CL 127/INF/10


Conseil

Cent vingt-septième session

Rome, 22-27 novembre 2004

Programme spécial pour la sécurité alimentaire (PSSA) :
Suite donnée à l’évaluation extérieure indépendante effectuée en 2001-2002


La FAO a pris des dispositions concernant l’ensemble des recommandations formulées lors de l’Évaluation extérieure indépendante effectuée en 2001-2002. Ces dispositions sont présentées en détail à l’annexe jointe au présent document. Les principales actions ont été prises dans les domaines suivants:

1. Tous les projets conservent les éléments communs caractéristiques du PSSA, y compris la prise en charge nationale de son application, ainsi que l’accent mis sur l'augmentation de la production vivrière sur la base d’une gestion durable des ressources hydriques, de l’intensification et de la diversification, grâce à des méthodes peu coûteuses, à la portée des agriculteurs démunis. En ce qui concerne les programmes africains, ces caractéristiques concordent avec les piliers du Programme détaillé pour le développement de l'agriculture africaine du NEPAD et devraient donc pouvoir s’intégrer facilement aux initiatives nationales et régionales de développement. Cependant, certaines régions, en particulier l’Amérique latine, ont sollicité des programmes plus complexes, mieux intégrés et de plus grande envergure, articulés autour d’activités spécifiques, comme le micro-crédit, le renforcement des capacités, la sensibilisation de l’opinion publique et des décideurs et le soutien aux institutions locales décentralisées, identifiées comme éléments principaux.

2. Le cas échéant, les projets en cours sont ajustés de façon à tenir compte des recommandations formulées dans le cadre de l’Évaluation extérieure. Cependant, les ajustements peuvent principalement se faire au niveau de la conception de nouveaux projets et du dialogue débouchant sur la définition de programmes de sécurité alimentaire à l'échelle nationale. Ces derniers sont le résultat des modifications apportées au PSSA de façon à répondre de façon plus adaptée aux besoins et aux priorités des pays et à mieux intégrer le Programme dans les processus nationaux de développement, en particulier les Documents de stratégie pour la réduction de la pauvreté. Parmi les modifications figurent des méthodes permettant une participation accrue, en particulier grâce à une conception de projets et à une planification axées sur les communautés et faisant intervenir l’ensemble des parties concernées et des partenaires du développement, ainsi que le renforcement des capacités pratiques des écoles appliquées favorisant les « groupes actifs d’agriculteurs » et des groupes de commercialisation.

3. Même si l’accent est de plus en plus mis sur les processus d’évolution axés sur la demande, la plupart des programmes partent du principe que les agriculteurs doivent acquérir de nouvelles connaissances et compétences scientifiques, qu’ils peuvent ensuite associer aux connaissances locales lorsqu’ils entreprennent des activités liées à la gestion durable des ressources hydriques, à l’intensification et à la diversification. Dans le domaine de la recherche axée sur les agriculteurs, il serait ainsi possible d’établir des partenariats entre le PSSA, les institutions nationales et internationales de recherche et les universités.

4. Le renforcement des capacités des responsables gouvernementaux et des décideurs concernant les aspects techniques de la sécurité alimentaire s’inscrit de plus en plus dans un cadre élargi d’interventions visant à renforcer, dans chaque pays, l’environnement institutionnel établi en vue d’éradiquer la faim. La mise en place de réseaux, la coordination des activités de terrain, la sensibilisation et les campagnes de mobilisation, la communication au service du développement et l’appui aux services de vulgarisation en place ou en cours d’établissement sont autant d’éléments susceptibles également de jouer un rôle de premier plan lors de l’élaboration de programmes visant à accroître l’incidence de la lutte contre la sous-nutrition. De plus, une attention accrue est portée aux politiques et aux plans d’action nationaux, qui constituent les fondements des programmes de prise en charge nationale et garantissent un appui, en matière de politiques et de budget, aux activités d’application sur le terrain. Enfin, l’accent est mis sur le passage rapide à des programmes de grande envergure fondés sur les expériences du PSSA et/ou des interventions analogues. La reproductibilité est un élément important à prendre en compte pour garantir que les programmes financés à partir de ressources externes puissent continuer à fonctionner grâce à un financement national et local.

