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(FAO) aucune prise de position quant au statut juridique ou au stade de
développement des pays, territoires, villes ou zones ou de leurs autorités, ni
quant au tracé de leurs frontières ou limites. La mention de sociétés
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et à condition qu’il ne soit sous-entendu en aucune manière que la FAO
approuverait les opinions, produits ou services des utilisateurs.
Table des
matières |
Déclarations de chefs d’État et de gouvernement
Déclaration d’un représentant des associations du personnel de la FAO
Élection du Président et des vice-présidents
Constitution du Bureau et de la Commission de vérification des pouvoirs
Adoption de l’ordre du jour et organisation de la session
Droits de vote (Résolutions 1/2017 et 2/2017)
Admission d’observateurs. 26-27
Organisations intergouvernementales et
organisations internationales non gouvernementales
Questions de fond et
de politique générale
Examen de la situation de l’alimentation et de l’agriculture
Conférences régionales: Questions de politique et de réglementation mondiales et
régionales découlant des rapports suivants:
Comités techniques: Questions de politique et de réglementation mondiales
découlant des rapports suivants:
Rapport de la vingt-cinquième session du
Comité de l’agriculture
(26-30 septembre 2016)
Rapport de la soixante et onzième session
du Comité des produits (4–6 octobre 2016)
Rapport de la trente-deuxième session du Comité des pêches
(11-15 juillet 2016) 47
Rapport de la vingt-troisième session du Comité des forêts
(18-22 juillet 2016) 48-49
Autres questions de fond et de politique
générale
Rapport de la seizième session ordinaire de la Commission des ressources
génétiques pour l’alimentation et l’agriculture (30 janvier - 3 février
2017) (Résolutions 3/2017 et 4/2017)
Années et journées
internationales
Évaluation de l’Année internationale des sols (2015)
Évaluation de l’Année internationale des
légumineuses (2016)
Proposition relative à la célébration
d’une année internationale de la santé des végétaux (2020) (Résolution
5/2017)
Proposition relative à la célébration
d’une année internationale de la pêche et de
l’aquaculture artisanales (2022) (Résolution
6/2017)
Proposition relative à la célébration
d’une année internationale des camélidés (Résolution 7/2017)
Proposition relative à la célébration
d’une journée mondiale des abeilles
(Résolution 8/2017)
Proposition relative à la célébration
d’une journée internationale de la lutte
contre la pêche illicite, non
déclarée et non réglementée (Résolution 9/2017)
Proposition relative à la célébration
d’une journée mondiale des légumineuses
(Résolution 10/2017)
Proposition relative à la célébration
d’une journée mondiale de la sécurité sanitaire des aliments (Résolution 11/2017)
Programme alimentaire mondial ONU/FAO
Questions relatives au
Programme et au budget
Rapport sur l’exécution du Programme 2014-2015
Rapport d’évaluation du Programme 2017
Plan à moyen terme 2018-2021 et Programme de travail et budget 2018-2019
(Résolution 12/2017)
Questions relatives à
la gouvernance et questions juridiques, administratives et financières
Questions relatives à la gouvernance
Mise en œuvre des actions relatives aux réformes de la gouvernance de la
FAO
Questions constitutionnelles et
juridiques
Modifications à apporter aux Textes fondamentaux
Amendements à apporter au
paragraphe 2 de la résolution 9/2009 de la Conférence concernant les
qualifications pour les fonctions de Président indépendant du Conseil
(Résolution 13/2017)
Amendement au paragraphe 6 a) de
l’article XXV du Règlement général
de l’Organisation (Résolution 14/2017)
Autres questions
constitutionnelles et juridiques
Acte constitutif de la FAO – Demande de
la Section des traités de l’ONU relative au classement et à l’inscription au
répertoire des Nations Unies (Résolution 15/2017)
Questions administratives et
financières
Comptes vérifiés 2014 et 2015 (Résolutions 16/2017
et 17/2017)
Barème des contributions 2018-2019 (Résolution 18/2017)
Autres questions administratives
et financières
Comptes du Groupement d’achats du personnel –
Fonds d’aide sociale (Résolution 19/2017)
Nomination du Président indépendant du Conseil (Résolution 20/2017)
Élection des membres du Conseil
Nomination de représentants de la Conférence de la FAO au
Comité des pensions du personnel
Date et lieu de la quarante et unième session de la Conférence
Examen de la cérémonie de remise des prix décernés par la FAO
ANNEXES
A Ordre du jour de la quarantième session de la
Conférence
B Liste des documents
C Directives d’application volontaire
relatives aux programmes de documentation des prises
D La communauté internationale réaffirme
son engagement en faveur du Plan d’action mondial pour les ressources
zoogénétiques (Resolution 3/2017)
E La Commission des ressources génétiques
pour l’alimentation et l’agriculture (Resolution 4/2017)
et sa contribution à la réalisation des Objectifs de développement durable
F Année internationale de la santé des
végétaux
G Année internationale de la pêche et de
l’aquaculture artisanales
H Année internationale des camélidés
I Célébration de la Journée mondiale
des abeilles
J Journée internationale de la lutte
contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée
K Célébration de la Journée mondiale des
légumineuses
L Célébration d’une Journée
internationale de la sécurité sanitaire des aliments
M Barème des contributions pour
2018-2019
N Comptes du Groupement d’achats du
personnel – Fonds d’aide sociale
1.
M. Achim Steiner, Administrateur du Programme
des Nations Unies pour le développement, a prononcé le discours de la trentième
Conférence McDougall.
2.
La Conférence a noté avec satisfaction la
participation de chefs d’État et de gouvernement à la session.
3.
M. Paolo Gentiloni, Premier Ministre de la
République italienne, a pris la parole lors de la cérémonie d’ouverture.
4.
M. Tommy Remengesau, Président de la
République des Palaos, a prononcé une allocution lors de la troisième séance
plénière.
5.
Un représentant des associations du personnel de
la FAO a prononcé une déclaration devant la Conférence.
6.
La Conférence a observé une minute de silence à la
mémoire des fonctionnaires décédés depuis sa dernière session. Les noms des
fonctionnaires décédés, qui ont été lus à haute voix, figurent dans les comptes
rendus in extenso de la Conférence.
7.
Le Conseil a proposé et la Conférence a élu
à la présidence de sa quarantième session M. Emmanuel F. Piñol, Ministre
de l’agriculture des Philippines.
8.
Le Conseil a proposé et la Conférence a élu
les trois vice-présidents de la Conférence: M. Hassan Abouyoub (Maroc),
M. Thomas Duffy (États-Unis d’Amérique) et M. Noah Patrick Kouback
(Vanuatu).
9.
Sur proposition du Conseil, la Conférence a élu:
Sept membres du Bureau
Australie |
Ouganda |
Égypte |
Pérou |
États-Unis d’Amérique |
Saint-Marin |
Malaisie |
|
Neuf
membres de la Commission de vérification des pouvoirs
Autriche |
Jordanie |
Canada |
Nicaragua |
Cuba |
Nouvelle-Zélande |
Guinée |
Saint-Marin |
Indonésie |
|
10.
La Conférence a adopté son ordre du jour
tel que modifié. L’ordre du jour figure à l’annexe A au présent
rapport.
11.
La Conférence a adopté l’organisation des
travaux de la session telle que proposée par le Conseil à sa cent
cinquante-cinquième session et le calendrier proposé par celui-ci à sa cent
cinquante-sixième session.
12.
La Conférence a souscrit aux
recommandations du Conseil relatives à la création de deux commissions.
13.
Conformément aux dispositions de l’article VII
et de l’alinéa b du paragraphe 5 de l’article XXIV du Règlement général de
l’Organisation, le Conseil, à sa cent cinquante-sixième session, a proposé
comme candidat à la présidence de la Commission I
M. Ahmad bin Nasser Al-Bakri (Oman) et à la présidence de
la Commission II M. Johannes Petrus Hoogeveen (Pays-Bas). La
Conférence a approuvé cette proposition. Le 19 juin 2017, le
Secrétariat a reçu une communication de l’Ambassade du Sultanat d’Oman à Rome
informant l’Organisation que M. Hamoud Al Hasni, Directeur général du
Département de recherche sur l’agriculture et l’élevage du Ministère de l’agriculture
et de la pêche d’Oman, remplacerait M. Ahmad bin Nasser Al-Bakri comme candidat
au poste de président de la Commission I.
14.
La
Conférence a approuvé la désignation des candidats suivants: M. Hamoud Al Hasni (Oman) comme Président de la
Commission I et M. Johannes Petrus Hoogeveen (Pays-Bas) comme Président de la
Commission II.
15.
M. Alexios Marios Lyberopoulos
(Grèce) a été élu président du comité de rédaction de la
Commission I, composé des membres suivants: Australie, Canada, Chine,
Congo, Équateur, Kenya, Koweït, Mexique, Nouvelle-Zélande, Soudan, Suède et
Thaïlande.
16.
M. Khaled El-Taweel (Égypte) a été élu
président du comité de rédaction de la Commission II, composé des membres
suivants: Afghanistan, Australie, Brésil, Chine, Cuba, Égypte, États-Unis d’Amérique,
Fédération de Russie, Guinée équatoriale, Indonésie, Italie, Pays-Bas.
17.
La Conférence a désigné les membres
sus-mentionnés et, compte tenu des propositions du Bureau, conformément à l’article
X-2 c) du RGO, a nommé les vice-présidents ci-après:
Commission I: M. Royhan Nevy Wahab (Indonésie)
M. François
Pythoud (Suisse)
Commission II: M. Antonio Otávio Sá Ricarte (Brésil)
Mme Marieta Okenková (Slovaquie)
18.
La Conférence a confirmé la décision qu’elle
avait prise à ses sessions précédentes, selon laquelle, si un membre souhaite
répondre à des critiques concernant la politique de son gouvernement, il doit
le faire de préférence le jour où ces critiques ont été émises, après que
toutes les personnes qui souhaitent participer au débat ont eu la possibilité
de prendre la parole.
19.
La Commission de vérification des pouvoirs s’est
réunie deux fois, les 30 juin et 3 juillet 2017 pour examiner
les pouvoirs reçus pour cette session de la Conférence. Un rapport a été mis en
circulation sous la cote C 2017/LIM/24 Rev.1, 179 Membres étant inscrits
sur la Liste A. Seize Membres n’ont fourni aucune information sur leur
participation ou leur représentation à la session de la Conférence. La liste correspond à la situation au
6 juillet 2017.
20.
Les pouvoirs des représentants de l’Organisation
des Nations Unies, de ses institutions spécialisées et des organismes
apparentés ont été dûment déposés, conformément à l’article III-2 du RGO.
21.
La Conférence a noté que conformément aux
dispositions de l’article III-4 de l’Acte constitutif, au début de la session,
22 États Membres (Antigua-et-Barbuda, Colombie, Comores, Djibouti,
ex-République yougoslave de Macédoine, Gabon, Ghana, Îles Marshall, Îles
Salomon, Kirghizistan, Libye, Papouasie-Nouvelle-Guinée, République
démocratique du Congo, République dominicaine, Sao Tomé-et-Principe, Somalie,
Soudan du Sud, Tchad, Turkménistan, Ukraine, Vanuatu et Yémen) avaient perdu
leur droit de vote à la Conférence, le montant de leurs arriérés de
contributions à l’Organisation étant supérieur au montant des contributions
dont ils étaient redevables pour les deux années précédentes.
22.
Par la suite, cinq de ces États Membres (Colombie,
ex-République yougoslave de Macédoine, Ghana, République dominicaine et
Vanuatu) ont versé des montants suffisants pour permettre le rétablissement de
leur droit de vote.
23.
La Conférence a décidé de rétablir les
droits de vote du Kirghizistan, de la Libye, de Sao Tomé-et-Principe, de
la Somalie, du Soudan du Sud, du Tchad, de l’Ukraine et du Yémen, qui avaient
demandé un traitement spécial en vertu de l’article III-4 de l’Acte
constitutif.
24.
Quatre États Membres (Antigua-et-Barbuda, Comores,
Îles Marshall et Îles Salomon) ne sont pas inscrits à la Conférence et n’ont
pas demandé à bénéficier d’un traitement spécial, et cinq États Membres participant
à la session (Djibouti, Gabon, Papouasie-Nouvelle-Guinée, République
démocratique du Congo et Turkménistan) n’ont pas demandé à recouvrer leur droit
de vote, ni indiqué si un paiement était en voie d’être versé.
25.
La Conférence a accepté la demande de la
Libye et du Kirghizistan, concernant le règlement de leurs arriérés dans le
cadre de plans de paiements échelonnés et elle a par conséquent décidé de
rétablir leurs droits de vote. À cet effet, la Conférence a adopté les
résolutions ci-après:
Règlement des contributions – Libye
LA CONFÉRENCE,
Notant que le
Gouvernement libyen a proposé de régler ses arriérés de contributions sur une
période de sept ans commençant en 2018, outre le règlement de ses contributions
courantes durant l’année civile de mise en recouvrement,
Décide ce qui suit:
1) Nonobstant les
dispositions de l’article 5.5 du Règlement financier, les arriérés de
contributions de la Libye, d’un montant total de
1 124 519,50 USD et 946 643,27 EUR, seront réglés en
sept versements annuels de 160 645,64 USD et 135 234,75 EUR
chacun, de 2018 à 2024.
2) Le premier versement
sera exigible le 1er janvier 2018.
3) Par le versement
annuel des montants échelonnés susmentionnés, s’ajoutant au règlement des
contributions dues l’année civile de mise en recouvrement et des éventuelles
avances au Fonds de roulement, la Libye sera considérée comme s’étant acquittée
de ses obligations financières à l’égard de l’Organisation.
4)
Les versements échelonnés seront exigibles selon
les modalités prévues à l’article 5.5 du Règlement financier.
5) Deux défauts de
paiement des versements échelonnés rendront le présent plan de recouvrement par
tranches annuelles nul et non avenu.
(Adoptée le 7 juillet 2017)
Règlement des contributions – Kirghizistan
LA CONFÉRENCE,
Notant que le
Gouvernement du Kirghizistan a proposé de régler ses arriérés de contributions
sur une période de 20 ans commençant en 2018, outre le règlement de ses
contributions courantes durant l’année civile de mise en recouvrement,
Décide ce qui suit:
1) Nonobstant
les dispositions de l’article 5.5 du Règlement financier, les arriérés de
contributions du Kirghizistan, d’un montant total de 556 097,03 USD
et 1 027,82 EUR, seront réglés en vingt versements annuels de
27 804,85 USD et 51,39 EUR chacun, de 2018 à 2037.
2) Le
premier versement sera exigible le 1er janvier 2018.
3) Par le
versement annuel des montants échelonnés susmentionnés, s’ajoutant au règlement
des contributions dues l’année civile de mise en recouvrement et des
éventuelles avances au Fonds de roulement, le Kirghizistan sera considéré comme
s’étant acquitté de ses obligations financières à l’égard de l’Organisation.
4) Les
versements échelonnés seront exigibles selon les modalités prévues à l’article 5.5
du Règlement financier.
5) Deux
défauts de paiement des versements échelonnés rendront le présent plan de
recouvrement par tranches annuelles nul et non avenu.
(Adoptée le
7 juillet 2017)
26.
La Conférence a examiné la liste des organisations
intergouvernementales et des organisations internationales non gouvernementales
auxquelles le Directeur général avait provisoirement adressé une invitation à
participer à la session, et elle a confirmé ces invitations.
27.
La Conférence a confirmé l’invitation
adressée à la Palestine par le Directeur général, sur proposition du Conseil à
sa cent cinquante-cinquième session.
28.
Cent un chefs de délégation et deux observateurs
sont intervenus au titre de ce point de l’ordre du jour en formulant des
observations au sujet de la situation de l’agriculture et de la sécurité
alimentaire au niveau mondial et dans leurs pays respectifs, l’accent étant mis
sur le thème du débat général: «Changement climatique, agriculture et sécurité
alimentaire».
29.
La Conférence:
a)
a noté que le changement climatique faisait déjà
peser une lourde menace sur l’agriculture et la sécurité alimentaire;
b)
a reconnu les répercussions du changement climatique qui se
font déjà sentir dans les États Membres, se traduisant notamment par une
multiplication et une intensification des événements climatiques extrêmes;
c)
a noté que l’agriculture était tout à la fois l’un
des secteurs les plus vulnérables face au changement climatique et aussi une
source d’émission de gaz à effet de serre;
d)
a reconnu que le secteur agricole pouvait en même temps s’adapter
au changement climatique et contribuer à atténuer les émissions;
e)
a souligné que, du fait de la croissance démographique et de
la nécessité de limiter les effets du changement climatique et les
contributions à celui-ci, l’agriculture allait devoir produire plus avec moins
et ce, de façon plus durable;
f)
a souligné qu’il importait de tenir les engagements relatifs à l’alimentation
et à l’agriculture, dans le contexte des contributions déterminées au niveau
national, pris dans le cadre de l’Accord de Paris et a réitéré sa volonté d’atteindre
les objectifs et cibles fixés par le Programme de développement durable à l’horizon
2030.
30.
La Conférence a souligné la nécessité d’un
appui international aux pays en développement pour la mise en œuvre d’initiatives
et de politiques qui abordent de façon intégrée l’agriculture, la sécurité
alimentaire et le changement climatique, en mettant en avant l’importance d’un
financement adéquat de l’action liée au climat dans le domaine de l’alimentation
et de l’agriculture.
31.
La Conférence a en outre encouragé les pays
et la communauté internationale à redoubler d’efforts dans les domaines du
transfert de connaissances, des innovations pour l’adaptation au changement
climatique et de l’amélioration de la résilience des petits exploitants, des
familles d’agriculteurs et des jeunes.
32.
La Conférence
a fait sien le rapport et a pris note des recommandations qui y
figurent.
33.
Elle a
remercié la Côte d’Ivoire, pays hôte, de l’excellente organisation de la
Conférence régionale.
34.
La Conférence
a fait sien le rapport et a pris note des recommandations qui y
figurent.
35.
