par
Chrysante RANDRIAMBOLOLONA
Rahantalisoa HARILALA
Germain DASYLVA
Marcel RAKOTONDRASOA
MINISTERE DE LA PECHE ET DES RESSOURCES HALIEUTIQUES
PROGRAMME SECTORIEL PECHE
MAG/97/002-DT/11/98
Janvier 1998
PROGRAMME DES NATIONS UNIES POUR LE DEVELOPPEMENT
ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L'ALIMENTATION ET L'AGRICULTURE
Toliara, Janvier 1998
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Les conclusions et recommandations figurant dans ce document sont celles qui ont été jugées appropriées lors de sa rédaction. Les désignations utilisées et la présentation des données qui figurent dans le présent document n'impliquent, de la part des Nations Unies ou de l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture, aucune prise de position quant au statut juridique des pays, territoires, villes ou zones, ou de leurs autorités, ni quant au tracé de leurs frontières ou limites. |
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PUBLICATIONS DU PROGRAMME SECTORIEL PECHE
1. APERCU GENERAL
2. LES ESPECES RENCONTREES
2.1. Famille des Scombridae
2.2. Famille des Carangidae
2.3. Famille des Istiophoridae
2.4. Famille des Coryphaenidae4. ENGINS ET METHODES DE PECHE
4.1. Méthodes de pêche habituelles
4.2. Méthodes de pêche possibles5. TRAITEMENT ET CONDITIONNEMENT
5.1. Frais
5.2. Fumage à chaud
5.3. Fumage à froid
5.4 Salage - séchage6. UTILISATION ET MARCHE POTENTIEL
6.1. Utilisation
6.2. Marchés potentiels
6.3. Circuits de commercialisation
1. APERCU GENERAL
2. LES ESPECES RENCONTREES2.1. Famille des Clupeidae
2.2. Famille des Engraulidae
2.3. Famille des Belonidae
2.4. Famille des Carangidae
2.5. Famille des Caesionidae
2.6. Famille des Gerreidae4. ENGINS ET METHODES DE PECHE
4.1. Méthodes de pêche habituelles
4.2. Autres méthodes de pêche possibles5. TRAITEMENT ET CONDITIONNEMENT
5.1. Pour les espèces de petite taille (Varilava, Tove, Kabily, sardinelles...)
5.2. Pour les espèces de plus grande taille (Antserake Logy...)6. UTILISATION ET MARCHES POTENTIELS
1. APERCU GENERAL
2. LES ESPECES RENCONTREES2.1. Famille des Sphyraenidae
2.2. Famille des Lethrinidae
2.3. Famille des Haemulidae
2.4. Famille des Lutjanidae
2.5. Famille des Scaridae
2.6. Famille des Siganidae
2.7. Famille des Mullidae
2.8. Famille des Acanthuridae
2.9. Famille des Serranidae
2.10. Famille des Carangidae4. ENGINS ET METHODES DE PECHE
4.1. Méthodes de pêche habituelles
4.2. Autres méthodes de pêche possibles5. TRAITEMENT ET CONDITIONNEMENT
6. UTILISATION ET MARCHES POTENTIELS
6.1. Utilisation
6.2. Marchés potentiels
6.3. Circuits de commercialisation
1. APERCU GENERAL
2. LES ESPECES RENCONTREES2.1. Famille des Carcharhinidae
2.2. Famille des Sphyrnidae
2.3. Famille des Lamnidae
2.4. Famille des Ginglymostomatidae4. ENGINS ET METHODES DE PECHE
4.1. Méthodes de pêche habituelles
4.2. Méthodes de pêche possibles5. TRAITEMENT ET CONDITIONNEMENT
5.1 Pré-traitement
5.2. Salage - séchage de la chair
5.3. Salage - fumage
5.4. Préparation de la peau
5.5. Préparation des ailerons
5.6. Extraction de l'huile de foie
5.7. Préparation de farine pour l'alimentation du bétail6. UTILISATION ET MARCHES POTENTIELS
6.1. Utilisation
6.2. Marchés potentiels
6.3. Circuits de commercialisation
Suite aux efforts de planification sectorielle réalisés en 1990-1992 avec l'appui du PNUD et de la FAO, un plan directeur et un programme d'action (Programme Cadre Global de Développement de la Pêche et de l'Aquaculture) ont été élaborés dans le cadre du Projet MAG/85/014 "Asistance à l'administration des pêches et de l'aquaculture" Le programme d'actions se compose de trente-neuf (39) thèmes jugés prioritaires pour cinq ans et qui s'articulent autour d'objectifs précis. Plusieurs bailleurs de fonds ont apporté leur soutien à ce Programme Cadre, dont le PNUD en particulier par le biais du Programme Sectoriel Pêche MAG/92/004.
Ainsi, le Programme Sectoriel Pêche, initialement sous le sigle MAG/92/004 a démarré en Avril 1993 pour une période de quatre ans. Dans cette première phase, sur financement du PNUD, la FAO a contribué à la réalisation de ce programme en étroite collaboration avec l'Administration chargée des Ressources Halieutiques et plusieurs autres institutions nationales et internationales.
Actuellement, le Programme Sectoriel Pêche sous le sigle MAG/97/002 est en phase de transition vers la nouvelle Programmation du PNUD sur la Lutte Contre la Pauvreté. Il comprend huit produits:
- Cadre et opérationnalisation d'une approche de développement communautaire intégré du milieu pêcheur dans la région de Toliara;- Cadre et opérationnalisation d'une approche participative pour la valorisation des produits halieutiques dans la région de Morondava;
- Mise en place d'un système statistique décentralisé pour la planification et la gestion du secteur et des pêcheries;
- Plan d'aménagement pour la pêche crevettière (collaboration avec Projet PNRC);
- Adaptation du cadre législatif aux besoins du secteur (aménagement gestion des pêcheries en priorité);
- Appui sélectif pour des programmes de formation spécifique;
- Appui à la coordination et à la programmation sectorielle;
- Mise en place effective et l'opérationnalisation de la Cellule de Coordination ainsi que des modalités d'utilisation du Fonds de Développement Halieutique et Aquicole.
Le Programme Sectoriel Pêche s'articule en fait autour de deux objectifs:
i) Amélioration des conditions de production et de valorisation dans les communautés de pêcheurs traditionnels et contribution à la lutte contre la pauvreté;ii) Renforcement des instruments et mécanismes de suivi et de gestion du secteur halieutique pour assurer le développement durable des pêcheries.
Compte tenu de l'importance du secteur halieutique dans l'effort global de développement du pays, il faut noter que le Plan Directeur a été réaménagé avec l'appui du PSP MAG/97/002 (1997) de sorte à tenir compte des priorités et besoins du moment.
Dans la région de Toliara, c'est la pêche maritime traditionnelle qui assure essentiellement le ravitaillement en poisson de la population. Il en est de même pour les autres produits marins, qui sont écoulés non seulement sur le marché local (Toliara et ses environs, Fianarantsoa et Antananarivo...) mais aussi vers l'extérieur (La Réunion, Maurice et les pays d'Extrême-Orient...).
