Renforcement des relations entre les petits producteurs et les
acheteurs dans le secteur des racines et tubercules en Afrique

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Resultats de la formation et l'atelier du Projet dans le cadre de la Semaine africaine de la microfinance 2017

28/09/2017

Addis-Abeba

Le projet a facilité la participation de certaines de ses principales parties prenantes - y compris les MPME, les institutions financières et les fournisseurs d'assistance technique - à la Semaine africaine de la microfinance, l'un des plus importants événements du secteur financier inclusif qui a eu lieu à Addis-Abeba du 09 au 13 octobre 2017.

L'événement a réuni plus de six cents participants,  parmi lesquels plusieurs directeurs et administrateurs d'IMF, d'ONG, de banques et d'entreprises qui investissent dans le soi-disant «missing middle» du secteur agricole africain, à savoir les micro, petites et moyennes entreprises agroalimentaires. Les organisations internationales, les autorités gouvernementales, les institutions publiques, les régulateurs, les chercheurs et les praticiens ont également participé. La conférence a prévu plusieurs sessions de formation et nombreux ateliers thématiques. A cet égard, le projet Racines et Tubercules a organisé et dirigé la formation « Évaluation du risque et stratégies d’investissement pour délivrer les services financiers aux PME agricoles » » au profit des bénéficiaires,  des parties prenantes du projet et des praticiens intéressés (pour un total d'environ 60 participants).

En outre, un atelier a été organisé pour partager les résultats et échanger les leçons apprises dans chaque pays sur les contraintes limitant l'accès et la fourniture de services financiers aux chaînes de valeur de la pomme de terre et du manioc au Bénin, Cameroun, Côte d'Ivoire, Rwanda, Ouganda et Malawi. L'atelier a été enrichi par une discussion approfondie entre les sept pays, soulevant plusieurs questions intéressantes et identifiant des solutions potentielles, venant non seulement des pays africains, mais aussi des expériences réussies documentées dans d'autres pays, comme le Bangladesh.

Cet atelier a permis au projet de renforcer l'efficacité des activités mises en œuvre dans les pays, non seulement en améliorant leurs connaissances sur le financement de la chaîne de valeur agricole mais aussi en favorisant le dialogue intra et transnational entre chercheurs, prestataires de services financiers et clients.