Elle a
remercié la Malaisie, pays hôte, de l’excellente organisation de la
Conférence régionale.
36.
La Conférence
a fait sien le rapport et a pris note des recommandations qui y
figurent.
37.
Elle a
remercié la Turquie, pays hôte, de l’excellente organisation de la
Conférence régionale.
38.
La Conférence
a fait sien le rapport et a pris note des recommandations qui y
figurent.
39.
Elle a
remercié le Mexique, pays hôte, de l’excellente organisation de la
Conférence régionale.
40.
La Conférence
a fait sien le rapport et a pris note des recommandations qui y
figurent.
41.
Elle a
adressé ses remerciements au Liban, qui a présidé la Conférence régionale.
42.
La Conférence a pris note de la Conférence
régionale informelle pour l’Amérique du Nord, organisée pour permettre aux
États Membres de la région d’apporter une contribution à l’établissement des
priorités de l’Organisation.
43.
La Conférence
a souscrit aux conclusions et recommandations figurant dans le
rapport de la vingt-cinquième session du Comité de l’agriculture, en
particulier en ce qui concerne:
a)
le rôle essentiel que
joue l’agriculture dans la concrétisation des Objectifs de développement
durable (ODD);
b)
l’appel lancé à la FAO et
aux pays afin qu’ils intègrent de manière systématique la biodiversité dans l’agriculture,
y compris l’élevage, ce qui permettra de renforcer sa contribution aux services
écosystémiques, à l’adaptation au changement climatique et à l’atténuation de
ses effets, et l’appel adressé au Comité de l’agriculture mais aussi au Comité
des pêches et au Comité des forêts pour les inviter à inscrire la biodiversité
parmi les questions transversales qu’ils traiteront à leurs réunions de 2018;
c)
l’importance des travaux
de la FAO sur les systèmes alimentaires durables au sein du Cadre décennal de
programmation concernant les modes de consommation et de production durables;
d)
le rôle essentiel que la
FAO, plateforme intergouvernementale, joue en participant au Programme mondial
pour un élevage durable, en aidant les pays à élaborer leurs stratégies relatives
aux systèmes d’innovation agricole et en contribuant aux activités relatives
aux Systèmes ingénieux du patrimoine agricole mondial (SIPAM);
e)
la poursuite de la
collaboration avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’Organisation
mondiale de la santé animale (OIE) et toutes les parties prenantes pertinentes
en vue de l’application de la Déclaration politique de la Réunion de haut
niveau de l’Assemblée générale des Nations Unies sur la résistance aux
antimicrobiens, ce qui comprend le renforcement des capacités des pays et des
régions dans le cadre de l’initiative Un monde, une santé et d’approches
multisectorielles;
f)
la nécessité pour les
Membres d’intégrer de manière systématique la nutrition dans les politiques
agricoles nationales et régionales, notamment par l’intermédiaire de la
coopération Sud-Sud;
g)
la nécessité pour les
pays d’élaborer et de mettre en œuvre des politiques qui permettent
véritablement d’encourager la production et la consommation de légumes secs;
h)
l’appel lancé à la FAO
afin qu’elle continue à renforcer ses activités normatives, scientifiques et
fondées sur des données factuelles, en prêtant une attention particulière à l’agroécologie,
aux biotechnologies, à la production durable, au changement climatique, à la
diversité biologique, à la mécanisation, aux statistiques, à la sécurité
sanitaire des aliments, à la nutrition, aux jeunes et à la parité
hommes-femmes;
i)
a noté que le Comité de l’agriculture étudierait,
à sa session suivante, la possibilité de créer des sous-comités de l’élevage et
du changement climatique.
44.
En outre, la Conférence:
a)
s’est
félicitée de l’adoption des
Directives volontaires pour une gestion durable des sols, qui suggèrent des
principes scientifiques et fondés sur des éléments concrets en vue d’encourager
une gestion durable des sols, a dit attendre avec intérêt leur
application et a recommandé à la FAO de s’appuyer sur ce document dans
le cadre de ces activités;
b)
a pris note de la
création d’un groupe de travail informel à composition non limitée chargé d’étudier
des solutions qui permettraient de financer de manière suffisante et durable le
programme FAO/OMS relatif à la fourniture d’avis scientifiques sur la sécurité
sanitaire des aliments.
45.
La Conférence a fait siennes les
conclusions et recommandations figurant dans le rapport de la soixante et
onzième session du Comité des produits. En particulier, la Conférence:
a) a souligné l’importance que revêtent les activités
de la FAO en matière de suivi et de perspectives des marchés des produits,
parce qu’elles contribuent à rendre le marché plus transparent et à étayer la
prise de décisions, et elle a appelé les gouvernements et les autres
parties prenantes à redoubler d’efforts afin d’améliorer le suivi et l’évaluation
de l’offre et de la demande de produits alimentaires et agricoles et de rendre
les résultats publics en temps opportun;
b) a encouragé les gouvernements à étudier attentivement
les conséquences de toute action susceptible de perturber les marchés et les
flux commerciaux et de déclencher une instabilité des prix;
c) s’est félicitée du partenariat établi entre la FAO et l’Organisation
de coopération et de développement économiques (OCDE) pour l’élaboration de la
publication annuelle Perspectives
agricoles de l’OCDE et de la FAO, ainsi qu’avec l’Organisation mondiale du
commerce (OMC), et s’est réjouie à la perspective de la poursuite des
efforts dans ce sens;
d) a insisté sur l’importance des capacités humaines et
institutionnelles des pays pour l’analyse des politiques commerciales et des
politiques connexes sur les plans de la sécurité alimentaire et de la
nutrition, a souligné l’importance de l’assistance fournie par la FAO
aux pays en matière de facilitation du dialogue sur les politiques
commerciales, et a encouragé la FAO à aider les pays à s’engager dans le
commerce et les processus commerciaux régionaux et multilatéraux, de sorte que
ces processus soient cohérents avec les objectifs des pays en matière de sécurité
alimentaire et qu’ils en appuient la réalisation, et qu’ils contribuent à la
mise en œuvre du processus multilatéral de l’OMC;
e) a reconnu les multiples avantages présentés par les
légumineuses et a encouragé les gouvernements à élaborer et à mettre en
œuvre des politiques et des programmes promouvant la production et la
consommation de légumineuses.
46.
En outre, la Conférence:
a) est convenue que le Bureau du Comité devait,
conformément à l’Article premier, paragraphe 4, du Règlement intérieur du
Comité, évaluer la mesure dans laquelle il était, à première vue, justifié de
demander la convocation d’une réunion du Sous-Comité consultatif de l’écoulement
des excédents, et formuler une recommandation à l’intention du Directeur
général, qui prendrait la décision finale;
b) a décidé que le secrétariat du Sous-Comité serait
établi à Rome, au sein de la Division du commerce et des marchés de la FAO, qui
accueille le secrétariat du Comité des produits;
c) a exhorté les donateurs à faire part, dans le cadre
du Système mondial d’information et d’alerte rapide sur l’alimentation et l’agriculture
(SMIAR) de la FAO, de leur intention d’apporter une aide alimentaire dès lors
que la décision est prise, notamment à donner des renseignements détaillés sur
les produits qui seraient fournis, le mode de don et l’utilisation attendue, et
à communiquer a posteriori des
données sur la monétisation de l’aide alimentaire en nature, y compris la
valeur totale de l’aide alimentaire monétisée et l’utilisation des fonds
dégagés grâce à la monétisation;
d) a dit attendre
avec intérêt la
convocation de nouvelles réunions ministérielles sur les marchés et les prix
des produits à l’avenir;
e) a pris acte de la
décision de maintenir tel quel le nom du Comité, à savoir Comité des produits (Committee on Commodity Problems en
anglais).
47.
La
Conférence a fait siennes les
conclusions et recommandations figurant dans le rapport de la trente-deuxième
session du Comité des pêches et en particulier:
a) a adopté les Directives d’application volontaire
relatives aux programmes de documentation des prises, qui figurent à l’annexe C
au présent rapport, et a souligné l’importance des Directives en
tant que document directeur à l’usage des Membres et de la communauté
internationale, auxquels elles peuvent servir de référence;
b) s’est félicitée du rôle que joue la FAO dans les espaces de
dialogue et les processus du système des Nations Unies relatifs à la pêche
et à l’aquaculture et a dit souhaiter que l’Organisation renforce sa
position de chef de file dans ces processus;
c) s’est également
félicitée que l’Accord de
la FAO relatif aux mesures du ressort de l’État du port visant à prévenir,
contrecarrer et éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée
(2009) compte un nombre croissant de parties et qu’ait eu lieu, à Oslo
(Norvège), du 29 au 31 mai 2017, la première réunion des Parties à l’Accord;
d) a insisté sur l’importance de la pêche et de l’aquaculture pour la
sécurité alimentaire et la nutrition et souligné qu’il importait de
réduire les pertes et le gaspillage, en particulier dans la chaîne de valeur
après capture/récolte, et il a jugé souhaitable que les travaux se
poursuivent dans ce domaine;
e) a également
insisté sur l’importance
que revêtent les Directives volontaires visant à assurer la durabilité de la
pêche artisanale dans le contexte de la sécurité alimentaire et de l’éradication
de la pauvreté (Directives sur la pêche artisanale) et s’est réjouie que
celles‑ci soient prises en compte dans les politiques, stratégies et
activités connexes de mise en œuvre aux niveaux national et régional;
f) a pris note des
travaux en cours sur les questions relatives aux transbordements, au marquage
des engins de pêche et à la réduction des pertes et gaspillages de denrées
alimentaires dans le secteur de la pêche, relevant que ces questions
continueraient à être examinées à la prochaine session du Comité des pêches;
g) a souligné qu’il
importait que la FAO
maintienne ses capacités techniques dans les domaines de la pêche et de l’aquaculture;
h) a encouragé la FAO à continuer à apporter son appui
aux pays en développement dans les domaines de la pêche et de l’aquaculture par
le biais du développement des capacités.
48.
La Conférence a fait siennes les
conclusions et recommandations figurant dans le rapport de la vingt-troisième
session du Comité des forêts. En particulier, la Conférence a invité les
pays:
a)
à améliorer la coordination entre les responsables
des politiques relatives aux forêts, à l’agriculture, à l’alimentation, à l’utilisation
des terres et au développement rural, en vue de parvenir à une réglementation
plus efficace des changements d’affectation des terres; à promouvoir un
aménagement intégré du territoire; à renforcer les droits fonciers; et à
utiliser des instruments de politique adaptés propres à accroître la production
agricole durable et à améliorer la gestion durable des forêts;
b)
à promouvoir la durabilité de l’agriculture, des
forêts et de la pêche; à renforcer le dialogue en vue d’unir les efforts visant
à amorcer un changement en profondeur pour la réalisation des Objectifs de
développement durable (ODD); à examiner et à adapter les mécanismes et outils
existants, comme les programmes forestiers nationaux et les critères et indicateurs
pour une gestion durable des forêts, afin qu’ils puissent éclairer et étayer la
prise de décisions dans l’optique de la durabilité dans les différents
secteurs; et à promouvoir des interventions cohérentes et efficaces en matière
de gestion durable des forêts à l’appui de la mise en œuvre du Programme de
développement durable à l’horizon 2030;
c)
à renforcer la collecte de données sur les forêts
afin de faciliter le suivi des progrès accomplis s’agissant des cibles des ODD
aux niveaux mondial, régional et national;
d)
à renforcer les cadres et les processus
institutionnels afin de garantir une approche rationnelle dans le secteur
forestier et des approches intersectorielles intégrées en matière de changement
climatique, notamment en envisageant de prendre en compte les activités
forestières dans leurs contributions déterminées au niveau national et/ou dans
leurs plans nationaux d’adaptation, selon qu’il convient;
e) à renforcer les investissements, les partenariats et l’accès
aux ressources financières afin d’améliorer le financement de la gestion
durable des forêts et de faire face au changement climatique;
f)
à diffuser
et à mettre en œuvre les Directives volontaires sur le suivi national des
forêts;
g)
à intégrer la question du rôle important que
jouent, au regard de la sécurité alimentaire et de la nutrition, les forêts et
les arbres hors forêts dans les politiques et dans les programmes, ainsi que
dans les quatre dimensions de la sécurité alimentaire;
h)
à envisager de mobiliser des financements plus
importants pour la remise en état des terres dégradées et de trouver des modes
de financement novateurs à cet effet; et à contribuer à relever le Défi de Bonn
de façon plus efficace et à assurer la réussite des initiatives mondiales
connexes.
49.
La Conférence a demandé en outre à la FAO de renforcer ses
activités dans le domaine des forêts tempérées et boréales, compte tenu de la
contribution de celles-ci à la mise en œuvre du Programme de développement
durable à l’horizon 2030, y compris les activités relatives à la lutte
contre le changement climatique et à l’amélioration de la sécurité alimentaire
et de la nutrition.
50.
La
Conférence:
a) a fait siennes les conclusions et recommandations des
quarante-deuxième et quarante‑troisième sessions du Comité de la sécurité
alimentaire mondiale (CSA);
b) a encouragé les parties prenantes à promouvoir et à
appuyer la mise en œuvre du «Cadre d’action pour la sécurité alimentaire et la
nutrition lors des crises prolongées», ainsi que les recommandations en matière
de politiques sur les thèmes suivants: «Établir des liens entre les petits
exploitants agricoles et les marchés», «Contribution de l’eau à la sécurité
alimentaire et à la nutrition» et «Le développement agricole durable au service
de la sécurité alimentaire et de la nutrition: quels rôles pour l’élevage?»;
c) a salué les précieux enseignements tirés de la
première manifestation thématique mondiale du Comité, qui a porté sur l’utilisation
et l’application des Directives volontaires du CSA pour une gouvernance
responsable des régimes fonciers, et a noté l’importance de la fonction de
suivi du Comité;
d) s’est félicitée de la mobilisation du Comité au service
du Programme de développement durable à l’horizon 2030, notamment au moyen
de contributions au Forum politique de haut niveau;
e) a noté le rôle
important que le CSA était appelé à jouer dans la promotion de la nutrition
dans le cadre de son mandat, ainsi que les contributions du Comité à la
Décennie d’action pour la nutrition;
f)
a noté l’importance de l’évaluation indépendante
du CSA et a déclaré attendre avec intérêt la suite donnée par le Comité
à l’évaluation, afin d’assurer la durabilité, l’efficacité et l’efficience
futures du Comité;
g)
a salué les travaux réalisés par le Groupe d’experts de haut niveau du CSA;
h) enfin, a déclaré
compter sur l’attachement de toutes les parties prenantes au CSA, y compris
les organisations ayant leur siège à Rome, ainsi que sur un financement sûr du
Comité compte tenu de la nécessité de maintenir la charge de travail à un
niveau raisonnable tout en réaffirmant la vision du CSA.
51.
La Conférence:
a)
a pris acte des travaux menés par la FAO et l’a
félicitée de ses efforts en faveur d’un engagement continu dans la mise en
œuvre, le suivi et l’examen du Programme de développement durable à l’horizon
2030 (Programme 2030) aux niveaux national, régional et mondial;
b)
a pris note des progrès accomplis dans l’élaboration
d’indicateurs mondiaux liés aux Objectifs de développement durable (ODD) et a
dit attendre avec intérêt les rapports périodiques du Secrétariat;
c)
a recommandé que la FAO accroisse encore son appui aux parties
prenantes nationales, de manière à ce que l’alimentation et l’agriculture
figurent en bonne place parmi les priorités des pays et à ce que les parties
prenantes nationales voient leurs capacités renforcées en matière de suivi et
de transmission d’informations;
d)
a encouragé le Secrétariat à suivre l’évolution de la
participation au Programme 2030, y compris à présenter des rapports à ce sujet
au Forum politique de haut niveau pour le développement durable;
e)
a fait observer que les indicateurs nationaux,
régionaux et mondiaux étaient complémentaires et a invité les Membres à
communiquer des informations sur le Cadre d’indicateurs mondiaux approuvé par
la Commission de statistique et le Conseil économique et social;
f)
a encouragé le renforcement des partenariats et des alliances
en vue de la mobilisation de ressources au service de la concrétisation des ODD
et de la mise en œuvre du Programme d’action d’Addis-Abeba.
52.
La
Conférence:
a) s’est félicitée de la
proclamation de la Décennie d’action pour la nutrition (2016-2025) par l’Assemblée
générale des Nations Unies;
b) a constaté les progrès faits en matière de suite
donnée aux engagements pris à la CIN2 et de mise en œuvre de la Décennie d’action
pour la nutrition, notamment en ce qui concerne l’élaboration de son programme
d’activités;
c) a encouragé la FAO à apporter, notamment dans le
cadre de la Décennie d’action pour la nutrition, un appui supplémentaire aux
efforts que déploient ses Membres pour concrétiser intégralement les objectifs
mondiaux en matière de nutrition, conformément aux engagements pris à la CIN2
et aux cibles des ODD;
d) a encouragé les Membres à constituer des réseaux
d’action afin de se fournir un soutien mutuel en vue d’accélérer la mise en
œuvre du programme d’activités de la Décennie de la nutrition et de présenter
leurs engagements SMART en matière d’action;
e) a encouragé la FAO à renforcer la coopération sur
les questions relatives à la nutrition avec d’autres entités et parties
prenantes concernées, notamment le CSA.
53.
La
Conférence:
a)
a félicité le Secrétariat pour la qualité du
rapport, ainsi que pour les progrès accomplis s’agissant de la mise en œuvre
des résolutions de l’Assemblée générale des Nations Unies relatives à l’Examen
quadriennal complet des activités opérationnelles;
b)
a noté que l’Organisation s’était engagée à mettre
en œuvre les principes et les orientations définis par l’Assemblée générale des
Nations Unies dans le cadre de l’Examen quadriennal complet, à l’appui des
activités opérationnelles pour le développement des Nations Unies et des États Membres;
c)
a souligné que la FAO poursuivrait ses efforts de
mise en œuvre de l’Examen quadriennal complet, s’agissant en particulier du
nouvel Examen quadriennal complet pour 2017-2020 et dans le contexte de la
transition de l’ensemble du Système des Nations Unies vers les ODD.