Cependant, divers problèmes se posent encore aux exploitants (pêcheurs, mareyeurs et collecteurs), notamment quant à l'hygiène et traitement des produits, à une meilleure connaissance des ressources à exploiter, l'attitude à adopter face à la raréfaction de certaines ressources (ex: holothuries), la méconnaissance voire l'ignorance des nouvelles techniques et méthodes de capture.
Le présent guide est élaboré dans le but d'apporter une aide à tous les techniciens de l'équipe du projet et à certains exploitants de produits halieutiques qui nous sollicitent régulièrement pour obtenir des informations sur les ressources disponibles dans la région et leurs principales caractéristiques. Ce document de travail n'a aucune prétention scientifique. Il a été inspiré du guide de l'exploitant préparé il y a une dizaine d'année par la Direction de la Pêche et Aquaculture.
Le présent guide comporte un aperçu général sur les espèces rencontrées, une cartographie de leur localisation et habitat, ce pour une meilleure connaissance de la ressource.
Une deuxième partie décrit les méthodes de pêche déjà existantes, puis aussi celles qu'on pourrait encore utiliser en vue d'une exploitation rationnelle. Elle se complète d'une présentation des techniques de traitement et de conditionnement pour la valorisation des produits.
Enfin, le document donne également par une vue succincte du circuit de commercialisation, ainsi qu'un rappel de la législation actuellement en vigueur.
Programme Sectoriel Pêche
B.P. 3971
Antananarivo 101
MADAGASCAR
Fax - Tél.: 22.408.94
E-Mail: [email protected]
Les publications du Programme Sectoriel Pêche sont regroupées en deux séries:
- Une série de documents techniques (MAG/97/002-DT) présentant les résultats d'études ou d'analyses approfondis, des rapports d'expertise, manuels de formation et d'autres documents techniques d'importance.- Une série de documents occasionnels (MAG/97/002-DO) faisant rapport d'études ou de missions ponctuelles, de résultats préliminaires, et d'aide-mémoire.
Pour ces deux séries, il est également fait référence au numéro du document (11) et à l'année de publication (1998).
Le Programme Sectoriel Pêche publie également un bulletin d'information
bimestriel:
Info· Pêche Madagascar.
La référence bibliographique de ce document doit être donnée ainsi:
Randriambololona, C., Harilala R., Dasylva D. et M. Rakotondrasoa, Guide pour l'exploitation du poisson. Programme Sectoriel Pêche. PNUD/FAO. MAG/97/002-DT/11/98:51p
1. APERCU GENERAL
2. LES ESPECES RENCONTREES
3. LOCALISATION ET HABITAT
4. ENGINS ET METHODES DE PECHE
5. TRAITEMENT ET CONDITIONNEMENT
6. UTILISATION ET MARCHE POTENTIEL
7. LEGISLATION
Les gros poissons pélagiques vivent principalement dans les eaux superficielles du large. La connaissance des différents paramètres biologiques et écologiques est nécessaire pour une bonne pratique de la pêche.
- Nutrition: Les gros pélagiques sont des poissons carnivores stricts. Prédateurs voraces, ils se nourrissent de petits poissons pélagiques comme les anchois et les sardinelles, voire de leurs juvéniles (cas des Thonidés), et font de leur vie une chasse continuelle.- Reproduction: les sexes sont séparés et la fécondation est externe. Les géniteurs se rassemblent sur des aires de ponte privilégiées (frayères) pendant une période bien déterminée de leur cycle biologique, là où les facteurs écologiques sont favorables. La reproduction se passe en général au début de la saison chaude (Thunnus albacares, Euthynnus affînis, Coryphaena hippurus), ou bien elle peut s'étaler sur toute l'année avec des pics (Katsuwonus pelamis).
- Migrations: les thons présentent deux types de migration, verticale (journalière) et horizontale (saisonnière):
- pendant le jour, les poissons se retrouvent en surface au-dessus de la thermocline (dans le Canal de Mozambique entre 50 et 80 m) et la nuit, ils plongent en profondeur en dessous de cette thermocline (migration nyctémérale);- lorsque la période de ponte approche, les géniteurs effectuent de très grands déplacements pouvant atteindre plusieurs milliers de miles pour se reproduire. La reproduction donne lieu à une migration collective saisonnière.
- Comportement: les gros pélagiques ont un caractère grégaire. Durant le jour, ils sont groupés en larges bancs libres ou en bancs associés à des épaves naturelles ou artificielles (Dispositif de Concentration de Poissons ou DCP) et, à la tombée de la nuit, la matte s'éparpille pour ne se reconstituer qu'au petit jour. C'est ce comportement qui détermine l'heure favorable à la pêche.
- Lieux et saisons de pêche: en général, les gros pélagiques sont capturés dans les zones de convergence (zones à haute productivité). La saison de pêche est surtout liée à la période de reproduction et aux facteurs environnementaux (température de l'eau et la productivité).
2.1. Famille des Scombridae
2.2. Famille des Carangidae
2.3. Famille des Istiophoridae
2.4. Famille des Coryphaenidae
Les gros poissons pélagiques rencontrés dans la zone du projet appartiennent essentiellement à quatre familles:
- Famille des Scombridae (Thons et espèces associées),
- Famille des Carangidae (Carangues),
- Famille des Istiophoridae (Marlin et voilier),
- Famille des Coryphaenidae (Coryphène).
Corps en général allongé en forme de fuseau, nu ou couvert de petites écailles, nageant très vite et vivant en bancs de très grande taille, ce sont des prédateurs se nourrissant de petits poissons (anchois), de crustacés et de céphalopodes (calmars).
Euthynnus affinis
Nom scientifique: Euthynnus affinis
Nom vernaculaire: Sabonto - Vahy
Nom français: Thonine orientale
Caractère particulier: bouche très fragile
Katsuwonus pelanis
Nom scientifique: Katsuwonus pelanis
Nom vernaculaire: Sabonto
Nom français: Listao
Caractère particulier: bouche très fragile
Thunnus albacares
Nom scientifique: Thunnus albacares
Nom vernaculaire: Sabonto
Nom français: Albacore, thon jaune
Caractère particulier: nageoire pelvienne et 2ème nageoire
dorsale très allongées de couleur jaune
Scomberomorus plurilineatus
Nom scientifique: Scomberomorus plurilineatus
Nom vernaculaire: Lamatrandraza
Nom français: Thazard Kanadi
Scomberomorus commerson
Nom scientifique: Scomberomorus commerson
Nom vernaculaire: Lamatra
Nom français: Thazard rayé
Elagatis bipinnulata
Nom scientifique: Elagatis bipinnulata
Nom vernaculaire: Lamatra
Nom français: Comère saumon
Caractère particulier: pas de scutelles sur la ligne latérale
Corps allongé et un peu comprimé latéralement. Mâchoire supérieure prolongée par un rostre rond et très dur, nageant très vite, prédateurs se nourrissant de petits poissons (juvéniles des thons) et calmars.
