Dakar 2 a vécu fin janvier 2023 sur le thème « Nourrir l’Afrique : souveraineté et résilience alimentaires », organisé par la Banque africaine de développement (Bad). Trente-quatre (34) chefs d’État et 70 ministres rentrent y ont porté les négociations sur des « pactes nationaux pour l’alimentation et agriculture ».

A travers une déclaration, l’Afsa a souscrit « sans réserve à l’engagement de libérer l’Afrique de la faim et à la volonté commune de permettre à l’Afrique de se nourrir dans la dignité et la fierté et s’est réjouit de l’augmentation des investissements et de l’engagement renouvelé des gouvernements à allouer 10 % des dépenses publiques à l’agriculture. De même, le mouvement panafricain de promotion de la souveraineté alimentaire a salué la volonté  de rompre la dépendance aux importations alimentaires et à l’assistanat.

Cependant, l’Afsa rejette le recours continu à la pensée coloniale, qui consiste à augmenter la production des cultures de base en utilisant des intrants agricoles importés, des engrais chimiques, des pesticides et des semences hybrides et OGM. « Nous remettons en question l’accent mis sur la monoculture – blé et maïs – qui rejette le vaste catalogue de cultures indigènes nutritives et de variétés locales. La résilience vient de la diversité – des cultures, des sources de nourriture, des amendements du sol et des chaînes d’approvisionnement », a plaidé l’Afsa dans sa déclaration dont vous pouvez lire l’intégralité à travers le lien ci-dessous.