CFS: 98/1



Mars 1998




COMITE DE LA SECURITE ALIMENTAIRE MONDIALE

Vingt-quatrième session

Rome, 2 - 5 juin 1998

ORDRE DU JOUR PROVISOIRE

 

 

NOTES RELATIVES A L’ORDRE DU JOUR


NOTES RELATIVES A L’ORDRE DU JOUR

1. La vingt-quatrième session du Comité de la sécurité alimentaire mondiale sera précédée d’une réunion d’un jour d’un groupe de travail à composition non limitée, qui examinera les dispositions concernant l’établissement des futurs rapports sur l’application du Plan d’action du Sommet mondial de l’alimentation. Le groupe de travail à composition non limitée se réunira à 10 heures le lundi 1er juin 1998 au Siège de la FAO. La session proprement dite commencera à 9 h 30 le mardi 2 juin 1998, également au Siège de la FAO. L’inscription des participants à la session commencera le lundi 1er juin à 9 heures. Il est prévu que la session se poursuivra jusqu’au 5 juin 1998.

I. QUESTIONS D’ORGANISATION

a) Election du Président et des Vice-Présidents

2. Conformément à son Règlement intérieur, le Comité élira à cette session, pour un mandat de deux ans, un Président et quatre Vice-Présidents parmi les représentants de ses membres. Le Président sortant est S.E. Pedro Medrano Rojas (Chili) et les Vice-Présidents sortants sont M. David Sands Smith (Royaume-Uni), M. Andrew Pearson (Australie), S.E. M. Balla Sy (Sénégal) et M. S. Rashid (Pakistan).

b) Adoption de l’ordre du jour et du calendrier

3. L’ordre du jour provisoire de la vingt-quatrième session a été établi en consultation avec le Président, compte tenu du mandat du Comité et des recommandations qu’il a formulées à la précédente session.

c) Déclaration du Directeur général ou de son représentant

4. Le Directeur général ou son représentant fera une déclaration.

d) Composition du Comité

5. Le Comité est ouvert à tous les Etats Membres de l’Organisation et à tous les Etats qui sont membres des Nations Unies. Il comprend les Etats qui ont notifié par écrit au Directeur général leur désir d’en faire partie et leur intention de participer à ses travaux. La qualité de membre est acquise pour deux ans (1998-99) à l’ouverture de la session.

II. PROGRES REALISES DANS L’APPLICATION DU PLAN D’ACTION DU SOMMET MONDIAL DE L’ALIMENTATION

a) Rapport sur les progrès réalisés dans l’application du Plan d’action du
Sommet mondial de l’alimentation

6. A sa vingt-troisième session, le Comité est convenu d’une procédure provisoire d’établissement des rapports à utiliser en 1997. Il est convenu qu’elle devait reposer sur les trois éléments ci-après. Premièrement, les trois filières de présentation des rapports (c’est-à-dire rapports des gouvernements nationaux, rapports sur le suivi des Nations Unies et la coordination interinstitutions, et rapports d’autres institutions internationales pertinentes) décriront les mesures prises en vue d’atteindre les objectifs spécifiques prévus dans chacun des sept Engagements. Deuxièmement, l’établissement des rapports devra suivre la structure des Engagements et Objectifs du Plan d’action, et couvrir les mesures, les acteurs et, le cas échéant, les résultats, y compris des évaluations quantitatives, correspondant à chacun des objectifs. Troisièmement, les rapports de ces trois filières devront parvenir au Secrétariat avant la fin de janvier 1998. Sur la base des informations reçues des différentes filières, le Secrétariat préparera un rapport analysant les progrès accomplis dans l’application du Plan d’action du Sommet mondial de l’alimentation, à soumettre à l’examen du Comité.

b) Evaluation de la situation de la sécurité alimentaire mondiale

7. Le Comité a recommandé à sa dernière session que l’évaluation de la situation de la sécurité alimentaire mondiale soit examinée dans le cadre du Rapport intérimaire sur les progrès accomplis dans l’application du Plan d’action du Sommet. On avait noté que le document sur l’évaluation de la situation de la sécurité alimentaire mondiale était axé sur les disponibilités alimentaires mondiales plutôt que sur la situation générale de la sécurité alimentaire. Le Comité était convenu que le prochain document de ce type devrait évaluer tous les facteurs ayant une incidence sur la sécurité alimentaire, y compris les disponibilités, l’accès et la demande, et analyser la sécurité alimentaire aux niveaux international et national et à l’échelle des ménages, ainsi que les répercussions, pour la sécurité alimentaire, de la situation des marchés et des perspectives, telles qu’évaluées par d’autres organes de la FAO. On avait également souligné la nécessité d’élargir la gamme des produits pris en considération, pour y inclure notamment les matières grasses, la viande et les produits laitiers. Le document devait aussi contenir de nouveaux indicateurs concernant le suivi du Sommet mondial de l’alimentation, y compris des informations sur la sous-alimentation et la malnutrition, ainsi que sur l’insécurité et la vulnérabilité alimentaires.

