Athman Mravili, Coordonnateur sous régional de la FAO en Afrique centrale, reçu par Denise Nyakeru Tshisekedi, Première Dame de la République Démocratique du Congo.
En marge des travaux de la 17e Réunion de l’équipe multisectorielle de la FAO qui s’est tenue du 4 au 6 novembre à Kinshasa, en République Démocratique du Congo, Athman Mravili, Coordonnateur sous régional de la FAO en Afrique centrale a été reçu par Denise Nyakeru Tshisekedi, Première Dame.
La 17ème réunion de l’équipe multidisciplinaire (MDT) de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) en Afrique centrale, organisée cette année à Kinshasa, a vu la participation de l’ensemble des représentants de la FAO dans les 9 pays qui composent la sous-région de l'Afrique centrale - Burundi, Cameroun, Afrique centrale, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, République démocratique du Congo, Sao Tomé et Principe et Tchad - des représentants des Etats, des entités régionales et des institutions financières qui ont exploré les opportunités et les défis de la mobilisation des financements publics et privés ainsi que ceux de la gouvernance foncière pour l'émergence du potentiel de l'écosystème agroalimentaire en Afrique centrale.
En Afrique centrale et dans plusieurs pays dans le monde, le domaine agricole est confronté aux défis liés au changement climatique, à l’urbanisation rapide, aux perturbations de la production alimentaire et du commerce nécessitant des données et des analyses de qualité, à d’énormes besoins en investissements.
Selon Alessandro Marini, chef de service pour l'Afrique occidentale et centrale au Centre d'investissement de la FAO, des investissements privés sont incontournables pour transformer les systèmes agroalimentaires de l’Afrique centrale pour les rendre plus verts, plus justes et plus durables car ils nécessitent beaucoup de fonds et de nouveaux investissements. Il faut de ce fait renforcer le leadership et l’engagement des pays sur le long terme pour attirer les potentiels bailleurs de fonds et investisseurs sur les priorités.
Alessandro Marini fait remarquer qu’en général, le monde a moins d’une décennie pour mettre en œuvre le Programme de développement de l’Agriculture à l’horizon 2030, mais qu’il existe, chaque année, un déficit de financement annuel de plusieurs milliards de dollars pour atteindre les objectifs de développement durable dans les pays en développement. Marini soutient que des solutions de financement innovantes tels que le financement mixte, l’investissement à impact et les technologies financières peuvent contribuer à combler cet écart pour la transformation du système agroalimentaire.
Pour intéresser et attirer les financements privés, les participants au 17e MDT conviennent qu’il faut atténuer les risques. Les ministères en charge de l’agriculture dans les pays ont un grand rôle à jouer pour réduire lesdits risques. Il a également été retenu le rôle prépondérant des entités sous régionales dans la mobilisation des financements agricoles pour les communautés.
Le rôle de la FAO dans ce cadre est multiforme. Elle apporte aux gouvernements son appui technique et au renforcement des capacités sur l’utilisation des Directives Volontaires dans les processus inclusifs ; appui au dialogues multi-acteurs et multi-sectoriels, constitution de comités multi-acteurs, appui à la recherche de financement et de partenariats.
La 17e réunion de l’équipe multidisciplinaire de la FAO en Afrique centrale s’est achevée avec l’adoption d’une série de recommandations adressées aux gouvernements des pays, à la FAO ; au secteur privé, aux organisations de la société civile de la sous-région.