54.
La
Conférence:
a)
a accueilli
avec satisfaction et a adopté le rapport de la seizième
session ordinaire de la Commission des ressources génétiques pour l’alimentation
et l’agriculture;
b) a
adopté la
résolution 3/2017 figurant à l’annexe
D au présent rapport, dans laquelle la communauté internationale
réaffirme son engagement en faveur du Plan d’action mondial pour les ressources
zoogénétiques;
c) a adopté la résolution
4/2017 figurant à l’annexe E
au présent rapport, concernant la contribution de la Commission à la
réalisation des Objectifs de développement durable;
d) a
accueilli
favorablement l’atelier international sur l’accès et le partage des avantages,
qui serait organisé, sous réserve des ressources extrabudgétaires disponibles,
par le secrétariat de la Commission en collaboration avec les secrétariats de
la Convention sur la diversité biologique et du Traité, et a encouragé
les donateurs à fournir les fonds nécessaires.
55.
La
Conférence:
a) s’est
félicitée de
ce que la FAO ait proposé de faire office de Plateforme pour la prise en compte
systématique de la biodiversité et
b)
a demandé à la FAO de faciliter, en
collaboration avec ses partenaires – comme le Secrétariat de la Convention sur
la diversité biologique (CDB) et d’autres organisations du système des Nations
Unies –, l’intégration structurée et cohérente des mesures de conservation,
utilisation durable, gestion et régénération de la diversité biologique dans l’ensemble
des secteurs agricoles aux niveaux national, régional et international.
56.
La Conférence:
a) a fait sien le rapport portant sur l’évaluation de l’Année
internationale des sols (2015);
b) a pris acte des
progrès importants réalisés aux niveaux national, régional et mondial dans le
cadre de l’Année internationale des sols (2015);
c) a souligné l’importance
du rôle joué par les sols dans la réalisation des Objectifs de développement
durable (ODD) à l’horizon 2030;
d) a
encouragé les
Membres de la FAO et autres parties prenantes concernées à traduire cette
dynamique acquise en actions concrètes de lutte contre la dégradation des sols
et de promotion d’une gestion durable de ceux-ci par l’intermédiaire de
diverses initiatives, notamment le Partenariat mondial sur les sols;
e) a invité les Membres de la FAO a
continuer d’appuyer les actions de sensibilisation à l’importance des sols en
participant à la célébration de la Journée mondiale des sols, le
5 décembre, et en faisant connaître le Prix mondial des sols Glinka, deux
plateformes majeures qui sont le prolongement de l’Année internationale des
sols.
57.
La Conférence:
a) a fait sien le rapport
intitulé Évaluation de l’Année internationale des légumineuses (2016);
b) a pris note des avancées considérables réalisées
aux niveaux national, régional et mondial dans le contexte de l’Année
internationale des légumineuses (2016);
c)
a encouragé
les Membres de la FAO et autres parties prenantes concernées à soutenir les
activités se situant dans le sillage de l’Année internationale, sous réserve qu’elles
soient financées par des contributions volontaires, et à promouvoir les
messages et les thèmes de l’Année après 2016, en particulier en ce qui concerne
les problèmes identifiés lors des consultations régionales et internationales;
d)
a souligné
l’importance des légumineuses dans la réalisation des Objectifs
de développement durable (ODD) d’ici à 2030.
58.
La Conférence a examiné la proposition approuvée
par le Conseil à sa cent cinquante-cinquième session tendant à ce que l’année
2020 soit proclamée Année internationale de la santé des végétaux et a adopté
la résolution 5/2017 qui figure à l’annexe F
au présent rapport.
59.
La Conférence a examiné la proposition approuvée
par le Conseil à sa cent cinquante-cinquième session tendant à ce que l’année
2022 soit proclamée Année internationale de la pêche et de l’aquaculture
artisanales et a adopté la résolution 6/2017 qui figure à l’annexe G au présent rapport.
60.
La Conférence a examiné la proposition approuvée
par le Conseil, à sa cent cinquante-sixième session tendant à ce que l’année
2024 soit proclamée Année internationale des camélidés et a adopté la
résolution 7/2017 qui figure à l’annexe H au présent rapport.
61.
La Conférence a examiné la
proposition approuvée par le Conseil, à sa cent cinquante‑cinquième
session tendant à ce que le
20 mai de chaque année soit proclamé Journée mondiale des abeilles et elle
a adopté la résolution 8/2017 qui figure à l’annexe I au présent rapport.
62.
La Conférence a examiné la proposition approuvée
par le Conseil à sa cent cinquante-cinquième session tendant à ce que le 5
juin de chaque année soit proclamé Journée internationale de la lutte
contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée et a adopté
la résolution 9/2017 qui figure à l’annexe J
au présent rapport.
63.
La Conférence a examiné la proposition approuvée
par le Conseil à sa cent cinquante-sixième session tendant à ce que le
10 février de chaque année soit proclamé Journée mondiale des légumineuses
et a adopté la résolution 10/2017 qui figure à l’annexe K au présent rapport.
64.
La Conférence a noté que les activités
associées à la Journée mondiale des légumineuses seraient entièrement financées
par des contributions volontaires.
65.
La Conférence a examiné la proposition approuvée
par la Commission du Codex Alimentarius à sa trente-neuvième session tendant à
ce que le 7 juin de chaque année soit proclamé Journée
mondiale de la sécurité sanitaire des aliments et
a adopté la résolution 11/2017 qui figure à l’annexe L au présent rapport.
66.
La Conférence:
a) a approuvé les rapports annuels du Conseil d’administration
du Programme alimentaire mondial (PAM) au Conseil économique et social des
Nations Unies et à la FAO sur ses activités en 2014 et 2015;
b) a noté la participation du PAM aux efforts de partenariat
et de coordination, ainsi que sa collaboration avec des partenaires à l’initiative
Défi Faim zéro et à l’élaboration des Objectifs de développement durable;
c) s’est félicitée des efforts déployés par le PAM en
vue de renforcer la collaboration avec les autres organisations ayant leur
siège à Rome et avec d’autres partenaires du système des Nations Unies;
d) a noté les activités du PAM dans le cadre de la
coopération Sud-Sud et de la coopération triangulaire;
e) a félicité le personnel du PAM pour le travail
remarquable qu’il a accompli dans des conditions difficiles, afin d’assurer
concurremment les urgences de niveau 2 (L2) et de niveau 3 (L3) en
plus de faire face aux crises prolongées.
67.
La Conférence a approuvé le thème biennal
proposé pour 2018-2019, à savoir: Le
changement climatique et ses incidences sur les travaux et les activités de la
FAO.
68.
La Conférence:
a) a noté que le thème
était bien choisi compte tenu des faits nouveaux intervenus à l’échelle
mondiale, notamment l’Accord de Paris et le Programme de développement durable
à l’horizon 2030 ou encore l’adoption de la Stratégie de la FAO relative
au changement climatique et le Programme d’action mondial sur la sécurité
alimentaire et la nutrition dans les petits États insulaire en développement;
b) a recommandé d’ajouter le thème des partenariats aux
alinéas a) et b) du paragraphe 8 (Propositions
de thèmes susceptibles d’être abordés en 2018-2019), respectivement
consacrés aux comités techniques et aux conférences régionales en 2018, du
document C 2017/35 Rev.1. Des partenariats inclusifs sont de nature à
favoriser des synergies dont on peut tirer parti à l’appui des efforts de mise
en œuvre.
69.
La Conférence:
a) a noté en outre le
rôle important que la FAO devait jouer en aidant les pays à traduire dans les
faits leur contribution déterminée au niveau national au titre de l’Accord de
Paris et en apportant son concours aux efforts généraux consentis par les pays
à des fins d’adaptation au changement climatique et de plus grande résilience
face à ses effets, tout en contribuant, dans la mesure du possible, à son
atténuation;
b) a encouragé l’Organisation à tenir ses Membres
régulièrement informés des progrès accomplis dans la mise en œuvre de la Stratégie
de la FAO relative au changement climatique.
70.
La Conférence:
a)
a fait siennes les conclusions du rapport de la cent
cinquante-quatrième session du Conseil concernant le Rapport sur l’exécution du
Programme 2014-2015;
b)
a constaté avec satisfaction que les changements transformationnels
opérés à la FAO depuis 2012 avaient permis à l’Organisation d’obtenir des
résultats positifs à l’intérieur du Cadre stratégique révisé et du Plan à moyen
terme 2014‑2017;
c)
s’est déclarée satisfaite d’une manière générale de l’exécution du programme de travail en
2014‑2015 et s’est félicitée de la contribution de la FAO à de
grandes réalisations mondiales relatives aux politiques à suivre concernant la
faim, l’insécurité alimentaire et la malnutrition;
d)
s’est félicitée de ce qu’une forte proportion des résultats ont
été obtenus au niveau des pays et des régions et a formulé des
encouragements pour que l’effort consenti par le biais des initiatives
régionales se poursuive;
e)
a exprimé sa satisfaction concernant l’accroissement de l’efficience et du
rendement, et notamment concernant les économies dégagées, d’un montant de 36,6
millions d’USD;
f)
s’est félicitée de l’intégration de la problématique
hommes-femmes dans l’ensemble des activités de la FAO, ainsi que des efforts
faits pour renforcer les partenariats, notamment avec les universités, la coopération
Sud-Sud et l’équilibre entre les langues dans les produits de la FAO et a
dit compter que l’Organisation continue de prêter attention à ces points;
g)
s’est félicitée de la nouvelle présentation du Rapport sur l’exécution
du programme et a dit attendre que, dans le prochain rapport, des
ajustements soient apportés aux indicateurs, avec des cibles plus ambitieuses,
et que les informations sur les résultantes et les produits soient plus
précises;
h)
a approuvé le Rapport sur l’exécution du Programme 2014‑2015.
71.
La Conférence:
a) a fait bon accueil au Rapport
d’évaluation du Programme 2017 et notamment aux principales conclusions se
dégageant des évaluations thématiques et stratégiques et des évaluations
concernant des pays et des projets, menées à bien pendant l’exercice 2015‑2016;
b) a reconnu le rôle et les avantages comparatifs
de la FAO dans plusieurs activités et domaines importants liés à la sécurité
alimentaire et à l’agriculture, dont l’assistance aux politiques et le renforcement
des capacités;
c) s’est félicitée que les progrès accomplis par la FAO
en matière de décentralisation aient permis de renforcer la coordination avec
les partenaires nationaux, la mise en place de partenariats stratégiques avec d’autres
parties prenantes, en particulier le secteur privé et des acteurs importants du
développement, et la coopération Sud-Sud, et se réjouissait à l’avance
de la perspective du renforcement de ces partenariats, en particulier avec le
secteur privé;
d) a encouragé la collaboration avec d’autres
institutions des Nations Unies, en particulier le PAM et le FIDA et comptait
que les progrès se poursuivraient dans ce domaine;
e) a noté que les
activités d’évaluation étaient mieux alignées sur le Cadre stratégique révisé
de la FAO, grâce aux évaluations en cours des objectifs stratégiques de la FAO;
f) s’est félicitée de la prise en compte systématique
des questions transversales et de l’attention accrue qui leur était portée, et
attendait avec intérêt l’évaluation des activités de la FAO dans le domaine de
la parité hommes-femmes qui devait être présentée à la Conférence en 2019;
g) s’est félicitée des améliorations apportées par le
Bureau de l’évaluation et se réjouissait à la perspective de nouvelles
améliorations, notamment en ce qui concernait la date des évaluations et des
suites données à celles-ci.
72.
La Conférence a accueilli favorablement le
Cadre stratégique révisé et:
a)
a pris note des principaux défis qui y sont
clairement décrits, défis auxquels les pays auront à faire face en matière d’alimentation
et d’agriculture dans les années à venir;
b)
a noté qu’il fallait mener plus de recherches pour
comprendre le lien entre le changement climatique et la nutrition et les
régimes alimentaires;
c)
a noté que les demandes adressées par la FAO aux
États Membres pour obtenir des informations liées à son mandat devaient rester
en conformité avec le droit international et les lois nationales;
d)
s’est félicitée de ce que les objectifs stratégiques de la FAO
concordent avec le Programme de développement durable à l’horizon 2030 et les Objectifs
de développement durable (ODD) qui y sont énoncés;
e)
s’est dite favorable au recentrage du titre de l’Objectif 6;
f)
a encouragé la FAO à fixer des cibles plus ambitieuses et
plus réalistes pour ses objectifs stratégiques, en prêtant particulièrement
attention aux ressources disponibles;
g)
a approuvé le Cadre stratégique révisé et réaffirmé son
appui à la vision, aux objectifs mondiaux et aux objectifs de la FAO.
73.
La Conférence a examiné le Plan à moyen terme
(PMT) 2018-2021 et le Programme de travail et budget (PTB) 2018-2019, les
observations et recommandations du Conseil, et les informations complémentaires
fournies par le Secrétariat dans les Notes d’information 1, 2, 3 et 4.
74.
S’agissant de la teneur des propositions qui sont
faites dans le PMT/PTB, la Conférence:
a) a salué la continuité de l’orientation
stratégique de l’Organisation assurée par le Plan à moyen terme et le
Programme de travail qui le sous-tend et s’est félicitée de l’étroite concordance
des objectifs stratégiques de la FAO avec le Programme de développement durable
à l’horizon 2030 et les Objectifs de développement durable (ODD) qui y sont définis;
b) a déclaré approuver les priorités et
allocations de ressources, ainsi que les mises en retrait de domaines d’activité pour les
objectifs stratégiques et l’Objectif 6, et a dit attendre avec
intérêt que l’impact sur les résultats figure
dans les prochains PTB;
c) a approuvé la reformulation des priorités
énoncées aux paragraphes 52.b) et 52.g) du document C 2017/3, ainsi que
les indications données dans le document C 2017/LIM/4 Rev.1
concernant la manière dont il convient de lire
certains paragraphes du document C 2017/3;
d) a noté que le Conseil examinerait à sa session de
décembre 2017 les cibles et indicateurs associés aux produit des objectifs
stratégiques, tels que présentés dans les ajustements au PTB 2018-2019;
e) a encouragé la poursuite du
recours à des partenariats afin de permettre à l’Organisation de
tirer parti de ses avantages comparatifs, en particulier dans le cadre de la
coopération Sud‑Sud et de la
coopération triangulaire, et a approuvé le nouveau nom de
la Division des partenariats et de la coopération
Sud-Sud.
75.
En outre, la Conférence:
a) s’est félicitée de la proposition
de budget inchangé en valeur nominale pour l’exécution intégrale
du Programme de travail, qu’elle considérait comme étant réaliste et innovante compte tenu, notamment, des conditions macroéconomiques
mondiales qui prévalaient;
b) s’est félicité de la définition
des domaines qu’il était proposé de mettre en avant ou en retrait et de
ceux dans lesquels il était possible de réaliser des économies, en vue de réaffecter 23,7 millions d’USD au renforcement
des capacités techniques dans des domaines plus prioritaires et à l’amélioration de l’exécution du
Programme;
c)
a encouragé les Membres à
apporter des contributions volontaires pour que puissent être prises en compte
les priorités qui ne pouvaient pas l’être dans les
ouvertures de crédits nettes du PTB dans le contexte d’un budget inchangé
en valeur nominale;
d) a fait bon accueil à l’accroissement de la
part du Programme de coopération technique (PCT) dans le montant net des
ouvertures de crédit (14 pour cent), conformément à sa
résolution 9/89 et à la recommandation figurant dans sa
résolution 6/2015;
e) a pris note des débats en cours
au sein de la FAO et du régime commun des Nations Unies sur les
obligations liées à l’assurance maladie
après cessation de service, au titre des services passés, et a encouragé le Secrétariat à
poursuivre ses efforts en vue d’améliorer la
situation financière, les liquidités et les réserves
à long terme.
76.
La Conférence a autorisé le Directeur
général, nonobstant l’article 4.2 du Règlement financier, à utiliser le
solde inutilisé des crédits ouverts pour l’exercice 2016-2017 pour financer, à
titre exceptionnel, des programmes de l’Organisation, notamment le Fond spécial
pour les activités de financement du développement, conformément à la décision
prise par la Réunion conjointe du Comité du Programme et du Comité financier et
par le Conseil à leurs réunions de novembre et décembre 2017. Conformément
aux règles établies, il sera fait rapport aux organes directeurs, en 2018-2019,
sur le montant du solde reporté et l’emploi qui en aura été fait.
77.
