Systèmes Ingénieux du Patrimoine Agricole Mondial (SIPAM)

Systèmes culturaux en Ramli dans les lagunes de Ghar El Melh, Tunisie

SIPAM depuis 2020

Les Ramli, éthymologiquement sur sable, sont des cultures pratiquées sur substrat sableux. Ces jardins très singuliers ont été créés au 17ème siècle par la diaspora andalouse pour faire face au manque de terres cultivables et d’eau douce.

Les pratiques ingénieuses et, sans doutes, uniques au monde reposent sur un système d’irrigation passive où les racines des plantes sont alimentées en toute saison par l’eau de pluie emmagasinée et surnageant la surface de l’eau de mer à travers les mouvements des marées.

Les savoirs et l’expérience des agriculteurs leur permettent d’entretenir les parcelles lagunaires à travers l’apport précis de sables et de matière organique pour atteindre la juste hauteur permettant aux racines d’être irriguées par une fine lentille d’eau douce et de ne pas être touchées par l’eau salée.

Récit

Sowing seeds in Tunisian sands

Nature can transform itself from a foe to an ally. Farmers have known this for centuries and have learned to survive and produce food despite hot temperatures, little water and even lack of arable land. Under such circumstances, communities have translated their resilience and inventiveness into farming techniques that have endured the test of time and are part of the solution for a challenging future.

Actualités

France 24: Tunisia 'sandy' farms resist drought, development

Farmers near a seaside lagoon in northern Tunisia are fighting to preserve a unique, traditional irrigation system that has sparked renewed interest as North Africa's water shortages intensify.

Les systèmes agricoles tunisiens reconnus comme faisant partie du patrimoine agricole mondial

Les systèmes culturaux en Ramli dans les lagunes de Ghar El Melh et ses jardins suspendus de Djebba El Olia ont été reconnus comme Systèmes ingénieux du patrimoine agricole mondial (SIPAM), une appellation gérée par l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO). Il s'agit de la deuxième reconnaissance SIPAM pour un site tunisien après les oasis de Gafsa en 2011.