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L’Initiative «Hand-in-Hand»: vers un nouveau modèle de partenariat pour éradiquer la pauvreté et la faim

Innover et investir sont les maîtres-mots du changement selon le Directeur général de la FAO

4 décembre 2019, Rome – Le Directeur général de la FAO, M. Qu Dongyu, a défini aujourd’hui la nouvelle Initiative Hand-in-Hand de l’Organisation des Nations Unies comme étant un nouveau modèle commercial novateur et une chance unique qui permettra aux partenaires des différents secteurs – public, privé et autres – d’œuvrer ensemble pour éradiquer la pauvreté et la faim et assurer la prospérité dans les pays en développement.

Le Directeur général a défini l’initiative comme une manière plus cohérente de mobiliser les ressources de la FAO et de ses partenaires afin qu’ils arrivent à construire les environnements nécessaires à la transformation des systèmes et des vies, conformément aux Objectifs de développement durable des Nation Unies

M. Qu s’adressait aux États membres lors de l’événement parallèle organisé en marge de la 163ème session du Conseil de la FAO, L’initiative Main dans la main et autres initiatives: un nouveau modèle de coopération, à Rome.

Il a indiqué que l’Initiative Hand-in-Hand devrait permettre d’accélérer l’aide aux pays qui souffrent le plus de la pauvreté, de la faim et de la malnutrition et dont les capacités et les ressources sont les plus limitées.

Et le Directeur général d’ajouter: «Cette initiative appartiendra aux Etats membres. La FAO assurera les fonctions de facilitateur et de promoteur et évaluera par la suite les bénéficiaires et les donateurs.

L’Initiative Hand-in-Hand a pour objectif d’établir une «mise en relation» entre les donateurs et les bénéficiaires afin de soutenir des efforts ciblés en faveur des populations vulnérables des pays les moins développés du monde et des pays touchés par des crises alimentaires, a souligné le Directeur général.

Grâce à cette initiative, la FAO mettra à profit son pouvoir de mobilisation pour guider les efforts internationaux vers le développement rural et agricole, à travers une approche intégrée et multilatérale.

L’Initiative Hand-in-Hand renforcera les engagements entre les bénéficiaires et les pays donateurs, avec le soutien de banques de développement multilatérales, d’autres agences des Nations Unies et des acteurs clés. Ce faisant, et conformément à la réforme du Système des Nations Unies pour le développement, elle sera promotrice d’une amélioration de l’action collective en vue de la transformation des systèmes agricoles et alimentaires.

Le succès de l’initiative repose sur l’innovation et les investissements qui permettront d’accélérer la transformation agricole et le développement rural durable en vue d’éradiquer la pauvreté et la faim, ainsi que toutes les formes de malnutrition.


L’initiative aspirera à utiliser les instruments les plus sophistiqués qu’elle aura à sa disposition, notamment les technologies numériques, la modélisation et l’analyse géospatiales avancées, afin d’identifier les meilleures manières d’améliorer les moyens d’existence des populations rurales.

Les données produites par ces activités permettront aux partenaires de développement de prendre des décisions judicieuses, basées sur des preuves scientifiques, dans leurs choix d’investissements dans les pays.

L’initiative prévoit également la création d’un cadre de suivi et d’évaluation détaillé, établissant des objectifs clairs pour 2030.

La priorité sera donnée aux pays où un grand nombre de personnes risquent d’être laissées pour compte en matière de lutte contre la faim et la pauvreté.

Le Directeur général de la FAO a présenté l’Initiative Hand-in-Hand à des partenaires potentiels lors d’événements récents – l’un s’adressant aux représentants des États membres et l’autre à ceux du secteur privé – organisés en marge de la 74ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies qui s’est tenue en septembre dernier. A ce jour, l’initiative a également été présentée au cours d’environ 150 rencontres bilatérales avec des représentants de gouvernements, du secteur privé, de la société civile et du milieu universitaire.

Photo: ©FAO/Luis Tato
Mouture du maïs à Kipkona, dans le comté de Tharakanithi, au Kenya.