La Conférence a adopté la résolution ci-après telle que
recommandée par le Conseil:
Résolution 12/2017
Ouvertures de crédits budgétaires 2018-2019
LA CONFÉRENCE,
Ayant examiné le Programme de travail et budget présenté par le
Directeur général;
Ayant examiné l’ouverture de crédits nette, d’un montant total
de 1 005 635 000 USD, proposée pour l’exercice budgétaire
2018-2019 au taux de change de 2016-2017 de 1 EUR = 1,22 USD, ce qui suppose
des dépenses de 546 399 000 USD et
376 423 000 EUR;
Ayant considéré que l’ouverture de crédits nette proposée
ci-dessus équivaut à 1 005 635 000 USD au taux de change de
1 EUR = 1,22 USD établi pour le budget 2018-2019, après conversion de
la part en EUR;
1. Approuve le
Programme de travail proposé par le Directeur général pour 2018-2019, comme suit:
a)
Des crédits budgétaires sont ouverts, au taux de
change de 1 EUR = 1,22 USD, comme suit:
|
|
USD |
Chapitre 1: |
Contribuer
à l’élimination de la faim de l’insécurité alimentaire et de la malnutrition |
82 128 000 |
Chapitre 2: |
Rendre l’agriculture,
les forêts et les pêches plus productives et plus durables |
196 952 000 |
Chapitre 3: |
Réduire la
pauvreté rurale |
66 207 000 |
Chapitre 4: |
Œuvrer à
des systèmes agricoles et alimentaires plus inclusifs et plus efficaces |
105 399 000 |
Chapitre 5: |
Améliorer
la résilience des moyens d’existence face à des menaces ou en situation de
crise |
54 136 000 |
Chapitre 6: |
Qualité
technique, statistiques et thèmes transversaux (changement climatique, parité
hommes-femmes, gouvernance, nutrition) |
68 883 000 |
Chapitre 7: |
Programme
de coopération technique |
140 788 000 |
Chapitre 8: |
Activités
de diffusion |
78 754 000 |
Chapitre 9: |
Technologies
de l’information |
36 244 000 |
Chapitre 10: |
Gouvernance,
surveillance et direction de la FAO |
70 923 000 |
Chapitre 11: |
Administration
efficace et efficiente |
65 308 000 |
Chapitre 12: |
Imprévus |
600 000 |
Chapitre 13: |
Dépenses d’équipement |
16 892 000 |
Chapitre 14: |
Dépenses
de sécurité |
22 421 000 |
Ouverture totale de
crédits (montant net) |
1 005 635 000 |
|
Chapitre 15: |
Transfert au Fonds de péréquation des impôts |
87 450 000 |
Ouverture totale de
crédits (montant brut) |
1 093 085 000 |
b)
Les crédits budgétaires (montant net) ouverts au
paragraphe a) ci-dessus, après déduction du montant estimatif des Recettes
accessoires (5 000 000 USD), seront couverts par les
contributions des États Membres, pour un montant total de
1 000 635 000 USD, aux fins de la mise en œuvre du
Programme de travail. Les contributions sont établies en USD et en EUR et
comprendront 541 399 000 USD et 376 423 000 EUR,
soit un fractionnement de 54 pour cent en USD et 46 pour cent en EUR
pour les ouvertures de crédits (nettes). Les recettes accessoires sont
intégralement libellées en USD.
c)
Les contributions totales dont sont redevables les
États Membres pour financer l’exécution du Programme de travail approuvé s’élèveront
à 541 399 000 USD et à 376 423 000 EUR. Les
contributions dont sont redevables les États Membres en 2018 et en 2019 seront
réparties selon le barème adopté par la Conférence à sa quarantième session.
d)
Pour le calcul de la contribution effectivement
due par chaque État Membre, un montant supplémentaire est exigible, par l’intermédiaire
du Fonds de péréquation des impôts, pour tout État Membre qui perçoit des
impôts sur les traitements, émoluments et indemnités versés par la FAO aux
fonctionnaires, impôts que l’Organisation rembourse aux fonctionnaires
concernés. Un montant provisionnel de 6 500 000 USD a été prévu à cet
effet.
2.
Encourage les Membres à verser des contributions
volontaires pour faciliter la réalisation des objectifs stratégiques et l’exécution
du Programme de travail intégré en liaison avec le cadre de résultats.
(Adoptée le 7 juillet 2017)
78.
La Conférence a pris note de ce que les organes
directeurs compétents de l’Organisation avaient donné suite aux recommandations
émanant de l’Évaluation de l’Examen indépendant des réformes de la gouvernance
de la FAO.
79.
La Conférence a examiné l’Évaluation indépendante
des capacités techniques de l’Organisation et s’est félicitée de ses
principales conclusions. La Conférence:
a)
s’est dite satisfaite de l’accroissement des
capacités techniques de l’Organisation entre 2012 et 2016, tant au Siège que
dans les bureaux décentralisés, en dépit du fait que le budget soit resté le
même en valeur nominale et que le nombre de postes ait globalement diminué au
cours de la période considérée;
b)
a pris note de l’importance des
partenariats et de la coopération Sud-Sud dans les capacités techniques
générales de l’Organisation;
c)
s’est félicitée de ce que les capacités
techniques accrues aient été alignées sur le Cadre stratégique de la FAO;
d)
a noté que les conclusions du
rapport correspondaient à celles d’autres évaluations indépendantes externes de
la FAO, notamment celles réalisées par le Réseau d’évaluation de la performance
des organisations multilatérales (MOPAN) et le Ministère britannique du
développement international (DfID);
e)
a accueilli favorablement la suggestion relative à
une collaboration renforcée entre la FAO, le FIDA et le PAM dans des domaines
administratifs, qui permettrait de réduire les coûts et de gagner en
efficacité, tout en tirant le meilleur parti de la position de choix qu’occupe
la FAO en tant que dépositaire de capacités techniques;
f)
a demandé que le Secrétariat
effectue à l’avenir un suivi régulier des capacités techniques de l’Organisation,
notamment en liaison avec la gestion prévisionnelle des effectifs, et qu’il
fasse rapport aux Membres à ce sujet;
g)
notant que le rapport avait une
nature quantitative, conformément au mandat convenu, a demandé que les
futures évaluations présentent une analyse qualitative et des données
ventilées, notamment sur la parité hommes-femmes;
h)
a décidé que les futures évaluations
seraient internalisées et a recommandé que le Bureau de l’Évaluation y
participe, et que le Comité du Programme et le Comité financier exercent un
contrôle.
80.
La Conférence a approuvé la résolution suivante:
Amendements à apporter au paragraphe 2 de la
résolution 9/2009 de la Conférence concernant les qualifications pour les
fonctions de Président indépendant du Conseil
LA CONFÉRENCE,
Ayant noté qu’en vertu du paragraphe 2 de l’Article
V de l’Acte constitutif, le Président indépendant du Conseil est nommé par la Conférence
et s’acquitte des tâches qui sont propres à ces fonctions ou sont définies par
ailleurs dans les Textes fondamentaux de l’Organisation;
Eu égard à l’Article XXIII du Règlement
général de l’Organisation;
Rappelant la résolution 9/2009 sur la mise en œuvre du Plan d’action
immédiate s’agissant du Président indépendant du Conseil, qui figure dans le
volume II des Textes fondamentaux et qui, notamment, recense les qualités que
les États Membres doivent prendre en considération lorsqu’ils nomment des
candidats aux fonctions de Président indépendant du Conseil;
Rappelant aussi que le Plan d’action immédiate (PAI) pour le
renouveau de la FAO, que la Conférence a adopté à sa trente-cinquième session
dans sa résolution 1/2008, prévoyait que la Conférence évaluerait les progrès
accomplis en ce qui concerne la mise en œuvre du PAI en 2015 au moyen d’un
examen indépendant, et que, à sa cent quarante-huitième session (Rome, 2‑6 décembre 2013),
le Conseil a approuvé les dispositions relatives à l’examen indépendant des
réformes concernant la gouvernance afin d’évaluer l’état d’avancement de la
mise en œuvre du PAI;
Considérant que le Conseil, à sa cent cinquante et unième
session (Rome, 23-27 mars 2015), et la Conférence, à sa trente-neuvième session
(Rome, 6-13 juin 2015), ont approuvé le rapport final sur l’Examen indépendant
des réformes de la gouvernance de la FAO et les mesures proposées en réponse
aux recommandations contenues dans celui-ci, et notamment la recommandation no
6 sur les qualifications pour le poste de Président indépendant du Conseil;
1.
Modifie comme suit le paragraphe 2 de la
résolution 9/2009[45]:
«2. En nommant des candidats aux fonctions de Président
indépendant du Conseil, les États Membres doivent prendre en considération les
qualités que le Président devrait posséder, notamment l’objectivité, la
sensibilité aux différences politiques, sociales et culturelles et l’expérience
dans les domaines d’activité de l’Organisation, ainsi que la connaissance du fonctionnement des organes directeurs
de la FAO.»;
2.
Affirme que, sous réserve de ce qui précède, la
résolution 9/2009 continue de s’appliquer dans son intégralité.
(Adoptée le
7 juillet 2017)
81.
La Conférence a adopté, à l’issue d’un vote par appel nominal,
la résolution suivante:
Amendement au paragraphe 6, alinéa a), de l’article XXV du
Règlement général de l’Organisation
LA CONFÉRENCE,
Consciente que l’emploi amélioré
des technologies modernes et de l’informatique, notamment dans une optique d’économie
de papier, permettrait aux organes directeurs, aux organes statutaires et aux
autres organes de l’Organisation d’améliorer l’efficience de leurs méthodes de
travail,
Reconnaissant que le Portail des
Membres de la FAO fournit un accès en ligne sécurisé et protégé par mot de
passe aux documents, aux déclarations et aux autres informations relatives aux
réunions dans les six (6) langues officielles de l’Organisation,
Ayant pris note des points de vue exprimés par le Comité des
questions constitutionnelles et juridiques (CQCJ) à sa cent quatrième session
(Rome, 13-15 mars 2017) sur la proposition d’amendement à apporter à l’article XXV
du Règlement général de l’Organisation,
Considérant que le Conseil, à sa cent cinquante-sixième session (Rome, 24-28 avril
2017), a approuvé l’amendement proposé,
1.
Décide d’adopter les amendements suivants à
apporter au paragraphe 6, alinéa a), de l’article XXV du Règlement général de l’Organisation:
«Article XXV
Sessions du Conseil
6.
a) Le Directeur général, en
accord avec le Président du Conseil et compte tenu des désirs exprimés par tout
État Membre, ou membre associé agissant dans les limites de son statut, prépare
un ordre du jour provisoire et le transmet par avion à tous les États
Membres et membres associés de l’Organisation 60 jours au moins avant la
session. La documentation nécessaire est envoyée en même temps que l’ordre du
jour provisoire ou dès que possible après celui-ci.»
2.
Décide en outre que, à chaque fois que le Règlement
général de l’Organisation et les règlements intérieurs des organes directeurs
et des organes statutaires font référence à la distribution, la diffusion ou la
communication d’éléments de correspondance ou de documents liés à des réunions
ou à une procédure supposant la transmission d’informations par l’Organisation,
ils devront mentionner la communication de ces informations par voie
électronique, notamment le téléchargement sur des plateformes créées à cet
effet ou le recours à d’autres moyens faisant appel aux techniques
informatiques modernes.
(Adoptée le 7 juillet 2017)
82.
La Conférence a adopté la résolution suivante:
Classement et
inscription de l’Acte constitutif de la FAO au répertoire de l’Organisation des
Nations Unies
LA CONFÉRENCE,
Rappelant que le Comité des questions
constitutionnelles et juridiques (CQCJ), à sa cent deuxième session (Rome 14-16
mars 2016), a examiné la demande de classement et d’inscription de l’Acte
constitutif de la FAO au répertoire des Nations Unies, formulée par la Section
des traités de l’ONU en vertu de l’Article 102 de la Charte des Nations Unies
et a recommandé que la Conférence, par l’intermédiaire du Conseil, autorise le
Directeur général à transmettre l’Acte constitutif de la FAO à la Section des
traités de l’ONU à cet effet;
Notant que le Conseil, à sa cent
cinquante-quatrième session (Rome 30 mai - 3 juin 2016), a approuvé le rapport
de la cent deuxième session du CQCJ et a, en particulier, recommandé que le
Directeur général soit autorisé à transmettre à la Section des traités de l’ONU
l’Acte constitutif de la FAO et les instruments connexes pour classement et
inscription au répertoire, puis publication dans le Recueil des Traités des
Nations Unies;
Autorise le Directeur général à
transmettre à la Section des traités de l’ONU l’Acte constitutif de la FAO et
les instruments connexes pour classement et inscription au répertoire, puis
publication dans le Recueil des Traités des Nations Unies, en vertu de l’Article
102 de la Charte des Nations Unies.
(Adoptée le 7 juillet
2017)
83.
La Conférence a pris note des comptes vérifiés de
la FAO pour 2014 et 2015 et des rapports du Commissaire aux comptes. Les
résultats et les comptes officiels de 2014 ont été examinés par le Comité
financier à sa cent soixantième session, en novembre 2015, et par le Conseil à
sa cent cinquante-troisième session, en novembre/décembre 2015. Les résultats
et les comptes officiels de 2015 ont été examinés par le Comité financier à sa
cent soixante-quatrième session, en novembre 2016, et par le Conseil à sa cent
cinquante-cinquième session, en décembre 2016. Les résolutions ci‑après
ont été adoptées:
Comptes vérifiés de la FAO 2014
LA
CONFÉRENCE,
Ayant
examiné le rapport de la
cent cinquante-troisième session du Conseil,
Ayant
également examiné les
Comptes vérifiés de la FAO pour 2014 et le rapport du Commissaire aux comptes y
afférent,
Adopte les comptes
vérifiés de 2014
(Adoptée le 7 juillet 2017)
Comptes vérifiés de la FAO 2015
LA
CONFÉRENCE,
Ayant examiné le rapport de la cent cinquante-cinquième session
du Conseil,
Ayant
également examiné les
Comptes vérifiés de la FAO pour 2015 et le rapport du Commissaire aux comptes y
afférent,
Adopte les comptes vérifiés de 2015.
(Adoptée le 7 juillet 2017)
84.
La Conférence a noté que le Conseil avait
recommandé, à sa cent cinquante-sixième session, que le projet de barème des
contributions de la FAO pour 2018-2019 soit calculé d’après le barème des
quotes-parts de l’Organisation des Nations Unies en vigueur en 2017, établi
pour ces deux années.
85.
La Conférence a ensuite adopté la résolution
suivante:
Barème
des contributions 2018-2019
LA CONFÉRENCE,
Ayant pris note des
recommandations formulées par le Conseil à sa cent cinquante-sixième session;
Confirmant que, comme
par le passé, la FAO doit s’aligner sur le barème des quotes-parts de l’ONU, en
l’adaptant compte tenu de la liste de ses Membres;
Décide que le barème
des contributions de la FAO pour 2018-2019 doit découler directement du barème
des quotes-parts de l´Organisation des Nations Unies en vigueur
en 2017;
Adopte pour 2018 et 2019 le barème figurant à l’annexe
M au présent rapport.
(Adoptée le 7 juillet 2017)
86.
La Conférence a fixé à 573 823 EUR le
montant forfaitaire destiné à couvrir les dépenses administratives et autres
découlant du statut de membre de l’Organisation de l’Union européenne dont elle
est redevable au titre de l’exercice 2018-2019.
87.
Il a été proposé que, comme pour les exercices
précédents, le montant dû par l’Union européenne soit versé sur un fonds
fiduciaire ou un fonds spécial établi par le Directeur général conformément à l’Article 6.7
du Règlement financier.
88.
La Conférence a examiné et approuvé la
résolution 19/2017, qui figure à l’annexe N au présent rapport,
présentée par le Comité financier à sa cent soixante-septième session,
concernant le mécanisme révisé de financement du Fonds d’aide sociale.
89.
La Conférence était saisie de six candidatures à
la fonction de Président indépendant du Conseil.
90.
La Conférence a nommé M. Khalid
Mehboob (Pakistan) à la fonction de Président indépendant du Conseil.
Nomination du Président
indépendant du Conseil
LA CONFÉRENCE,
Compte tenu de l’article XXIII
du Règlement général de l’Organisation concernant le Président indépendant du
Conseil et de la Résolution 9/2009 relative au Président indépendant du Conseil[53],
Eu égard à la
nécessité de préserver l’indépendance et la responsabilité du rôle du Président
indépendant du Conseil,
1. Déclare que M. Khalid
Mehboob est nommé Président indépendant du Conseil jusqu’à la quarante et
unième session de la Conférence (juin 2019);
2. Décide que les conditions de
nomination attachées à la fonction de Président indépendant du Conseil seront
les suivantes:
a)
Le Président est tenu d’être présent à Rome pour
toutes les sessions du Conseil, de la Conférence, du Comité financier et du
Comité du Programme et devrait normalement passer au moins six à huit mois de l’année
à Rome;
b)
Une allocation annuelle équivalant à
23 831 USD sera versée au Président;
c)
Une indemnité journalière équivalant à l’indemnité
journalière de subsistance (DSA) normale applicable, au taux de 140 pour cent,
sera versée au Président [pendant ses séjours à Rome] et lors de ses
déplacements dans l’exercice de ses fonctions;
d)
Les frais de voyage du Président lorsqu’il se
déplace dans l’exercice de ses fonctions seront pris en charge par l’Organisation;
e)
[Dans l’exercice de ses fonctions, que ce soit à
Rome ou en voyage, le Président sera inscrit en tant que participant au Plan général
d’assurance médicale (BMIP) et le coût de cette assurance médicale sera pris en
charge par l’Organisation à hauteur d’un montant total de
3 336,48 USD par an;]
f)
Des services de secrétariat seront mis à la
disposition du Président afin de l’aider à s’acquitter de ses fonctions;
g)
Des services d’interprétation seront mis à la
disposition du Président, à sa demande, en fonction de la disponibilité de
ressources;
h)
Les bureaux, le matériel et les fournitures dont
le Président a besoin pour s’acquitter de ses fonctions seront mis à sa
disposition;
i)
Une aide sera fournie au Président pour l’accomplissement
des formalités administratives nécessaires à la délivrance des pièces
nécessaires pour son séjour à Rome et pour ses voyages dans l’exercice de ses
fonctions;
3. Décide que les modalités
pratiques de cette résolution seront fixées d’un commun accord entre le
Président et la FAO.
(Adoptée le
7 juillet 2017)
91.
La Conférence a élu les États Membres
suivants membres du Conseil:
Période allant de
la fin de la quarantième session de la Conférence (juillet 2017) au
30 juin 2018
Région (sièges) |
Membres |
Amérique latine et
Caraïbes (1) |
1.
Venezuela (République |
Europe (2) |
1.
Estonie 2.
Ex-République |
Période allant de
la fin de la quarantième session de la Conférence (juillet 2017) au 30 juin
2020
Région (sièges) |
Membres |
Afrique
(4) |
1.
Afrique du Sud 2.
Algérie 3.
Cabo Verde 4.
Cameroun |
Amérique
du Nord (0) |
|
Amérique
latine et Caraïbes (1) |
1.
Équateur |
Asie (3) |
1.
Inde 2.
Pakistan 3.
Thaïlande/Malaisie[55] |
Europe
(4) |
1.
Bulgarie 2.
Espagne 3.
Finlande 4.
Italie |
Pacifique
Sud-Ouest (1) |
1.
Australie |
Proche-Orient
(3) |
1.
Afghanistan 2.
