Photo: © FAO

Le gouvernement et ses partenaires dont  l’institut de recherche agronomique, l’organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agricole (FAO), le maire de la commune de Kango, le représentant du conseil départemental, les associations et les coopératives agricoles ont célébré dernièrement à Kango dans le département du Komo Kango, la journée mondiale de l’alimentation dont le thème cette année est « Ne laisser personne de côté : Amélioration de la production, Amélioration de la nutrition, Amélioration de l’environnement. ».

La célébration a été rehaussée par la participation du ministre de l’Agriculture et de l’alimentation, et des autorités administratives locales.

Dans son intervention de circonstance, Adam Taoko, Chargé des politiques agricoles à la FAO, assurant l’intérim du coordonnateur sous régional et représentant de la FAO au Gabon, a indiqué que « des milliers de personnes à travers le monde ne peuvent toujours pas se permettre une alimentation saine, et cela les met dans une situation fortement à risque d’insécurité alimentaire et de malnutrition. Pourtant, nous produisons suffisamment de nourriture aujourd’hui pour  tous les habitants de la planète »

Tout le problème réside selon lui dans l’accès et la disponibilité d’aliments, qui sont toujours bloqués par de nombreux défis tels que les effets causés par pandémie de la COVID-19, les conflits, les changements climatiques, les inégalités, l’augmentation des prix et les tensions internationales. Partout dans le monde, les populations subissent l’effet domino de ces problèmes qui hélas, ne connaissent aucune frontière. Il faut donc agir pour ne laisser personne de côté. C’est pourquoi au Gabon, caractérisé par sa faible production nationale, encore compensée par son niveau élevé d’importations  de produits agricoles, fait l’objet d’une attention particulière des interventions de la FAO contenues dans le cadre de partenariat stratégique conclu avec le Gouvernement, oriente l’action locale de la FAO à trouver des solutions novatrices et spécifiques au contexte économique national pour renforcer la résilience agricole du pays.

Durant son intervention, le ministre de l’Agriculture et de l’alimentation, a saisi cette occasion pour réaffirmer la volonté du gouvernement qui agit pour «  retrouver la souveraineté agricole du Gabon », il a cet effet mentionné la création de cinq zones agricoles à haute intensité de production représentant un total de 75 000 hectares de terres disponibles, dans le but de développer l'agriculture du pays sur la base d'un foncier organisé autour de bassins de production.

Le membre du gouvernement a noté que l’agriculture ne peut se développer en laissant de côté des associations et des coopératives agricoles.  C’est pourquoi le gouvernement encourage et implique ces organisations pour renforcer la collaboration avec ces acteurs clés. Parce que les coopératives et les associations d’agri-preneurs sont des acteurs dont l’intervention vise « une quête d'efficacité, une flexibilité.

La Journée mondiale de l’alimentation célébrée chaque année, appelle à la solidarité mondiale pour aider les plus vulnérables à faire face à la sous-alimentation voir à la faim. Cette journée est l’occasion de responsabiliser tous et chacun en mettant en exergue notre collaboration, notre action collective en vue de la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) pour l’épanouissement de toutes et tous.

Conformément à sa mission, la FAO s’active à trouver des solutions novatrices concourant à accroitre la production, la nutrition, l’environnement et les conditions de vie au profit de tous. C’est pourquoi, avec les gouvernements, les partenaires techniques et financiers, la FAO s’emploie à créer des synergies d’actions pour lutter contre la pauvreté sous toutes formes, à travers des soutiens multiformes, techniques, financiers apportés au profit du développement des chaines de valeurs agricoles.