2. RESULTATS DES TRAVAUX REALISES ET CONCLUSIONS
2.1 Formation spécialisée de deux techniciens nationaux dans le domaine de l'élevage d'autruches
2.3 Aide à la mise en route de la ferme pilote
2.5 Etude des possibilités de commercialisation des produits de l'autruche
L'autruche, animal d'origine sauvage, est exploité en captivité depuis plus d'un siècle sur le continent africain, notamment en Afrique du Sud, qui détient actuellement la plus grande part du marché des produits de l'autruche, mais également au Zimbabwe, en Namibie et au Kenya. Son élevage s'est également répandu dans le monde et divers genres de ratites (autruche, ému, nandou) bénéficient de l'attention des gouvernements et du secteur privé en Amérique du Nord et du Sud, en Europe et en Australie.
A Madagascar, cet élevage a fait une brève apparition au début du siècle près de Tuléar, puis a complètement disparu suite à la conjoncture défavorable des années 20 et à la chute du cours de la plume. En 1993, la Société Aepyornis de Morondave a importé une quarantaine d'autruchons de Namibie dans le but de relancer cet élevage. La ferme est située juste à côté de l'abattoir de Morondave. Ce dernier était auparavant agréé selon les normes de l'Union européenne (UE) pour l'exportation de la viande de boeuf vers celle-ci, mais cet agrément a été suspendu en 1992 en raison du niveau insuffisant de ses activités et l'abattoir a été fermé. Il est prévu que cet établissement recommence à fonctionner pour l'abattage des autruches, cela, moyennant quelques modifications et il pourra, dans l'avenir, jouer un rôle important dans l'exportation de la viande de ces oiseaux. L'Organisation non gouvernementale BIODEV-Madagascar avait prévu d'apporter un appui au lancement de cette ferme pilote, mais l'approbation du Fonds européen de développement (FED) pour un financement ne semble pas avoir abouti.
Une autre ferme d'autruches (Madagascar Autruches) devait s'implanter à Antsirabe, grâce au financement du secteur privé et de la Caisse française de développement. Des problèmes survenus quant à l'obtention des terrains ont ralenti, sinon stoppé ce projet.
Le marché des produits de l'autruche, auparavant entièrement orienté vers la plume, a complètement chuté après la première guerre mondiale. A l'heure actuelle, l'engouement se manifeste tant pour la peau, utilisée en maroquinerie de luxe, que pour la viande dont les qualités inégalées (viande rouge, tendre, très faible taux de graisse et de cholestérol) en font un aliment carné diététique par excellence. Cela a permis à l'élevage de l'autruche de reprendre vigueur et les estimations mettent en évidence un marché très prometteur.
Compte tenu des changements d'orientation du marché, et dans le souci de diversifier ses activités agricoles, le Gouvernement malgache est intéressé au développement de l'élevage de l'autruche en vue d'augmenter le revenu des producteurs villageois et de créer un apport en devises grâce à l'exportation de produits tels que la viande et le cuir. A côté de ces produits destinés au marché international, Madagascar pourrait également développer son propre marché local car le secteur touristique est en plein essor.
Pour mener à bien ce projet, le Gouvernement a requis l'assistance de la FAO, qui s'est concrétisée par le projet identifié en page de titre et financé par le Programme de coopération technique.
L'accord de projet a été signé le 11 avril 1994 par le Gouvernement malgache et la FAO.
Le Ministère d'Etat à l'agriculture et au développement rural a été désigné comme organisme gouvernemental chargé de l'exécution du projet.
La contribution de la FAO, de 111 500 dollars EU, a couvert les prestations de services de deux consultants internationaux, ainsi que des frais de formation, les fournitures, les frais de fonctionnement et les voyages officiels nécessaires à la réalisation du projet.
Le projet a commencé avec l'arrivée d'un consultant en novembre 1994 et s'est terminé, après prolongation, en novembre 1996.
Son objectif était de fournir une assistance au développement de l'élevage commercial d'autruches à Madagascar, selon un modèle adapté au contexte socio-économique du pays et dont pourraient bénéficier les petits producteurs.
