Intensification des activités menées dans le cadre de l’approche «Une seule santé» sous la direction de la FAO, en sa qualité de présidente du secrétariat de l’Alliance tripartite

La pandémie de covid-19 a rendu encore plus urgente l’adoption d’une approche coordonnée de la santé humaine, animale, végétale et environnementale

©FAO/Abdulhakim

Le plan d'action conjoint pour "Une seule santé" représente une approche intégrée des problèmes de la santé des êtres humains, des animaux et des écosystèmes

©FAO/Abdulhakim

15/03/2022

Rome – La pandémie de covid-19 a entraîné une accélération des efforts visant à concevoir une approche intégrée des défis que posent la santé des êtres humains, des animaux et des écosystèmes, et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) s’est employée à faire avancer l’élaboration d’une feuille de route pour la mise en pratique de cette approche.

La FAO, qui a assuré, au cours de l’année écoulée, la présidence tournante de l’Alliance tripartite, dont font également partie l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE), a joué un rôle essentiel dans l’élaboration d’un plan d’action conjoint «Une seule santé».

«Nous avons fait des progrès considérables pour ce qui est d’intensifier l’action sur le terrain», a déclaré la Directrice générale adjointe de la FAO, Mme Maria Helena Semedo. «Ce qui est également très important, c’est que l’approche “Une seule santé” est désormais solidement inscrite à l’ordre du jour d’instances internationales majeures telles que le G7, le G20, le Sommet mondial sur la santé et le Sommet des Nations Unies sur les systèmes alimentaires», a-t-elle ajouté.

Préparation de la FAO en vue du passage de témoin

Ces progrès interviennent alors que la FAO se prépare à transmettre la présidence à l’OMS et que le partenariat se renforce grâce à l’arrivée dans ses rangs du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE).

Le plan d’action s’articulera autour des domaines prioritaires suivants: renforcement des capacités liées à l’approche «Une seule santé» afin d’améliorer les systèmes de santé; réduction des risques liés aux épidémies et pandémies de zoonoses émergentes ou résurgentes; lutte contre les zoonoses endémiques, les maladies tropicales négligées et les maladies à transmission vectorielle en vue de les éliminer; amélioration de l’évaluation, de la gestion et de la communication des risques en matière de sécurité sanitaire des aliments; lutte contre la pandémie silencieuse de résistance aux antimicrobiens; et intégration des questions d’environnement dans l’approche «Une seule santé».

Les 12 derniers mois ont été marqués par une large adoption de l’approche «Une seule santé». La présidence italienne du G20 a présenté un document établi par l’Alliance tripartite, le PNUE et la Banque mondiale, sur l’investissement dans l’approche «Une seule santé», document dans lequel les auteurs reconnaissent l’importance de financer l’approche et mentionnent le rôle que peut jouer le plan d’action conjoint «Une seule santé» comme cadre mondial d’investissement.

Le Groupe de direction mondial sur la résistance aux antimicrobiens intégrant le principe «Une seule santé» a été lancé sous la présidence de la FAO, ce qui a permis de renforcer encore l’importance stratégique du cadre politique global dans lequel s’inscrit l’approche «Une seule santé».

Résultats de la mobilisation de ressources

Dans un contexte où l’aide financière est d’une importance primordiale, en particulier pour les pays à revenu faible ou intermédiaire, les appels à la mobilisation de ressources lancés sous la présidence de la FAO ont dès le départ rencontré un écho très favorable, notamment auprès de la Fondation Bill et Melinda Gates et du Gouvernement du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord, qui ont financé une étude exploratoire.

D’autres programmes clés ont également reçu un appui, y compris le Centre d’urgence de la FAO pour la lutte contre les maladies animales transfrontières, les États-Unis d’Amérique ayant assuré la reconstitution des ressources pour un nouveau cycle de cinq ans, en plus de s’être engagés à contribuer au programme «Une seule santé» et au Programme FAO d’intervention et de redressement dans le contexte de la covid-19.

Toutes ces avancées ont été possibles grâce aux efforts déployés de manière soutenue en faveur de la sensibilisation, de l’apprentissage et de la mobilisation, notamment grâce aux plateformes régionales «Une seule santé» et aux initiatives pour les jeunes axées sur l’approche «Une seule santé» et la résistance aux antimicrobiens.

Contacts

FAO Newsroom (+39) 06 570 53625 [email protected]