forestières, en soulignant qu’il importe de renforcer les capacités nationales en matière de collecte et d’analyse d’informations sur les forêts et d’améliorer la compatibilité entre les évaluations nationales, régionales et internationales. 11. Le suivi, l’évaluation et les rapports sont examinés en détail au document COFO 2005/8. La FAO a organisé un atelier du Partenariat de collaboration sur les forêts pour élaborer une approche rationalisée et intégrée aux informations relatives aux forêts et aux rapports des pays. La FAO continue à développer, sur la base des informations des pays, le site Internet le plus complet au monde sur les forêts.

La FAO a développé activement des modèles de forêts et des initiatives de recherche de l’excellence en Afrique et en Asie-Pacifique dans le cadre de partenariats. Le réseau de lutte contre les ravageurs dans les forêts pour l’Afrique a été relancé et le système d’information sur la santé des forêts ont été mis au point.

12. La FAO doit poursuivre ses travaux dans les domaines suivants : critères et indicateurs d’aménagement durable des forêts ; forêts modèles et de démonstration ; foresterie participative ; lutte contre les incendies de forêt ; gestion de la faune sauvage ; diversité biologique des forêts ; forêts et changements climatiques ; soutien aux programmes forestiers nationaux ; liens entre les forêts, la foresterie et la lutte contre la pauvreté ; commerce et aménagement durable des forêts et assistance aux pays en matière de prévention et de maîtrise des maladies et des ravageurs affectant les forêts. 12. La FAO a hébergé conjointement des conférences internationales et trois réunions régionales sur les critères et indicateurs d’aménagement durable des forêts. Un projet a été entrepris pour valider 15 indicateurs prioritaires pour la gestion durable de la forêt amazonienne. Des publications contenant des directives pratiques pour l’utilisation des critères et des indicateurs d’aménagement des forêts ont été préparées.
13. La FAO doit simplifier les procédures et réduire les délais pour obtenir son appui. 13. Le programme de terrain de la FAO s’est stabilisé après une période de recul dû à la réduction du soutien des donateurs. La FAO a récupéré son retard concernant les demandes du Programme de coopération technique et elle a reçu davantage de propositions de projets PCT qu’elle ne dispose de fonds à cet usage.
14. La FAO continue à soutenir en priorité l’enseignement, la vulgarisation et la recherche en matière de foresterie. Elle dispose d’un avantage comparatif dans ces domaines. 14. La FAO a continué à soutenir les réseaux régionaux de recherche forestière en Asie et en Afrique. Elle a entrepris une évaluation des besoins de formation dans le secteur forestier et elle a fourni une assistance technique pour l’amélioration des programmes nationaux d’enseignement en matière de forêt et d’envi-ronnement, dans le cadre de projets de terrain.
15. Les réalisations des programmes de la FAO sur les forêts pour 2004-2005 et au-delà doivent être clairement mises en rapport avec les propositions d’action du GIF et du FIF et avec le programme de travail élargi sur la diversité biologique des forêts. 15. Le programme travail de la FAO en matière de foresterie concerne directement les propositions d’action du GIF et du FIF ainsi que le programme de travail élargi en matière de biodiversité des forêts de la Convention sur la diversité biologique.
16. Avec ses principaux partenaires (PNUE et Convention sur la lutte contre la désertification), la FAO doit fournir une aide technique aux pays à faible couvert forestier en matière d’aménagement durable des forêts et des arbres hors forêt, de régénération des terres dégradées, de lutte contre la désertification et de renforcement de la planification nationale et des cadres institutionnels.

16. La FAO a soutenu le processus de Téhéran et a apporté une assistance aux États membres à faible couvert forestier.

Le PNUE et la FAO ont organisé conjointement un atelier régional et lancé un programme de suivi pour soutenir les pays à faible couvert forestier d’Afrique et du Proche-Orient. La FAO a lancé un projet d’aide au Mali dans ces domaines.

La FAO a établi un nouveau domaine prioritaire pour une action interdisciplinaire concernant la désertification.
17. La FAO doit continuer à servir de forum neutre pour examiner les questions relatives aux programmes de certification des forêts. 17. La FAO a convoqué la toute première réunion des chefs des principaux programmes de certification des forêts pour un échange d’information et d’expérience.
18. La FAO doit soutenir les efforts des pays en matière d’application de la législation forestière. 18. En coopération avec l’OIBT, la FAO élabore de nouvelles directives pour la mise en application de la législation forestière.
19. La FAO doit renforcer son programme de travail en matière de forêts et de changement climatique.

19. La FAO a participé activement au développement du programme international sur les forêts et le changement climatique en collaboration avec la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques et le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, dans le but d’intégrer le changement climatique dans les domaines d’activités traditionnels de la FAO.

20. La FAO doit accorder une importance accrue à la lutte contre les incendies axée sur les aspects sociaux et écologiques pour promouvoir l’échange d’informations, notamment à l’échelle régionale.

20. Se reporter au document COFO 2005/4 pour un examen détaillé des activités de la FAO concernant les incendies de forêt. La FAO a aidé à établir 12 réseaux régionaux de lutte contre les incendies de forêt dans le cadre de la stratégie internationale de prévention des catastrophes naturelles; elle met à jour une base de données mondiale sur les politiques et la législation en matière d’incendies; elle gère un service de références terminologiques mondiales trilingues sur les incendies de forêt.

21. La FAO doit continuer à soutenir le Forum des Nations Unies sur les forêts ainsi que le Partenariat de collaboration sur les forêts et poursuivre et renforcer son action dans ce domaine. 21. La FAO continue à soutenir le Forum des Nations Unies sur les forêts par la préparation et l’étude de documents et par un soutien direct au Secrétariat du Forum ; elle continue à présider le Partenariat de collaboration sur les forêts.
22. La FAO doit continuer à accorder une priorité élevée aux critères et indicateurs d’aménagement durable des forêts. 22. La FAO a joué un rôle de premier plan dans le processus d’établissement de critères et indicateurs. Au cours des deux dernières années, elle a accueilli la Conférence internationale sur la contribution des critères et indicateurs pour la gestion forestière durable: perspectives futures, ainsi que trois ateliers régionaux sur les critères et les indicateurs de l’aménagement durable des forêts. Un projet a été entrepris pour valider 15 indicateurs prioritaires pour la gestion durable de la forêt amazonienne. La FAO a préparé des publications contenant des directives pratiques pour l’utilisation des critères et indicateurs d’aménagement des forêts. Les rapports de l’Évaluation mondiale des ressources forestières 2005 sont harmonisés en ce qui concerne l’étendue des ressources forestières, la diversité biologique, la santé et la vitalité des forêts, les fonctions de production et de protection socio-économique des forêts mondiales.