Arabie saoudite 3.
Égypte |
Période allant du
1er juillet 2018 à la fin de la quarante et unième session de la Conférence
(juin 2019)
Région (sièges) |
Membres |
Europe (2) |
1.
Autriche 2.
France |
Période allant du
1er juillet 2018 à la fin de la quarante-deuxième session de la
Conférence (juin 2021)
Région (sièges) |
Membres |
Afrique
(3) |
1. Congo 2. Guinée équatoriale 3. Soudan du Sud |
Amérique
du Nord (0) |
|
Amérique
latine et Caraïbes (3) |
1.
Chili/Pérou[56] 2.
Nicaragua 3.
Venezuela (République bolivarienne du) |
Asie (6) |
1. Chine 2. Japon 3. Philippines/Myanmar[57]
4. République de Corée
5. Sri Lanka 6. Viet Nam/Indonésie[58] |
Europe
(3) |
1. Estonie 2. Ex-République
yougoslave de Macédoine 3. Fédération de
Russie |
Pacifique
Sud-Ouest (0) |
|
Proche-Orient
(1) |
1.
Jordanie |
92.
Conformément à l’article 6 c) des Statuts de
la Caisse commune des pensions du personnel des Nations Unies, la Conférence a
nommé quatre membres et deux membres suppléants qui siégeront au Comité des
pensions du personnel pour les périodes indiquées ci-après:
Pour la période allant du 6 juillet 2017 au 31 décembre 2018:
Membre Mme
Saadia Elmubarak Ahmed Daak
Représentante permanente suppléante du
Soudan auprès de la FAO
Pour la période allant du 6 juillet
2017 au 31 décembre 2019:
Membre M.
Anton Minaev
Représentant permanent suppléant de la
Fédération de Russie auprès de la FAO
Pour la période allant du 1er janvier
2018 au 31 décembre 2020:
Membre M.
Antonio Otávio Sá Ricarte
Représentant permanent adjoint du Brésil auprès de la FAO
Suppléant M.
Vlad Mustaciosu
Représentant permanent adjoint de la Roumanie auprès de la FAO
Pour la période allant du 1er janvier
2019 au 31 décembre 2021:
Membre Mme
Alice Gisèle Sidibe-Anago
Représentante permanente adjointe du Burkina Faso auprès de la FAO
Suppléant M.
Shahin Ghorashizadeh
Chargé d’affaires
par intérim
Représentant permanent suppléant de la République
islamique d’Iran
auprès de la FAO
93.
La Conférence a décidé que sa quarante et
unième session se tiendrait à Rome du 22 au 29 juin 2019.
94.
La Conférence a pris note de l’examen des
dispositions relatives à la cérémonie de remise des prix décernés par la FAO –
qui faisait antérieurement l’objet d’un point permanent de l’ordre du jour
provisoire de la Conférence –, à la suite de la première manifestation
organisée en novembre 2015 selon les nouvelles modalités, et a recommandé
que celles-ci continuent à être suivies à l’avenir.
Ordre du jour de la
quarantième session de la Conférence |
|
||||||
Introduction |
|||||||
1.
|
Élection du Président et des vice-présidents |
||||||
2.
|
Constitution du Bureau et de la Commission de vérification des pouvoirs |
||||||
3.
|
Adoption de l’ordre du jour et organisation de la session |
||||||
4.
|
Admission d’observateurs |
||||||
Nominations
et élections |
|||||||
5.
|
Nomination du Président indépendant du Conseil |
||||||
6.
|
Élection des Membres du Conseil |
||||||
7.
|
Nomination de représentants de la Conférence de la FAO au Comité des
pensions du personnel |
||||||
Questions de fond et de politique générale |
|||||||
8.
|
Examen de la situation de l’alimentation et de l’agriculture |
||||||
A. Conférences régionales |
|||||||
9.
|
Questions de politique et de réglementation mondiales et régionales
découlant des rapports suivants: |
||||||
|
9.1 |
Rapport de la vingt-neuvième session de la Conférence régionale pour l’Afrique
(Abidjan [Côte d’Ivoire], 4-8 avril 2016) |
|||||
|
9.2 |
Rapport de la trente-troisième session de la Conférence régionale pour l’Asie
et le Pacifique (Putrajaya [Malaisie], 7-11 mars 2016) |
|||||
|
9.3 |
Rapport de la trentième session de la Conférence régionale pour l’Europe
(Antalya [Turquie] 4-6 mai 2016) |
|||||
|
9.4 |
Rapport de la trente-quatrième session de la Conférence régionale pour l’Amérique
latine et les Caraïbes (Mexico [Mexique],
29 février-3 mars 2016) |
|||||
|
9.5 |
Rapport de la trente-troisième session de la Conférence régionale pour le
Proche-Orient (Rome [Italie], 9-13 mai 2016) |
|||||
|
9.6 |
Éléments d’information provenant de la quatrième Conférence régionale
informelle pour l’Amérique du Nord (Ottawa [Canada], 21 et
22 mars 2016) |
|||||
B. Comités techniques |
|||||||
10. |
Questions de politique et de réglementation mondiales découlant des
rapports suivants: |
||||||
|
10.1 |
Rapport de la vingt-cinquième session du Comité de l’agriculture
(26-30 septembre 2016) |
|||||
|
10.2 |
Rapport de la soixante et onzième session du Comité des produits (4-6 octobre 2016) |
|||||
|
10.3 |
Rapport de la trente-deuxième session du Comité des pêches
(11-15 juillet 2016) |
|||||
|
10.4 |
Rapport de la vingt-troisième session du Comité des forêts
(18-22 juillet 2016) |
|||||
C. Comité de la sécurité
alimentaire mondiale |
|||||||
11. |
Rapports des quarante-deuxième (12-15 octobre 2015) et
quarante-troisième (17-21 octobre 2016) sessions du Comité de la
sécurité alimentaire mondiale |
||||||
D. Autres questions de fond et de
politique générale |
|||||||
12. |
Progrès accomplis en ce qui concerne les Objectifs de développement
durable et le Programme de développement durable à l’horizon 2030 |
||||||
13. |
Rapport intérimaire sur la
mise en œuvre de la Décennie d’action des Nations Unies pour la
nutrition et sur la suite donnée à la deuxième Conférence internationale sur
la nutrition (CIN2) |
||||||
14. |
Rapport intérimaire sur l’Examen
quadriennal complet des activités opérationnelles du système des
Nations Unies en faveur du développement |
||||||
15. |
Rapport de la seizième session ordinaire de la Commission des ressources
génétiques pour l’alimentation et l’agriculture
(30 janvier-3 février 2017) |
||||||
16. |
Conclusions de la treizième session de la Conférence des Parties à la
Convention sur la diversité biologique: Prise en compte systématique de la
biodiversité dans les différents secteurs de l’agriculture |
||||||
17. |
Années et journées internationales: |
||||||
|
17.1 |
Évaluation de l’Année internationale des sols (2015) |
|||||
|
17.2 |
Évaluation de l’Année internationale des légumineuses (2016) |
|||||
|
17.3 |
Proposition relative à la célébration d’une année internationale de la santé
des végétaux (2020) |
|||||
|
17.4 |
Proposition relative à la célébration d’une année internationale de la
pêche et de l’aquaculture artisanales (2022) |
|||||
|
17.5 |
Proposition relative à la célébration d’une année internationale des
camélidés |
|||||
|
17.6 |
Proposition relative à une journée mondiale des abeilles |
|||||
|
17.7 |
Proposition relative à la célébration d’une journée internationale de la
lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée |
|||||
|
17.8 |
Proposition relative à la célébration d’une journée mondiale des
légumineuses |
|||||
|
17.9 |
Proposition relative à la célébration d’une journée mondiale de la
sécurité sanitaire des aliments |
|||||
18. |
Programme alimentaire mondial ONU/FAO |
||||||
19. |
Thème biennal 2018-2019 |
||||||
Questions relatives au
Programme et au budget |
|||||||
20. |
Rapport sur l’exécution du Programme 2014-2015 |
||||||
21. |
Rapport d’évaluation du Programme 2017 |
||||||
22. |
Cadre stratégique révisé |
||||||
23. |
Plan à moyen terme 2018-2021 et Programme de travail et budget 2018-2019 |
||||||
Questions relatives à la
gouvernance et questions juridiques, |
|
||||||
A. Questions relatives à la
gouvernance |
|
||||||
24. |
Mise en œuvre des actions relatives aux réformes de la gouvernance de la
FAO |
|
|||||
25. |
Évaluation indépendante des capacités techniques de l’Organisation au
Siège et dans les bureaux décentralisés |
|
|||||
B. Questions constitutionnelles et
juridiques |
|
||||||
26. |
Modifications à apporter aux textes fondamentaux |
|
|||||
|
26.1 |
Amendement au paragraphe 2 de la résolution 9/2009 de la
Conférence concernant les qualifications pour les fonctions de Président
indépendant du Conseil (projet de résolution de la Conférence) |
|
||||
|
26.2 |
Amendement au paragraphe 6 a) de l’Article XXV du Règlement général de l’Organisation |
|
||||
27. |
Autres questions constitutionnelles et juridiques |
|
|||||
|
27.1 |
Acte constitutif de la FAO - Demande de la Section des traités de l’ONU
en vue du classement et de l’inscription au répertoire des Nations Unies |
|
||||
C. Questions administratives et
financières |
|
||||||
28. |
Comptes vérifiés 2014 et 2015 (projets de résolution) |
|
|||||
29. |
Barème des contributions 2018-2019 (projet de résolution) |
|
|||||
30. |
Paiement par l’Union européenne des dépenses administratives et autres
découlant de son statut de Membre de l’Organisation |
|
|||||
31. |
Autres questions administratives et financières |
|
|||||
|
31.1 |
Comptes du Groupement d’achats du personnel – Fonds d’aide sociale
(projet de résolution) |
|
||||
Questions diverses |
|
||||||
32. |
Date et lieu de la quarante et unième session de la Conférence |
|
|||||
33. |
Autres questions |
|
|||||
|
33.1 |
Conférence McDougall |
|
||||
|
33.2 |
Examen de la cérémonie de remise des prix décernés par la FAO |
|
||||
|
33.3 |
In Memoriam |
|
||||
Annexe B Liste des documents |
C 2017/1 Rev.1 |
Ordre du jour
provisoire |
|
C 2017/2 |
La situation mondiale de l’alimentation et de l’agriculture:
changement climatique, agriculture et sécurité alimentaire |
|
C 2017/3 |
Plan à moyen terme 2018-2021 et Programme de
travail et budget 2018-2019 |
|
C 2017/3-WA11 |
Annexe web 11: Cadres de résultats – Comparaison
entre 2014‑2017 et 2018-2021 |
|
C 2017/3-WA12 |
Annexe web 12: Liste des sessions prévues |
|
C 2017/3 Inf.
Note 1 |
Note d’information n° 1 – Priorités et allocation des ressources concernant
les capacités techniques, y compris les possibilités de contributions
volontaires |
|
C 2017/3 Inf.
Note 2 |
Note d’information n° 2 – Domaines d’activité mis en retrait |
|
C 2017/3 Inf.
Note 3 |
Note d’information n° 3 – Services linguistiques de la FAO |
|
C 2017/3
Inf. Note 4 |
Note d’information n° 4 – Projet de report de tout solde inutilisé
sur les crédits ouverts pour 2016-2017 afin de reconstituer à titre
exceptionnel le Fonds spécial pour les activités de financement du
développement |
|
C 2017/4 |
Rapport d’évaluation du Programme 2017 |
|
C 2017/5 A |
Comptes vérifiés – FAO 2014 |
|
C 2017/5 B |
Comptes vérifiés – FAO 2014 – Partie B – Rapport
du Commissaire aux comptes |
|
C 2017/6 A |
Comptes vérifiés – FAO 2015 |
|
C 2017/6 B |
Comptes vérifiés – FAO 2015 – Partie B – Rapport
du Commissaire aux comptes |
|
C 2017/7 Rev.1 |
Cadre stratégique révisé |
|
C 2017/8 |
Rapport sur l’exécution du Programme 2014-2015 |
|
C 2017/8 WA3 |
Annexe web 3: Réunions hors programmes ou
annulées |
|
C 2017/8 WA4 |
Annexe web 4: Résultats à l’échelle régionale |
|
C 2017/8 WA5 |
Annexe web 5: Réalisations en regard des
indicateurs de résultantes et de produits |
|
C 2017/9 |
Nomination du Président indépendant du Conseil |
|
C 2017/10 Rev.1 |
Nomination de représentants de la Conférence de
la FAO au Comité des pensions du personnel |
|
C 2017/11 Rev.1 |
Élection des membres du Conseil |
|
C 2017/12 |
Organisation de la quarantième session de la
Conférence de la FAO |
|
C 2017/13 Rev.1 |
Admission de représentants et d’observateurs d’organisations
internationales à la session |
|
C 2017/13 Add.1 |
Admission de représentants et d’observateurs
d’organisations internationales à la session – Additif |
|
C 2017/14 |
Rapport de la vingt-neuvième session de la
Conférence régionale pour l’Afrique (Abidjan [Côte d’Ivoire], 4-8 avril 2016) |
|
C 2017/15 |
Rapport de la trente-troisième session de la
Conférence régionale pour l’Asie et le Pacifique (Putrajaya [Malaisie], 7-11
mars 2016) |
|
C 2017/16 |
Rapport de la trentième session de la Conférence
régionale de la FAO pour l’Europe (Antalya [Turquie], 4-6 mai 2016) |
|
C 2017/17 |
Rapport de la trente-quatrième session de la
Conférence régionale pour l’Amérique latine et les Caraïbes (Mexico [Mexique],
29 février-3 mars 2016) |
|
C 2017/18 |
Rapport de la trente-troisième session de la
Conférence régionale de la FAO pour le Proche-Orient |
|
C 2017/19 |
Rapport de la quarante-deuxième session du
Comité de la sécurité alimentaire mondiale |
|
C 2017/20 |
Rapport de la quarante-troisième session du
Comité de la sécurité alimentaire mondiale |
|
C 2017/21 |
Rapport de la vingt-cinquième session du Comité
de l’agriculture (Rome, 26-30 septembre 2016) |
|
C 2017/22 |
Rapport de la soixante et onzième session du
Comité des produits (Rome, 4-6 octobre 2016) |
|
C 2017/23 |
Rapport de la trente-deuxième session du Comité
des pêches (Rome, 11-15 juillet 2016) |
|
C 2017/24 |
Rapport de la vingt-troisième session du Comité
des forêts |
|
C 2017/25 |
Rapport de la seizième session ordinaire de la Commission
des ressources génétiques pour l’alimentation et l’agriculture |
|
C 2017/26 |
Évaluation indépendante des capacités techniques
de la FAO |
|
C 2017/26 Sup.1 |
Évaluation indépendante des capacités techniques
de la FAO – Observations de la Direction |
|
C 2017/27 |
Rapport intérimaire sur l’Examen quadriennal
complet des activités opérationnelles du système des Nations Unies en faveur
du développement |
|
C 2017/28 |
Évaluation de l’Année internationale des sols
(2015) |
|
C 2017/29 |
Évaluation de l’Année internationale des
légumineuses (2016) |
|
C 2017/30 |
Progrès accomplis en ce qui concerne les Objectifs
de développement durable et le Programme de développement durable à l’horizon
2030 |
|
C 2017/31 Rev.1 |
Mise en œuvre des actions de réforme de la
gouvernance de la FAO |
|
C 2017/32 |
Rapport intérimaire sur la mise en œuvre de la
Décennie d’action des Nations Unies pour la nutrition et sur la suite donnée
à la deuxième Conférence internationale sur la nutrition (CIN2) |
|
C 2017/33 |
Conclusions de la treizième session de la
Conférence des Parties à la Convention sur la diversité biologique – Prise en
compte systématique de la biodiversité dans les différents secteurs de l’agriculture |
|
C 2017/34 |
Examen de la cérémonie de remise des prix
décernés par la FAO |
|
C 2017/35 Rev.1 |
Thème biennal 2018-2019 – Le changement
climatique et ses incidences sur les travaux et les activités de la FAO |
|
Série C 2017/ |
|
|
C 2017/ |
Calendrier
provisoire |
|
C 2017/ |
Déclaration relative aux compétences et aux
droits de vote présentée par l’Union européenne et ses États Membres |
|
C 2017/ |
Déclaration du Directeur général |
|
C 2017/INF/4 |
Traités multilatéraux dont le Directeur général
est dépositaire |
|
C 2017/ |
Conférence McDougall |
|
C 2017/INF/6 |
Demande d’admission à la qualité de membre du
Comité des produits, du Comité des pêches, du Comité des forêts, du Comité de
l’agriculture et du Comité de la sécurité alimentaire mondiale |
|
C 2017/ |
État des contributions courantes et des arriérés
au 26 juin 2017 |
|
C 2017/INF/8 |
Politique de la FAO sur la proclamation et la
célébration des années internationales |
|
C 2017/INF/9 |
Rapport annuel du Conseil d’administration du
PAM au Conseil économique et social et au Conseil de la FAO sur ses activités
en 2014 |
|
C 2017/INF/10 |
Rapport annuel du Conseil d’administration du
PAM au Conseil économique et social et au Conseil de la FAO sur ses activités
en 2015 |
|
C 2017/INF/11 |
Déclaration de Sa Sainteté le pape François |
|
|
|
|
Série C 2017/LIM |
|
|
C 2017/LIM/1 |
Rapport de la quatrième Conférence régionale
informelle pour l’Amérique du Nord (Ottawa [Canada], 21-22 mars 2016) |
|
C 2017/LIM/2 |
Rapport sur l’exécution du Programme 2014-2015 |
|
C 2017/LIM/3 |
Comptes vérifiés 2014 et 2015 (projets de
résolution) |
|
C
2017/LIM/4 Rev.1 |
Plan à moyen terme 2018-2021 et Programme de
travail et budget 2018-2019 (projet de résolution) |
|
C 2017/LIM/5 |
Organisation de la quarantième session de la
Conférence de la FAO (Recommandations à l’intention de la Conférence) |
|
C 2017/LIM/6 |
Barème des contributions (projet de résolution) |
|
C 2017/LIM/7 |
Paiement de l’Union européenne destiné à couvrir
les dépenses administratives et autres découlant de son statut de membre de l’Organisation |
|
C 2017/LIM/8 |
Amendement au paragraphe 2 de la Résolution
9/2009 de la Conférence concernant les qualifications pour les fonctions de
Président indépendant du Conseil |
|
C 2017/LIM/9 |
Classement et inscription de l’Acte constitutif
de la FAO au répertoire de l’Organisation des Nations Unies |
|
C 2017/LIM/10 |
Année internationale de la santé des végétaux
(Projet de résolution) |
|
C 2017/LIM/11 |
Célébration de la Journée mondiale des abeilles
(projet de résolution) |
|
C 2017/LIM/12 |
Journée internationale de la lutte contre la
pêche illicite, non déclarée et non réglementée (projet de résolution) |
|
C 2017/LIM/13 |
Année internationale de la pêche et de l’aquaculture
artisanales (Projet de résolution) |
|
C 2017/LIM/14 |
Directives d’application volontaire relatives
aux programmes de documentation des prises |
|
C 2017/LIM/15 |
Amendement au paragraphe 6, alinéa a), de l’article
XXV du Règlement général de l’Organisation (projet de résolution) |
|
C 2017/LIM/16 |
Année internationale des camélidés (Projet de
résolution) |
|
C 2017/LIM/17 |
Célébration de la Journée mondiale des
légumineuses (projet de résolution) |
|
C 2017/LIM/18 |
Rapport de la première réunion du Bureau |
|
C 2017/LIM/19 |
Comptes du Groupement d’achats du personnel –
Fonds d’aide sociale (projet de résolution) |
|
C 2017/LIM/20 |
Cadre stratégique révisé |
|
C 2017/LIM/21 |
Premier rapport de la Commission de vérification
des pouvoirs |
|
C 2017/LIM/22
Rev.1 |
Célébration d’une Journée internationale de la
sécurité sanitaire des aliments (projet de résolution) |
|
C 2017/LIM/23 |
Deuxième rapport de la réunion du Bureau de la
Conférence |
|
C 2017/LIM/24
Rev.1 |
Deuxième rapport de la Commission de
vérification des pouvoirs |
|
|
|
|
C 2017 Documents web |
|
|
|
Liste provisoire des délégués et observateurs |
|
|
Information à
l’intention des participants |
|
|
Guide pour la conduite des séances plénières |
|
Série C 2017 REP |
|
|
C 2017/REP/1 à 8,
19, 24 et 26 à 33 |
Projets de rapport de la plénière |
|
C 2017/I/REP/9 à
18 |
Projets de rapport de la Commission I |
|
C 2017/II/REP/20
à 23 |
Projets de rapport de la Commission II |
|
|
|
|
Série C 2017 PV |
|
|
C 2017/PV/1 à 8 |
Compte rendu de la plénière |
|
C 2017/I/PV/1 à 6 |
Compte rendu de la Commission I |
|
C 2017/II/PV/1 à
4 |
Compte rendu de la Commission II |
|
|
|
|
Série C 2017 DJ |
|
|
C 2017/DJ/1 à 7 |
Journal de la Conférence |
|
C 2017/DJ/Announcements |
|
Annexe C Directives d’application volontaire relatives aux programmes de
documentation des prises |
1.
