Les prix du maïs ont encore augmenté en février sur tous les marchés observés, gagnant jusqu’à 23 pour cent, la récolte des courtes pluies qui vient de s’achever dans les basses terres situées à l’est et le long du littoral ayant été fortement réduite du fait des précipitations insuffisantes. Les prix du maïs étaient en février en hausse de 30 à 40 pour cent par rapport à un an auparavant, du fait là encore de la récolte des longues pluies inférieure à la moyenne rentrée en janvier dans les grandes régions productrices de la vallée du Rift. Dans les zones côtières touchées par la sécheresse, une plus forte augmentation des prix d’une année sur l’autre a été enregistrée et dans les comtés de Kwale, Kilifi, Lamu, Taraka Nithi et Embu, les prix du maïs se situaient en janvier à 64 pour cent de plus qu’un an auparavant. Les prix des haricots atteignaient eux aussi des niveaux élevés, représentant jusqu’à 60 pour cent de plus que la valeur enregistrée en février l’an dernier. La plupart des zones pastorales ont été touchées par la sécheresse et les prix du bétail ont baissé au cours des derniers mois, l’état physique des animaux s’étant dégradé et les éleveurs réduisant la taille des troupeaux. Dans les comtés de Marsabit, Mandera et Garissa, le prix des chèvres avait perdu en janvier de 20 à 55 pour cent par rapport à un an auparavant.