5. De plus en plus, les grands programmes nationaux de sécurité alimentaire se concentrent sur des politiques connexes exhaustives, tournées non seulement vers les aspects de production des programmes de sécurité alimentaire, mais également vers des filets de protection garantissant un accès élargi à la nourriture. Cette démarche s’inscrit dans le droit fil des stratégies à deux volets formulées, dans le domaine de la lutte contre la faim, par la FAO, le FIDA, le PAM et, pour le compte du GCRAI, par l’IPGRI, ainsi que par des organisations non gouvernementales internationales, qui se sont regroupées pour créer l’Alliance internationale contre la faim. Cette démarche englobante s’illustre notamment par l'intensification de la collaboration avec le PAM dans le domaine des jardins scolaires liés aux programmes d’alimentation scolaire. Elle se manifeste également dans les activités de mise en valeur de l’horticulture en zones urbaines et périurbaines, appuyées par le PSSA dans plusieurs pays.

 

ANNEXE

ÉVALUATION EXTÉRIEURE INDÉPENDANTE: RECOMMANDATIONS ET MESURES PRISES

Point n°

Par.

Recommandations

Mesures prises/en cours d’application /à prendre

Observations

1.

220

Envisager des démarches plus souples et inspirées par la base.

Délaisser la priorité accordée à la production au profit des dimensions économiques, financières et sociales et du renforcement des capacités d’intervention des collectivités locales.

Mesures prises:

(i) Dans plusieurs PSSA nationaux, en matière d’élargissement des projets, l’accent est mis sur des éléments supplémentaires, en particulier le renforcement des capacités en vue de meilleurs services de vulgarisation (écoles pratiques d’agriculture) et les actions de groupe.

(ii) Ces éléments sont soulignés dans les lignes directrices relatives au suivi et à l’évaluation, y compris la formation et le financement des activités communautaires participatives de planification et d’évaluation.

(iii) Les groupes d’action communautaires rendent particulièrement compte de la démarche axée sur les collectivités locales.

Dans l’ensemble, prise en compte de la recommandation (i) lors de la conception des nouveaux projets, par exemple dans les pays suivants : Afrique du Sud, Cambodge, Équateur, Guatemala, Kenya, Laos, Nigéria, Pakistan, Sierra Leone, Tanzanie, etc.

2.

8, 74,

78

Utilisation accrue des lignes directrices techniques sur le terrain.

Création d’un comité technique des lignes directrices, chargé de la rationalisation des approches en matière de planification, de production, d’approbation et d’actualisation de l’ensemble des lignes directrices.

Inclusion de lignes directrices relatives à l’aquaculture et aux petits ruminants.

Mesures prises:

(i) La distribution des lignes directrices (version papier, CD-Rom, site web) à toutes les parties concernées, en particulier sur le terrain, a été amorcée.

(ii) Création d’un groupe d'appui technique, auquel participent toutes les divisions techniques concernées.

(iii) Des lacunes concernant certains thèmes ont été identifiées dans les lignes directrices et de nouvelles lignes directrices ont été conçues sur des sujets non encore traités ou traités superficiellement dans les lignes directrices antérieures.

En ce qui concerne le point (iii):

Par exemple : jardins scolaires (apprentissage grâce aux jardins); nutrition; aquaculture (y compris association riz-poisson); agroforesterie; finance rurale.

3.

9,

14,

37,

47, 62,

203

Introduction d’un système de suivi et d’évaluation systématique, simple et efficace (par. 14 b du rapport).