L'élevage des autruches étant pratiquement inconnu à Madagascar, il était important de former des spécialistes malgaches capables de suivre ces élevages débutants et de prodiguer des conseils pour un développement rationnel de cette industrie.
Deux techniciens des Services de l'élevage, l'un vétérinaire et l'autre zootechnicien, ont effectué un voyage d'études au Zimbabwe. La formation a été centrée sur le côté pratique de l'élevage des autruches. Ces techniciens ont visité des élevages, ont participé aux tâches des propriétaires/gérants et ont discuté avec eux des problèmes qu'ils rencontrent. Les vétérinaires et techniciens du Laboratoire de recherche vétérinaire de Harare ont exposé les techniques de diagnostic appliquées et ont permis aux techniciens malgaches de participer à leurs activités dans les fermes et au Laboratoire. Une provenderie a également été visitée ainsi qu'un abattoir d'autruches et une tannerie spécialisée dans la production de cuir d'autruche.
Ces deux techniciens ont maintenant des connaissances théoriques et pratiques de bon niveau. L'expérience étant cependant irremplaçable, il est important qu'ils puissent visiter régulièrement les élevages malgaches. La prophylaxie est en effet plus efficace et moins coûteuse que les traitements, et la compétence des techniciens, en particulier en ce qui concerne les problèmes typiquement malgaches, ira en croissant s'ils ont l'occasion de rester en contact avec cette industrie. Il serait également opportun qu'ils participent à la formation d'autres techniciens lorsque le nombre d'élevages se développera.
Il existe dans le monde des informations sur l'élevage des autruches, mais elles sont pour la plupart en langue anglaise. Un manuel d'approche pratique de cet élevage a donc été produit en français.
Un premier séminaire a été organisé pour l'information et la formation à cet élevage de techniciens, d'investisseurs potentiels et de quelques ouvriers de la ferme pilote de Morondave. Les deux techniciens formés au Zimbabwe ont participé à ce séminaire en tant que formateurs.
La seule ferme d'autruches opérationnelle à Madagascar (Société Aepyornis), appelée ici la "ferme pilote", est à Morondave. Le FOFAFA se propose de mettre en place un centre de formation à Tuléar et à Fort Dauphin (Morondave) où d'autres personnes sont intéressées par cet élevage.
Durant les deux années du projet, les consultants ont visité régulièrement la ferme pilote de Morondave en essayant de résoudre les problèmes rencontrés. Malgré des moyens assez aléatoires (par exemple, l'incubateur produit localement manque de régularité dans l'approvisionnement en aliments), les oiseaux s'y développent bien et sont maintenant entrés dans leur première saison de reproduction. Avec ses 17 femelles reproductrices, cette ferme devrait pouvoir produire en moyenne 250 autruchons par an et être éventuellement la source d'oiseaux pour la mise en place de nouvelles fermes. Dans ce cas, il faudra s'assurer que du sang nouveau est initialement apporté pour former ces nouveaux noyaux reproducteurs (femelles provenant de la ferme de Morondave, mâles provenant de l'étranger par exemple).
Il a été fortement conseillé aux éleveurs d'autruche, en activité ou potentiels, de se regrouper en une association des éleveurs d'autruches de Madagascar, à même de diffuser les informations, faciliter les achats et les ventes et permettre à l'Etat de trouver un interlocuteur pour l'ensemble de la profession. Une réunion des éleveurs, premier pas vers la création de l'association, a été organisée par la FAO en septembre 1996.
L'autruche est un animal inconnu des petits éleveurs de Madagascar et son élevage demande un investissement considérable associé à un risque certain. Il est donc important, dans un premier temps, que les petits éleveurs acquièrent une expérience pratique dans les fermes en activité, soit en y travaillant en tant que salariés, soit en participant à l'extension des élevages pilotes, et cela, en leur offrant des terres supplémentaires contre paiement d'un loyer et une formation sur le tas. A l'instar du premier séminaire de formation organisé par le projet à Morondave, il serait donc opportun que les deux techniciens de l'élevage spécialistes de l'autruche, aidés des Services de l'élevage, continuent ces formations complémentaires sur le tas.