Champ d’application et objectif
1.1.
Les présentes Directives sont d’application
volontaire et portent sur les programmes de documentation des prises concernant
les poissons sauvages pêchés à des fins commerciales, dans des zones marines ou
continentales, que ceux-ci soient ensuite transformés ou non.
1.2.
Les présentes Directives sont élaborées étant
entendu qu’il faut utiliser tous les moyens disponibles conformément au droit
international en vigueur et à d’autres instruments internationaux, comme le
Plan d’action international visant à prévenir, à contrecarrer et à éliminer la
pêche illicite, non déclarée et non réglementée (PAI-INDNR), afin de prévenir,
contrecarrer et éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée
(INDNR). Les programmes de documentation des prises se fondent sur la
responsabilité première de l’État du pavillon s’agissant de prévenir, de
contrecarrer et d’éliminer la pêche INDNR. Ils constituent par ailleurs un
complément précieux aux mesures du ressort de l’État du port et à d’autres
mesures.
1.3.
Les présentes Directives ont pour objectif d’être
une source d’aide pour les États, les organisations régionales de gestion des
pêches, les organisations régionales d’intégration économique et d’autres
organisations intergouvernementales lorsque ceux-ci élaborent et mettent en
œuvre de nouveaux programmes de documentation des prises, ou lorsqu’ils
harmonisent ou revoient des programmes de documentation des prises existants.
1.4.
Les États doivent bien tenir compte des exigences
spécifiques des pays en développement lorsqu’ils mettent en œuvre des
programmes de documentation des prises, en se référant au paragraphe 7.
1.5.
Les États, les organisations internationales
compétentes (gouvernementales ou non gouvernementales) et les institutions
financières sont encouragés à apporter, individuellement ou de façon
coordonnée, leur aide aux pays en développement et à renforcer les capacités de
ceux-ci, sous la forme, notamment, d’une assistance financière et technique, d’un
transfert de technologie et de formations, pour atteindre les objectifs des
présentes Directives et contribuer à leur mise en œuvre effective, en
particulier concernant la délivrance de certificats de capture électroniques.
1.6.
Les programmes de documentation des prises doivent
tenir compte des besoins et des exigences spécifiques de la pêche artisanale.
Aux fins
des présentes directives:
2.1
L’expression «programme de documentation des
prises» désigne un système dont l’objectif premier est d’aider à déterminer, le
long de la chaîne d’approvisionnement, si le poisson a été capturé dans le
respect des mesures de conservation et de gestion applicables aux niveaux
national, régional et international, établies conformément aux obligations
internationales pertinentes.
2.2
L’expression «certificat de capture» désigne le document
officiel qui accompagne un envoi et qui est validé par l’autorité compétente,
et qui permet de transmettre, le long de la chaîne d’approvisionnement, des
informations exactes et vérifiables concernant le poisson.
2.3
Le terme
«poisson» désigne toutes les espèces sauvages de ressources biologiques
aquatiques halieutiques, transformées ou non.
2.4
Le terme «envoi» désigne les poissons qu’un
exportateur envoie en une fois à un consignataire ou qui font l’objet d’un seul
et même document de transport ayant trait à leur expédition.
2.5
L’expression «navire de pêche» désigne tout
navire, de quelque taille qu’il soit, utilisé, équipé pour être utilisé, ou
destiné à être utilisé pour la pêche ou des activités liées à la pêche; elle
englobe les navires auxiliaires, les navires de transformation, les navires
intervenant dans les transbordements et les navires de transport équipés pour
les produits de la pêche, à l’exclusion des navires porte-conteneurs.
2.6
L’expression «pêche illicite, non déclarée et non
réglementée» (ci-après «pêche INDNR») désigne les activités énoncées au
paragraphe 3 du Plan d’action international de la FAO de 2001 visant à
prévenir, à contrecarrer et à éliminer la pêche illicite, non déclarée et non
réglementée.
2.7
Le terme «débarquement» désigne le déplacement
initial de poissons d’un navire à un dock dans un port ou une zone franche,
même si ces poissons sont ensuite transférés vers un autre navire. Le
transfert, dans un port, de poissons depuis un navire vers un conteneur est un
débarquement.
2.8
L’expression «organisation régionale de gestion
des pêches» (ci-après «ORGP») désigne une organisation intergouvernementale ou
un mécanisme intergouvernemental, selon le cas, qui œuvre dans le domaine des
pêches et qui a compétence pour prendre des mesures de conservation et de
gestion des pêches.
2.9
L’expression «chaîne d’approvisionnement» désigne
la séquence des processus de production et de distribution du poisson, depuis
la capture jusqu’au point d’importation sur le marché final, notamment le
débarquement, le transbordement, la réexportation, la transformation et le
transport.
2.10
Le terme «transbordement» désigne le transfert,
directement d’un navire à un autre, en mer ou dans un port, de poissons qui n’ont
pas été précédemment débarqués.
Les Directives
s’appuient sur les principes selon lesquels les programmes de documentation des
prises:
3.1
doivent être conformes aux dispositions
pertinentes du droit international;
3.2
ne doivent pas créer d’obstacles non nécessaires
au commerce;
3.3
doivent reconnaître le principe d’équivalence;
3.4
doivent prendre en compte les risques;
3.5
doivent être fiables, simples, clairs et
transparents;
3.6
doivent être électroniques, si possible.
4.
Application des principes
généraux
L’application
des principes énoncés au paragraphe 3 doit se fonder sur les points
suivants:
4.1
Les mesures prises doivent être conformes aux
dispositions pertinentes du droit international, notamment aux accords de l’Organisation
mondiale du commerce et à la Convention des Nations Unies sur le droit de la
mer, et doivent tenir compte du Code de conduite de la FAO pour une pêche
responsable.
4.2
Pour éviter de créer des obstacles non nécessaires
au commerce, il faut définir clairement l’objectif du programme de
documentation des prises, lequel doit entraver le moins possible le commerce,
et le concevoir de façon à réduire autant que possible la charge qui pèsera sur
les personnes concernées par les normes imposées. Les programmes de
documentation des prises doivent être appliqués de manière non discriminatoire
et être communiqués conformément aux dispositions visées au paragraphe 4.5.
4.3
Des programmes de documentation des prises
différents pourraient être reconnus comme équivalents au regard des objectifs
visés par les Directives s’ils débouchent sur des résultats équivalents. En
outre, les programmes existants doivent être pris en compte.
4.4
On ne ménagera aucun effort pour veiller à ce que
les programmes de documentation des prises soient mis en œuvre uniquement
lorsqu’ils peuvent être des moyens efficaces d’empêcher des produits issus de
la pêche INDNR d’arriver sur la chaîne d’approvisionnement. À cette fin, les
programmes de documentation des prises doivent être mis en œuvre dans le
contexte d’un régime efficace de gestion des pêches. La conception et la mise
en œuvre des programmes de documentation des prises doivent s’appuyer sur une
analyse des risques, et les mesures doivent être proportionnelles au risque que
la pêche INDNR fait peser sur les stocks et les marchés concernés. L’évaluation
des risques comprend les éléments suivants:
a) le recensement
systématique et transparent des risques et la mise en œuvre de toutes les
mesures nécessaires pour limiter l’exposition à ces risques. Il faut pour ce
faire recueillir des données et des informations, analyser et évaluer les
risques, recommander et prendre des mesures, et notamment procéder à un suivi
et à un examen réguliers;
b) l’analyse de toute
activité de pêche INDNR associée à un stock de poissons donné ou une flotte
donnée, ou menée dans une zone géographique ou une zone de pêche données, qui a
des effets néfastes sur les mesures de gestion et de contrôle, les revenus et
moyens d’existence des pêcheurs, les marchés et d’autres facteurs pertinents;
c) l’analyse de la
question de savoir si les navires ou flottes en question battent le pavillon d’un
État qui ne se conforme pas aux obligations et directives internationales
applicables;
d) si le programme de
documentation des prises est élaboré au sein d’une ORGP, celle-ci doit en outre
veiller à ce que le programme tienne compte du risque de pêche INDNR découlant
des lacunes que pourraient présenter les régimes de conservation et de gestion
qu’elle a déjà mis en place, s’agissant notamment de l’efficacité des mesures
de suivi, de contrôle et de surveillance en vigueur.
4.5
Dans un souci d’amélioration de la transparence
sur la chaîne d’approvisionnement et sur les marchés, un programme de
documentation des prises doit garantir la disponibilité d’informations exactes
et vérifiables tout au long de la chaîne d’approvisionnement. Un programme de
documentation des prises est fiable, simple, clair et transparent si:
a) les certificats de
capture sont faciles à utiliser et contiennent des informations vérifiables,
pertinentes, nécessaires et facilement accessibles;
b) les propositions de
mesure sont rendues publiques et qu’un délai raisonnable est laissé pour les
commentaires avant l’adoption de la mesure. Les mesures adoptées doivent être
publiées sur les sites web pertinents[62].
À des fins d’impartialité, la communication doit comporter une explication sur
la manière dont sont traités les produits locaux et les produits importés.
4.6
On utilisera des systèmes électroniques sécurisés
pour réduire le risque de falsification. Ces systèmes devront:
a)
servir, à l’usage des autorités compétentes, de
mécanisme de délivrance et de validation des certificats de capture, et prévoir
l’archivage des certificats et de données sur la chaîne d’approvisionnement,
afin de permettre la vérification des informations;
b)
garantir que des informations exactes et
vérifiables soient disponibles tout au long de la chaîne d’approvisionnement
grâce à la coopération des États qui y interviennent;
c)
se fonder sur des normes et des modèles convenus
au niveau international pour l’échange des informations et la gestion des
données et permettre l’interopérabilité;
d)
être souples, faciles à utiliser et être aussi
légers que possible pour les utilisateurs. Il faudra envisager des
fonctions permettant de téléverser des documents numérisés, d’imprimer et de
supprimer des documents et de chercher des données, par exemple;
e)
prévoir un accès sécurisé par l’utilisation d’identifiants
et de mots de passe ou d’autres moyens appropriés;
f)
définir les rôles et les responsabilités s’agissant
de la saisie et de la validation des données et être dotés d’une architecture
qui permette de préciser à quelles parties, à quelles fonctions et à quels
niveaux des systèmes chaque utilisateur ou groupe d’utilisateurs peut accéder;
g)
faciliter la circulation des documents;
h)
offrir une plus grande souplesse s’agissant des
informations requises;
i)
aider les pays en développement à concevoir et à
mettre en place des systèmes électroniques sécurisés.
5.
Coopération et notification
5.1
L’efficacité des
programmes de documentation des prises est optimale dès lors que tous les États
concernés y coopèrent. Les États doivent faire en sorte qu’une large
participation multilatérale contribue à l’élaboration et à la mise en œuvre des
programmes de documentation des prises, compte tenu de l’évaluation des risques
et du rapport coût-efficacité. On préférera les programmes de documentation des
prises multilatéraux ou régionaux.
5.2
Les États ne ménageront aucun effort pour coopérer dans la conception, la
mise en œuvre et l’administration des programmes de documentation des prises.
Par cette coopération, on cherchera:
a)
à garantir que l’évaluation des risques soit
fondée sur des critères objectifs et clairs;
b)
à garantir que le poisson importé a été pêché dans
le respect de la législation applicable;
c)
à faciliter l’importation du poisson et le respect
des obligations de vérification des certificats de capture;
d)
à mettre en place un cadre pour l’échange d’informations.
5.3
Les certificats de capture sont acceptés sous réserve que l’État
chargé de la validation indique dans une notification:
a) qu’il a pris des
dispositions au niveau national pour la mise en œuvre, le contrôle et l’application
des lois, des règlements et des mesures de conservation et de gestion que les
navires de pêche doivent respecter;
b) que les autorités compétentes
sont habilitées à attester la véracité des informations pertinentes contenues
dans les certificats de capture et à vérifier ces certificats à la demande de l’État
importateur; la notification doit également comporter le nom et les coordonnées
de ces autorités. Si les informations données dans la
notification sont incomplètes, l’État importateur ou l’ORGP doit indiquer sans
délai à l’État qui a validé le certificat de capture quels éléments manquent et
lui demander de transmettre une nouvelle notification dès que possible.
Dans le programme de documentation des prises, tous les États intervenant
dans la chaîne d’approvisionnement doivent désigner une autorité compétente
chargée de veiller à la disponibilité d’informations exactes et vérifiables tout
au long de la chaîne d’approvisionnement.
6.
Fonctions et normes
recommandées
6.1
Les programmes de
documentation des prises doivent être fondés sur un objectif clairement défini,
ce qui permettra de déterminer le niveau de traçabilité et les fonctions
nécessaires. Ils doivent être conçus de façon à ce que leur objectif soit
atteint et à ce que la procédure soit aussi légère que possible pour les
utilisateurs.
6.2
Les programmes de
documentation des prises doivent préciser clairement les espèces et stocks
concernés, le cas échéant, les types de produits et les éléments exemptés du
programme, et dresser une liste de toutes les catégories pertinentes du Système
harmonisé (SH).
6.3
Au cours du
processus de validation, il convient de reconnaître pleinement les différents
rôles exercés par les États concernés - autoriser, suivre et contrôler les opérations
de pêche et vérifier les prises, les débarquements et le commerce -,
conformément à la législation nationale et au droit international, aux mesures
bilatérales, aux instruments et aux obligations pertinents. Les informations
relatives à la documentation des prises doivent être validées par une autorité
compétente. Selon les circonstances de la pêche, tous les États concernés
peuvent participer à la vérification des informations figurant dans la
documentation relative aux prises. Les États importateurs peuvent demander que
les autorités compétentes qui ont validé la documentation relative aux prises
procèdent à une vérification.
6.4
Dans les
programmes de documentation des prises, les documents se voient attribuer un
numéro unique et sûr. Pour les envois fractionnés ou les produits transformés,
il faut que des liens univoques renvoyant au certificat de capture soient
disponibles pour faciliter aux États importateurs la tâche de vérification.
6.5
Lors de la mise
en place d’un programme de documentation des prises, il faut prêter l’attention
voulue:
a)
aux règles
applicables en matière de suivi, de contrôle et de surveillance;
b)
aux normes
applicables pour l’échange d’informations et la confidentialité des données;
c)
aux langues de
travail à utiliser pour le fonctionnement efficace du programme de
documentation des prises;
d)
à la rédaction de
manuels d’utilisation à l’usage de divers groupes d’utilisateurs et à la
fourniture d’une formation appropriée qui tienne compte des besoins
particuliers des pays en développement.
6.6
Des éléments d’information
essentiels pour les programmes de documentation des prises figurent en annexe. Pour assurer un lien entre les prises et
les produits, il faut que soient communiquées les informations nécessaires tout
au long de la chaîne d’approvisionnement. Dans certains cas spécifiques, les
programmes de documentation des prises peuvent comporter des éléments complémentaires si ceux-ci sont
nécessaires pour l’accomplissement des objectifs visés.