Istiophorus platypterus
Nom scientifique: Istiophorus platypterus
Nom vernaculaire: Kimboromborotratra
Nom français: Voilier
Caractère particulier: vivent en petits groupes d'une dizaine d'individus
Makaira mazara
Nom scientifique: Makaira mazara
Nom vernaculaire: Kimborofote
Nom français: Marlin bleu
Caractère particulier: vivent en petits groupes d'une dizaine d'individus
Corps allongé, fortement comprimé, pourvu d'une crête osseuse frontale, écailles petites solidement fixées, une seule nageoire dorsale à partir de la nuque et atteignant parfois la caudale, prédateurs se nourrissant de petits poissons et de céphalopodes.
Coryphaena hippurus
Nom scientifique: Coryphaena hippurus
Nom vernaculaire: Dorady
Nom français: Daurade coryphène, caméléon
Caractères particuliers:
- coloration très changeante
- développement d'une crête osseuse sur la tête des mâles
- vivant en petits groupes
* Certaines espèces de poisson se rencontrent souvent autour des DCP (Dispositifs de Concentration de Poissons).
Ainsi, c'est une zone de pêche très facile à repérer où les pêcheurs peuvent être sûrs de trouver des poissons
4.1. Méthodes de pêche habituelles
4.2. Méthodes de pêche possibles
La traîne est la méthode la plus utilisée dans la région pour capturer ces gros pélagiques, surtout les Scombridae. Cette méthode permet de capturer les espèces vivant en surface (comme Katsuwonus pelamis par exemple) et les juvéniles.
Engin
L'engin est constitué par 1 ou plusieurs lignes portant chacune un hameçon:
- fil monofilament de 0.9 à 1.20 mm 0
- hameçon n°4 - n°5
- longueur de la ligne: 25-45 m
Mode de pêche
La pêche consiste à traîner à l'aide d'une embarcation la(les) ligne(s) terminée(s) par un hameçon appâté ou muni d'un leurre
Zone de pêche: au-delà du récif
Saison de pêche: toute l'année
Appât utilisé: petit poisson
a) La palangre ou «lons-line»
Vu le comportement très actif de ces espèces, c'est une technique simple qui permet d'avoir de meilleurs rendements.
Engin
L'engin est constitué par un corps de ligne maintenu immergé à une certaine profondeur.
Mode de pêche
L'engin est mis à l'eau avant le lever du jour. Le relevage se fait en général vers midi ou en début d'après-midi
Zone de pêche: au-delà du récif (talus continental).
Saison de pêche:
- Thazard: juillet à décembre
- Thon: avril à septembre
Appât utilisé: chinchard, maquereau
b) La ligne à main
Comme les gros pélagiques sont des prédateurs, ils peuvent être capturés en utilisant un appât vivant.
Engin
La ligne est généralement en nylon monofilament, munie d'un hameçon appâté.
Mode de pêche
La pêche consiste à laisser dériver librement la ligne (en donnant toujours du «mou»). Moment de pêche: tôt le matin (avant le lever du jour jusqu'à 9 h) ou fin d'après-midi (à partir de 16 h)
Zone de pêche: sur DCP
Saison de pêche: toute l'année
Appât utilisé: petit poisson vivant
c) La canne
La pêche à la canne est pratiquée avec ou sans appât vivant
Engin
L'engin est constitué d'une canne où est attachée une ligne en monofilament de 3 à 4 m, terminée par un hameçon appâté ou muni d'un leurre.
Mode de pêche
Moment de pêche: toute la journée.
Pour la pêche utilisant l'appât vivant, il est nécessaire d'appâter le poisson en lançant les petits poissons dans l'eau.
Zone de pêche: sur DCP
Saison de pêche: toute l'année
Appât utilisé: petits poissons pélagiques
5.1. Frais
5.2. Fumage à chaud
5.3. Fumage à froid
5.4 Salage - séchage
Eviscération
Lavage
Mise sous glace
Eviscération
Lavage
Salage
Rinçage
Égouttage
Fumage La température du four sera maintenue à 70° C
Séchage Après le fumage, le poisson devra être séché. Si le four est utilisé pour le séchage, la fumée n'est pas nécessaire
C'est une technique simple de valorisation du produit.
Étêtage et Eviscérage
Filetage ® Filets
Saumurage. Saumure à 15-20% Durée: 2 à 6 heures Température: 5 à 12° C
Rinçage: a l'eau douce
Égouttage/préséchage: 10 à 12 heures (endroit aéré, de préférence la nuit)
Fumage: Utiliser des copeaux de palissandre. Durée: 10 à 12 h. Température: <30°C
Stockage: Température: 5°C (réfrigéré)
Eviscération
Lavage
Saumurage
Rinçage
Séchage
Stockage
6.1. Utilisation
6.2. Marchés potentiels
6.3. Circuits de commercialisation
Les gros poissons pélagiques sont surtout utilisés pour la consommation humaine, à l'état frais, salé-séché ou fumé (fumage à chaud ou fumage à froid).
Les juvéniles de thon, peuvent être utilisés comme appâts pour la pêche au requin à la palangre fixe ou à la palangre dérivante.
Les déchets de préparation ainsi que les sous produits de manutention sont récupérés pour l'alimentation animale (provende).
Les circuits commerciaux locaux se caractérisent par l'existence d'un ou de plusieurs intermédiaires qui interviennent entre le producteur et le consommateur pouvant augmenter ainsi d'une part, le risque de détérioration du produit et d'autre part, le prix aux consommateurs. Le circuit direct «Pêcheur - Consommateur» se rencontre rarement: il y a en général «le mareyeur» qui récupère les produits auprès du pêcheur. Le schéma ci-dessous illustre les différents types de circuit de commercialisation que l'on peut rencontrer.
Afin d'éviter les cas d'intoxication alimentaire rencontrés souvent pendant les saisons chaudes par consommation de certaines espèces de gros pélagiques, des dispositions ont été prises par application de textes législatifs:
Par Arrêté provincial n°254 du 10 décembre 1965 portant interdiction de livrer certains poissons à la consommation pendant la saison chaude et fixant les modalités de contrôle sanitaire de ces poissons, les espèces appartenant à la famille des Carangidae, des Scombridae et des Sphyreanidae doivent être obligatoirement éviscérées et étêtées pendant la période allant du 1er novembre au 31 mars de l'année suivante.
1. APERCU GENERAL
2. LES ESPECES RENCONTREES
3. LOCALISATION ET HABITAT
4. ENGINS ET METHODES DE PECHE
5. TRAITEMENT ET CONDITIONNEMENT
6. UTILISATION ET MARCHES POTENTIELS
7. LEGISLATION
Les petits poissons pélagiques se rencontrent dans les eaux superficielles des océans. Rappelons brièvement leurs caractéristiques biologiques:
- Nutrition: les petits pélagiques se nourrissent en général des algues microplanctoniques qu'ils récoltent grâce à leurs arcs branchiaux (Clupidae, Engraulidae). Certaines espèces sont des carnivores prédateurs (Carangidae).- Reproduction: les sexes sont séparés et la fécondation est externe. La reproduction est massive entre octobre et décembre (saison chaude).
