La lettre d’intention aidera à guider le secteur privé dans sa participation à la réalisation des objectifs de développement durable
Le Directeur général de la FAO, QU Dongyu, et le Président du Forum économique mondial, Borge Brende, signent la lettre d'intention.
©Jeffrey Jones
New York - L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le Forum économique mondial ont signé aujourd’hui une lettre d’intention qui favorise une orientation plus structurée des ressources du secteur privé vers des causes planétaires telles que la lutte contre la faim.
Ce document permet à la FAO de mieux indiquer au secteur privé comment soutenir le développement durable, en particulier la transformation des systèmes agroalimentaires. Il fait suite au souhait formulé début 2020 par le Directeur général de la FAO, M. Qu Dongyu, de collaborer avec le Forum économique mondial pour protéger et renforcer les chaînes d’approvisionnement alimentaire pendant la pandémie de covid-19. M. Qu copréside le conseil de direction de l’initiative sur l’avenir des systèmes alimentaires du Forum économique mondial, qui s’est réuni aujourd’hui en marge de la session de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York.
La lettre officialise l’intention des deux parties de réfléchir à des moyens de travailler ensemble dans des domaines présentant un intérêt commun, notamment l’utilisation des données et le développement du numérique au service de systèmes agroalimentaires inclusifs, efficaces, durables et sains, ainsi que les investissements accrus indispensables pour accélérer les avancées.
Quelque 90 pour cent des ressources nécessaires pour atteindre les objectifs de développement durable doivent venir du secteur privé, lequel se compose de millions d’acteurs – d’entreprises familiales et de petites entreprises jusqu’à des multinationales et des conglomérats – et joue un rôle de premier plan dans le secteur alimentaire et agricole.
La collaboration entre la FAO et le Forum économique mondial, organisation à but non lucratif qui fédère plus de 700 membres, permettra également de maximiser les chances que davantage d’entreprises nationales et multinationales dans le monde aient connaissance des principes soutenus par la FAO qui visent de meilleures pratiques entrepreneuriales et des actions plus respectueuses de l’environnement, et les adoptent sans qu’il soit nécessaire de signer une multitude d’accords.
Le moment est opportun car la FAO promeut son Initiative Main dans la main, qui consiste à apparier des capacités du secteur privé avec des besoins locaux définis par des pays parmi les moins avancés.
La FAO organise le tout premier Forum d’investissement consacré à l’Initiative Main dans la main, qui s’ouvrira la semaine du 17 octobre à Rome.
Dans un discours devant le conseil de direction, le Directeur général a souligné qu’il fallait collaborer à l’échelle internationale, être solidaires et nouer des partenariats sur la base d’un programme commun. Le temps presse car le nombre de personnes souffrant de la faim dans le monde a bondi de 150 millions par rapport à la période précédant la pandémie. M. Qu a également insisté sur le fait que de nombreuses solutions adaptées aux besoins devaient être trouvées et qu’il était essentiel d’investir, tout en soulignant qu’il était important de convaincre le secteur privé qu’il était bien plus intéressant d’investir dans l’agriculture que d’apporter une aide selon les modalités habituelles.
À New York, le Forum économique mondial a organisé une manifestation spéciale retransmise en direct, sur le thème «Alimentation et énergie: faire face à une crise mondiale des ressources», à laquelle a participé Máximo Torero, Économiste en chef de la FAO.
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