Le projet pluriannuel contribuera à réaliser des Objectifs de développement durable
Daniel Gustafson, Directeur général adjoint de la FAO et Augusta Pechisso, Directrice générale du Fonds mozambicain pour le développement durable (FNDS) lors de la signature de l’accord à Rome.
©Photo: ©FAO/Riccardo De Luca
11 juillet 2017, Rome - Le Gouvernement du Mozambique, la Banque mondiale et l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) ont annoncé le lancement d'un nouveau projet destiné à renforcer la gestion durable des forêts et à aider le Mozambique à réaliser l'Objectif de développement durable numéro 15 portant sur les forêts. Le projet, estimé à 6 millions de dollars, rentre dans le cadre d'un plus grand projet d'investissement forestier du gouvernement mozambicain, financé par la Banque mondiale à hauteur de 47 millions de dollars. Ce projet vise à stopper la déforestation et à encourager les investissements dans le secteur forestier tout en créant de nouveaux revenus et de nouveaux moyens d'existence pour les communautés rurales, qui se baseront sur une gestion durable des forêts. Des «modèles-types» de concessions mettant en œuvre les meilleures pratiques seront également établis.
«Ce partenariat important contribuera à insuffler un changement transformationnel de la manière dont les forêts sont gérées au Mozambique», a déclaré M. Dan Gustafson, Directeur général adjoint de la FAO.
Pour la première fois, un système d'information forestier numérique et à référence spatiale sera développé. Il remplacera les documents papier actuellement utilisés et permettra d'avoir une base de données fiable et vérifiée qui contribuera à l'élaboration de politiques stratégiques et à la prise de meilleures décisions concernant la gestion des forêts.
Le savoir et les compétences liés aux principes de gestion forestière seront partagés au niveau local et national.
Les ressources forestières du Mozambique peuvent grandement contribuer à réduire la pauvreté mais sont menacées par la déforestation, la dégradation, les feux, l'exploitation forestière illégale, l'utilisation incontrôlée de bois de chauffage et la production de charbon.
M. Xavier Sailor, Directeur de la Direction générale des forêts du Mozambique, a indiqué que les communautés et le secteur privé étaient des protagonistes importants du processus de révision des modèles de gestion des forêts. «Nos forêts seront protégées et sauvegardées et en même temps utilisées comme une source de richesse pour nos communautés, qui leur permettra d'améliorer leurs vies quotidiennes», a-t-il expliqué.
Suite à la validation d'un nouveau cadre de travail par la FAO et la Banque mondiale le 10 mai 2017, ce projet est le premier à être signé. Ce cadre de travail comprend un ensemble de modèles-types de projets qui avaient déjà été utilisés pour simplifier et accélérer la mise en place du nouvel accord de partenariat entre le Mozambique et la FAO.
«Ce partenariat est un bon exemple de ce que nous pouvons faire ensemble car nous pouvons réellement intensifier nos efforts», a indiqué Mme Paola Agostini, experte en forêts et paysages à la Banque mondiale. «L'ensemble est plus performant que la somme des parties», a-t-elle ajouté.
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