- Migration et comportement: un trait de comportement assez général chez les petits pélagiques est de se regrouper en bancs pendant le jour pour se disperser la nuit. A ce type de comportement, dépendant entre autres de leur vision, sont liées l'attraction du poisson la nuit par la lumière et la formation du banc autour du lamparo. Le banc peut se maintenir la nuit en particulier au moment de la ponte. Il est à noter que les espèces ont des sensibilités variables à la lumière. Il existe des déplacements pour certaines populations dans le sens côte-large et vice-versa. Pendant la saison chaude (saison des pluies), l'influence des eaux continentales se fait sentir et la salinité diminue tout particulièrement dans le fond des baies. C'est à cette période que les poissons occupent les régions les plus côtières. Par contre, en saison froide ils retournent dans les zones plus profondes.
- Lieux et période de pêche: les petits pélagiques se rencontrent en général dans les baies. La période de pêche s'étend au cours de la saison chaude.
2.1. Famille des Clupeidae
2.2. Famille des Engraulidae
2.3. Famille des Belonidae
2.4. Famille des Carangidae
2.5. Famille des Caesionidae
2.6. Famille des Gerreidae
Spratelloides delicatulus
Nom scientifique: Spratelloides delicatulus
Nom vernaculaire: Kabily
Nom français: Hareng rond
Herkiosichthys quadrimacultus
Nom scientifique: Herkiosichthys quadrimacultus
Nom vernaculaire: Sarigeba
Nom français: Hareng à bande bleue
Herklosichthys punctatus
Nom scientifique: Herklosichthys punctatus
Nom vernaculaire: Sarigeba
Nom français: Hareng tacheté
Sardinella spp
Nom scientifique: Sardinella spp
Nom vernaculaire: Pepe
Nom français: Sardinelle
Stolephorus heterolobus
Nom scientifique: Stolephorus heterolobus
Nom vernaculaire: Varilava
Nom français: Anchois
Stolephorus indicus
Nom scientifique: Stolephorus indicus
Nom vernaculaire: Tove
Nom français: Anchois
Tylosurus acus melanotus
Nom scientifique: Tylosurus acus melanotus
Nom vernaculaire: Antseradava
Nom français: Aiguille voyeuse
Selar crumenophtalmus
Nom scientifique: Selar crumenophtalmus
Nom vernaculaire: Logy
Nom français: Selar coulison
Pterocaesio tile
Nom scientifique: Pterocaesio tile
Nom vernaculaire: Fitse
Nom français:
Gerres spp
Nom scientifique: Gerres spp
Nom vernaculaire: Ambariake
Nom français:
Les autres espèces rencontrées sont:
|
Famille |
Espèce |
||
|
Nom scientifique |
Nom vernaculaire |
Nom français |
|
|
Clupeidae |
Gilchristella aesturius |
Matsiroke |
|
|
Hemiramphidae |
Hemiramphus far |
Antserapohe |
Demi-bec bagnard |
|
Atherinidae |
Atherinomorus spp |
Ambasisy |
Athérines |
|
Carangidae |
Scomberoides tol |
Antokatendro |
Sauteur leurre |
|
Leiognatidae |
Gazza minuta |
Lily |
Sapsap |
|
Caesionidae |
Caesio caerulaureus |
Fitse |
Caesio azurar |
Les petits pélagiques peuvent être classés en quatre catégories suivant leur biotope
a) Espèces des zones côtières envasées
Gilchristella estuarius
Gazza minuta
Stolephorus indicus
Sardinella spp
Gerres spp
b) Espèces coralliennes
Spratelloides delicatulus
c) Espèces de zones profondes
Amblygaster sirm
Selar crumenophtalmus
d) Espèces rencontrées indifféremment dans tous les biotopes
Stolephorus heterolobus
Atherinomorus spp
Herklosichthys punctatus
Herklosichthys quadrimaculatus
Caesio caerulaureus
Caesio xanthonotus
4.1. Méthodes de pêche habituelles
4.2. Autres méthodes de pêche possibles
Le mode de vie du poisson (en bancs) entraîne une grande diversité dans la performance des engins. Les techniques de pêche sont différentes également selon qu'on les pratique de jour ou de nuit.
Elles sont destinées à la pêche de jour:
a) Senne de plage
Engin
Elle est utilisée pour la pêche au kabily, varilava, tove, matsiroke. C'est un filet composé de deux ailes latérales et muni d'une poche centrale. La poche est confectionnée avec de la toile moustiquaire.
SENNE AVEC POCHE
Mode de pêche
La pêche consiste à encercler le poisson puis à tirer les deux ailes sur la plage. Le poisson est piégé dans la poche.
Moment de pêche: pêche de jour
Zone de pêche: lagon
MANŒUVRE DE LA SENNE DE PLAGE
b) Filet maillant
Engin
II est constitué d'un alèze en monofilament long de 70 à 100 m avec une chute de 1 à 2 m. Le maillage est de 3 à 4 cm.
Mode de pêche
Moment de pêche: pêche de jour
Zone de pêche: lagon
Saison de pêche: principalement en saison chaude
Les méthodes proposées ici sont les plus couramment employées pour la pêche de nuit. Elles font appel à la propriété qu'ont la plupart des poissons pélagiques de se concentrer autour d'une source lumineuse. La pêche de nuit est une technique idéale pour la capture des Clupéidés et Engraulidés, les maquereaux et chinchards et aussi les calmars.
La technique consiste à ancrer l'embarcation par petit fond, dans un endroit protégé du vent, de la houle et des courants. Le poisson est attiré par une source lumineuse de forte puissance (torche ou lampe à pression type Pétromax). Lorsque l'on juge que le poisson est suffisamment concentré, il est amené doucement vers le bord de l'embarcation pour y être péché. Une réduction de l'éclairement permet de faire monter le banc et de le concentrer dans la zone d'action du filet.
a) Senne de plage
Même technique que la pêche de jour, mais elle nécessite l'utilisation d'une pirogue porte-feux.
D'après Ben-Yami (1990), modifié
b) Carrelet
Un carrelet a la forme d'une boîte ou d'un entonnoir. Les bords sont levés doucement en relevant à peine le fond, puis de plus en plus vite jusqu'à ce que le poisson ne puisse plus s'échapper.
D'après Ben-Yami (1990), modifié
5.1. Pour les espèces de petite taille (Varilava, Tove, Kabily, sardinelles...)
5.2. Pour les espèces de plus grande taille (Antserake Logy...)
Séchage
Séchage: sur le sable
Tamisage
Mise en sac
Stockage
a) Produits frais
Mise sous glace: dès la capture
Eviscération/Étêtage
Lavage
Conservation Sous glace (dans une glacière pour la distribution
b) Produits fumés
Eviscération Écaillage
Lavage
Salage léger
Égouttage
Fumage 2 à 3 heures
Stockage
c) Produits salés - sèches
Saumurage léger
Séchage
Stockage
d) Mise en conserve (sardinelles)
- Premier procédé
Étêtage
Lavage
Mise en bocal. Addition d'huile, sel, condiments, fermer hermétiquement
Cuisson au bain-marie. 1 journée
- Deuxième procédé
Étêtage
Lavage
Cuisson. Feu doux 15 à 20 h
Mise en bocal
Stockage au frais
Les petits pélagiques sont en général utilisés pour la consommation humaine, mais une quantité non négligeable est vendue également sous forme de provende pour l'alimentation animale, en particulier, les sardinelles séchées.