7.
Coopération avec les pays en
développement et reconnaissance de leurs besoins particuliers
7.1
Les États se doivent de reconnaître pleinement les
besoins particuliers des pays en développement, notamment des pays les moins
avancés (PMA) et des petits États insulaires en développement (PEID), de telle
sorte que ceux-ci soient en mesure de mettre en œuvre les présentes Directives.
7.2
À cet égard, les États peuvent, soit directement,
soit par l’entremise d’organisations internationales, notamment des ORGP,
apporter une assistance aux pays en développement afin que ceux-ci soient mieux
en mesure, entre autres:
a) d’élaborer, de mettre
en œuvre et d’améliorer les programmes de documentation des prises, de façon à
ce qu’ils soient efficaces et pratiques;
b) de mettre en place un
cadre juridique et réglementaire approprié pour les programmes de documentation
des prises;
c) de renforcer l’organisation
et l’infrastructure institutionnelles nécessaires pour une mise en œuvre
efficace des programmes de documentation des prises;
d) de renforcer les
capacités institutionnelles et humaines nécessaires, entre autres, au suivi et
au contrôle ainsi qu’à la formation concernant les programmes de documentation
des prises, aux niveaux national et régional;
e) de participer aux
activités d’organisations internationales.
7.3
Les États peuvent, soit directement, soit par l’intermédiaire
de la FAO, évaluer les besoins particuliers des pays en développement s’agissant
d’appliquer les présentes Directives, y compris les besoins d’assistance
recensés au paragraphe 7.2.
7.4
Les États peuvent coopérer pour mettre en place
des mécanismes de financement appropriés qui aideraient les pays en
développement à appliquer les présentes Directives. Ces mécanismes pourraient
être axés spécifiquement sur les besoins d’assistance recensés au paragraphe
7.2.
7.5
Les États peuvent créer un groupe de travail ad
hoc chargé de présenter des rapports réguliers et de formuler des
recommandations sur la mise en place de mécanismes de financement.
7.6
La coopération avec et entre les pays en
développement aux fins énoncées dans les présentes Directives peut comprendre
la fourniture d’une assistance technique et financière, y compris dans le cadre
d’une coopération Sud-Sud.
ANNEXE
Éléments d’information
devant figurer sur les certificats de capture et
renseignements
supplémentaires tout au long de la chaîne d’approvisionnement
1.
Pour déterminer les éléments d’information devant
figurer dans les certificats de capture, il convient de tenir dûment compte des
activités de pêche concernées, des résultats de l’évaluation des risques, de l’objectif
du programme de documentation des prises et de la complexité de la chaîne d’approvisionnement.
Les éléments indispensables sont les suivants:
a) Identification unique
et sécurisée du document;
b) Renseignements sur la
capture et le débarquement (navire de pêche ou groupe de navires [pêche
artisanale], espèces, zone de pêche, informations de débarquement, etc.);
c) Transbordement en mer
ou au port, selon qu’il convient (navire donneur ou receveur, zone, date);
d) Description du ou des
produit(s) exporté(s) (type de produit, poids);
e) Nom et coordonnées de
l’autorité de délivrance qui a validé le certificat de capture;
f) Identité et
coordonnées de l’exportateur;
g) Identité et
coordonnées de l’importateur;
h) Détails relatifs à l’exportation
et au transport.
2.
À ces éléments essentiels peuvent s’ajouter des
renseignements propres à la réexportation et à la transformation:
a) Lien vers le
certificat de capture d’origine;
b) Description du ou des
produit(s) importé(s);
c) Description du ou des
produit(s) réexporté(s) ou transformé(s);
d) Nom et coordonnées de
l’autorité de délivrance qui a validé la déclaration de réexportation ou de
transformation, selon qu’il convient.
Annexe D La
communauté internationale réaffirme son engagement en faveur du |
LA CONFÉRENCE,
Rappelant que le Plan d’action mondial pour les ressources
zoogénétiques (le Plan d’action mondial) et la Déclaration d’Interlaken sont
des étapes clés des efforts internationaux visant à gérer et à conserver les
ressources zoogénétiques pour l’alimentation et l’agriculture et à assurer leur utilisation équitable et judicieuse
dans le but d’instaurer la sécurité alimentaire et de parvenir à un
développement durable dans le monde;
Se félicitant du Deuxième
rapport sur l’état des ressources zoogénétiques pour l’alimentation et l’agriculture
dans le monde et soulignant l’importance de ce document, en ce qu’il recense les tendances et les enjeux nouveaux
et d’apparition récente de la gestion des ressources zoogénétiques et tente d’apporter
des réponses à cet égard;
Affirmant que le Plan d’action mondial est un
instrument solide, qui reste le principal cadre pour faire face
à ces tendances et enjeux nouveaux et d’apparition récente aux niveaux
national, régional et international;
Consciente des liens importants qui existent entre
la diversité biologique pour
l’alimentation et l’agriculture et les instruments et cadres mondiaux
pertinents, notamment le Programme de développement durable à l’horizon 2030
et d’autres instruments et cadres apparentés;
Invite les Membres:
·
à mettre au
point des politiques, stratégies et plans d’action en faveur de la gestion des ressources zoogénétiques, à l’appui de la mise
en œuvre du Plan d’action mondial, ou à renforcer
ceux qui existent;
·
à poursuivre
ou renforcer la caractérisation, l’étude
et le suivi des ressources zoogénétiques;
·
à intégrer
la diversité zoogénétique dans les plans nationaux d’adaptation au changement climatique ou
dans d’autres efforts visant à faire face au changement climatique, compte tenu
des perspectives qu’ils offrent en matière d’adaptation au changement
climatique et d’atténuation de ses effets;
·
à s’attaquer
au problème de la diminution des ressources naturelles disponibles pour la
production animale en prenant une série de mesures visant notamment, selon qu’il
conviendra, à améliorer l’aménagement du territoire et à réduire la destruction
des habitats nuisant à la production de l’élevage et aux races qui utilisent
ces habitats, notamment les races adaptées aux conditions locales; à renforcer
les droits des peuples autochtones et des communautés d’éleveurs pastoraux sur
les territoires, les terres et les ressources naturelles; à consolider le rôle
des races adaptées aux conditions locales dans la gestion durable des terres et
à promouvoir la collaboration entre les parties prenantes intervenant dans la
gestion des ressources zoogénétiques et les organisations de protection de la
nature;
·
à protéger
la base de ressources zoogénétiques en promouvant des pratiques appropriées de
sélection et d’élevage afin de maîtriser les facteurs qui contribuent à l’érosion de la diversité des ressources zoogénétiques et en déployant
des efforts pour améliorer la santé animale, en s’attachant en particulier à
réduire la mortalité des animaux;
·
à appuyer
la fourniture constante de services écosystémiques par les systèmes d’élevage, compte tenu
tout particulièrement des races adaptées aux conditions locales, élevées
notamment par des petits éleveurs et des pasteurs, en définissant mieux et en
promouvant la valeur économique de ces services écosystémiques et en élaborant
des systèmes incitatifs axés sur les résultats;
·
à prendre
en considération les caractéristiques propres au sous-secteur
des ressources zoogénétiques pour l’alimentation et l’agriculture dans la
législation relative à l’accès aux ressources génétiques et au partage des
avantages en découlant, selon que de besoin, compte tenu des évolutions
internationales dans ce domaine.
Demande à l’Organisation:
·
de continuer
à suivre les défis actuels, nouveaux et d’apparition récente, en matière de
gestion des ressources zoogénétiques et à faciliter l’établissement de rapports sur ces questions dans le cadre du Plan d’action mondial,
notamment, en renforçant et en développant plus avant le Système d’information
sur la diversité des animaux domestiques (DAD-IS), en tant qu’outil de
communication et centre d’échanges de ressources zoogénétiques à l’échelon
mondial;
·
d’examiner
les progrès réalisés en matière de mise en œuvre du Plan d’action mondial,
ainsi que la pertinence de celui-ci et les orientations à prendre, compte tenu
des défis nouveaux et d’apparition récente, ainsi que des perspectives qui s’ouvrent
en matière de gestion des ressources zoogénétiques;
·
de poursuivre
l’élaboration de directives techniques et d’outils à l’appui de la mise en œuvre du Plan d’action mondial, y compris s’agissant
des défis d’apparition récente;
·
de faire en
sorte que toutes les parties concernées de l’Organisation, au Siège, à l’échelle
des régions et au niveau des pays, contribuent activement et de manière coordonnée à promouvoir les activités relatives aux ressources
zoogénétiques, selon les paramètres fixés dans les objectifs stratégiques de la
FAO;
·
de continuer
à appuyer l’élaboration et la mise en œuvre de mesures et d’outils qui
permettent de promouvoir la prise en compte de la diversité biologique dans le
secteur de l’élevage, en vue d’aider les pays lorsqu’ils passent à des systèmes
alimentaires et agricoles durables;
·
d’appuyer
le renforcement des capacités, en particulier celles des pays en développement,
ainsi que la collaboration dans tous les domaines requis en vue de la mise en
œuvre intégrée du Plan d’action mondial, s’agissant en particulier des
nouvelles technologies;
·
de continuer
à mobiliser des fonds extrabudgétaires à l’appui de la
mise en œuvre du Plan d’action mondial et à encourager les bailleurs de fonds à apporter leur soutien à cette
fin.
Engage tous les partenaires et toutes les parties
prenantes, y compris les donateurs, le monde universitaire et les institutions
de recherche, les peuples autochtones, les pasteurs et autres communautés d’éleveurs,
les organisations non gouvernementales et les organisations de la société
civile, les sélectionneurs, les entités du secteur privé et les autres parties
concernées, à unir leurs efforts pour la mise en œuvre du Plan d’action
mondial.
(Adoptée le
7 juillet 2017)
Annexe E La
Commission des ressources génétiques pour l’alimentation et l’agriculture |
LA
CONFÉRENCE,
Ayant examiné le
rapport de la seizième session ordinaire de la Commission des ressources génétiques pour l’alimentation et l’agriculture (la
Commission);
Soulignant les liens importants qui existent entre la
diversité biologique pour l’alimentation et l’agriculture et les
instruments et cadres pertinents d’envergure mondiale, notamment le Programme
de développement durable à l’horizon 2030, l’Accord de Paris et le
Programme d’action d’Addis‑Abeba émanant de la troisième Conférence
internationale sur le financement du développement;
Reconnaissant le travail considérable effectué par la Commission pour élaborer des rapports sur l’état des ressources génétiques animales,
végétales, aquatiques et forestières pour l’alimentation et l’agriculture et
leurs processus respectifs de suivi;
Reconnaissant également l’importance des plans d’action mondiaux de la Commission, qui peuvent servir de cadres à des mesures nationales
visant à renforcer la gestion des ressources génétiques animales, végétales et
forestières pour l’alimentation et l’agriculture aux niveaux national, régional
et international;
Se félicitant de l’état d’avancement de l’élaboration du rapport sur l’État de la biodiversité pour l’alimentation
et l’agriculture dans le monde et de son suivi;
Soulignant le travail important que la Commission a effectué
pour élaborer des cibles et des indicateurs concernant les
ressources génétiques pour l’alimentation et l’agriculture dans le cadre de la
mise en œuvre des plans d’action mondiaux de la Commission;
Soulignant également les compétences de la
Commission et les capacités techniques de la FAO dans le domaine des
ressources génétiques pour l’alimentation et l’agriculture et reconnaissant
par conséquent que la Commission est un partenaire de poids dans la
concrétisation des Objectifs de développement durable (ODD), en particulier la
cible 2.5 liée à la diversité génétique;
Enfin, rappelant le
rôle que les ressources génétiques pour l’alimentation et l’agriculture peuvent jouer dans l’atténuation
du changement climatique et l’adaptation à ses effets;
Invite les Membres à:
·
Faire en sorte que la mise en œuvre des plans d’action
mondiaux de la Commission, le cas échéant, occupe une place prioritaire dans
les efforts qu’ils déploient au plan national pour réaliser l’ODD
2, en particulier la cible 2.5, ainsi que d’autres ODD concernés;
· Envisager l’élaboration de propositions de financement concernant les ressources génétiques pour l’alimentation et l’agriculture
qui soient cohérentes avec leurs priorités nationales, le cas échéant lorsqu’ils
recherchent des financements auprès de diverses sources, notamment le Fonds
vert pour le climat, le Fonds pour l’environnement mondial (FEM), Horizon 2020
et d’autres mécanismes et modalités de financement;
·
Intégrer la biodiversité pour l’alimentation et l’agriculture
dans les politiques, programmes et plans nationaux et régionaux d’action concernant l’agriculture, le changement climatique, la sécurité alimentaire et la
nutrition ainsi que d’autres secteurs concernés.
Invite l’Organisation à:
(Adoptée le
7 juillet 2017)
Annexe F Année internationale de la santé des végétaux |
LA CONFÉRENCE,
Notant que des végétaux en bonne santé constituent la
base de toute vie sur terre, des
fonctions des écosystèmes et de la sécurité alimentaire, et qu’ils sont
indispensables au maintien de la vie sur terre;
Constatant que la santé des végétaux est la clé d’une intensification durable de l’agriculture, nécessaire pour
nourrir une population mondiale qui d’ici à 2050 ira croissant;
Affirmant que la santé des végétaux est essentielle pour faire
face aux pressions que représente une population en expansion, et qu’il est
extrêmement important d’œuvrer à la promotion de la santé des végétaux, afin
que la communauté internationale soit en mesure de garantir des ressources
végétales pour assurer la sécurité alimentaire mondiale sur la base d’écosystèmes
stables et durables;
Constatant que la préservation de la santé des végétaux
permet de protéger l’environnement, les forêts et la biodiversité contre les
ennemis des végétaux et les problèmes liés au changement climatique, et
contribue aux efforts visant à réduire la faim, la malnutrition et la pauvreté;
Rappelant la nécessité urgente de susciter une prise de conscience et de promouvoir et de faciliter une
action en faveur de la gestion phytosanitaire, afin de contribuer aux Objectifs
de développement durable convenus par l’Organisation des Nations Unies pour
2030;
Persuadée que la célébration d’une Année internationale de
la santé des végétaux
permettrait de mettre en place une plateforme et d’encourager les interventions
destinées à promouvoir et à mettre en œuvre des activités en faveur de la
préservation et du maintien des ressources végétales mondiales, et de susciter
une prise de conscience de l’importance que revêt la protection phytosanitaire
face aux préoccupations mondiales, y compris la faim, la pauvreté et les
menaces qui pèsent sur l’environnement;
Affirmant qu’il faut sans plus attendre amener le public à prendre conscience de l’importance de végétaux
sains pour la sécurité alimentaire et les fonctions des écosystèmes;
Soulignant que les dépenses supplémentaires découlant de la mise en œuvre de l’Année internationale de la
santé des végétaux doivent être financées au moyen de contributions
volontaires, y compris de la part du secteur privé;
Prie le Directeur général de transmettre la présente
résolution au Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies afin que l’Assemblée
générale des Nations Unies proclame l’année 2020 Année internationale de la
santé des végétaux à sa prochaine session, si elle en décide ainsi.
(Adoptée le 7 juillet
2017)
Annexe G Année internationale de la
pêche et de l’aquaculture artisanales |
LA CONFÉRENCE,
Prenant acte que la pêche et l’aquaculture sont des activités
humaines qui produisent des aliments de grande qualité et des bienfaits sociaux
et économiques et qui contribuent à la sécurité alimentaire et nutritionnelle,
à la réduction de la pauvreté et au développement rural,
Reconnaissant l’importance que revêtent la conservation et l’utilisation à long terme des océans
de toute la planète et de leurs ressources,
Affirmant que la pêche et l’aquaculture artisanales jouent
un rôle important dans l’élimination de la faim, de l’insécurité alimentaire,
de la malnutrition et de la pauvreté et dans l’utilisation durable des
ressources halieutiques et qu’elles contribuent ainsi à l’accomplissement des premier, deuxième et quatorzième Objectifs
de développement durable (ODD),
Rappelant que la Conférence régionale de la FAO pour l’Amérique
latine et les Caraïbes (Mexico, 29 février-3 mars 2016) a
décidé à sa trente-quatrième session d’entamer des travaux en vue de la
proclamation d’une Année internationale de la pêche et de l’aquaculture artisanales et que le
Conseil s’est prononcé favorablement sur ce sujet à sa cent cinquante-quatrième
session,
Rappelant en outre que le Comité des pêches de la FAO a
approuvé à sa trente-deuxième session la proposition de proclamer une Année
internationale de la pêche et l’aquaculture artisanales,
Affirmant qu’il est urgent de faire valoir, auprès du grand
public et des responsables politiques, combien il est important de mettre en
œuvre des programmes et des politiques publiques spécifiques visant à
promouvoir la pêche et l’aquaculture artisanales dans une optique de viabilité
à long terme, en prêtant une attention particulière aux zones rurales les plus
vulnérables,
Demande au Directeur général de transmettre la présente
résolution au Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies afin que l’Assemblée
générale des Nations
Unies proclame l’année 2022 Année internationale de la pêche et de l’aquaculture
artisanales, si elle en décide ainsi.