Les modalités à suivre pour associer les petits éleveurs à cette industrie ont été discutées avec les éleveurs de Morondave, Tuléar et Fort Dauphin. Un système de prêt pourrait être instauré, à la condition expresse que les animaux soient assurés.
Dans un premier temps, les oiseaux produits à Madagascar agrandiront le cheptel reproducteur local. Il y aura donc peu d'abattages, voire aucun, dans les trois ou quatre années à venir. Une étude de marché précise devra alors être faite.
Afin de préparer cette phase de commercialisation, des chaînes d'abattage pour les autruches devront être mises en place dès que possible dans des endroits proches des élevages. A cet effet, l'abattoir de Morondave est tout à fait bien placé et devrait pouvoir être à nouveau agréé pour l'exportation de viande vers l'UE. En ce qui concerne la découpe, l'empaquetage et le transport, une expertise sera à rechercher lorsque l'abattage sera sur le point de commencer. Il en est de même en ce qui concerne le tannage de qualité des peaux d'autruche.
Les avantages de l'élevage des autruches résident dans le fait qu'aucune des maladies spécifiques de l'autruche n'existe à Madagascar. De plus, l'autruche a besoin d'espace et les terres ne manquent pas dans l'île. Les produits provenant de cet élevage sont hautement appréciés sur le marché de l'exportation.
Les contraintes associées à l'élevage des autruches sont liées au manque d'infrastructures (routes pour un transport aisé des animaux), à la faiblesse constatée dans le fonctionnement des laboratoires et des abattoirs en état de marche et agréés par l'UE, et à l'absence d'une couverture sanitaire adéquate au niveau des petits élevages de volailles.
Les maladies et conditions pathologiques de l'autruche (symptômes, diagnostic et traitements) sont décrites dans le chapître 10 du Manuel de l'élevage de l'autruche. De plus, des recommandations nutritionnelles y sont données, ainsi que des exemples d'anesthésies efficaces. Les paramètres physiologiques de l'autruche en bonne santé y sont également mentionnés (température, rythme cardiaque et respiratoire).
Les recommandations d'ordre sanitaire suivantes ont été formulées.
Beaucoup de maladies pouvant attaquer l'autruche sont spécifiques de cet oiseau et l'on peut affirmer qu'elles n'ont pas encore été introduites à Madagascar (du moins à la ferme de Morondave). D'autres maladies aviaires non spécifiques de l'autruche n'existent pas à Madagascar. Cela est vrai, par exemple, pour les parasitoses internes, la gale et les poux des plumes, la peste aviaire, la malaria des autruches et la leucocytozoonose ou d'autres infections à protozoaires comme la coccidiose de l'autruche.
La quarantaine est donc de la plus haute importance pour toute opération comprenant l'importation d'oeufs ou d'animaux sur pied à Madagascar.
Certaines maladies aviaires telles que les parasitoses, les maladies à protozoaires, la pasteurellose (choléra aviaire), la maladie de Newcastle (pseudo-peste aviaire) et la variole aviaire ne sont pas transmises par les oeufs. Par contre, les salmonelloses, les mycoplasmoses et les adénoviroses peuvent se transmettre par les oeufs.
Dans le cas de Madagascar, le décret autorisant l'importation devrait imposer les conditions suivantes:
- Un certificat sanitaire de l'élevage d'origine, rédigé par un vétérinaire officiel, et établissant que cet élevage est exempt depuis au moins un an de maladies contagieuses telles que la peste aviaire (influenza), la pseudo-peste aviaire (maladie de Newcastle), la salmonellose, ainsi que les autres maladies à déclaration obligatoire (voir ci-après). De plus, l'élevage devrait être éloigné de 30 km au minimum des plus proches foyers de peste et de pseudopeste depuis six mois au moins.
- Les oiseaux importés doivent avoir séjourné sur l'élevage d'origine mentionné ci-dessus depuis au moins six mois ou être éclos dans cette ferme.
- L'élevage d'origine doit avoir des installations de qualité répondant aux exigences sanitaires: pas de volailles sur l'élevage et à moins de 1 km de celui-ci, bonne hygiène.