En général, les produits sont expédiés en dehors de Toliara (Antananarivo, Fianarantsoa,...). Les produits sont, soit écoulés sur les marchés locaux, soit expédiés en dehors de Toliara, soit exportés. Une partie est écoulée sur les marchés locaux et en particulier les produits frais.
Afin d'éviter les cas d'intoxication alimentaire rencontrés souvent pendant les saisons chaudes par consommation de certaines espèces de gros pélagiques, des dispositions ont été prises par application de textes législatifs:
- par Arrêté provincial n°254 du 10 décembre 1965 portant interdiction de livrer certains poissons à la consommation pendant la saison chaude et fixant les modalités de contrôle sanitaire de ces poissons,- son article premier stipule que dans tout le province de Toliara, la pêche, le transport, la mise en vente et la consommation des poissons de mer appartenant à la famille des clupéidés communément dénommés sardinelles sont interdits chaque année pendant la période allant du 01 novembre au 31 mars de l'année suivante.
1. APERCU GENERAL
2. LES ESPECES RENCONTREES
3. LOCALISATION ET HABITAT
4. ENGINS ET METHODES DE PECHE
5. TRAITEMENT ET CONDITIONNEMENT
6. UTILISATION ET MARCHES POTENTIELS
7. LEGISLATION
Les poissons de roche ou de fond vivent dans les zones récifales (lagon, récif et sur le tombant du talus continental jusqu'à 300 - 400 m. Leurs caractéristiques biologiques sont résumées comme suit:
- Nutrition: les poissons de roche ont un régime alimentaire varié. Certaines espèces se nourrissent d'algues ou de phanérogames, d'autres sont carnivores chassant les petits poissons.- Reproduction: les sexes sont séparés. En général, il n'y a pas de dimorphisme sexuel, sauf chez les Scaridae à la différence de couleur est très marquée, aussi bien entre le mâle et la femelle que chez les juvéniles et les adultes.
- Migration: En général, les poissons de roche sont sédentaires. Ils ne font que de très faibles déplacements.
- Comportement: Suivant les espèces, ils sont solidaires ou vivent en bancs.
2.1. Famille des Sphyraenidae
2.2. Famille des Lethrinidae
2.3. Famille des Haemulidae
2.4. Famille des Lutjanidae
2.5. Famille des Scaridae
2.6. Famille des Siganidae
2.7. Famille des Mullidae
2.8. Famille des Acanthuridae
2.9. Famille des Serranidae
2.10. Famille des Carangidae
Les espèces les plus représentatives sont
Sphyraena jello
Nom scientifique: Sphyraena jello
Nom vernaculaire: Mandreandovoke
Nom français: Barracuda jello
Les adultes se rencontrent seuls ou en petits bancs, se nourrissent d'échinodermes, de mollusques et de crustacés
Lethrinus nebulosus
Nom scientifique: Lethrinus nebulosus
Nom vernaculaire: Ambitsy
Nom français: Empereur moris
Plectorhinchus gaterinus
Nom scientifique: Plectorhinchus gaterinus
Nom vernaculaire: Angarera
Nom français: Diagramme moucheté
Lutjanus fulviflammus
Nom scientifique: Lutjanus fulviflammus
Nom vernaculaire: Amporomà
Nom français: Vivaneau gibelot
Scarus spp, Leptoscarus spp
Nom scientifique: Scarus spp, Leptoscarus spp
Nom vernaculaire: Bodoloha
Nom français: Perroquet
Siganus sutor
Nom scientifique: Siganus sutor
Nom vernaculaire: Amboramasaka, Kelihoe
Nom français: Marguerite
Caractères particuliers:
- Les épines sont venimeuses;
- La couleur est extrêmement changeante selon l'activité du poisson et la couleur du fond où il se trouve
Parupeneus barberinus
Nom scientifique: Parupeneus barberinus
Nom vernaculaire: Fiantsomotse
Nom français: Rouget - barbet
Corps élevé et compressé latéralement, se nourrissent d'algues qu'ils recherchent vivantes
Naso unicornis
Nom scientifique: Naso unicornis
Nom vernaculaire: Fiantsifa
Nom français: Nason à éperons bleus
Ils sont des prédateurs intensifs de petits poissons
Variola louti
Nom scientifique: Variola louti
Nom vernaculaire: Tsaramaso
Nom français: Croissant queue jaune
Ils se nourrissent principalement de poissons
Caranx spp
Nom scientifique: Caranx spp
Nom vernaculaire: Lanora
Nom français: Carangue
Les autres espèces rencontrées sont:
|
Famille |
Espèce |
||
|
Nom scientifique |
Nom vernaculaire |
Nom français |
|
|
Lethrinidae |
Lethrinus harak |
Tapaporoha |
Empereur saint Pierre |
|
Lutjanidae |
Lutjanus bohar |
Joho |
Vivaneau chien rouge |
|
Mullidae |
Upeneus sulphureus |
Koike |
Rouget - souris |
|
Acanthuridae |
Ctenochaetus striatus |
Angy |
Chirurgien strié |
|
Muraenidae |
Echidna zébra |
Lamaira |
Murène zébrée |
|
Haemulidae |
Plectorhinchus orientalis |
Angarera |
Diagramme orientalis |
|
Nemipteridae |
Nemipterus japonicus |
Gamo |
Cohana |
|
Balistidae |
Rhinecanthus aculeatus |
Tsontso |
|
|
Platycephalidae |
Platycephalus longiceps |
Toho - pase |
Platicéphale tentacule |
|
Sparidae |
Rhabdosargus sarba |
Kifo - Vahoho |
Sagre doré |
|
Chaetodontidae |
Hemiochus acuminatus |
Fianakoho |
|
|
Holocentridae |
Myripristis melanostictus |
Bemaso |
|
|
Labridae |
Cheilinus chlorurus |
Fiambondro |
|
Distribution de quelques espèces de poissons de roche suivant leur biotope
4.1. Méthodes de pêche habituelles
4.2. Autres méthodes de pêche possibles
a) Ligne de fond
Engin
La ligne est généralement en nylon monofilament muni d'un ou de deux hameçons et terminée par un lest.
Ligne de fond
Mode de pêche
Moment de pêche: pêche de jour et de nuit
Zone de pêche: lagon, récif, zone sub-récifale
Saison de pêche: toute l'année
Appât utilisé: poulpe, chair de poisson
b) Harpon
Engin
La tête est en fer rond de 6 mm de dimension, avec ou sans ardillon. Le manche est en bois.
Harpon
Mode de pêche
Moment de pêche: pêche de jour
Zone de pêche: lagon, récif
Saison de pêche: toute l'année
c) Filet maillant de fond
Engin
L'engin est constitué d'un alèze en monofilament long de 70 à 100 m avec une chute de 1m. la maille varie suivant le type de poison ciblé (2 à 4 doigts)
Filet maillant de fond
Mode de pêche
Moment de pêche: essentiellement le jour
Opération de pêche: une fois le filet à l'eau, le pêcheur fait du bruit en tapant dans l'eau; les poissons, en fuyant, s'emmaillent dans le filet.
