Foresterie dans les terres arides

Gestion durable des terres et agriculture respectueuse du climat (Turquie) - GCP/TUR/055/GFF

Le projet

L’objectif du projet est d’améliorer la gestion durable de l’utilisation des terres agricoles et forestières en diffusant et adoptant des technologies propres avantageuses tant pour la dégradation des terres, les changements climatiques et la conservation de la biodiversité que pour la rentabilité des exploitations agricoles et la productivité forestière. Pour parvenir à cet objectif, le projet répondra à trois barrières :

Barrière #1 : l’expertise limitée des acteurs clés au sein du gouvernement et de la société civile pour développer et mettre en œuvre une gestion des terres et des pratiques d'aménagement forestier durables.

Barrière #2 : le manque d’accès des agriculteurs aux technologies innovatrices faibles en émissions pour l’agriculture et la gestion des déchets.

Barrière #3 : l’insuffisance de l’environnement favorable (cadres légal, réglementaire et institutionnel) et des capacités pour une gestion durable des terres.

Le projet répondra à ces barrières grâce à des interventions structurées selon les trois composantes interconnectées listées ci-dessous. 

  • Composante 1: la réhabilitation de forêts et parcours dégradés
  • Composante 2: une agriculture intelligente face au climat
  • Composante 3: un environnement favorable renforcé pour une gestion durable des terres

Résultats attendus 

Résultat 1

Résultat 1

Sous cette composante, le pojet FEM se développera à partir du scénario de base en finançant les coûts différentiels associés à :

  • L’attention accrue à la réhabilitation de terres dégradées dans des paysages productifs ;
  • La production de cartes sur les matières organiques des sols pour les sites pilotes ;
  • La préparation de plan d’utilisation des terres pour la GDT intégrée et la conservation de la biodiversité pour le site pilote du Mt. Karacada;
  • La certification des paysages forestiers et des parcours par des standards environnementaux reconnus internationalement qui tiennent comptes des considérations en matière de diversité biologique ;
  • La mise en place de systèmes de suivi de la biodiversité et
  • La quantification de la valeur des services écosystémiques dans les régions de KCB.

Résultat 2

Résultat 2

Les activités principales de cette composante comprendront les coûts différentiels associés à : 

  • Le développement de modèles pour des démonstrations d’agriculture de conservation sur des exploitations agricoles privées ;
  • La diffusion d’information sur l’expérience de TIGEM en matière d’agriculture de conservation ;
  • Des investissements à l’échelle d’un projet pilote pour récupérer le méthane des déchets agricoles grâce à des bio-digesteurs et produire de l’électricité ;
  • Pour des opportunités à fort potentiel, des incitations à investir dans le développement d’infrastructures pour capter le méthane ;
  • Le suivi de l’adoption de technologies agricoles respectueuse du climat, y compris le suivi de l'atténuation des émissions de GES et les impacts sur la biodiversité ;
  • Différentes pratiques de gestion telles que le travail réduit du sol, le paillage, des fertilisants organiques et inorganiques, et une irrigation adéquate favorisent les réservoirs de carbone du sol et le stockage dans les tissus végétaux et dans le sol.

Resultat 3

Resultat 3

Dans la situation actuelle, très peu d’efforts sont faits pour appuyer les pratiques agricoles permettant la GDT, les changements climatiques, et la conservation de la biodiversité.  Sans ces appuis, il est compliqué de susciter et/ou de soutenir la mise en œuvre des améliorations nécessaires pour un environnement favorable. Grâce au financement du FEM, le projet répondra directement à cette barrière. Le projet mettra en place un modèle de ferme-école conçu spécifiquement pour permettre aux agriculteurs et aux éleveurs de se tenir mieux informés sur les mesures qu’ils peuvent prendre afin d’améliorer leur production, préserver l’intégrité des écosystèmes, et réduire les risques économiques à long-terme associés à la dégradation. Ce projet sera étroitement lié à toutes les composantes de projet, en utilisant les divers investissements pour renforcer la base de connaissance des utilisateurs focaux des ressources et des agents de vulgarisation du gouvernement. Le modèle de ferme-école permettra de canaliser la continuité des prestations d’apprentissage entre le personnel du gouvernement et les agriculteurs. 

Durée: d’octobre 2014 à octobre 2019.