8. Le Secrétariat préparera un document, qui sera soumis au Comité, couvrant, dans la mesure du possible, les questions posées en ce qui concerne les thèmes à couvrir, étant entendu que l’élaboration des systèmes d’information et de cartographie sur l’insécurité et la vulnérabilité alimentaires (SICIVA) devra progresser pour que tous les voeux du Comité soient exaucés.

III. ELABORATION DES SYSTEMES D’INFORMATION ET DE CARTOGRAPHIE SUR L’INSECURITE ET LA VULNERABILITE ALIMENTAIRES (SICIVA)

9. A sa vingt-troisième session, le Comité a souscrit au processus d’élaboration du SICIVA en tant qu’instrument de surveillance de l’insécurité alimentaire chronique ou provisoire, au titre du suivi du Sommet. Il a noté avec satisfaction que les principales institutions du système des Nations Unies étaient prêtes à contribuer activement à l’élaboration du SICIVA et à la création proposée d’un mécanisme interinstitutions pour superviser le processus, et il a approuvé en général le processus par étapes proposé pour l’élaboration du SICIVA. Le plan de travail à cette fin prévoyait que les tâches ci-après devaient être achevées avant la vingt-quatrième session du CSA:

"a) Mise en place d’un mécanisme interinstitutionnel, au niveau technique;

b) Désignation de centres de coordination nationaux pour toutes les questions liées au SICIVA;

c) Préparation de directives pour la mise en place du SICIVA au niveau national;

d) Préparation d’études de cas sur l’expérience acquise à partir d’un petit nombre (3-4) de pays choisis en matière d’information et de cartographie sur l’insécurité et la vulnérabilité alimentaires."

10. A la présente session, le Comité examinera un rapport sur les mesures prises pour mener à bien ces tâches, ainsi que les plans des travaux futurs, et un projet de document-cadre pour la mise en place des SICIVA nationaux.

IV. PRESENTATION DES FUTURS RAPPORTS ET DISPOSITIONS Y RELATIVES

a) Modèle de rapport pour le suivi des progrès accomplis dans l’application du
Plan d’action du Sommet mondial de l’alimentation

11. A sa vingt-troisième session, le Comité a rappelé que, conformément à l’Engagement 7, les dispositions de suivi de l’application du Plan d’action du Sommet et d’établissement de rapports devaient reposer sur trois filières de rapports - des rapports des gouvernements nationaux, des rapports sur le suivi des Nations Unies et la coordination interinstitutions et des rapports provenant d’autres institutions internationales pertinentes. Il est convenu d’une procédure provisoire d’établissement des rapports à utiliser en 1997. A cette session, le Comité examinera un modèle de rapport pour les années suivantes. Un groupe de travail du CSA à composition non limitée se réunira juste avant la session pour examiner des propositions à cette fin, compte tenu de l’expérience du premier cycle de rapports ainsi que des progrès réalisés concernant le SICIVA. Le Secrétariat fournira également des renseignements sur les mécanismes et la présentation de rapports pour le suivi d’autres conférences et conventions.

b) Dispositions pour l’examen des rapports intérimaires et des sujets thématiques lors des sessions futures

12. Le Comité, à sa dernière session, avait examiné brièvement les questions liées à l’organisation de ses travaux futurs au-delà de la session de 1998. Il avait été proposé de planifier, à la vingt-quatrième session, les thèmes liés au suivi du Sommet qui pourraient être examinés par le Comité lors de sessions futures. Le Comité examinera une liste de thèmes liés au suivi du Sommet, qui sera établie par le Secrétariat, ainsi que l’organisation des prochains ordres du jour, afin de prévoir des délais adéquats pour des débats de fond.

V. AMENDEMENTS AU REGLEMENT INTERIEUR DU COMITE

13. A sa vingt-troisième session, le Comité a noté que la modification de son Règlement intérieur relevait de sa propre autorité, et il a entrepris une première lecture des amendements proposés. Le Comité avait décidé d’en renvoyer l’adoption à la session de cette année, afin de tenir compte des amendements à l’Article XXXIII du Règlement général de l’Organisation qui auraient été adoptés par la Conférence. A sa vingt-neuvième session, la Conférence, par sa Résolution 8/97, a modifié l’Article XXXIII du Règlement général de l’Organisation. Le Comité, conformément à la décision prise à sa dernière session, devrait adopter cette année les amendements à son Règlement intérieur.

VI. AUTRES QUESTIONS

a) Organisation de la vingt-cinquième session

14. Le Comité examinera au titre de ce point la date à laquelle il souhaite tenir sa prochaine session. Conformément à son mandat, le Comité tient normalement deux sessions par exercice biennal et, si nécessaire, peut tenir des sessions supplémentaires à la demande du Directeur général en consultation avec le Président, ou sur demande présentée par écrit au Directeur général par la majorité des membres du Comité. Le Comité, à ce point de l’ordre du jour, souhaitera peut-être aussi examiner les dispositions relatives à la participation des ONG à ses sessions futures.

b) Questions diverses

c) Rapport de la session

15. Le Comité, conformément à son mandat, présentera son rapport au Conseil, et par l’intermédiaire du Conseil, des extraits pertinents sur le suivi du Sommet au Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC).