C 99/INF/14 |
Trentième session |
Rome, 12 - 23 novembre 1999 |
APPLICATION DES RECOMMANDATIONS FORMULÉES PAR LES CONFÉRENCES RÉGIONALES DE LA FAO EN 1998 |
VINGTIÈME CONFÉRENCE RÉGIONALE DE LA FAO POUR L'AFRIQUE
VINGT-QUATRIÈME CONFÉRENCE RÉGIONALE DE LA FAO POUR L'ASIE ET LE PACIFIQUE
VINGT ET UNIÈME CONFÉRENCE RÉGIONALE DE LA FAO POUR L'EUROPE
VINGT-CINQUIÈME CONFÉRENCE RÉGIONALE DE LA FAO POUR L'AMÉRIQUE LATINE ET LES CARAÏBES
VINGT-QUATRIÈME CONFÉRENCE RÉGIONALE DE LA FAO POUR LE PROCHE-ORIENT
Addis-Abeba (Éthiopie), 16 - 20 février 1999
On trouvera ci-après un bref résumé des mesures prises pour donner suite aux recommandations adressées à la Conférence de la FAO par la vingtième Conférence régionale de la FAO pour l'Afrique.
Exposés nationaux et débat général
La Conférence régionale:
est convenue que les stratégies tenant compte d'une participation accrue des femmes dans les activités et dans la prise de décisions contribuaient à améliorer la sécurité alimentaire, et a recommandé la mise en uvre de programmes et de politiques permettant de favoriser en particulier l'accès des femmes à la technologie, l'élargissement des activités de vulgarisation et l'octroi de crédits.
La FAO continue à appliquer le Plan d'action sur la promotion de la femme dans le développement et le Cadre stratégique pour la période consécutive au Sommet mondial de l'alimentation. Un guide a été établi sur la façon d'intégrer des questions de parité hommes-femmes dans les activités de maîtrise de l'eau réalisées dans les programmes nationaux du PSSA. La FAO, par son programme d'analyse des questions socio-économiques et des conditions spécifiques de chaque sexe, aide 15 pays à améliorer le ciblage des programmes de développement agricole et à mieux utiliser des ressources naturelles et humaines limitées. La FAO a intensifié son aide aux pays membres pour introduire, dans les activités actuelles de collecte des données, une ventilation selon les sexes.
a engagé la FAO à appuyer les groupements économiques régionaux pour l'élaboration de politiques et stratégies conjointes en matière de sécurité alimentaire.
La FAO a collaboré avec l'ARID, le CILSS, la CEDEAO, la Commission du bassin du lac Tchad et l'UEMOA dans les domaines de l'appui institutionnel et du renforcement des capacités. La FAO a fourni une aide à des groupes sous-régionaux comme la CEDEAO, la SADC et l'UEMOA dans les domaines de la sécurité alimentaire, des politiques agricoles et du développement de l'agriculture.
a encouragé l'expansion du programme de CTPD comme instrument de coopération Sud-Sud.
Au total, 16 experts ont été recrutés pour aider les pays membres dans les domaines suivants: fertilité des sols, lutte contre le criquet pèlerin, lutte contre les glossines et la trypanosomiase et formation correspondante, pesticides, vulgarisation, production laitière dans les zones périurbaines et systèmes d'exploitation agricole.
Le Bureau régional pour l'Afrique, en guise de suivi, a appliqué des accords de coopération trilatérale avec des pays africains et d'autres pays en développement (Inde, Chine, Cuba et Viet Nam) dans le cadre de l'initiative de coopération Sud-Sud.
Rapport sur les activités de la FAO dans la région (1998-1999)
La Conférence régionale:
a souligné la nécessité du renforcement des capacités du Bureau régional et des Bureaux sous-régionaux dans le domaine de l'élevage et de la santé animale, notamment la construction de bâtiments pour l'aviculture et l'élevage porcin et la production d'aliments pour les animaux.
Un cadre associé a été recruté dans le cadre du programme EMPRES. La FAO a fourni un appui aux pays membres pour la lutte contre la peste porcine. Le Sénégal et le Ghana ont reçu une aide pour la lutte contre la trypanosomiase dans les zones périurbaines et la conservation des bovins à courtes cornes d'Afrique de l'Ouest. Le réseau de chargés de liaison pour le programme de lutte contre la trypanosomiase africaine (PLTA) a été maintenu pour la diffusion de l'information et le transfert de technologies.
a appuyé le caractère prioritaire donné à la gestion de ressources naturelles et appelé instamment à accorder davantage d'attention à la mise en valeur et à la gestion des bassins versants en tant qu'éléments de base de la conservation et de la remise en état des terres et des programmes d'irrigation durable en Afrique.
La priorité accordée à la gestion durable des ressources naturelles s'est traduite par des projets à réaliser en 2000-2001, qui visent à favoriser l'utilisation efficace de l'eau et à améliorer la fertilité des sols dans le cadre de l'aménagement intégré des terres et des eaux, par bassin versant. Des publications ont été produites sur des questions et procédés liés à l'incidence de l'utilisation des terres sur les ressources en eau, ainsi que sur les liens amont-aval dans l'aménagement intégré des bassins versants.
La FAO a fourni une assistance à des institutions nationales pour évaluer les effets de l'érosion des sols, normaliser les procédures d'analyse des sols et réaliser des études sur la gestion intégrée des sols. Deux ateliers régionaux ont été organisés en 1998 sur la dégradation des terres et sur les ressources en terre et en eau. Un atelier régional sur l'utilisation des engrais a été organisé en collaboration avec l'OUA en 1999.
Des études et ateliers ont été réalisés sur la petite irrigation en zone périurbaine. Un séminaire conjoint FAO/OMS sur l'application de données climatiques pour la planification et la gestion durable de l'agriculture irriguée et non irriguée a été organisé afin d'améliorer la sécurité alimentaire dans la région.
Un document conjoint FAO/IITA concernant les "politiques agricoles pour l'aménagement et l'utilisation durables des ressources naturelles en Afrique" est actuellement publié.
a approuvé l'orientation future des programmes, ce qui implique un cadre stratégique pour la période après le Sommet mondial de l'alimentation et reflète la priorité absolue que revêt la sécurité alimentaire pour la région; a entériné l'objectif que constituent l'augmentation de la production et le renforcement de la sécurité alimentaire grâce aux mesures suivantes:
i) Expansion de l'agriculture irriguée telle que prévue dans le PSSA;
La maîtrise de l'eau pour une irrigation bon marché a été le point de départ de 40 projets du PSSA. Un atelier sur le transfert de technologies concernant l'irrigation s'est tenu à Ouagadougou. Deux consultations d'experts sur l'utilisation de l'eau pour la production alimentaire se sont tenues à Accra et à Harare. Des analyses par pays sur le développement de l'irrigation privée ont été réalisées au Bénin et en Guinée. Une étude a été effectuée au Ghana sur l'irrigation en milieu urbain et périurbain, qui mettait l'accent sur les questions de durabilité et de protection de la santé. Au Sénégal, en Côte d'Ivoire et en Guinée, des stratégies nationales et des plans d'action ont été formulés.
ii) Conservation et remise en état des terres;
Dans le cadre du programme international de conservation et de remise en état des terres africaines, une aide a été fournie au Bénin, au Burkina Faso, au Cameroun et au Ghana. Deux ateliers régionaux ont été organisés à Cotonou (décembre 1998) et à Ouagadougou (août 1999) sur les systèmes d'information foncière et la dégradation des terres.
iii) Renforcement du pouvoir des femmes rurales dans la production alimentaire;
La FAO a fourni une assistance pour la mise en uvre du projet DIMITRA, afin de contribuer à l'amélioration des conditions de vie des femmes rurales par la diffusion d'informations sur la production agricole. Un appui a été fourni pour la mise en place du centre de transfert de technologies au niveau communautaire, afin d'améliorer l'accès des petits producteurs d'aliments, notamment des femmes, à des technologies novatrices, de façon à améliorer la sécurité alimentaire des ménages et des communautés.
iv) Renforcement des capacités des ONG et des associations d'agriculteurs en vue de la réalisation de la sécurité alimentaire et d'une agriculture durable;
Dans le cadre de l'analyse détaillée de la collaboration entre la FAO et les ONG, l'Organisation a adopté une politique et une stratégie de coopération avec les ONG et les organisations de la société civile, qui tracent les grandes lignes d'un programme à long terme en matière de partage et d'analyse des informations, de dialogue au niveau des politiques, de programme de terrain et de mobilisation des ressources. La création de réseaux est encouragée dans ce secteur en expansion des ONG et des organisations de la société civile afin d'améliorer la portée de leurs activités et de partager les responsabilités en matière de planification et d'exécution des programmes. L'unité de liaison avec les ONG a été remise en activité au Bureau régional pour l'Afrique.
v) Gestion intégrée des ressources terrestres, marines et en eau douce;
La FAO a fourni une assistance technique pour l'élaboration et la formulation de politiques et de programmes de gestion durable intégrée des zones côtières et marines et des bassins fluviaux en Afrique de l'Ouest.
La FAO a fourni un appui à 14 pays pour la planification, l'identification et la formulation de programmes d'aquaculture, ainsi que pour leur développement, gestion et évaluation. Une aide est fournie pour évaluer et gérer les ressources halieutiques, par le truchement d'ateliers et de groupes de travail ad hoc.
vi) Renforcement de la capacité des institutions nationales et régionales ainsi que de la coopération régionale dans la lutte contre les ravageurs et les maladies des animaux et des plantes;
Des laboratoires du Sénégal et de Côte d'Ivoire ont été renforcés et améliorés dans le cadre du programme EMPRES. Des services nationaux d'épidémiologie ont été équipés de matériel et de logiciels dans neuf pays d'Afrique de l'Ouest.
Rapport du Comité technique: suivi du Sommet mondial de l'alimentation
La Conférence régionale:
a recommandé que le Directeur général de la FAO intensifie ses efforts louables afin de mobiliser des fonds pour le financement de projets dans le cadre du PSSA.
Vingt-trois projets d'investissement à réaliser en Afrique subsaharienne ont été approuvés en vue d'un financement par des institutions financières coopérantes, pour un montant de 704,63 millions de dollars E.-U., y compris 432,24 millions de dollars E.-U. de prêts extérieurs, de la Banque mondiale/IDA, de la BAfD, du FIDA et du FENU. Les 15 pays bénéficiaires ont fourni le reste des fonds. Parmi les projets approuvés, on trouve des projets du PSSA réalisés dans huit pays.
Le Protocole d'accord entre la Banque mondiale et la FAO a renforcé la coopération entre le Centre d'investissement de la FAO et la Banque mondiale en Afrique, coopération qui s'est traduite par des projets sur la petite irrigation, les normes de qualité des aliments, la fertilité des sols et les statistiques agricoles dans plusieurs pays.
En plus des fonds bilatéraux (Belgique, Italie, etc.) et multilatéraux (BAfD, BID, FIDA, Banque mondiale, etc.), des fonds unilatéraux ont été mobilisés au Sénégal, au Nigéria et en Afrique du Sud. La coopération avec des groupements sous-régionaux comme l'UEMOA a été renforcée.
a recommandé que soit renforcée davantage la coopération actuelle entre la FAO et les divers groupements et commissions existant aux niveaux régional et sous-régional.
Une assistance de la FAO a été fournie à la CEMAC, à l'UDEAC, à la COREP et au COMESA, notamment en matière de développement des pêches.
a recommandé la préparation par le Bureau régional d'une synthèse des rapports nationaux afin de faciliter le travail du groupe africain à la réunion du Comité de la sécurité alimentaire mondiale (CSA) en 1999.
L'examen des rapports nationaux sur la suite donnée au Plan d'action du Sommet mondial de l'alimentation a été reporté à la vingt-sixième session du CSA. Le Bureau régional pour l'Afrique collabore avec le secrétariat du CSA afin de fournir l'assistance requise aux pays membres de la région Afrique.
a recommandé que la FAO intensifie les efforts qu'elle déploie pour quantifier les besoins en matière de sécurité alimentaire grâce à l'utilisation des SICIAV.
Des projets sur les SICIAV ont été formulés pour le Bénin, le Tchad et le Sénégal. Des questions liées aux SICIAV ont été examinées avec les participants représentant 22 pays lors d'un atelier parrainé par la FAO, la Banque mondiale et l'USDA.
Rapport du Comité technique: Politiques agricoles pour l'utilisation et la gestion durables des ressources naturelles en Afrique
La Conférence régionale:
a recommandé que le document définisse le rôle des secteurs privé et public dans le processus de développement agricole.
Un document de politique générale sur l'aide publique et le développement agricole en Afrique a été préparé pour la vingt et unième session de la Conférence régionale pour l'Afrique.
Rapport du Comité technique: Programme agricole commun pour l'Afrique (PACA)
La Conférence régionale:
a recommandé que le Directeur général continue de suivre les progrès du PACA et fasse un rapport à la vingt et unième Conférence régionale sur le degré de coopération reçu à cet égard des États Membres depuis la vingtième session et les résultats obtenus; a recommandé en outre que le Directeur général continue de soutenir le secrétariat de l'OUA/CEA, dans la mesure du possible pour faire avancer le processus du PACA.
Depuis la vingtième session de la Conférence régionale pour l'Afrique, les réponses à la demande d'observations et de suggestions concernant le PACA étaient juste inférieures au seuil minimum de 50 pour cent requis pour la "seconde lecture". Bien que les réponses soient numériquement insuffisantes pour une "seconde lecture", elles ont le mérite de redonner de la vitalité au processus d'élaboration du PACA. Neuf pays ont désigné des points de convergence pour le PACA.
Rapport du Comité technique: Ressources génétiques forestières
La Conférence régionale:
a recommandé que la FAO collabore avec l'Organisation africaine du bois à la planification d'un atelier pour la région de l'Afrique centrale, similaire à ceux qui avaient été organisés pour les sous-régions de l'Afrique australe et de l'Est, en collaboration avec l'IPGRI, le CIRAF, la SADC et l'IGAD.
La FAO, en collaboration avec l'IPGRI et le CIRAF, a organisé un atelier sur les ressources génétiques forestières des zones arides de l'Afrique subsaharienne, tenu à Ouagadougou en septembre 1998. Une autre réunion concernant l'Afrique de l'Est et l'Afrique australe est prévue en février 2000, en collaboration avec la SADC.
Yangon (Myanmar), 20-24 avril 1998
On trouvera ci-après un bref résumé des mesures prises pour donner suite aux recommandations adressées à la Conférence de la FAO par la vingt-quatrième Conférence régionale de la FAO pour l'Asie et le Pacifique.
Aménagement et conservation des pêches dans la région Asie-Pacifique
La Conférence régionale:
a recommandé d'utiliser largement le Code de conduite pour une pêche responsable de la FAO pour orienter la formulation et la mise en uvre des systèmes de gestion des pêches.
La FAO/RAP/SAPA ont invité tous les utilisateurs des ressources halieutiques à appliquer le Code de conduite et à collaborer avec d'autres États et avec des OIG, ONG et institutions financières pertinentes pour promouvoir son application.
La publication de la FAO sur le Code de conduite pour une pêche responsable et ses directives techniques ont été largement distribuées.
a demandé que des ateliers et séminaires soient organisés aux niveaux sous-régional et régional sur les implications et la mise en uvre du Code.
Une consultation d'experts a été organisée sur la pêche responsable. La FAO collabore avec SEAFDEC pour l'organisation d'ateliers régionaux/consultations d'experts sur les aspects techniques du Code.
Quatre groupes de travail ont été créés pour la collecte de données, l'évaluation des stocks, la recherche sur les questions biologiques et écologiques et la recherche sur les technologies des pêches. Des directives ont été établies sur les implications de l'approche de précaution pour la recherche sur les thonidés.
a recommandé que la Commission Asie-Pacifique des pêches (CAPP) tente d'harmoniser les politiques nationales des pêches afin d'assurer la durabilité des ressources halieutiques, y compris les stocks chevauchants et les stocks de poissons grands migrateurs.
Une analyse a été réalisée sur les politiques halieutiques des pays situés en bordure de la mer de Chine méridionale. Une étude analogue est en cours pour les pays situés en bordure de la baie du Bengale et de la mer Jaune.
La CAPP, lors de sa vingt-sixième session, a examiné des problèmes actuels en rapport avec les pêches de capture et l'aquaculture. Elle envisage d'organiser un colloque sur les politiques et la planification des pêches à l'occasion de sa vingt-septième session.
a recommandé à la CAPP d'accélérer ses travaux sur le transfert de technologies et le renforcement des capacités dans le secteur des pêches.
Une aide a été fournie aux États Membres en collaboration avec d'autres organes/programmes régionaux des pêches, tels que BOBP, Commission du Mékong, RCAAP et SEAFDEC.
a recommandé que la CAPP s'efforce de transformer les résultats de recherche en options effectives de gestion pour la région.
Un système régional d'information sur les pêches est actuellement mis en place. La CAPP a créé trois groupes de travail sur la collecte de données concernant les pêches de capture, l'hygiène des produits de la pêche et l'aquaculture rurale.
a recommandé que les activités de la FAO renforcent la capacité des pays membres de réaliser des enquêtes fiables sur les stocks de poissons et de rassembler des données précises sur les captures de façon à faciliter une gestion durable des ressources.
Le Bureau régional a aidé à planifier des enquêtes et à analyser les données concernant les pêches d'anchois en Thaïlande, les pêches de maquereaux dans le détroit de Malacca et les pêches de sardines dans le détroit de Bali. Des manuels d'évaluation des stocks de poissons tropicaux ont été traduits en indonésien et en thaï.
a demandé à la FAO de jouer un rôle de premier plan parmi les nombreux organismes régionaux et sous-régionaux s'occupant des pêches en Asie-Pacifique afin de renforcer la coopération et la coordination et d'éviter les chevauchements d'efforts.
Le Bureau régional a établi des liens avec le SEAFDEC et l'ANASE. La coopération a été renforcée avec le Conseil de coopération économique Asie-Pacifique pour la conservation des animaux aquatiques et la gestion des pêches.
La coopération a été renforcée avec la Communauté du Pacifique, l'Organisme des pêches du Forum du Pacifique Sud, le Secrétariat du Forum, l'Université du Pacifique Sud, le Centre international d'aménagement des ressources bioaquatiques, le Programme régional océanien de l'environnement, etc., ainsi qu'avec les organisations internationales. Le Bureau sous-régional a participé à des réunions régionales de l'Organisme des pêches du Forum du Pacifique Sud, de la Communauté du Pacifique et du PIMRIS, ainsi qu'aux réunions du Groupe de travail sur le secteur maritime du Comité de coordination des organisations du Pacifique Sud.
a instamment invité la FAO à accorder l'attention voulue aux besoins des pays sans littoral et des petits États insulaires en développement pour ce qui concerne l'élaboration de stratégies appropriées de production halieutique et l'optimisation des rendements.
En 1998, la FAO a organisé un atelier régional sur le "renforcement économique du secteur des pêches des petits États insulaires en développement (PEID) dans le Pacifique Sud". Une aide technique a été fournie pour renforcer la production halieutique des PEID, y compris le développement de l'aquaculture dans le Pacifique Sud, réaliser une étude sur le secteur des pêches aux Tonga et utiliser les déchets de poissons aux Maldives.
Suivi du Sommet mondial de l'alimentation
La Conférence régionale:
a demandé à la FAO de travailler en collaboration étroite avec les pays concernés pour analyser le problème des pertes de produits alimentaires après récolte et de formuler des recommandations sur la manière de réduire de telles pertes.
Le deuxième atelier de formation national sur la méthode HACCP appliquée aux pêches s'est tenu dans les Tonga. Des directives ont été établies à l'intention des planificateurs sur les systèmes futurs d'approvisionnement en produits du bétail. Une réunion ad hoc s'est tenue en Thaïlande pour présenter la page d'accueil de la FAO à des personnes chargées des pertes après récolte travaillant dans le programme INPhO. Des descriptifs de projet ont été formulés pour Fidji et la Mongolie.
a recommandé de prendre des mesures concertées aux plans national, régional et international, conformément au Plan d'action du Sommet mondial de l'alimentation, dans plusieurs domaines essentiels tels que:
i) mobilisation de ressources pour aider les pays à faible revenu et à déficit vivrier (PFRDV) à lancer et réaliser leurs plans d'action nationaux;
Dans le cadre du projet de participation populaire réalisé par la FAO au Pakistan, deux manuels de terrain ont été préparés sur la mobilisation des ressources locales pour la réalisation d'objectifs de sécurité alimentaire. Dans les Îles Salomon, un plan d'action national sur la production alimentaire et la nutrition a été formulé.
En Mongolie, des plans ont été établis pour la mobilisation de ressources en vue de la mise en place de marchés à Oulan-Bator (TCOP/MON/6712).
Le Bureau sous-régional a aidé les Tonga à formuler le plan stratégique de la Faculté agricole de Hango.
Seize pays ont participé à une formation régionale sur la production à bon marché de viandes ayant une bonne aptitude à la conservation.
ii) renforcement du rôle des femmes dans la mise en uvre des sept engagements pour la réalisation de la sécurité alimentaire;
Trois manuels de terrain ont été préparés pour renforcer le rôle des femmes dans la réalisation de la sécurité alimentaire.
Quatre consultations régionales se sont tenues en Asie, sur le télé-enseignement, les ménages ruraux et les transferts de technologies.
Une consultation d'experts s'est tenue en mai 1999 sur les méthodes participatives de recherche et l'établissement d'une base de données ventilées selon les sexes.
L'UNFIP a financé un projet au Cambodge et au Népal sur le renforcement des moyens donnés aux femmes en matière de gestion de l'irrigation et des ressources hydriques pour l'amélioration de la sécurité alimentaire, de l'état nutritionnel et de la santé des ménages.
Le Bureau sous-régional lance actuellement une enquête dans les Tonga, les Îles Cook et les Îles Salomon afin d'améliorer la compréhension des rôles respectifs de l'homme et de la femme dans le Pacifique.
iii) aider les économies en transition à libéraliser et privatiser les marchés des produits alimentaires et à prendre d'autres mesures macro-économiques;
Des séminaires régionaux de formation ont été réalisés en Inde, en Malaisie, en Thaïlande, en Chine et au Pakistan sur la commercialisation des produits alimentaires, auxquels ont participé 12 pays.
La Mongolie a reçu une assistance pour l'amélioration de son secteur des viandes. Un séminaire sous-régional a été organisé pour les pays d'Asie du Sud-Est sur les produits carnés Halal destinés à être exportés vers le Proche-Orient.
Une table ronde ministérielle s'est tenue au Bureau régional sur le thème "Après la crise asiatique: développement agricole durable et lutte contre la pauvreté au cours du prochain millénaire".
Un rapport intérimaire a été réalisé sur le rôle du secteur privé dans l'appui aux femmes dans le développement, dans la région Asie-Pacifique.
iv) améliorer la préparation en vue du nouvel ordre commercial mondial, notamment pour les PEID et les petits pays insulaires du Pacifique;
La première session du Sous-Groupe sur les fruits tropicaux a examiné les possibilités d'étendre le commerce des fruits tropicaux et, dans le cadre du Réseau sur les fruits tropicaux, a entrepris des mesures conjointes en vue du prochain cycle de négociations de l'OMC.
La FAO a organisé une table ronde sur les incidences du Cycle d'Uruguay sur l'agriculture et les pêches dans le Pacifique Sud (Auckland, 31 août - 2 septembre 1998).
v) renforcement des systèmes nationaux d'alerte rapide et lancement des systèmes d'information et de cartographie sur l'insécurité alimentaire et la vulnérabilité (SICIAV);
Une aide technique a été fournie à Sri Lanka, au Laos et au Viet Nam pour l'administration et la gestion des systèmes nationaux d'information sur la sécurité alimentaire. Un projet visant à mettre au point un système de prévision des récoltes a été formulé pour le Bangladesh. Un système d'information sur la sécurité alimentaire est actuellement mis au point pour l'ANASE.
Les travaux sur les SICIAV ont suscité un intérêt considérable. Une consultation régionale d'experts du Réseau Asie-Pacifique pour l'alimentation et la nutrition a été organisée au Bureau régional au sujet de la création des SICIAV.
Des aperçus nutritionnels par pays ont été préparés pour Fidji, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, les Îles Salomon et Vanuatu.
vi) mise en commun d'informations et de données d'expérience entre les pays insulaires du Pacifique pour traduire le Plan d'action du Sommet mondial de l'alimentation en différents plans nationaux d'action;
Le Bureau sous-régional a organisé un séminaire régional à Apia sur le suivi du Sommet mondial de l'alimentation et la transformation du Plan d'action du Sommet en plans d'action nationaux pour les pays insulaires du Pacifique
vii) renforcement des travaux sur les biotechnologies, en faveur des petits agriculteurs;
Le Bureau régional élabore actuellement des études de cas sur la problématique hommes-femmes et la gestion de la biodiversité pour l'Inde, le Népal, le Bhoutan, les Maldives et Sri Lanka. Par l'intermédiaire du réseau FARMNET Asia, il coordonne le colloque régional sur l'approche du village biologique pour la gestion des ressources naturelles et le développement rural dans les zones non irriguées, ainsi que le programme régional de formation prévu en novembre 1999 en Inde.
a recommandé d'utiliser pleinement la CTPD/CEPD et d'autres mécanismes aux fins de la coopération régionale.
Un expert a fourni un appui technique au deuxième atelier régional de la Communauté du Pacifique sur la gestion des pêches.
Un expert invité de l'Université du Pacifique Sud a aidé le Département de la santé du Samoa à préparer du matériel vidéo pour favoriser l'amélioration de la nutrition.
Quatre experts de Nouvelle-Zélande ont aidé le Samoa à déterminer les incidences de la mouche des fruits sur les produits horticoles que le Samoa exporte à destination de la Nouvelle-Zélande.
Des experts internationaux et thaïlandais ont entrepris des recherches sur la production artisanale de fécule de sagou.
Un expert de CTPD des Tonga a aidé l'Institut national de protection des végétaux du Viet Nam à réaliser des activités de formation sur les pulvérisations contre les mouches des fruits, à l'aide d'appâts protéiques.
a demandé à la FAO d'aider les pays à préparer les descriptifs de projet nécessaires à une pleine participation au PSSA.
Un appui technique a été fourni à des projets du PSSA au Pakistan, au Bangladesh, en Chine, au Cambodge, en RPD de Corée, au Népal, en Mongolie et en Papouasie-Nouvelle-Guinée.
Une proposition de projet du PCT sur l'irrigation pilote a été préparée pour le Samoa.
Le document pour le Programme national du Laos a été rédigé. Un projet du PCT est opérationnel au Bangladesh pour le volet maîtrise de l'eau du PSSA, alors qu'un descriptif de projet est actuellement en préparation pour Sri Lanka.
a demandé à la FAO d'appuyer le renforcement des plans d'urgence pour faire face à des catastrophes naturelles dues au phénomène El Niño ou à d'autres causes.
Le Bureau régional a préparé un document technique intitulé "Faire face aux pénuries alimentaires locales causées par des intempéries: systèmes d'échange d'informations sur l'offre et la demande d'aliments" pour un Colloque international tenu à Tokyo.
Des missions FAO/PAM d'évaluation des récoltes et des approvisionnements alimentaires ont eu lieu au Laos et au Cambodge.
a instamment invité la FAO à aider à renforcer les systèmes nationaux et régionaux d'alerte rapide dans le cadre du Système mondial d'information et d'alerte rapide.
Voir page précédente, point v).
a demandé à la FAO, en coopération avec d'autres organisations internationales, d'aider à minimiser les retombées négatives des incendies de forêt et d'aider les pays membres à mettre au point des stratégies, politiques et techniques efficaces de prévention, de lutte et de contrôle des incendies de forêt.
Le Bureau régional a aidé à identifier et à financer des participants représentant l'Asie à la Réunion internationale sur les politiques publiques affectant les incendies de forêt (Rome, octobre 1998).
Le Bureau régional a donné des conseils au Gouvernement indien sur les sources d'appui possibles pour faire face aux incendies de forêt récente. Un projet du PCT est actuellement préparé pour la Mongolie, au sujet de la lutte contre les incendies.
a invité la FAO à renforcer et élargir ses travaux de mise en uvre du PSSA, d'appui à la préparation des stratégies agricoles dans les PFRDV, de promotion de la coopération Sud-Sud, de lancement des SICIAV, d'organisation du TeleFood, d'appui à la gestion durable des forêts et d'aide à la commercialisation et au développement des échanges.
La FAO, en coopération avec les ONG, a fourni un appui technique à des programmes de réforme foncière aux Philippines et mis au point une méthodologie pour le renforcement de la sécurité alimentaire et l'augmentation des revenus ruraux.
La FAO appuie l'application du Code de conduite pour l'exploitation forestière en Asie-Pacifique élaboré par la Commission des forêts pour l'Asie et le Pacifique.
Avec l'appui du Gouvernement japonais, de l'USDA, du CIFOR et de la Fondation MacArthur, le Bureau régional a organisé un voyage d'étude à l'intention des décideurs sur l'exploitation forestière à impact réduit dans le Sabah, en Malaisie.
Le Bureau régional a fourni un appui financier et technique pour l'élaboration de codes nationaux d'usages pour l'exploitation forestière au Myanmar, à Sri Lanka, en Indonésie, au Cambodge, au Bhoutan et en Chine.
La FAO, la Communauté du Pacifique, le PIF/TSP et d'autres organismes d'aide ont organisé une consultation régionale sur les codes d'usages pour l'exploitation forestière à Vanuatu.
Une consultation d'experts sur les mesures concrètes visant à créer des SICIAV s'est tenue à Sri Lanka (novembre 1999).
Une table ronde sur des stratégies novatrices de vulgarisation pour la commercialisation de la production des petites exploitations agricoles s'est tenue à Bangkok.
Aux Philippines, les organisations et les coopératives d'agriculteurs ont été renforcées dans le cadre d'un projet sur la réforme agraire et le développement rural.
Une table ronde a été organisée à Bangkok sur le dialogue au niveau des politiques et la planification stratégique pour le renforcement du rôle des coopératives agricoles dans le développement agricole et rural durable et la lutte contre la pauvreté.
Le Bureau régional a fourni un appui technique pour deux colloques sur la sécurité alimentaire organisés par le Bureau de liaison de la FAO avec le Japon et par le Gouvernement japonais à Yokohama et Toyama, à l'occasion du TeleFood et de la Journée mondiale de l'alimentation.
Tallinn (Estonie), 25-29 mai 1998
On trouvera ci-après un bref résumé des mesures prises pour donner suite aux recommandations adressées à la FAO par la vingt et unième Conférence régionale pour l'Europe
Suivi du Sommet mondial de l'alimentation
La Conférence régionale:
a rappelé l'importance qu'elle attachait à une analyse détaillée des contraintes et des possibilités avant la conception des projets PSSA.
En Albanie et en Géorgie, l'analyse participative des contraintes a été effectuée de manière systématique. En Albanie, l'analyse des contraintes a commencé dès le lancement de la Phase I, tandis qu'en Bosnie-Herzégovine, des activités limitées ont été entreprises dans le cadre du processus de formulation du programme.
Évolution des modes de consommation des produits alimentaires et agricoles dans la région
La Conférence régionale:
a noté que les programmes de la FAO et d'autres programmes d'assistance technique aux pays en développement et aux pays en transition devraient contribuer à améliorer la protection des consommateurs et la qualité et l'innocuité des denrées alimentaires.
a souligné que la FAO devrait appuyer l'élaboration de programmes nutritionnels et fournir une assistance dans le domaine du contrôle et de l'hygiène des denrées alimentaires.
La FAO a participé à un atelier régional sur les procédures de contrôle des denrées alimentaires et les systèmes d'assurance de qualité des importations (Turquie, octobre 1998) et a parrainé des cours de formation de formateurs sur la qualité et l'innocuité des denrées alimentaires fondées sur de bonnes pratiques de fabrication et sur les principes de l'analyse des risques-points critiques pour leur maîtrise (HACC) qui ont eu lieu en République slovaque (mai 1998) et en Lettonie pour les trois États riverains de la mer baltique (mai-juin 1999). Un cours analogue était en préparation pour les pays balkans et se tiendrait en Bulgarie.
Du matériel pédagogique sur la nutrition était en cours d'élaboration et de traduction dans douze langues européennes. Des propositions de projets pilotes d'éducation nutritionnelle destinés aux pays d'Europe centrale et orientale ont été mises au point.
a suggéré que le nouveau Centre de formation/laboratoire FAO/IAEA de Seibersdorf en Autriche élabore de nouvelles méthodes d'analyse et du matériel d'essai normalisé et dispense et coordonne une formation en matière de qualité et d'innocuité des denrées alimentaires.
Des procédures d'analyse par ce Centre de formation/laboratoire de fruits et légumes en vue de la détection de 118 pesticides ont été mises au point et analysées par le biais du réseau interrégional de laboratoires d'analyse des denrées alimentaires.
Le Centre de formation/laboratoire collabore avec d'autres réseaux pour mettre au point des méthodes de substitution peu coûteuses et fiables d'analyse des résidus de pesticides présents dans les céréales et des mycotoxines présentes dans les denrées destinées à l'alimentation humaine ou animale.
a recommandé à la FAO de continuer à appliquer un processus transparent pour sélectionner les experts scientifiques indépendants appelés à participer aux consultations d'experts FAO et FAO/OMS qui formulent des recommandations sur divers aspects, notamment chimiques et microbiologiques, de la qualité et de l'innocuité des aliments.
La FAO a appliqué ses procédures habituelles de sélection pour désigner des experts compétents et indépendants appelés à participer à deux consultations d'experts, notamment celles organisées conjointement avec l'OMS. Ces procédures ont été utilisées pour les deux sessions ordinaires du JECFA, la Consultation d'experts sur la communication des risques eu égard à la qualité et à l'innocuité des denrées alimentaires et les Consultations d'experts sur l'impact commercial de la présence de Listeria dans les poissons et les produits dérivés et sur l'évaluation des risques microbiologiques, tenues en mars 1999.
Utilisations et avantages de l'information pédologique
La Conférence régionale:
a noté que la question de l'échelle devrait être abordée mais que tous les participants devraient être invités à prendre part au processus de consultation technique.
Une Consultation technique FAO/CE sur le système européen d'information pédologique s'est tenue en septembre 1999 pour examiner les modalités de la création d'une base de données conjointe UE-FAO sur les sols et les terrains (SOTER). Vingt-cinq États Membres et la Commission de l'UE y ont participé.
Rapport sur les activités de la FAO dans la région, 1998-99
La Conférence régionale:
a demandé que les activités entreprises au titre du sous-programme 2.1.5.3 par la Division mixte FAO/AIEA à Vienne fassent désormais l'objet d'un rapport.
Les activités de la Division mixte FAO/AIEA seront présentées à la vingt-deuxième Conférence régionale dans le document ERC/00/2.
a souligné que la FAO devait ajuster son assistance en fonction de l'état d'avancement du processus de transition dans les pays d'Europe centrale et orientale et de la Communauté des États indépendants.
Au titre de l'assistance politique aux pays d'Europe centrale et orientale et de la Communauté des États indépendants, un soutien a été fourni à la formulation de stratégies pour le secteur agricole, compte tenu de l'état d'avancement de la privatisation et de la restructuration des entreprises publiques.
a souligné la nécessité d'une synergie et d'une coordination de l'assistance fournie aux pays d'Europe centrale et orientale et de la CEI par la FAO et par les donateurs d'aide multilatérale et bilatérale, notamment en ce qui concerne les programmes de la CE et les activités du système des Nations Unies (PAM et FIDA en particulier).
Pour assurer une synergie en matière de conseils politiques, des contacts sont maintenus, au niveau des pays, avec les équipes Phare et Tacis de l'UE et avec les programmes d'assistance technique bilatéraux en faveur du secteur alimentaire et agricole, notamment en ce qui concerne les options politiques dans un contexte d'intégration prochaine dans l'UE. La coopération avec le PNUD a été intensifiée, pour le PSSA en Albanie et divers projets en Turquie.
a souligné que la FAO devait apporter un soutien aux pays qui souhaitaient entrer dans l'UE et devenir membres de l'Organisation mondiale du commerce en les aidant à satisfaire aux critères requis.
Les pays d'Europe centrale et orientale et de la CEI reçoivent une assistance pour la formulation de politiques alimentaires et agricoles, notamment des avis sur les incidences du Cycle d'Uruguay sur le commerce des denrées agricoles et sur les options politiques dans la perspective de leur entrée dans l'UE.
Un cours de formation relevant du Programme cadre de formation au Cycle d'Uruguay et aux négociations à venir concernant l'agriculture, cofinancé par la FAO, le PNUD et des pays donateurs (France et République tchèque), s'est tenu à Prague (octobre 1999). Un cours de formation auquel participeraient les pays des Balkans et de la CEI de la région Europe se tiendrait en janvier 2000.
La FAO a coopéré et participé à deux ateliers sur l'entrée dans l'UE, organisés en Hongrie (juin 1998) et en Pologne (juin 1999).
a exhorté la FAO à:
i) s'efforcer, en particulier, de fournir des conseils normatifs et une assistance technique aux États Membres poursuivant leur processus de transition.
Sur la base de la méthodologie mise au point par la FAO pour la formulation de stratégies pour le secteur agricole, des études sur le processus de transition, notamment l'ajustement institutionnel des services de vulgarisation, recherche et enseignement, la privatisation de l'approvisionnement en intrants et d'autres services de soutien et la réaction des producteurs aux signaux des marchés, l'administration et la commercialisation des terres, ont été entreprises.
ii) participer à la mise en place de systèmes de cadastre ou améliorer les systèmes existants, de même que le fonctionnement des marchés des terres agricoles.
Plusieurs États membres ont reçu une assistance pour la formulation de politiques et de méthodologies permettant d'améliorer les systèmes de cadastre par le biais de projets d'investissement soumis à la Banque mondiale pour financement. L'assistance à la création ou à l'amélioration des systèmes de cadastre est l'une des composantes des projets d'investissement formulés pour l'Albanie, l'Arménie, l'Azerbaïdjan et la Géorgie en vue d'un financement par la Banque mondiale.
Un Atelier régional sur la propriété terrienne, les marchés fonciers et leur influence sur l'efficacité de la production agricole en Europe centrale et orientale, organisé par la FAO/REU avec l'Institut de recherche agricole en Europe centrale et orientale, s'est tenu en Allemagne (mai 1999). Trois séminaires (1997, 1998 et 1999) ont été organisés en coopération avec l'Institut international sur le régime foncier à Cervia (Italie).
La FAO aidait les autorités nationales et locales à gérer les systèmes fonciers, ainsi qu'à formuler des politiques compatibles avec les exigences d'une croissance politique et économique moderne et libéralisée et à en diffuser les résultats.
iii) continuer à fournir une aide pour la gestion des écosystèmes fragiles et la mise en valeur des zones montagneuses et tout particulièrement pour la gestion durable des ressources forestières.
La FAO a participé directement à l'institution du Forum sur les montagnes au niveau mondial et du Relais européen qu'accueillera l'Alliance mondiale pour la nature (UICN) en Suisse. Des relais sous-régionaux ont également été établis pour les montagnes du Caucase et des Carpathes et sont prévus pour les Alpes, les Pyrénées, la Chaîne Cantabrique et l'Europe du Nord.
Un certain nombre de pays ont bénéficié d'une assistance pour la mise en valeur de leur secteur forestier, notamment d'un soutien à la privatisation et à l'élaboration de stratégies modernes de prévention des incendies de forêt, et pour l'établissement de leur plan d'action forestier national.
iv) apporter un soutien à la conservation et à la gestion des ressources génétiques végétales et animales.
La collecte et la caractérisation des génotypes et des bases de données existants ont été mises en uvre grâce à ESCORENA pour plusieurs cultures importantes (coton, lin, olives, fruits à coque, riz, tournesol et avoine). L'échange de matériel phytogénétique à des fins de sélection pour obtenir des génotypes résistant aux stress biotique et abiotique s'est poursuivi. Outre la création de points de convergence nationaux pour les ressources zoogénétiques, les réseaux ESCORENA sur le buffle, les ovins et les caprins ont contribué à l'évaluation et à la caractérisation de ces races.
Deux ateliers visant à mettre au point des plans d'action conjoints pour la gestion des ressources zoogénétiques de la région ont été organisés pour i) les pays baltes (Lituanie, juin 1998) et ii) les pays d'Europe du Sud-Est (Grèce, juin 1999).
a souligné que les orientations futures du programme devraient tenir compte de l'évolution de la situation dans la région et que les domaines prioritaires devraient être accompagnés d'une indication de l'avantage comparatif de l'Organisation.
Le Bureau régional s'est efforcé d'intégrer dans la préparation du cadre stratégique 2000-2015 et du Plan à moyen terme une perspective régionale. Il a également effectué une analyse des priorités régionales, dont les résultats figurent dans le document ERC/00/2.
Présentation des services WAICENT axés en particulier sur les ressources phytogénétiques et zoogénétiques dans la région Europe
La Conférence régionale:
a suggéré qu'il était essentiel de présenter des données sous une forme commode correspondant aux souhaits des usagers.
WAICENT devient chaque jour plus convivial. Un projet pilote mixte GIL/REU a introduit un moteur de recherche pour accélérer et simplifier les recherches sur les thèmes spécifiques de la page Web du Bureau régional. Une liste des publications importantes produites par le Bureau régional ou conjointement avec des institutions partenaires est disponible en ligne.
Autres questions - Répartition régionale des sièges au Conseil
La Conférence régionale:
a demandé au Directeur général d'inscrire ce point à l'ordre du jour de la prochaine session du Conseil.
Ce point a été inscrit à l'ordre du jour de la cent quinzième session du Conseil et a été examiné à cette session.
Nassau (Bahamas), 16 - 20 juin 1998
On trouvera ci-après un bref résumé des mesures prises en application des recommandations formulées par la vingt-cinquième Conférence régionale de la FAO pour l'Amérique latine et les Caraïbes à l'attention de la Conférence de la FAO.
Débats multilatéraux sur la réforme du commerce des produits agricoles
La Conférence régionale:
a demandé à la FAO d'organiser des réunions techniques afin d'aider les pays membres à définir leur position en vue de la prochaine réunion du Conseil de l'Organisation mondiale du commerce.
La réunion "L'Amérique latine et les Caraïbes face au processus multilatéral de réforme de l'agriculture" a été organisée à Santiago (novembre 1998), en partenariat avec la Banque mondiale et l'IICA. La FAO et l'IICA ont créé et se sont partagé le secrétariat technique du "Groupe consultatif informel des participants aux négociations commerciales pour les Amériques", visant à promouvoir le dialogue et l'échange d'informations entre participants aux négociations commerciales.
a demandé à la FAO d'établir un programme régional d'assistance technique, qui inclurait la formation des participants aux négociations en vue de la préparation et du suivi du prochain cycle de négociations.
Trois propositions de projets ont été mises en uvre pour former des nationaux aux Accords du Cycle d'Uruguay et au prochain cycle de négociations
a demandé à la FAO de fournir une assistance technique en vue de la diffusion et de l'application des normes du Codex Alimentarius.
La FAO a exécuté quatre projets PCT dans plusieurs pays afin de renforcer les capacités des Comités nationaux du Codex en matière de normalisation des denrées alimentaires et de mise au point d'une législation alimentaire et de systèmes de contrôle des denrées alimentaires, de façon que les pays soient mieux à même de répondre aux exigences d'innocuité et de qualité des denrées alimentaires destinées aux commerce international, telles que stipulées par l'OMC.
Stratégie de développement rural visant à réduire l'extrême pauvreté dans la région
La Conférence régionale:
a proposé à la FAO quatre domaines prioritaires qui devraient guider ses activités dans la région:
Sécurité alimentaire:
Vingt-six pour cent des activités du Bureau régional pour l'Amérique latine et les Caraïbes en 1999 sont des activités de soutien technique à la sécurité alimentaire et visent à promouvoir la lutte contre la pauvreté et la gestion durable des ressources naturelles. La FAO a mis en uvre l'initiative des Groupes thématiques/Réseau du CAC visant à renforcer le développement rural et à lutter contre l'insécurité alimentaire dans la région.
Insertion dynamique dans le commerce international:
La FAO i) a participé à l'organisation et à la présentation d'un atelier régional sur l'analyse des risques et les normes alimentaires en Uruguay (décembre 1998), ii) a achevé le projet TCP/PAR/6611 sur le renforcement du contrôle et de l'innocuité de la qualité des denrées alimentaires dans la ville d'Asuncion et iii) a participé à un projet global sur le renforcement de la qualité du café grâce à la prévention des moisissures, qui vise à améliorer le contrôle de qualité aux stades de la production, de la transformation et de la commercialisation du café afin de répondre aux normes internationales. La FAO a également collaboré avec l'OPS à un atelier sur le rôle des gouvernements dans l'évaluation des programmes de contrôle de la qualité et de l'innocuité des denrées alimentaires du secteur agro-industriel (Uruguay, décembre 1998) auquel ont assisté 110 délégués de 30 pays.