- Existence d'un enclos où les animaux destinés à l'exportation peuvent être isolés. Cet enclos devra être situé à 1 km au moins de l'élevage aviaire (volailles, autruches, oiseaux en cages) le plus proche et répondre aux règles d'hygiène les plus strictes (pédiluves, désinfection, supervision régulière).
- La quarantaine dans le pays d'origine devra être de 30 jours au minimum. Durant cette période, des tests sérologiques (maladie de Newcastle, influenza) ainsi que des frottis cloacaux pour la détection des salmonelles (dans un milieu sélectif pour salmonelles) seront faits deux fois, à 21 jours d'intervalle. Les animaux devront être exportés dans les 15 jours qui suivent le dernier test, à condition que tous les résultats soient négatifs. Durant la quarantaine, les animaux devront être soumis à des traitements contre les parasites internes (nématodes et cestodes: deux traitements à deux ou trois semaines d'intervalle) et contre les parasites externes (tiques, gale et poux: deux traitements au minimum séparés par un intervalle de 4 à 21 jours).
- Les animaux retenus pour l'exportation doivent porter une marque de reconnaissance non équivoque, si possible une puce électronique insérée dans le muscle, et été appliquée sur l'animal avant son entrée en quarantaine.
A leur arrivée à Madagascar, les animaux seront gardés en quarantaine pendant 30 jours au minimum. L'enclos de quarantaine devra être situé à 1 km au moins de l'élevage aviaire (volailles, autruches, oiseaux en cages) le plus proche et répondre aux règles d'hygiène les plus strictes (pédiluves, désinfection, supervision régulière). Durant cette quarantaine, les oiseaux seront à nouveau déparasités (parasites internes et externes). Si les moyens logistiques le permettent, une station de quarantaine, établie dans une petite île au large de Madagascar, serait des plus efficaces.
Pour l'importation d'oeufs à incuber, les mêmes règles seront appliquées en ce qui concerne l'élevage d'origine. De plus, les oeufs devront subir une fumigation avant leur emballage et ils devront être maintenus à une température de 7 à 18_C. Un vétérinaire officiel devra délivrer un certificat sanitaire de l'élevage d'origine et un certificat de conformité des oeufs (aspect, forme, poids). Après inspection, l'emballage des oeufs sera immédiatement scellé.
Une liste des maladies à déclarer obligatoirement doit être établie et portée à la connaissance des vétérinaires. Les autruches étant importées principalement du continent africain, il est opportun de tenir compte de l'expérience de ces pays en la matière et de se tenir prêt à diagnostiquer toute maladie nouvellement importée à Madagascar. Cette liste devra comprendre l'ensemble des maladies contagieuses et ayant une importance économique pour les élevages, à savoir:
- Peste aviaire (influenza aviaire).
- Pseudo-peste aviaire (maladie de Newcastle).
- Variole aviaire (poux).
- Typhlocolite virale (paramyxovirus) et entérite coronavirale.
- Rhinotrachéite virale (pneumovirus).
- Pseudomonose.
- Ornithose.
- Salmonellose.
- Tuberculose.
- Coccidiose.
- Cryptosporidiose.
- Houtthuynia struthionis.
- Libyostrongylus douglassi.
Les fermes dans lesquelles ces maladies seront diagnostiquées devront être mises en quarantaine, en y interdisant tout mouvement des animaux. De plus, une étude épidémiologique devra être faite pour remonter aux sources de la contagion et éviter qu'elle ne s'étende.
A titre d'exemple, les mesures suivantes sont prises au Zimbabwe en cas de maladie déclarée:
Maladie de Newcastle: la quarantaine est de six mois depuis le dernier cas ou depuis la vaccination avec un vaccin vivant. Après cette quarantaine, il y a une période de restriction de six mois supplémentaires durant laquelle les oiseaux ne peuvent sortir de la ferme que s'ils sont séro-négatifs, sauf s'ils sont déplacés pour être abattus.
Les autruches ne peuvent être envoyées à l'abattoir si un foyer de maladie de Newcastle s'est déclaré à moins de 10 km de la ferme durant les 30 derniers jours.