Zone de pêche: lagon
Saison de pêche: toute l'année
Ces engins sont appropriés pour capturer les Muraenidae, Acanthuridae, Serranidae, Scaridae, Siganidae (appâtés avec des fruits)
a) Casier
Engin
L'engin est confectionné avec de l'osier ou avec une armature métallique recouverte d'un morceau de filet. Il peut être aussi en plastique
Casier
Mode de pêche
- Posés non loin de la côte, surtout dans les lagons tout près des barrières de récifs.- Souvent, les appâts ne sont pas nécessaires. Les poissons y entrent, non pas pour la recherche de nourriture, mais pour trouver un abri
b) Traîne - Ligne de dérive: pour la capture des Sphyreanidae
Engin
Une ligne portant un hameçon.
Traîne - Ligne de dérive
Mode de pêche
La pêche consiste à traîner une ligne terminée par un hameçon appâté.
Zone de pêche: au-delà du récif
c) Palangrotte
C'est une méthode très simple et adaptée à la capture de ces espèces.
Engin
La ligne, en nylon monofilament dont le diamètre et la force varient en fonction de la taille des poissons à pêcher, peut être munie de plusieurs hameçons (une dizaine).
Le lest est en plomb ou en caillou.
L'hameçon: n°11
Palangrotte
Mode de pêche
Moment de pêche: pêche de jour ou de nuit
Zone de pêche: récif, au-delà du récif jusqu'à 300 - 400 m.
Saison de pêche: toute l'année
Appâts: petits poissons ou morceaux de poissons mais les plus efficaces sont les crevettes, les calmars et les pieuvres.
d) Palangre de fond
Engin
- Ligne mère en mono 1.20 à 2 mm.
- Avançon en mono 0.8 à 1.2 mm
- Hameçon KIRBY TINNED ou BLUED n°4 à 8
Palangre de fond
Mode de pêche
- La palangre est calée au fond
- Relevage au bout d'une heure (maximum)
- Le nombre d'hameçons est variable
- Profondeur de pêche: jusqu'à 450 m
Zone de pêche: au-delà du récif
Saison de pêche: toute l'année
Appât: chair de listao ou de bonite débitée en lanières
Eviscération
Lavage
Mise sous glace
Eviscération
Lavage
Léger salage
Rinçage
Égouttage
Fumage: 2 à 3 heures
Séchage: Après le fumage, le poisson devra être séché. Si le four est utilisé pour le séchage, la fumée n'est pas nécessaire et il n'est pas conseillé de sécher à une température dépassant 80 à 100°C
Eviscération
Lavage
Salage: 3-4 jours 1/3 à 1/4 de sel
Rinçage
Séchage
Stockage
6.1. Utilisation
6.2. Marchés potentiels
6.3. Circuits de commercialisation
Les poissons de roche sont essentiellement utilisés pour la consommation humaine. Les déchets peuvent constituer une alimentation pour les animaux (provende).
Les produits sont, soit écoulés sur les marchés locaux, soit expédiés en dehors de Toliara, soit exportés.
Les circuits commerciaux locaux se caractérisent par l'existence d'un ou de plusieurs intermédiaires qui interviennent entre le producteur et le consommateur pouvant augmenter ainsi d'une part, le risque de détérioration du produit et d'autre part, le prix aux consommateurs. Le circuit direct Pêcheur - Consommateur se rencontre rarement: il y a en général «le mareyeur» qui récupère les produits auprès du pêcheur.
Le schéma ci-dessous illustre les différents types de circuit de commercialisation que l'on peut rencontrer.
Afin d'éviter les accidents causés par la toxicité de certaines espèces de poisson de récif pendant la saison chaude, il y a l'Arrêté provincial n°254 du 10 décembre 1965 portant interdiction de livrer certains poissons à la consommation pendant la saison chaude et fixant les modalités de contrôle sanitaire de ces poissons:
- éviscération et étêtage obligatoire des poissons appartenant à la famille des Carangidae, des Scombridae et des Sphyreanidae pendant la période allant du 1er Novembre au 31 Mars de l'année suivante.
1. APERCU GENERAL
2. LES ESPECES RENCONTREES
3. LOCALISATION ET HABITAT
4. ENGINS ET METHODES DE PECHE
5. TRAITEMENT ET CONDITIONNEMENT
6. UTILISATION ET MARCHES POTENTIELS
7. LEGISLATION
Les requins vivent, soit dans les eaux côtières, soit dans les eaux superficielles du large. Leurs caractéristiques biologiques sont données sommairement ci-après:
- Nutrition: les requins sont des carnivores stricts et des prédateurs très voraces. Ils se nourrissent de poissons et parfois de tortues marines.- Reproduction: les sexes sont séparés et la fécondation est interne (accouplement). Les œufs ne sont pas pondus mais entièrement incubés dans le corps de la femelle. Ils éclosent et la femelle donne naissance à des petits semblables aux adultes (ovoviviparité).
- Migration: Les requins sont sédentaires ou se déplacent sur une distance assez réduite.
- Comportement: les requins vivent en solitaire. Ils ont un organe sensoriel très sensible aux vibrations qui les guide vers leurs proies. Ils sont aussi très attirés par le sang.
- Habitat: les requins vivent au large ou dans les environs immédiats des accores du plateau continental et même dans les eaux très côtières. Mais en général, les gros individus se rencontrent dans les eaux du large.
2.1. Famille des Carcharhinidae
2.2. Famille des Sphyrnidae
2.3. Famille des Lamnidae
2.4. Famille des Ginglymostomatidae
Huit espèces appartenant à quatre familles sont capturées par les pêcheurs.
Carcharhinus melanopterus
Nom scientifique: Carcharhinus melanopterus
Nom vernaculaire: Akiho
Nom français: Requin noir
Carcharhinus albimarginatus
Nom scientifique: Carcharhinus albimarginatus
Nom vernaculaire: Maintipaty
Nom français: Requin à pointe blanche
Carcharhinus longimanus
Nom scientifique: Carcharhinus longimanus
Nom vernaculaire: Akiho
Nom français: Requin océanique
Loxodon macrorhinus
Nom scientifique: Loxodon macrorhinus
Nom vernaculaire: Angarangaranoro
Nom français: Requin chagrin
Galeocerdo cuvieri
Nom scientifique: Galeocerdo cuvieri
Nom vernaculaire: Tigre
Nom français: Requin tigre
Sphyrna mokarran
Nom scientifique: Sphyrna mokarran
Nom vernaculaire: Akiho viko
Nom français: Requin marteau
Isurus oxyrinchus
Nom scientifique: Isurus oxyrinchus
Nom vernaculaire:
Nom français: Requin taupe
Nebrius ferrugineus
Nom scientifique: Nebrius ferrugineus
Nom vernaculaire: Hiahia
Nom français: Requin nourrice fauve
* Certaines espèces de poisson se rencontrent souvent autour des DCP (Dispositifs de Concentration de Poissons).
Ainsi, c'est une zone de pêche très facile à repérer où les pêcheurs peuvent être sûrs de trouver des poissons.
4.1. Méthodes de pêche habituelles
4.2. Méthodes de pêche possibles
a) Filet maillant
Le filet maillant (Jarifa) est l'engin le plus utilisé dans la zone pour la pêche au requin.