Étoffer l’analyse économique/financière portant sur les technologies et les entreprises parrainées dans le cadre du PSSA (62) et évaluation du degré d’adoption/ d’assimilation des technologies promues par le PSSA (9).

Mesures prises:

(i) Création d’un poste de fonctionnaire (P-3) chargé du suivi et de l’évaluation, dans le Service de gestion et de coordination du PSSA (TCOS).

(ii) Des lignes directrices complètes sur le suivi et l’évaluation ont été rédigées et mises à l’essai sur le terrain au Cambodge, en Indonésie, au Malawi et au Nigéria.

(iii) Un groupe de travail sur le suivi et l'évaluation, qui a contribué à l’élaboration du manuel sur le suivi et l’évaluation, a été créé, en collaboration avec le Service de l'évaluation (PBEE), la Division de l'assistance aux politiques (TCA), la Division des systèmes de soutien à l'agriculture (AGS), et le Service de la sécurité alimentaire et de l'analyse des projets agricoles (ESAF).

(iv) Les lignes directrices ont été distribuées à tous les pays PSSA.

(v) Les lignes directrices ont été analysées à deux reprises avec des fonctionnaires nationaux, lors de deux ateliers régionaux (sur le rôle de la femme dans les projets d’irrigation) en Afrique (avril et septembre 2003) et en Asie (septembre 2003 et février 2004), couvrant 20 pays.

(i) Les lignes directrices doivent être perfectionnées à la lumière des réactions communiquées.

(ii) Des enveloppes budgétaires doivent être allouées au suivi et à l'évaluation dans le cadre des projets.

4.

14

Améliorer la gestion à différents niveaux et évaluation indépendante au niveau du projet.

Mesures en cours d’application:

(i) Instauration d’une supervision régulière de tous les projets en cours par les fonctionnaires de TCOS et d’autres entités (des fonctionnaires de TCOS se sont rendus dans plus de 40 pays au cours des 12 derniers mois).

(ii) Prévision d’un appui technique dans les budgets des projets (ATS et STS), en vue de permettre une supervision systématique des projets.

(iii) Des cadres associés et des volontaires ont été affectés à des bureaux chargés de projets dans les pays, notamment : cadres associés espagnols en Mauritanie et en Amérique latine; cadres associés japonais en Asie; assistance de volontaires du Peace Corps (corps des volontaires de la paix américain) en Bolivie, en Équateur et en Mauritanie; des discussions sont en cours concernant d’autres pays.

(iv) Suivi et participation à des missions tripartites d’évaluation, y compris dans le cadre de la coopération Sud-Sud, conformément aux accords relatifs aux projets (projets japonais en Asie, projets espagnols en Amérique latine, projets italiens, projet au Nigéria, projets de la Banque africaine de développement en Afrique).

Net renforcement de l’appui technique apporté par le personnel du Siège et des bureaux régionaux.

Des dispositions continuent à être prises en vue de trouver des affectations à un plus grand nombre de cadres associés et de volontaires des Peace Corps.

5.

10,

171,

175

Revoir le recours considérable aux subventions visant à encourager l’adoption de technologies (10).

Utilisation d’intrants subventionnés et de taux d’intérêt que lorsque ceux-ci s’inscrivent dans une politique nationale.

Administration des crédits par des établissements de crédit compétents.

Mesures en cours d’application:

(i) Des systèmes de recouvrement des coûts sont inclus dans l’élaboration de tous les nouveaux projets, en faisant intervenir, dans la mesure du possible, les établissements chargés des finances rurales, conformément aux politiques et aux procédures nationales de crédit en vigueur.

(ii) Mise à jour des lignes directrices relatives au microfinancement.

(iii) Augmentation de l’effet multiplicateur grâce à l’intensification des groupes participatifs d’agriculteurs et aux mesures prises en vue de faciliter le recouvrement des coûts et de promouvoir l'autofinancement.