(Adoptée le 7 juillet
2017)
Annexe H Année internationale des camélidés |
LA CONFÉRENCE,
Notant que les camélidés constituent les principaux
moyens d’existence de millions de familles pauvres qui vivent dans les
écosystèmes les plus hostiles de la planète, et qu’ils contribuent à la lutte
contre la faim (ODD 2), à la réduction de la pauvreté extrême (ODD 1), à
l’autonomisation des femmes (ODD 5) et à l’utilisation durable des écosystèmes
terrestres (ODD 15);
Sachant que, pour les
communautés autochtones, les camélidés
sont une source de premier ordre de protéines, de fibres d’habillement et d’engrais pour la
production agricole, dans l’ensemble des hauts plateaux des Andes de l’Amérique
du Sud, ainsi que dans la majorité des déserts d’Afrique et d’Asie;
Sachant que les camélidés d’Amérique du Sud sont des mammifères
indigènes remarquables qui constituent un élément symbolique important de l’identité
culturelle des communautés autochtones ancestrales d’éleveurs pastoraux;
Affirmant que les camélidés
peuvent jouer un rôle fondamental face aux effets du changement climatique, en
particulier dans les zones arides et semi-arides, et qu’il est extrêmement
important, pour les moyens d’existence des communautés qui en sont tributaires, de
promouvoir les produits et services qu’ils fournissent, par la reconnaissance,
le plaidoyer et l’appui;
Rappelant qu’il faut sans plus
attendre amener le public à prendre conscience de l’importance des camélidés
pour la sécurité alimentaire et les fonctions écosystémiques, et promouvoir les initiatives en
faveur d’une meilleure gestion des camélidés afin de contribuer aux Objectifs de développement
durable convenus de l’Organisation des Nations Unies;
Certaine que la célébration d’une
année internationale des camélidés permettrait de mettre en place une
plateforme et d’encourager les interventions destinées à promouvoir et à mettre en œuvre des activités
en faveur de la conservation, de l’utilisation durable et de la mise en valeur
des ressources génétiques des camélidés, et de susciter une prise de conscience
du rôle important que jouent ces animaux face à des fléaux d’envergure
mondiale, en particulier la faim, la pauvreté et les menaces qui pèsent sur l’environnement;
Soulignant que les dépenses
supplémentaires découlant de la mise en œuvre de l’Année internationale des
camélidés doivent être financées au moyen de contributions volontaires, y compris de la part du
secteur privé;
Prie le Directeur général de transmettre la présente
résolution au Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies afin
que l’Assemblée générale des Nations Unies proclame l’année 2024
Année internationale des camélidés à sa prochaine session, si elle en décide
ainsi.
(Adoptée le 7
juillet 2017)
Annexe I Célébration de la Journée
mondiale des abeilles |
LA CONFÉRENCE,
Considérant la nécessité de résoudre d’urgence le problème du
déclin, à l’échelle mondiale, de la diversité des pollinisateurs, et des
risques que celui-ci comporte pour l’agriculture durable, les moyens d’existence humains et l’approvisionnement
en denrées alimentaires;
Rappelant le travail accompli par l’Organisation des
Nations Unies pour l’alimentation
et l’agriculture (FAO) en faveur des services de pollinisation pour une
agriculture durable, et le rôle prépondérant joué par la FAO dans la
facilitation et la coordination de l’Initiative internationale pour la
conservation et l’utilisation durable des pollinisateurs, mise en place en 2002
par la Convention sur la diversité biologique;
Ayant à l’esprit l’évaluation thématique des pollinisateurs, de la
pollinisation et de la production alimentaire, publiée en février 2016 par la
Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et
les services écosystémiques;
Notant la dépendance des systèmes agricoles mondiaux
envers les services de pollinisation et la contribution importante des abeilles
et autres pollinisateurs à l’amélioration de la production et des rendements
agricoles à travers le monde et, partant, à la création d’emplois dans les
zones rurales;
Notant également le rôle fondamental des abeilles et autres
pollinisateurs et leur contribution à une production alimentaire durable et à
la nutrition, qui favorisent la sécurité alimentaire d’une population mondiale en expansion et
contribuent à la lutte contre la pauvreté et à l’élimination de la faim;
Notant en outre la contribution que les services écosystémiques
fournis par les abeilles et autres pollinisateurs apportent à la santé des
écosystèmes, en préservant la biodiversité, les espèces et la diversité génétique, en promouvant
ainsi une intensification écologique et durable de la production alimentaire et
en favorisant l’adaptation au changement climatique;
Constatant avec préoccupation que les abeilles et autres pollinisateurs
sont menacés par une série de facteurs induits en particulier par des activités
humaines telles que les changements d’affectation des terres, les pratiques
agricoles intensives et l’utilisation de pesticides, ainsi que par la
pollution, les ravageurs et les maladies, et le changement climatique, qui menacent leur habitat, leur santé et leur
développement;
Affirmant que les
abeilles et autres pollinisateurs intéressent les trois dimensions du
développement durable, à savoir les dimensions économique, sociale et environnementale;
Consciente de la nécessité urgente de susciter une prise de
conscience à tous les niveaux, et de promouvoir et de faciliter les
interventions en faveur de la protection des abeilles et autres pollinisateurs,
afin de contribuer à leur santé et à leur développement; gardant à l’esprit que
l’amélioration des services des pollinisateurs est importante pour la
réalisation des Objectifs de développement durable, en particulier l’élimination
de la faim, l’instauration de la sécurité alimentaire, l’amélioration de la
nutrition et la promotion d’une agriculture durable, pour protéger des
ressources naturelles limitées et pour mettre fin à l’appauvrissement de la
biodiversité; ainsi que de nombreux autres aspects du Programme de
développement durable à l’horizon 2030;
Constatant que la célébration d’une Journée mondiale des abeilles par la communauté internationale
contribuerait considérablement à la prise de conscience à tous les niveaux de l’importance
des abeilles et autres pollinisateurs, et à promouvoir les initiatives
internationales et les actions collectives en faveur de leur protection;
Soulignant que les dépenses supplémentaires découlant de la
mise en œuvre de la Journée mondiale des abeilles doivent être financées au
moyen de contributions volontaires, y compris de la part du secteur privé;
Demande au Directeur général de transmettre la présente résolution au Secrétaire général de l’Organisation
des Nations Unies afin que l’Assemblée générale des Nations Unies proclame le
20 mai de chaque année Journée
mondiale des abeilles à sa prochaine session, si elle en
décide ainsi.
(Adoptée le 7 juillet
2017)
Annexe J Journée internationale de la lutte contre la pêche illicite, |
LA CONFÉRENCE,
Notant que la pêche et l’aquaculture sont des activités humaines qui produisent des aliments de
grande qualité et des bienfaits sociaux et économiques et qui contribuent à la
sécurité alimentaire et nutritionnelle, à la réduction de la pauvreté et au
développement rural;
Reconnaissant l’importance que revêtent la conservation et l’utilisation
à long terme des océans de toute la planète et de leurs ressources;
Profondément préoccupée par le fait que la pêche illicite, non déclarée et non réglementée continue
à faire peser une menace grave sur la conservation à long terme et l’utilisation
durable de ces ressources;
Prenant acte des efforts considérables qui ont été engagés par
la FAO pour lutter contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée en
vue de l’utilisation durable des
ressources halieutiques dans le contexte du renforcement la sécurité
alimentaire et de l’éradication de la faim, efforts qui contribuent ainsi à l’accomplissement
des premier, deuxième et quatorzième Objectifs de développement
durable (ODD);
Saluant l’entrée en vigueur le 5 juin 2016 de l’Accord
relatif aux mesures du ressort de l’État du port visant à prévenir,
contrecarrer et éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée,
approuvé par la Conférence de la FAO à sa trente-sixième session (Rome, 18‑23 novembre 2009)
conformément au paragraphe 1 de l’Article XIV de l’Acte constitutif
de la FAO;
Appelant les gouvernements à ratifier l’Accord relatif aux
mesures du ressort de l’État
du port visant à prévenir, contrecarrer et éliminer la pêche illicite, non
déclarée et non réglementée et à s’engager à mettre celui-ci en œuvre de
manière effective;
Affirmant qu’il est urgent de sensibiliser le public et les
gouvernements au sujet
des menaces que la pêche illicite, non déclarée et non réglementée fait peser
sur l’utilisation durable des ressources halieutiques ainsi que des mesures
prises pour lutter contre ces activités, en insistant sur les incidences
négatives de ces dernières sur les économies des pays en développement qui
dépendent des ressources halieutiques;
Rappelant que le Comité des pêches de la FAO a approuvé à
sa trente-deuxième session la proposition de «Journée internationale de la
lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée»;
Prenant note de la résolution adoptée en 2016 par l’Assemblée
générale des Nations Unies intitulée «Assurer la viabilité des pêches,
notamment grâce à l’Accord de 1995 aux fins de l’application des dispositions
de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer du
10 décembre 1982 relatives à la conservation et à la gestion des
stocks de poissons dont les déplacements s’effectuent tant à l’intérieur qu’au-delà
de zones économiques exclusives (stocks chevauchants) et des stocks de poissons
grands migrateurs et à des instruments connexes», qui salue l’approbation par
le Comité des pêches de la proposition de Journée internationale de la lutte
contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée tout en invitant l’Organisation
des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture à prendre d’autres
mesures à cet égard;
Demande au Directeur général de transmettre la présente
résolution au Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies afin
que l’Assemblée générale des Nations Unies proclame le 5 juin de
chaque année Journée internationale de la lutte contre la pêche illicite, non
déclarée et non réglementée, si elle en décide ainsi.
(Adoptée le 7 juillet
2017)
Annexe K Célébration de la Journée
mondiale des légumineuses |
La Conférence,
Notant que les légumineuses, notamment les lentilles,
haricots, pois et pois chiches, constituent, partout dans le monde, une source
essentielle de protéines végétales et d’acides aminés pour les populations,
ainsi qu’une source de protéines végétales pour les animaux,
Rappelant que les
légumineuses occupent une place de choix dans l’assortiment alimentaire du
Programme alimentaire mondial et d’autres initiatives d’aide alimentaire,
Souhaitant
appeler l’attention sur le rôle que jouent les légumineuses dans une
production alimentaire durable ayant pour objectifs la sécurité alimentaire et
une bonne nutrition,
Consciente du fait que les
légumineuses sont des plantes dont les propriétés de fixation de l’azote contribuent
à améliorer la fertilité des sols et ont des effets bénéfiques sur l’environnement,
Consciente du fait que,
partout dans le monde, les organismes de santé recommandent de consommer des
légumineuses dans le cadre d’un régime alimentaire équilibré qui permet de
lutter contre l’obésité, ainsi que contre des maladies chroniques comme le
diabète, les maladies coronariennes et le cancer, et de les prévenir,
Consciente
du potentiel qu’offrent les légumineuses pour atteindre les objectifs du
Programme de développement durable à l’horizon 2030 et de leur pertinence particulière
pour les Objectifs 1, 2, 3, 5, 8, 12, 13 et 15,
Certaine que cette célébration annuelle
sera l’occasion d’encourager la recherche sur les légumineuses, de stimuler la
production mondiale de légumineuses et la consommation de protéines végétales,
avec les avantages qui l’accompagnent, de mieux utiliser la rotation des
cultures et de trouver des solutions aux problèmes qui caractérisent le
commerce des légumineuses,
Affirmant
la nécessité de sensibiliser le public aux bienfaits nutritionnels des
légumineuses et de favoriser une agriculture durable,
Demande au Directeur général de transmettre la présente résolution au Secrétaire général de l’Organisation
des Nations Unies afin que l’Assemblée générale des Nations Unies proclame
le 10 février de chaque année Journée mondiale des légumineuses
à sa prochaine session, si elle en décide ainsi.
(Adoptée le 7 juillet 2017)
Annexe L Célébration d’une Journée
internationale de la sécurité sanitaire des aliments |
LA CONFÉRENCE,
Notant qu’il n’y a pas de sécurité alimentaire
sans sécurité sanitaire des aliments et que, dans un monde où les chaînes d’approvisionnement
alimentaire se sont mondialisées, tout incident en matière de sécurité
sanitaire des aliments produit des effets préjudiciables dans le monde entier, sur la santé, le
commerce et l’économie;
Notant également que le fait d’améliorer la sécurité sanitaire des aliments contribue
favorablement au commerce, à l’emploi et à la lutte contre la pauvreté;
Rappelant le rôle moteur de la Commission FAO/OMS du Codex Alimentarius dans l’établissement
de normes internationales sur les aliments, afin de protéger la santé des
consommateurs et d’assurer des pratiques loyales dans le commerce alimentaire,
ainsi que le rôle de premier plan de ces deux organisations dans le
renforcement des capacités des pays à mettre en œuvre des systèmes de sécurité
sanitaire des aliments;
Rappelant en outre la Déclaration de Rome sur la nutrition de la Deuxième Conférence internationale
sur la nutrition (novembre 2014), qui réaffirmait que les améliorations de
l’alimentation et de la nutrition passent par des cadres législatifs pertinents
pour la sécurité sanitaire et la qualité des aliments, y compris en ce qui
concerne le bon usage des produits agrochimiques, grâce à la promotion de la
participation aux activités de la Commission FAO/OMS du Codex Alimentarius pour
l’élaboration de normes internationales en matière de sécurité sanitaire et de
qualité des aliments;
Prenant en considération le rapport de l’OMS sur les estimations de la charge mondiale des
maladies d’origine alimentaire, élaborées par le Groupe de travail de référence
sur l’épidémiologie des maladies d’origine alimentaire 2007‑2015,
qui a établi que cette charge mondiale était considérable et pesait sur les
personnes de tous âges, en particulier sur les enfants de moins de 5 ans
et les habitants des régions du monde où le revenu est faible;
Notant qu’il est nécessaire que les pays soient
proactifs, demeurent vigilants et mettent régulièrement à jour les capacités
techniques de leurs systèmes de contrôle de la sécurité sanitaire des aliments,
mais aussi qu’ils soient tenus informés, pour reconnaître les nouveaux défis
susceptibles d’influer sur la sécurité sanitaire des aliments, notamment les
avancées technologiques dans le domaine de l’analyse et de la détection, les
effets de la dégradation des aliments et les conséquences du changement climatique;
Conscient qu’il est nécessaire et urgent de
renforcer la sensibilisation à tous les niveaux et de promouvoir et faciliter
les actions en faveur de la sécurité sanitaire des aliments à l’échelle mondiale,
en gardant à l’esprit que «éliminer la faim et faire en sorte que chacun, en
particulier les pauvres et les personnes en situation vulnérable, y compris les
nourrissons, ait accès tout au long de l’année à une alimentation saine,
nutritive et suffisante» est la première cible du deuxième Objectif de
développement durable;
Considérant que la célébration d’une Journée
internationale de la sécurité sanitaire des aliments par la communauté
internationale avec le soutien de la FAO et de l’OMS contribuerait de façon
significative à renforcer, à tous les niveaux, la sensibilisation à l’importance
de cette question et encouragerait les initiatives mondiales et les actions
collectives pour améliorer la santé publique et favoriser des pratiques loyales
dans le commerce alimentaire;
Soulignant que les dépenses supplémentaires
découlant de la mise en œuvre de la Journée internationale de la sécurité
sanitaire des aliments doivent être financées au moyen de contributions
volontaires, y compris de la part du secteur privé;
Invite les Membres de la FAO à se concerter avec
les délégués aux organes directeurs compétents de l’OMS de sorte qu’une
résolution soutenant l’institution d’une Journée internationale de la sécurité sanitaire des aliments puisse être prise;
Demande au Directeur général, après approbation d’une
résolution correspondante par l’organe directeur compétent de l’OMS, de s’associer
au Directeur général de l’OMS pour adresser la présente résolution au
Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies afin que l’Assemblée
générale des Nations Unies proclame le 7 juin de chaque année Journée
internationale de la sécurité sanitaire des aliments à sa prochaine session, si elle en décide ainsi.
(Adoptée le 7 juillet 2017)
Annexe M Barème des contributions pour
2018-2019 (Le barème 2016-2017 est indiqué aux fins de comparaison) |
Afghanistan |
0,006 |
0,005 |
Afrique du Sud |
0,364 |
0,372 |
Albanie |
0,008 |
0,01 |
Algérie |
0,161 |
0,137 |
Allemagne |
6,39 |
7,142 |
Andorre |
0,006 |
0,008 |
Angola |
0,01 |
0,01 |
Antigua-et-Barbuda |
0,002 |
0,002 |
Arabie saoudite |
1,146 |
0,864 |
Argentine |
0,892 |
0,432 |
Arménie |
0,006 |
0,007 |
Australie |
2,337 |
2,074 |
Autriche |
0,72 |
0,798 |
Azerbaïdjan |
0,06 |
0,04 |
Bahamas |
0,014 |
0,017 |
Bahreïn |
0,044 |
0,039 |
Bangladesh |
0,01 |
0,01 |
Barbade |
0,007 |
0,008 |
Bélarus |
0,056 |
0,056 |
Belgique |
0,885 |
0,998 |
Belize |
0,001 |
0,001 |
Bénin |
0,003 |
0,003 |
Bhoutan |
0,001 |
0,001 |
Bolivie |
0,012 |
0,009 |
Bosnie-Herzégovine |
0,013 |
0,017 |
Botswana |
0,014 |
0,017 |
Brésil |
3,823 |
2,934 |
Brunéi Darussalam |
0,029 |
0,026 |
Bulgarie |
0,045 |
0,047 |
Burkina Faso |
0,004 |
0,003 |
Burundi |
0,001 |
0,001 |
Cabo Verde |
0,001 |
0,001 |
Cambodge |
0,004 |
0,004 |
Cameroun |
0,01 |
0,012 |
Canada |
2,921 |
2,985 |
Chili |
0,399 |
0,334 |
Chine |
7,922 |
5,149 |
Chypre |
0,043 |
0,047 |
Colombie |
0,322 |
0,259 |
Comores |
0,001 |
0,001 |
Congo |
0,006 |
0,005 |
Costa Rica |
0,047 |
0,038 |
Côte d’Ivoire |
0,009 |
0,011 |
Croatie |
0,099 |
0,126 |
Cuba |
0,065 |
0,069 |
Danemark |
0,584 |
0,675 |
Djibouti |
0,001 |
0,001 |
Dominique |
0,001 |
0,001 |
Égypte |
0,152 |
0,134 |
El Salvador |
0,014 |
0,016 |
Émirats arabes unis |
0,604 |
0,595 |
Équateur |
0,067 |
0,044 |
Érythrée |
0,001 |
0,001 |
Espagne |
2,443 |
2,973 |
Estonie |
0,038 |
0,04 |
États-Unis d’Amérique |
22 |
22 |
Éthiopie |
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