Gestion durable des ressources naturelles:
La FAO a exécuté les projets suivants: 1) TCP/BRA/7821 "Soutien à la viabilité de la colonisation des terres grâce à l'irrigation dans l'État de Sergipe", 2) TCP/PER/8823 "Formation à la gestion, à l'exploitation et à l'entretien des systèmes d'irrigation et de drainage à Chavimochic", 3) TCP/MEX/8922 (A) "Traitement des effluents agro-industriels et 4) TCP/ECU/8922 (A) "Soutien au Programme spécial pour la sécurité alimentaire en Équateur - PESAE". Un projet intitulé "Investissement pour l'assainissement et la préservation du bassin de Lerma-Chapala" a été formulé à la demande du Mexique.
Le Service des eaux - ressources, mise en valeur et aménagement - et le Bureau régional ont organisé un atelier à l'intention de 40 participants venus de 15 pays sur la gestion du contrôle de la qualité et de la contamination de l'eau en Amérique latine et dans les Caraïbes, en coopération avec l'Université de Tarapaca/Arica, le Ministère des travaux publics, le Ministère de l'agriculture du Chili et l'Institut national pour le développement du Pérou.
À sa vingtième session (septembre 1998), tenue à La Havane, la Commission des forêts pour l'Amérique latine et les Caraïbes (CFALC) a examiné la situation des forêts dans la région, le Plan stratégique de la FAO pour la foresterie, les activités du Groupe intergouvernemental sur les forêts et du Forum intergouvernemental sur les forêts de la Commission du développement durable des Nations Unies, ainsi qu'un séminaire tenu en cours de session sur l'évaluation des forêts.
Réforme des institutions agricoles:
En 1999, 18 pour cent des activités du Bureau régional ont concerné la réforme des institutions agricoles et le développement rural. Des études sur la synergie entre l'emploi agricole et non agricole, les revenus et les activités liées à l'agriculture et au développement rural ont été menées en 1998. Un séminaire sur les activités non agricoles s'est tenu à Santiago (septembre 1999).
La FAO a aidé les organisations de producteurs ruraux de plusieurs pays à passer d'une approche syndicaliste à une approche compétitive, adaptée à une économie mondialisée et orientée sur les marchés et à résoudre les problèmes de propriété foncière, d'attribution de titres fonciers et de sécurité de jouissance.
Mise en valeur des ressources humaines:
En coopération avec l'Association panaméricaine des sciences vétérinaires et la Fédération interaméricaine des écoles vétérinaires, un séminaire international sur la modernisation et le renforcement de l'enseignement vétérinaire dans les Amériques a été organisé. Le Bureau régional et l'OIRSA ont effectué une évaluation du Laboratoire central de diagnostic vétérinaire des pays d'Amérique centrale et des Caraïbes.
Suivi du Sommet mondial de l'alimentation
La Conférence régionale:
devrait avoir lieu avant les sessions du Comité de la sécurité alimentaire mondiale (CSA) de façon à examiner les mesures prises aux niveaux national et régional.
La présentation, le cadre analytique et les indicateurs à utiliser pour faire rapport sur la mise en uvre du Plan d'action ont été adoptés par la Commission de la sécurité alimentaire mondiale à sa vingt-cinquième session.
Application du Code de conduite pour une pêche responsable dans la région d'Amérique latine
La Conférence régionale:
a recommandé la poursuite de la coopération et du soutien technique en vue d'identifier des fonds destinés à faciliter l'application du Code au niveau national.
Dans toutes les activités du Programme ordinaire et du programme de terrain du Bureau régional et du Bureau sous-régional, l'application du Code de conduite pour une pêche responsable en Amérique latine et dans les Caraïbes est prioritaire.
Damas (Syrie). 21-25 mars 1998
On trouvera ci-après un bref résumé des mesures prises pour donner suite aux recommandations formulées par la vingt-quatrième Conférence régionale de la FAO pour le Proche-Orient à l'attention de la Conférence de la FAO.
Exposés nationaux et débat général
La Conférence régionale:
a demandé à la FAO de participer à la formulation d'une stratégie régionale de développement agricole afin de promouvoir la coopération régionale et d'identifier des projets régionaux spécifiques à l'appui d'une sécurité alimentaire durable.
Un document intitulé "Vers un Cadre stratégique pour un développement agricole durable dans la région du Proche-Orient" serait présenté à la vingt-cinquième Conférence régionale.
a demandé à la FAO d'accroître son assistance technique aux États Membres d'Asie centrale faisant partie de la région du Proche-Orient.
Une consultation d'experts sur la réforme des politiques hydriques nationales des pays d'Asie centrale (Azerbaïdjan, Kazakhstan, Kirghizistan, Ouzbékistan, Tadjikistan et Turkménistan) s'est tenue à Almaty (Kazakhstan), en juillet 1999.
a demandé à la FAO d'envisager la création d'un bureau sous-régional desservant les États Membres d'Asie centrale et les pays voisins de la région et de renforcer le Bureau régional et le Bureau sous-régional.
La direction et les organes directeurs de la FAO examinent cette question.
Suivi du Sommet mondial de l'alimentation
La Conférence régionale:
a demandé à la FAO d'aider les pays membres à contacter des donateurs et des organisations internationales pour leur demander d'appuyer leurs efforts en vue de l'exécution du Plan d'action du Sommet mondial de l'alimentation.
À ce jour, les Groupes thématiques du Réseau CAC ont été créés dans dix pays (Algérie, Égypte, Iran, Iraq, Jordanie, Liban, Syrie, Tunisie, Turquie et Yémen) pour appuyer l'exécution par les gouvernements du Plan d'action du Sommet mondial de l'alimentation et des programmes de développement rural et de promotion de la sécurité alimentaire.
a demandé à la FAO un rapport sur les progrès accomplis en coopération avec le Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme en ce qui concerne la question du "Droit à la nourriture".
La FAO a collaboré avec le Comité des droits économiques, sociaux et culturels à la préparation de l'observation générale sur le droit à une nourriture suffisante adoptée en mai 1999 et présentée à la vingt-cinquième session du CSA.
a invité la FAO à apporter son concours à un inventaire des pratiques nationales traditionnelles de conservation et d'exploitation de l'eau en vue d'améliorer et de promouvoir ces pratiques en tant que technologies bon marché permettant d'économiser l'eau.
Le Bureau régional a organisé un cours de formation au système d'information sur la gestion des périmètres d'irrigation, en vue de promouvoir une gestion et une conservation efficaces de l'eau (Chypre, mai 1999).
Réforme politique et sécurité alimentaire durable dans la région du Proche-Orient - Contraintes et options
La Conférence régionale:
a demandé à la FAO de continuer à appuyer les efforts faits par les pays pour réexaminer ou formuler des stratégies, politiques et plans d'action pour le développement agricole national et pour se préparer aux négociations commerciales multilatérales concernant l'agriculture.
Un atelier de formation régional, auquel ont participé 20 stagiaires de 12 pays, sur l'analyse des politiques alimentaires et agricoles eu égard plus particulièrement aux politiques de crédit et de financement rural s'est tenu à Téhéran (septembre 1998), avec la collaboration de la Banque agricole d'Iran, de l'Association régionale du crédit agricole pour le Proche-Orient et l'Afrique du Nord (NENARACA) et du Centre de recherche et de formation statistiques, économiques et sociales pour les pays islamiques.
Un atelier de formation à l'intégration des questions de durabilité dans l'analyse et la planification des politiques agricoles, auquel ont participé 16 pays et 8 organisations régionales ou internationales, a été organisé au Caire (1998) en collaboration avec l'Institut national de planification.
Une Consultation d'experts en vue de la préparation du prochain cycle de négociations commerciales s'est tenue à Rabat (décembre 1998) avec la participation de 7 pays et de l'OMC. La FAO a préparé un programme cadre de préparation/formation au Cycle d'Uruguay et aux négociations à venir sur l'agriculture qui a rassemblé 60 participants au Caire (septembre 1999).