Il convient de souligner que l’introduction de nouvelles technologies peut représenter un risque pour les agriculteurs et qu’en conséquence, les intrants initiaux peuvent être fournis à des taux privilégiés.

6.

12,

212,

219

Établissement d’une liste de pays prioritaires pour les initiatives liées au PSSA (12)

En tenant compte des critères suivants:

- distinguer entre les pays qui souhaitent lancer une activité PSSA et ceux qui souhaitent obtenir un soutien en vue de poursuivre une activité déjà amorcée;

- la malnutrition dans le pays;

- l’état de l’infrastructure institutionnelle destinée à sous-tendre les initiatives PSSA;

- la détermination nationale en matière de sécurité alimentaire, etc.

Mesures en cours d’application:

(i) Accroître la capacité de réaction aux institutions de la FAO, afin de mieux satisfaire les demandes des pays souhaitant amorcer des activités PSSA.

(ii) Des programmes de sécurité alimentaires sont étoffés dans 24 pays qui se sont engagés à améliorer leur sécurité alimentaire et à lutter contre la faim; 18 autres pays ont été identifiés comme possédant un potentiel élevé en ce qui concerne l’établissement de programmes à l’échelle nationale.

Il n’est pas recommandable que le Secrétariat exclue des États Membres souhaitant amorcer des activités PSSA ou leur accorde une priorité moindre.

7.

6, 12,

130,

132,

139,

157,

159,

191,

222,

224,

227,

14,

129

Amélioration de la sécurité alimentaire des ménages:

Cibler les zones exposées à l’insécurité alimentaire pour la sélection des sites, les agriculteurs les moins bien lotis et les groupes vulnérables (191) et accorder une attention spécifique aux éléments suivants:

- fluctuations saisonnières (12, 157, 222);

- questions liées à l’environnement (12, 159, 224);

- parité hommes-femmes (12, 225);

- mécanismes de collaboration avec les ONG et les organisations paysannes (12, 226);

- questions d'ordre institutionnel aux niveaux "méso" et "macro", et question liées aux politiques (12, 227);

- adoption d'un horizon temporel plus long pour l'obtention de résultats (12, 228).

Faciliter la localisation des régions exposées à l’insécurité alimentaire (14, 129).

Intensification des efforts tournés vers la cartographie de la sécurité alimentaire.

Mesures en cours d’application:

Tous les éléments de cette recommandation ont été traités ou sont actuellement pris en compte, par exemple:

- le problème des fluctuations saisonnières est traité grâce à des activités sources de revenu, par exemple en Afrique du Sud ou au Nigéria;

- les questions liées au rôle de la femme sont traités sous différents angles, par exemple, atelier sur le rôle de la femme en Asie et en Afrique (couverture : 20 pays); renforcement des liens avec les ONG et les organisations paysannes, par exemple en Équateur, au Kenya, au Sénégal et en Tanzanie;

- les questions d’ordre institutionnel aux niveau « méso » et « macro » et les questions liées aux politiques sont traitées grâce à des activités de programme dans plusieurs pays: Brésil, Cambodge, Équateur, Indonésie, Kenya, Laos, Mexique et Sierra Leone.

Les pays participant à la planification des programmes nationaux sont invités à traiter aussi bien des aspects de la production que de l’accès, en ce qui concerne la sécurité alimentaire. D’autre part, ces questions sont abordées dans le cadre du Programme détaillé pour le développement de l'agriculture africaine du NEPAD.

Des liens sont établis entre le PSSA et les SICAV, en particulier dans les pays d’Amérique latine, en vue de promouvoir un meilleur ciblage; les liens avec le PAM sont également renforcés dans le domaine de l’analyse et de la cartographie de la vulnérabilité, par exemple au Ghana.

8.

13

Transmission des responsabilités lorsque la période de mise en œuvre est achevée.

Conception d’une stratégie de retrait, articulée autour d’une approche participative cadre lors de la phase de conception, destinée à devenir, durant la phase de mise en œuvre, un cadre dynamique et participatif.

Mesures en cours d’application:

(i) Sous la direction des gouvernements, les institutions financières internationales jouent un rôle de premier plan en ce qui concerne l’élargissement et l’expansion (Phase II), en collaboration avec la FAO qui appuie des activités (assistance technique), comme requis, par exemple la transposition à plus grande échelle réalisée en Tanzanie par la Banque africaine de développement.

(ii) Les financements nationaux augmentent, aussi bien en ce qui concerne les activités d’orientation que celles d’élargissement, c’est-à-dire plus de 60 % de tous les PSSA sont financés à l’échelle nationale, ce qui en garantit la durabilité, par exemple, Afrique du Sud, Congo, Mexique, Nigéria, Venezuela, etc.

La transition entre la Phase I et la Phase II se fait progressivement et les efforts déployés en ce qui concerne l’élargissement sont soutenus.

9.

39,

111,

168

Éviter les interventions imposées « d’en-haut ».

Lors du processus d’approbation (39), lors de l’élaboration de projets de coopération Sud-Sud (111) et pour les services de vulgarisation fournis dans le cadre d’une coopération Sud-Sud (168).

Mesures prises:

Les processus participatifs sont désormais considérés comme des éléments de base lors de la conception des projets PSSA, les besoins spécifiques des pays et des sites en matière de sécurité alimentaire sont dûment pris en compte.

La formulation et l’application des projets récents sont effectuées avec la participation sans réserve des parties concernées, en particulier les communautés agricoles (évaluation rurale participative, écoles pratiques d’agriculture, groupes participatifs d’agriculteurs).

10.

40-43,

46,

92,

Renforcer la participation des pays lors de la phase de formulation des projets (40-43).

Dans la plupart des cas, les gouvernements nationaux, tout au moins ceux des pays soumis à une étude de cas, n'ont joué qu'un rôle assez passif (92).

Mesures en cours d’application:

(i) Garantir que les lignes directrices tiennent plus compte de l’approche participative (par exemple, rédaction d’un aide-mémoire).

(ii) Participation plus directe du Service de gestion et de coordination du PSSA, en vue de faciliter le processus de formulation, y compris en sensibilisant les fonctionnaires nationaux et les équipes chargées de la formulation.

Les missions exploratoires ne sont envoyées sur le terrain que lorsqu’une demande officielle a été communiquée par le gouvernement concerné. Celui-ci convient de la portée, des activités et des responsabilités liées au PSSA dans un aide-mémoire.

11.

96

Intégration du PSSA dans la structure des programmes agricoles nationaux.

Mesures prises:

(i) En cours.

(ii) L'élargissement du PSSA peut faire partie de plans nationaux d’investissement à moyen terme dans le cadre du Programme détaillé pour le développement de l'agriculture africaine du NEPAD en Afrique.

(iii) Des dispositions sont prises en vue d’inclure la sécurité alimentaire dans les analyses du secteur agricole et dans les processus liés au PSSA (Angola et Sierra Leone).

12

44, 124, 125,

226

Participation des organismes internationaux et des autres bailleurs de fonds à la phase initiale de conception.

Établir des relations et des liens concrets de travail, afin d’améliorer l’effet multiplicateur du PSSA et d’améliorer la prospection de financements en vue de son maintien (124).

Établir des liens avec d’autres organismes de développement (par exemple, ONG) en vue de renforcer l’impact du PSSA (226).

Mesures en cours d’application:

(i) Tout est fait pour encourager les liens entre les mécanismes de coordination des bailleurs de fonds à l’échelle nationale et au Siège, dès le stade de la planification.

(ii) Réunions périodiques avec les banques et les établissements financiers régionaux (Banque mondiale, BAD, BID, BADEA, etc.) et avec les bailleurs et de fonds et les organismes de développement bilatéraux et multilatéraux (par exemple, PAM, UNICEF).