Engin
Filet maillant
Mode de pêche
Zone de pêche: au-delà du récif
Saison favorable: saison chaude
Temps de pose: 16 à 24 heures
Appât utilisé: poulpe, chair de poisson
b) Ligne à main
La ligne utilisée doit être résistante
Engin
Ligne à main
monofilament 2 mm Ø
Hameçon n°2 et 3
La ligne est terminée par un fil en acier
Mode de pêche
Zone de pêche: zone récifale
Saison favorable: toute l'année
Appât utilisé: de préférence, on utilise des poissons
gras, pas très frais
a) Palangre fixe
La palangre est une ligne à hameçons multiples. D'une conception simple, cet engin donne des résultats probants.
Engin
Palangre fixe
Mode de pêche
Les hameçons pèchent entre deux eaux. La profondeur de pose se
situe au minimum à 50 m
Zone de pêche: au-delà du récif
Saison favorable: saison chaude
Appât utilisé: Thonine, juvéniles de thon.
b) Palangre dérivante ou «long line»
Engin
L'engin est constitué par un corps de ligne maintenu immergé à une certaine profondeur. Il peut atteindre plusieurs centaines de mètres voire des kilomètres.
Palangre dérivante ou «long line»
Mode de pêche
L'engin est mis à l'eau avant le lever du jour.
Le relevage se fait en général vers midi ou en début de l'après-midi.
Zone de pêche: au large
Saison favorable: toute l'année
Appât utilisé: Thonine, Chinchard, maquereau.
5.1 Pré-traitement
5.2. Salage - séchage de la chair
5.3. Salage - fumage
5.4. Préparation de la peau
5.5. Préparation des ailerons
5.6. Extraction de l'huile de foie
5.7. Préparation de farine pour l'alimentation du bétail
Eviscération
Éviscérer immédiatement après la capture
Découpage des ailerons
- découper en demi-lune
- rejeter le lobe supérieur de la caudale
Dépeçage
- pratiquer le dépeçage le plus tôt possible en entaillant longitudinalement par le dos et non le ventre- éviter les entailles dans la peau pour ne pas la déprécier
- Écarter de la préparation les très gros requins, les requins se nourrissant de déchets d'abattoirs et le requin marteau- Éviter de laisser au soleil la chair à préparer
- Ne pas utiliser de récipients métalliques pour la préparation
- Enlever la chair sombre.
Découpe
En bandes rectangulaires de 25 cm de long avec une section carrée de 3 à 4 cm de côté
Salage à sec: 2 à 4 jours
- alterner une couche de sel et une couche de chair en terminant par une couche de sel très épaisse- couvrir de planches lestées de poids
Lavage
Séchage: 6 à 10 jours Sécher de préférence à l'ombre
Stockage
Découpe
En bandes rectangulaires de 25 cm de long avec une section carrée de 3 à 4 cm de côté
Salage à sec: 2 à 4 jours
- alterner une couche de sel et une couche de chair en terminant par une couche de sel très épaisse- couvrir de planches lestées de poids
Lavage
Égouttage à l'ombre
Fumage Température inférieure à 27°C
Stockage
Précaution: ne pas laisser les peaux au soleil ou sous la pluie
Peau détachée du corps
Lavage
- à l'eau de mer
Trempage
- dans une saumure à 7-8%: 3 à 4 heures pour enlever les chairs adhérentes.
Empiler
En les mettant bien à plat et en alternant une couche de sel et une couche de peau..., (côté chair vers le haut): laisser 3 à 5 jours
Nettoyer au 5éme
Ressaler avec du sel propre
Plier, côté chair vers l'intérieur
- Ne pas prendre les ailerons de requins inférieurs à 1,50 m de longueur,
- En général, les ailerons frais représentent 1/20 du poids total
Préparation
Découpe des ailerons
- II ne doit pas rester de chair sur la section de l'aileron lavage
Trempage
- à l'eau de mer: 3 à 4 heures
Séchage
- au soleil: 2 à 3 semaines
- Le poids du foie par rapport au poids total du requin est très variable selon l'espèce, le sexe et la saison: 10 - 25%- Le rapport poids du foie/poids de l'huile est en moyenne de 50%
Extraction
Tranchage
- en morceaux de la grosseur du poing
Chauffage
- au bain-marie avec un peu d'eau pendant 45 mn
Filtration
Découper en morceaux les déchets de requin
Faire bouillir pendant 20 mn dans l'eau à raison de 50 litres pour 70 kg de déchets
Jeter l'eau
Séparer la viande des os
Préparation de farine d'os
Séchage au soleil
Broyage
Mise en sac
Préparation de farine de viande
Presser afin d'en retirer le maximum d'eau et de matière grasse
Sécher au soleil
Broyer
Extraction
Stocker farine d'os et farine de viande à l'abri de la chaleur et de l'humidité
6.1. Utilisation
6.2. Marchés potentiels
6.3. Circuits de commercialisation
L'exploitation du requin est surtout axée sur la commercialisation des ailerons. A Toliara, deux opérateurs collectent sur place les ailerons de requin: ALIBAY Lakoubay et ZAZA Club.
Les pays importateurs d'ailerons de requin en provenance de Toliara sont: Singapour, Hong Kong et Corée.
La chair de requin, généralement transformée sous forme salée-séchée, est destinée:
- à la consommation locale et vendue aux principaux marchés de Toliara ville (Bazar Sanfily, Bazar be et Bazar Sakama);- aux expéditions hors localité en majeure partie à destination d'Antananarivo, de Fianarantsoa, d'Antsirabe...
Les circuits commerciaux locaux se caractérisent par l'existence d'un ou de plusieurs intermédiaires qui interviennent entre le producteur et le consommateur pouvant augmenter ainsi d'une part, le risque de détérioration du produit et d'autre part, le prix aux consommateurs. Le circuit direct Pêcheur - Consommateur se rencontre rarement: il y a en général «le mareyeur» qui récupère les produits auprès du pêcheur.
Le schéma ci-dessous illustre les différents types de circuit de commercialisation que l'on peut rencontrer.
L'exploitation du requin n'est régie par aucune législation jusqu'ici.
Devant l'essor considérable qu'a pris la commercialisation des ailerons de requin ces derniers temps, des mesures pour une gestion rationnelle du stock sont actuellement à l'étude.
ANONYME, 1987. - Guides de l'exploitant. Direction de la Pêche et de l'Aquaculture, MPAEF.
BAUCHOT, M. L. & G. BIANCHI, 1984. - Fiches FAO d'identification des espèces pour les besoins de la pêche. Guide des poissons commerciaux de Madagascar (espèces marines et d'eaux saumâtres). Avec le support du Programme des Nations Unies pour le Développement (Projet RAF/79/065). Rome, FAO, 135p.
BEN-YAMI, M., 1990. - Attraction du poisson par la lumière, Collection FAO: Formation, n°14, 72p.
Programme Sectoriel Pêche (FAO-MAG/92/004 et MAG/97/002)
DOCUMENTS TECHNIQUES
Rakotomanantsoa, S. et J. Janssen, Manuel sur les diaporamas rizipisciculture et pisciculture. Programme Sectoriel Pêche PNUD/FAO. MAG/92/004 - DT/1/94: 24p.
