La FAO salue les ambitions de l’Europe en matière de reboisement
Le Directeur général de la FAO se rend au Conseil «Agriculture et pêche» des Ministres de l’agriculture de l’UE lors de son premier voyage à Bruxelles
16 décembre 2019, Bruxelles – Le Directeur général de la FAO, M. QU Dongyu, a salué aujourd’hui la promesse de l’Union européenne d’atteindre la neutralité climatique d’ici 2050 et s’est félicité des engagements en faveur de la protection et de la régénération des forêts du monde.
«Nous nous réjouissons du pacte vert pour l’Europe», a indiqué le Directeur général, mentionnant que les plans ébauchés par la Commission européenne prévoient la réduction des émissions de gaz à effet de serre, l’amélioration de la biodiversité et l’établissement de systèmes alimentaires plus durables à l’échelle mondiale.
Dans son allocution devant le Conseil «Agriculture et pêche» des Ministres de l’Union européenne, M. Qu a souligné l’expertise de la FAO en matière de gestion des coalitions internationales et d’appui aux secteurs des connaissances, de l’innovation, de la mise en réseau, des informations et de la recherche. En particulier, la FAO est désireuse et en mesure d’apporter sa contribution et son aide aux engagements en faveur d’une gestion durable des forêts, approuvés par les Ministres aujourd’hui.
«La déforestation et l’utilisation durable des sols sont un problème d’ordre mondial qui demande une collaboration multilatérale et une attention spéciale pour sa mise en œuvre concrète», a souligné le Directeur général, en citant l’évaluation mondiale des forêts sur les terres arides, récemment menée par la FAO, en collaboration avec plusieurs partenaires du monde entier.
Il est essentiel, a précisé M. Qu, que les secteurs agricoles et forestiers travaillent ensemble afin que l’augmentation de la production vivrière et du terrain forestier puisse être atteinte de manière durable, tout en remplissant les objectifs du changement climatique. Les ministres doivent prendre acte du fait que la «nature n’est pas une chose à part», a-t-il soutenu.
Le temps presse pour atteindre les objectifs du Programme de développement durable à l’horizon 2030 et pour la santé de la planète, par conséquent, l’innovation est de plus en plus cruciale, surtout dans le secteur agricole.
«Nous devons oser trouver des solutions auxquelles personne n’a jamais pensé auparavant», a insisté le Directeur général, rappelant également que la nouvelle initiative Hand-in-Hand de la FAO a pour but d’utiliser des instruments sophistiqués, comme les technologies numériques et la modélisation et l’analyse géospatiales avancées, afin d’identifier les meilleures options pour améliorer les moyens d’existence des populations rurales.
L’Union européenne et ses Etats membres sont à l’heure actuelle les principaux donateurs de la FAO et «l’expérience des pays européens a une valeur historique pour les autres pays», a ajouté le Directeur général, adressant ses remerciements aux ministres de «nous avoir ainsi prouvé votre confiance en ce que nous faisons et en la manière dont nous le faisons».
