Les ménages appuyés par la FAO ont pu faire face à la sècheresse et à l’insécurité alimentaire dans le Sud de Madagascar
Le Sud de Madagascar est une zone semi-aride, où habitent environ 2,74 millions de personnes, dont plus de 95% vivent de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche.
Dans cette partie de l’île, la sècheresse cause d’importantes pertes en moyens d’existence, en semences, en outils et capitaux pour les activités agricoles, jusqu’à une décapitalisation critique des ménages à travers la vente des actifs productifs, ustensiles de cuisine, couverts et autres avoirs.
Des chutes drastiques de production de l'ordre de 40 à 60% par rapport à la moyenne des 5 dernières années sont observées pour les principales cultures vivrières (riz, manioc et maïs) au cours de la dernière campagne dans ces régions. Ces produits de base connaissent une inflation des prix depuis mai 2020, et la soudure alimentaire s’intensifie.
Plus d’un million de personnes se trouvent en insécurité alimentaire aiguë à sévère et en crise nutritionnelle.
Néanmoins, près de 20 000 ménages peuvent actuellement faire face à cette situation difficile et sont plus résilientes grâce à l’accompagnement de la FAO en coordination avec le gouvernement de Madagascar, et avec l’appui des partenaires au développement.
Ces familles agricoles se répartissent sur deux (02) projets :
- Plus de 7500 ménages ont participé au « projet d’appui à l'amélioration de la sécurité alimentaire et la relance d’urgence des moyens de subsistance des ménages vulnérables affectés par la sécheresse et les impacts de la pandémie de Covid-19 ». Ce projet a été mis en œuvre sur six mois (fin en mars 2021) en tandem avec le programme alimentaire mondial (PAM), et grâce au financement du CERF à hauteur de 600.000 USD;
- Et plus de 10 500 ménages participent au projet de « promotion des actions proactives et innovantes en prévention des crises alimentaires dans le Grand Sud de Madagascar ou PRO-ACTING », mis en œuvre depuis près de deux ans.