(iii) Des réunions semblables sont organisées avec les ONG (Forum glocal sur la nutrition dans six villes) et Fédération internationale des producteurs agricoles (FIPA).

(iv) Missions conjointes avec des bailleurs de fonds et des institutions financières internationales (par exemple, Tanzanie).

(v) Des visites de haut rang, impliquant de hauts représentants de gouvernements d’États Membres de la FAO, d’États Membres, y compris les pays donateurs et les pays récipiendaires, et d’institutions financières internationales, sont organisées vers des sites PSSA, dans plusieurs pays (Nigéria, Équateur, Guatemala).

(vi) Création d’alliances internationales et nationales contre la faim.

Un nombre considérable de donateurs se sont joints au programme et, dans la plupart des cas, ont participé à sa conception ou à son adaptation.

Les représentants locaux font systématiquement l'objet de visite de la part des missions de formulation et autres de la FAO (inclus dans le mandat).

13

126

Réduire le taux de 13 pour cent appliqué lorsque les fonds sont canalisés par le truchement de la FAO (126).

Mesures prises:

(i) Le Bureau du programme, du budget et de l'évaluation a rédigé un rapport précisant les fondements justifiant l’établissement d’un taux liés aux frais de gestion des projets. Ce taux peut être réduit, lorsque les coûts liés à des activités de soutien spécifiques sont inclus dans le budget du projet.

(ii) La Division de l'assistance aux politiques (TCA) a révisé les lignes directrices relatives au fonds fiduciaire à cet effet.

La décision relative au taux de 13 pour cent relatif aux coûts d’appui a été prise par les organes directeurs de la FAO, il en va de même pour les autres organismes des Nations Unies.

14

49

Mettre davantage l'accent sur les activités centrées sur l'eau.

Collecte de l'eau, conservation de l'humidité, mise en valeur des bassins versants.

Mesures prises:

En général, la composante de maîtrise des eaux est le point de départ du PSSA, en particulier, dans les pays les plus arides, et elle conserve son importance en tant que composante lors de la phase d’élargissement.

La composante de maîtrise des eaux inclut un ensemble élargi d’activités liées aux ressources hydriques (par exemple, la collecte de l’eau).

De nombreux ateliers sur ces thèmes ont été financés et un volume important de documents ont été traduits en cinq langues.

15

50,

129,

226

Traiter les questions liées aux politiques de fixation des prix agricoles.

Aspects socio-économiques et sanitaires au sens large, non seulement à la Phase II, mais déjà à la Phase I.

Mesures prises:

(i) Les questions socio-économiques sont déjà traitées pendant la Phase I, en particulier, grâce à l’analyse des contraintes.

(ii) La Division de l'assistance aux politiques a organisé des stages sur les méthodes d’analyse des contraintes dans différents bureaux régionaux (Afrique australe et orientale, Afrique, Amérique latine et Caraïbes, Asie et Pacifique) et au siège, en vue de consolider les connaissances relatives à l’application de cette composante.

Les questions socio-économiques incluent les éléments suivants: politiques (fixation des prix agricoles, etc.), infrastructure d’appui et services de soutien à l’agriculture (commercialisation, crédit, fourniture d’intrants, risques sanitaires, etc.).

16

52,

54

Traiter l’analyse des contraintes comme une composante et non comme une méthode (52).

Renforcer l’association entre les trois « composantes de production » (54).

Mesures en cours d’application:

Lorsque les ressources disponibles le permettent, toutes les composantes sont mises en œuvre parallèlement.

Le développement des petites exploitations agricoles est abordé sous un angle toujours plus global.

L’analyse des contraintes est considérée comme une composante sous-jacente permettant de garantir que cet élément important bénéficie de l’attention nécessaire.

Les trois composantes n’étaient pas associées en raison d’un manque de ressources à l’origine.