Un autre atelier de formation au Cycle d'Uruguay et aux négociations à venir sur l'agriculture se tiendra dans les Émirats arabes unis en janvier 2000.
a demandé à la FAO de promouvoir la coopération technique entre pays en matière de sécurité alimentaire durable et plus particulièrement en ce qui concerne la recherche et la vulgarisation, la réforme des politiques hydriques, la commercialisation des denrées agricoles et le financement rural, la réduction des pertes avant, pendant et après la récolte, l'harmonisation des législations et procédures de contrôle des denrées alimentaires et l'adoption d'un choix de cultures et de rotations optimal.
Un atelier régional sur les technologies postérieures à la récolte des dattes s'est tenu à Téhéran (octobre 1999)
Des directives concernant la législation relative à l'application des technologies d'irradiation des aliments ont été préparées pour surmonter les obstacles phytosanitaires et réduire les pertes après récolte.
Un cours régional de formation à l'utilisation des résidus agricoles aux fins de la production de denrées destinées à l'alimentation humaine ou animale a été organisé au Caire en novembre 1998.
Le Bureau régional et l'AARINENA ont formulé conjointement une stratégie jusqu'à l'an 2000 et au-delà visant à promouvoir la coopération régionale entre instituts de recherche agronomiques et l'établissement d'un réseau régional pour la recherche-développement.
À Chypre (septembre 1998), cinq projets régionaux traitant de questions prioritaires liées à la sécurité alimentaire durable ont été identifiés en vue de leur soumission à des donateurs, en collaboration avec AARINENA.
Une formation à l'amélioration de la gestion et au renforcement des capacités en matière de recherche agronomique dans certains pays a été organisée au Koweït (avril 1999).
Le Bureau régional a continué à fournir un soutien technique aux États Membres, notamment par le biais des réseaux AFMANENA et NENARACA.
a demandé à la FAO de faciliter la création d'un réseau régional pour les politiques agricoles.
Une Consultation d'experts préalable à la création du réseau régional pour les politiques agricoles au Proche-Orient et en Afrique du Nord (NENARNAP) s'est tenue au Caire (décembre 1998). Le Bureau régional a servi de secrétariat au Comité ad hoc qui a préparé cette consultation. Un document de projet régional concernant la création du réseau fait l'objet d'une dernière mise au point avant sa soumission à d'éventuels donateurs.
a demandé à la FAO de contribuer à la création et/ou au renforcement de systèmes d'information sur la sécurité alimentaire, notamment du système d'information et de cartographie sur l'insécurité alimentaire et la vulnérabilité (SICIAV), aux niveaux tant national que régional.
Le Bureau régional a fourni un appui à la promotion de la sécurité alimentaire des ménages au Soudan. Les résultats de cette opération seraient évalués en vue de la création de "fonds renouvelables de semences" au niveau local, expérience qui pourrait être étendue à d'autres pays.
Les groupes thématiques du réseau CAC en Jordanie, au Liban, en Syrie et au Yémen ont identifié les SICIAV comme activité prioritaire au niveau des pays.
a demandé à la FAO de continuer à fournir une assistance technique, notamment par le biais du PSSA.
Un document sur le "Suivi du SMA" sera présenté à la vingt-cinquième Conférence régionale.
Un document technique sur la "Sécurité alimentaire sur les terres de parcours arides: aperçu des problèmes et des approches" a été distribué à la Conférence des Nations Unies sur la Convention sur la lutte contre la désertification, qui s'est tenue à Rome en octobre 1997. La FAO a produit un CD-ROM sur la lutte contre la désertification.
a demandé à la FAO de continuer à organiser, en collaboration avec les pays concernés et la communauté internationale, la lutte contre la chrysomyie de Bezzi en Iraq et dans d'autres pays voisins, en tirant parti des succès remportés en Libye à cet égard.
En 1998, la FAO a envoyé une mission en Iraq et dans les pays voisins pour évaluer les besoins en ce qui concerne la lutte contre la chrysomyie de Bezzi dans la région.
Un document de projet régional sur "L'assistance d'urgence pour la lutte contre la chrysomyie de Bezzi en Iraq et au Moyen-Orient" a été présenté aux gouvernements concernés en 1998.
Une réunion de donateurs a eu lieu en décembre 1998. Les participants ont manifesté un certain intérêt et la FAO étudie actuellement les modalités d'un programme régional de lutte contre la chrysomyie de Bezzi.
a demandé à la FAO d'envisager de rédiger un document sur les politiques économiques et sociales de la région en vue de son examen à la prochaine Conférence régionale au titre du point permanent pertinent, en plus des autres questions qui seraient sélectionnées en consultation avec les pays de la région. L'ordre du jour de la prochaine Conférence régionale pourrait inclure deux points intitulés: "Réforme des politiques hydriques au Proche-Orient" et "Politiques pour une coopération intrarégionale".
À la suite de trois consultations d'experts sur les programmes de réforme des politiques hydriques, tenues respectivement à Beyrouth, au Caire et à Almaty (Kazakhstan) en décembre 1996, novembre 1997 et juillet 1999, la FAO a préparé un document sur les politiques hydriques dans la région.
Un autre document préparé par la FAO sur "La réforme des politiques hydriques au Proche-Orient: Cadre d'exécution" serait présenté à la Commission de l'agriculture et de l'utilisation des terres et des eaux (CAUTE) à sa session qui se tiendrait à Beyrouth en mars 2000.
a demandé à la FAO de faciliter l'organisation d'une réunion régionale d'experts sur l'utilisation optimale des ressources hydriques et de l'irrigation, en collaboration avec ICARDA qui s'est déclaré prêt à coparrainer la réunion qui se tiendrait en Iran.
Des contacts ont été pris avec ICARDA afin de déterminer les conditions et les modalités d'organisation de cette réunion et d'étudier les possibilités de financement conjoint avec d'autres organisations régionales.
Réactivation du Programme de coopération FAO/Proche-Orient
La Conférence régionale:
a recommandé à la FAO d'envisager la réactivation du Programme de coopération FAO/Proche-Orient (NECP), le Comité de haut niveau n'excluant pas la possibilité de contacter des institutions nationales et régionales de financement qui pourraient participer directement à cette entreprise, et de communiquer ses conclusions à la vingt-cinquième Conférence régionale.
Un document sur la question, axé sur l'importance de la réactivation du NECP et des mesures de substitution, serait présenté à la vingt-cinquième Conférence régionale. Le Bureau régional a continué à fournir des services de secrétariat et à suivre la question.
Programme de lutte contre le criquet pèlerin et Programme EMPRES
La Conférence régionale:
a exhorté la FAO à mettre en uvre dans la région occidentale un programme analogue à la composante criquet pèlerin du programme EMPRES.
Une proposition concernant un programme EMPRES pour la région occidentale a été élaborée, discutée à Nouakchott (mars 1998) et révisée en juillet 1998. La FAO a alloué des fonds du Programme ordinaire à des opérations d'alerte et de réaction rapides et a demandé l'assistance des donateurs et des pays membres pour établir le programme EMPRES dans la région occidentale.
a exhorté la FAO à officialiser les liens entre la Commission de lutte contre le criquet pèlerin et le programme EMPRES dans la région centrale, afin d'assurer la complémentarité et la rentabilité des ressources humaines et financières mises en uvre.
Un cadre de coopération entre la Commission de lutte contre le criquet pèlerin et le programme EMPRES (criquet pèlerin) dans la région centrale a été établi en juin 1998, de façon à instaurer un mécanisme de coopération et de coordination garantissant la complémentarité et la rentabilité des ressources humaines et financières mises en uvre.