Typhlocolite paramyxovirale: quarantaine de 30 jours après le dernier cas et pas de vente d'oiseaux en dessous de six mois.
Gastrite à mégabactéria, pseudomonose: les fermes atteintes ne peuvent pas vendre d'animaux en dessous de 12 mois, à moins que ce ne soit pour l'abattage.
Salmonellose: interdiction de vendre des animaux vivants, sauf s'ils sont reconnus négatifs après avoir subi des frottis cloacaux avec culture sur milieu sélectif pour les salmonelles.
Les pays importateurs décident du contenu des certificats sanitaires à produire. Cependant, quelles que soient les exigences du pays importateur, un standard minimum doit être maintenu tant au niveau sanitaire qu'à celui de la qualité du produit.
Les animaux à exporter sur pied devront être sélectionnés non seulement par l'éleveur, mais aussi par un vétérinaire spécialiste des autruches, qui pourra rejeter les sujets présentant des défauts physiques, faire des tests pour les maladies et juger de la conduite de l'élevage, des résultats de la production de cette ferme et de son environnement sanitaire. L'élevage devra avoir été exempt de maladies contagieuses pendant au moins six mois. Chaque animal accepté pour l'exportation devra être marqué de manière non équivoque et être mis en quarantaine. Durant cette période de quarantaine, des tests et traitements de routine seront faits, comme le déparasitage interne et externe, des prises de sang pour détecter la maladie de Newcastle et des frottis cloacaux pour la culture de salmonelles. L'ensemble de ces tests et traitements sera répété deux fois à trois semaines d'intervalle. Si le pays importateur l'exige, d'autres tests et traitements seront éventuellement à faire. Les oiseaux devront être exportés dans un délai maximum de deux semaines après les derniers tests, si ceux-ci ont été négatifs.
Pour l'exportation des oeufs, l'élevage d'origine devra être exempt de maladies contagieuses, notamment celles reconnues transmissibles par les oeufs. Les oeufs seront inspectés par un vétérinaire spécialiste de l'autruche qui jugera de leur qualité par leur forme, leur poids, l'apparence de la coquille et la grandeur de la chambre d'air. Après inspection, les oeufs seront emballés définitivement et conservés à basse température pour éviter un développement précoce et la mort embryonnaire lors du voyage. Selon les exigences du pays
importateur, une désinfection et/ou une fumigation des oeufs devront être effectuées.
Il est recommandé:
- de s'assurer que le protocole d'importation des oiseaux vivants et des oeufs permette d'éviter l'introduction de maladies propres aux autruches ou de maladies actuellement inexistantes à Madagascar;
- de faire réaliser (par les Services de l'élevage et ses deux spécialistes de l'autruche) la formation des futurs éleveurs et le suivi des élevages débutants, et la formation de techniciens de l'élevage, privés ou gouvernementaux, qui travailleront dans ces futurs élevages;
- d'instituer, pour les petits éleveurs, des systèmes leur permettant de faire assurer les autruches;
- d'encourager la création d'une association officielle des éleveurs d'autruches de Madagascar.
Il est préconisé:
- d'établir, de développer ou de remettre en état les infrastructures suivantes:
- laboratoires: diagnostic et suivi épidémiologique (projet DELSO);
- abattoirs: mise en place de chaînes spécifiques et agréées pour l'exportation de la viande (encourager les initiatives privées);
- tanneries: spécialisation en cuir d'autruche (encourager les initiatives privées);
- d'inciter à la vaccination des volailles villageoises, d'assurer de manière continue l'approvisionnement en vaccins, de produire des vaccins thermostables, d'emploi plus facile et plus sûr dans les zones rurales;
- de former des techniciens aux éléments nécessaires à l'élevage de l'autruche et à une bonne production;
- alimentation des animaux;
- abattage des autruches;
- tannage spécialisé;
- secteur aval intervenant dans la transformation des produits.
- d'organiser l'exportation des produits et l'étude du marché international (encourager les initiatives privées et celles de la future association des éleveurs d'autruches).
- d'assurer un suivi épidémiologique des différents élevages (Services de l'élevage).