France
En 2008, la population, y compris les départements d’outre-mer (DOM)- Réunion, Guadeloupe, Martinique, Guyane - compte 63 937 millions d’habitants dont 62 106 millions dans la France Métropolitaine et 1 831 millions, soit 2,86% dans les DOM (6). Dans la même année les femmes représentaient 51,4% de la population totale. Les personnes âgées sont de plus en plus nombreuses: en 2008, 11 % des femmes et 6 % des hommes sont âgées de 75 ans (6). En 1999, la population rurale comptait 14,3 millions, soit 22,36 % de la population totale (6). En 2007, la densité de la population a été estimée à 98 habitants/m2 et la population urbaine a augmentée jusqu’à 77% dans la même année (13).
En 2007, le Produit Intérieur Brut (PIB) était USD 2 589,8 milliards et le PIB par habitant atteignait 41 970 (19). La France est l’un des premiers exportateurs mondiaux de produits agroalimentaires, notamment le vin, les viandes et les céréales. Bien que l’agriculture n’emploie plus que 6% des actifs et n’assure que 2% du PIB national, elle constitue l’une des activités les plus dynamiques du pays. Elle a connu depuis trois décennies une modernisation qui a permis des gains de productivité grâce à des rendements en très forte progression. En 2006 et en 2007, le résultat agricole net par actif en termes réels a augmenté respectivement de 10% et 11% après avoir été orienté à la baisse de 1999 à 2005. Pour la même année, le solde des échanges extérieurs en produits agroalimentaires s'améliore: l'excédent s'élève à 9,3 milliards d'euros, dont 2,1 milliards pour les produits agricoles bruts et 7,2 milliards pour les produits des industries agroalimentaires (13). Le revenu des exploitations spécialisées en céréales, oléagineux et protéagineux a doublé - + 104 % (13). Les autres secteurs qui contribuent au PIB sont le secteur secondaire représentant le 22% avec l’industrie manufacturière et la construction, et le secteur tertiaire qui représente 75% avec les services non marchands et marchands, à savoir l’hôtellerie, la restauration, le commerce et les banques. Ce secteur concentre près de 86% de la population active occupée féminine pour seulement 60% de l’emploi masculin. Trois femmes sur dix travaillent dans les domaines de l’éducation, de la santé ou de l’action sociale (15).
En 2005, l'Indicateur de développement humain (IDH) est de 0,952, plaçant le pays au 10ème rang et l'Indicateur sexospécifique de développement (ISDH) est de 0,950, plaçant le pays au 7ème rang (12). Selon une étude réalisée en 2006 par l’INSEE, la France métropolitaine compte 7,9 millions de personnes, soit 13,2% de la population dont le niveau de vie est inférieur au seuil de la pauvreté monétaire relatif de 880 euros par mois. Plus spécifiquement, parmi les personnes ayant plus de 17 ans, 11,7 % des femmes, et 10,3 % des hommes, ont un revenu inférieur à 880 euros par mois (14). En 2007, l’espérance de vie à la naissance est de 84,4 ans pour les femmes et de 77,5 ans pour les hommes (6).
Le taux d’activité économique des femmes dans le secteur agricole est de 29,4 % en 2007. Plus spécifiquement, sur 875.000 emplois dans le secteur de l'agriculture, y compris la sylviculture et la pêche, 257 000, sont occupés par des femmes, par rapport au 618 000, soit 70, 6% constitué par des hommes. On estime que 2,1% de la population féminine totale est occupée dans ce secteur (14).
Selon l'Enquête Agreste 2003 sur la structure des exploitations, depuis 1985, l’expansion des exploitations agricoles à responsabilité limitée ouvre l’accès à la coexploitation, sans toutefois conduire à la direction de l’exploitation. Il est établi que si les droits de propriété au foncier sont reconnus constitutionnellement, les droits d’exploitation ont fait l’objet de législations qui les ont particulièrement renforcé et les exploitants agricoles – qui ont défendu leurs droits dans le cadre de puissantes organisations syndicales comme la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) - ont bénéficié de règles juridiques qui les ont protégé, à la fois contre les prélèvements de la rente foncière opérés par les propriétaires, et contre l’insécurité foncière. Des dispositions juridiques ont été prises et des institutions de gestion du marché foncier créées pour faciliter aux exploitants, hommes et femmes, l’accès à l’exploitation de la terre et encourageant l’installation des jeunes agriculteurs; en échange d’une baisse des prix garantis, l’UE verse des aides proportionnelles à la superficie de l’exploitation. La préférence communautaire permet d’isoler l’agriculture européenne des variations des prix mondiaux en lui accordant des avantages en matière de prix par rapport aux produits importés (16).
Fuentes: los números entre paréntesis (*) se refieren a las fuentes que están en la sección de Bibliografía