Sénégal : Formation des acteurs nationaux sur la plateforme AQUASTAT et le suivi des indicateurs de la cible 6.4 de l’ODD 6
Du 22 au 25 juin 2021, s’est tenu un atelier de formation sur la plateforme AQUASTAT et le suivi des indicateurs de la cible 6.4 (6.4.1 et 6.4.2) de l’ODD 6 dans le cadre du projet KnoWat « Mieux connaitre l’eau », dans les locaux de la Direction de la Gestion et de la planification des Ressources en Eau (DGPRE) au Sénégal.
L'atelier a regroupé une trentaine de participants provenant de différentes institutions du pays et visait à renforcer les capacités des agents de la DGPRE, des services techniques des ministères et structures sectorielles qui produisent les statistiques sur l'eau, sur l'utilisation de la plateforme AQUASTAT et le suivi des indicateurs de la cible 6.4 de l’ODD 6.
Compte-tenu de la situation sanitaire marquée par la pandémie à COVID-19, cet atelier a été organisé sous format mixte, c’est-à-dire en présentiel et par visioconférence, et s’est déroulé sur 4 jours. La cérémonie d’ouverture était placée sous la haute autorité de M. Benjamin Kiersch, Coordinateur de projet KnoWat, et M. Niokhor Ndour, Directeur de la DGPRE.
Les présentations ont été faites par les responsables de la Division des terres et des eaux de la FAO, M. Riccardo Biancalani, Mme Lucie Chocholata, Mme Patricias Mejias Moreno et M. Ben Hamouda. Ont également participé à l'événement M. Lamine Samaké, Coordinateur national du projet KnoWat au Sénégal, M. Bocar Abdallah Sall, Chef de Division Hydrologie de la DGPRE, et M. Lamine Diop, Enseignant Chercheur à l’Université Gaston Berger.
Au terme des quatre jours de formation, les recommandations suivantes ont été formulées, entre autres :
- Mettre en place une stratégie nationale permettant de pérenniser la collecte de données pour le suivi des indicateurs pourtant sur les ressources en eau au-delà des projets qui appuient le processus ;
- Approfondir la réflexion sur la possibilité de désagréger le calcul de la variable « valeur ajoutée », en collaboration avec la FAO ;
- Accorder une attention particulière à l’évaluation des ressources en eaux (surface et souterraine) pour actualiser les données de références ;
- Mettre en place une autorité/agence de régulation en vue de mieux gérer la ressource ;
- Élaborer des programmes de renforcement des capacités à l’endroit des acteurs ;
- Doter les services techniques locaux de moyens permettant de faciliter la collecte des données de manière régulière ;
- Renforcer l’implication des organisations interétatiques telles que l’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal (OMVS), l’organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Gambie (OMVG), etc.