Mécanisme pour la restauration des forêts et des paysages

République centrafricaine

La République centrafricaine (RCA) dispose un potentiel naturel énorme que ce soit en termes des terres arables, adaptées à l’agriculture et au pâturage et au parcours ou en termes de zones boisées de différents types– allant des forêts humides et denses dans le sud aux savanes dans le nord – sources de bois d’œuvre, de bois de chauffe, de produits forestiers non ligneux (PFNL), etc. Ces ressources naturelles et les services environnementaux et économiques qu’elles fournissent aux populations locales sont menacés par les pratiques non durables, comme l’agriculture itinérante sur brûlis, la coupe de bois de chauffe, les feux de broussaille dus majoritairement à la chasse au gibier de brousse, etc. Le degré de gravité de la dégradation des forêts et des paysages n’est pas encore précisément connu, mais le taux de déforestation (0,17 % entre 2000 et 2010 dans les 13 préfectures méridionales de la République centrafricaine, soit deux fois le taux enregistré au niveau mondial entre 2010 et 2015) témoigne d’une pression significative exercée sur les terres en général, et particulièrement sur les forêts.

Les opérations de restauration des forêts et des paysages (RFP) sont particulièrement nécessaires en République centrafricaine, le pays ayant subi des décennies d’instabilité et de croissance anémique. La dernière crise en date, survenue en 2013, a été particulièrement importante. La grande majorité des populations locales souffre d’une situation d’extrême pauvreté et d’insécurité alimentaire et ses moyens de subsistance sont tributaires des ressources naturelles.

EFFETS

Le projet national centrafricain s’inscrit dans le cadre de l’Initiative pour la restauration (TRI) et partage les objectifs de l’Initiative relatifs à la sauvegarde de la biodiversité, la protection du climat et d’autres services écosystémiques, par le biais de la restauration de paysages menacés en République centrafricaine et de la gestion durable des terres (GDT).

Le projet s’articule en quatre composantes liées:

  1. Élaboration et intégration des politiques en la matière;
  2. Mise en œuvre des programmes de restauration et des initiatives complémentaires;
  3. Renforcement des capacités et mobilisation de fonds;
  4. Échange de connaissance et partenariats.

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