Troadec, J. P., La Recherche Halieutique à Madagascar: Organisation et Programmes Prioritaires. Programme Sectoriel Pêche PNUD/FAO. MAG/92/004 - DT/2/94: 68p.
Van den Berg, F. et J. Janssen, Manuel pour le Développement de la Pisciculture à Madagascar. Volume 2: Marketing et Gestion financière d'une micro-entreprise de production d'alevins en milieu rural. Programme Sectoriel Pêche PNUD/FAO. MAG/92/004-DT/3/94: 77 p.
Dasylva, G., Ranarivelo, V. et J. Razanoelisoa, Enquête Socio-Economique sur les communautés des pêcheurs traditionnels dans la région de Toliara. Programme Sectoriel Pêche PNUD/FAO. MAG/92/004-DT/4/94: 57 p.
Rapport du projet: Aménagement et exploitation rationnelle des lacs malgaches (MAG/92/T02). Volume III A. Document Technique réalisé et publié avec l'appui du Programme Sectoriel Pêche PNUD/FAO. MAG/92/004-DT/5/95: 165 p.
Rapport du projet: Aménagement et exploitation rationnelle des lacs malgaches (MAG/92/T02). Volume III B. Document Technique réalisé et publié avec l'appui du Programme Sectoriel Pêche PNUD/FAO. MAG/92/004-DT/5/95: 179 p.
Gréboval, D. et E. Ranaivoson (éds.), Aménagement de la Pêche Crevettière Malgache. Programme Sectoriel Pêche PNUD/FAO. MAG/92/004-DT/6/96: 186 p.
Andrianaivojaona, Ch., La pêche artisanale à Toamasina. Programme Sectoriel Pêche PNUD/FAO. MAG/92/004-DT/7/96: 90 p.
Andrianaivojaona, Ch., Etude de faisabilité du développement de la pêche artisanale sur la côte Est. Programme Sectoriel Pêche PNUD/FAO. MAG/92/004-DT/8/96: 90 p.
Dasylva, G. et M. Rakotondrasoa, Projet de développement communautaire intégré de la pêche traditionnelle sur la côte Sud. Programme Sectoriel Pêche. PNUD/FAO. MAG/92/004-DT/9/97: 37 p.
Randriambololona, C., Aperçu sur les zones de pêche traditionnelle maritime dans la région de Toliara. Programme Sectoriel Pêche. PNUD/FAO. MAG/97/002-DT/10/98: 28 p.
Randriambololona, C., Harilala R., Dasylva G. et M. Rakotondrasoa, Guide pour l'exploitation du poisson. Programme Sectoriel Pêche. PNUD/FAO. MAG/97/002-DT/11/98: 51p.
DOCUMENTS OCCASIONNELS
Pajot, G., Développement de la pêche artisanale sur la côte Est: Mission d'appui technique. Programme Sectoriel Pêche PNUD/FAO. MAG/92/004-DO/1/94: 31p.
Canal-Forgues, E., Législation des pêches à Madagascar. Programme Sectoriel Pêche PNUD/FAO. MAG/92/004-DO/2/94: 36 p.
Kasprzyk, Z., Situation actuelle d'écoulement des produits halieutiques de la Côte Centre-Est de Madagascar et possibilités de commercialisation des poissons provenant des poissons de la pêche artisanale. Programme Sectoriel Pêche PNUD/FAO. MAG/92/004-DO/3/94: 93 p.
Ranaivoson, E., Observations sur le traitement des produits frais et congelés de la pêche artisanale à Toamasina: Mission d'appui technique. Programme Sectoriel Pêche PNUD/FAO. MAG/92/004-DO/4/94: 23 p.
Andriantsoa, M. et H. Razafimbelo, Nouvelle enquête-cadre du secteur pêche dans la région de Morondava (entre Belo-sur-Tsiribihina et Belo-sur-mer). Programme Sectoriel Pêche PNUD/FAO. MAG/92/004-DO/5/94: 17 p.
Pajot, G., Développement de la pêche artisanale sur la Côte Est: deuxième mission d'appui technique. Programme Sectoriel Pêche PNUD/FAO. MAG/92/004-DO/6/94: 77p.
Canal-Forgues, E., Législation des pêches à Madagascar. Programme Sectoriel Pêche PNUD/FAO. MAG/92/004-DO/7/94: 41 p.
Kasprzyk, Z., Projet de démonstration de la commercialisation à Antananarivo du poisson frais de Toamasina. Programme Sectoriel Pêche PNUD/FAO. MAG/92/004-DO/8/95: 30 p.
Canal-Forgues, E., Législation des pêches à Madagascar. Programme Sectoriel Pêche PNUD/FAO. MAG/92/004-DO/9/95: 34 p.
Andrianaivojaona Ch. et B. Andriamiarantsoa, Développement de la pêche artisanale sur la côte Est. Programme Sectoriel Pêche PNUD/FAO. MAG/92/004-DO/10/95: 50p.
Gréboval, D. et N. Rakotozanany, Note sur l'aménagement de la pêche crevettière. Programme Sectoriel Pêche PNUD/FAO. MAG/92/004-DO/11/96: 41 p.
Kourkouliotis, K. et T. Rafalimanana, Aperçu sur le secteur halieutique de la région de Morondava. Programme Sectoriel Pêche PNUD/FAO. MAG/92/004-DO/12/96: 31p.
Rajaonson, C., Gestion et fonctionnement du site de débarquement de l'Association "TAZARA" à Toamasina. Programme Sectoriel Pêche PNUD/FAO. MAG/92/004-DO/13/96: 20 p.
Kourkouliotis, K., Rapport intérimaire sur le Fonds de Développement Halieutique et Aquicole. Programme Sectoriel Pêche PNUD/FAO. MAG/97/002-DO/14/97: 28p.
Dasylva, G., Rakotondrasoa M., Randriambololona C. et R. Harilala, Approvisionnement en matériels de pêche et de transformation (FDHA). Programme Sectoriel Pêche. PNUD/FAO. MAG/97/002-DO/15/98: 24 p.
AUTRES
Kasprzyk, Z., Andrianaivojaona, Ch. et G. Dasylva, Pêches et Aquaculture à Madagascar. Plan Directeur. 1993: 98 p.
Avalle, O. et R. Randriatomponiony, Rapport Technique d'Elevage (ferme pilote d'aquaculture de crevettes, Nosy-Be). 1994: 21 p.
Avalle, O., Dépliant sur l'aquaculture de crevettes. 1994: 4 p.
Kasprzyk, Z. et Ch. Andrianaivojaona, Situation et perspectives de développement de la pêche et de l'aquaculture à Madagascar. Volume 1: Bilan de la pêche et de l'aquaculture pour la période 1990 - 1996. 1997: 77 p.
Kasprzyk, Z. et Ch. Andrianaivojaona, Situation et perspectives de développement de la pêche et de l'aquaculture à Madagascar. Volume 2: Plan directeur et programme cadre de développement de la pêche et de l'aquaculture pour la période 1997 - 2001. 1997: 48 p.
Kasprzyk, Z. et Ch. Andrianaivojaona, Situation et perspectives de développement de la pêche et de l'aquaculture à Madagascar. Synthèse. 1997: 21 p.
