Athman Mravili, Coordonnateur sous régional de la FAO rencontre Odette Polo, nouveau ministre de l’Agriculture et de l’Elevage

Cette première rencontre de prise de contact a permis aux deux parties d’examiner les sujets d’intérêts commun, notamment le futur cadre de coopération entre le Gabon et l’organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), dont la signature imminente marquera le début du cycle des interventions de la FAO au Gabon pour la période 2024 2027.
Le coordonnateur sous régional de la FAO a également saisi cette occasion pour transmettre les Félicitations du Directeur Général de la FAO, M. Qu Dongyu à la ministre de l’Agriculture et de l Elevage suite à sa nomination au Gouvernement. Athman Mravili a réitéré la volonté de la FAO à soutenir les efforts du gouvernement dans la conquête de sa souveraineté alimentaire.
Conformément à ses procédures d’intervention, l’organisation des nations-unies pour l’alimentation et l’agriculture et le gouvernement e ont élaboré un document cadre de programmation pays (CPP). Ce document cadre contient les priorités et les domaines d’actions de la FAO au Gabon pour les trois prochaines années.
Le dernier document cadre de partenariat entre la FAO et le Gabon a couvert la période 2017-2022.
le nouveau cycle d’intervention de la FAO au Gabon sera marqué par le soutien au renforcement des capacités et un accompagnement aux projets agricoles du gouvernement.
Intervenant à son tour, le ministre de l’Agriculture et de l’Elevage a exprimé sa satisfaction au regard du travail accompli à ce jour par la FAO au côté du Gouvernement depuis des décennies et exprimé sa volonté de voir la FAO poursuivre son appui au niveau de la Zone Agricole à haut Potentiel de Kango ; de développer des projets capables de toucher les établissements scolaires et ainsi susciter des vocations chez les apprenants en développant par exemple des classes vertes.
Malgré le potentiel naturel qu’il présente pour le développement de l’agriculture, le Gabon demeure dépendant à 80% des importations pour satisfaire les besoins alimentaires de sa population. L'enclavement des zones de production, le niveau de qualification technique des producteurs, l'absence de véritables organisations professionnelles, le coût élevé des facteurs de production sont encore autant de freins au développement du secteur agricole.
La FAO, conformément à sa stratégie globale d’intervention, agit dans ce contexte pour accompagner le Gouvernement et l’ensemble des parties prenantes pour améliorer la production du pays, améliorer la nutrition, améliorer la gestion de l’environnement et l’amélioration des conditions de vies, sans laisser personne de côté.