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Investir en faveur des femmes du Jharkhand


Le soutien aux agricultrices indiennes accroît l’autonomie économique, la productivité et les revenus

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25/06/2025

Le Jharkhand, «terre des forêts», est aussi une terre de contrastes. Dans cette région de l’est de l’Inde, le sol, riche en minéraux, se prête parfaitement à l’agriculture, mais est souvent frappé par des sécheresses et des moussons capricieuses.

L’État est parsemé de hameaux isolés, où des exploitants pratiquant l’agriculture de subsistance travaillent avec des ressources limitées et des outils obsolètes sur des terres fragmentées. Les habitants parcourent les chemins étroits qui séparent les champs, portant sur leur tête des paniers de légumes ou des fagots de bois de feu, et s’efforcent de tirer de la terre de quoi vivre.

Dans le district de Gumla, dans le Jharkhand, un petit centre communautaire est en pleine effervescence. À l’intérieur, des femmes de tous âges – certaines avec des enfants en bas âge sur les genoux – se retrouvent dans le cadre d’une réunion de groupe de producteurs.

Dehors, des rangées luxuriantes d’aubergines, de légumineuses et de tomates tapissent le paysage, témoignant de leur dur labeur. Les femmes étudient les stratégies à mettre en œuvre pour commercialiser leurs légumes. La production de ces cultures a été minutieusement planifiée, de façon à pouvoir approvisionner les lieux accueillant les festins et les rituels du prochain festival Sohrai (festival de la récolte), qui se déroulera en octobre et en novembre.

Pour ces femmes, la réunion ne concerne pas seulement la récolte, mais vise à créer un avenir commun plus fort et plus sûr.

À l’instar de 200 000 ménages répartis dans tout l’État, ces femmes sont en passe de transformer leurs moyens de subsistance grâce au programme JOHAR [Jharkhand Opportunities for Harnessing Rural Growth (perspectives de croissance rurale dans le Jharkhand)].

Soutenu par le Centre d’investissement de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) pour ce qui est de la conception et de la mise en œuvre, le programme a permis aux femmes du Jharkhand de devenir plus autonomes grâce à des investissements dans les technologies agricoles et à l’ouverture de l’accès aux marchés.

Mené par le département du développement rural du gouvernement du Jharkhand, mis en œuvre par la Jharkhand State Livelihood Promotion Society (JSLPS) et doté d’un financement de la Banque mondiale, le programme JOHAR a aidé plus de 150 000 ménages à passer d’une agriculture de subsistance reposant sur la culture du riz paddy à une agriculture à haute valeur ajoutée.

Ces ménages cultivent désormais des produits rentables comme des fruits et des légumes, ainsi que des produits issus de l’élevage, et nombre d’entre eux ont vu leurs revenus augmenter de plus de 35 pour cent.

En quatre ans seulement, les 21 organisations de producteurs agricoles du programme JOHAR, qui sont dirigées par des femmes et représentent quelque 4 000 groupes de producteurs, ont réalisé un chiffre d’affaires d’environ 21 millions d’USD. Les agriculteurs profitent directement de meilleures conditions commerciales, puisqu’ils achètent des intrants à des prix inférieurs à ceux des marchés ouverts et vendent leurs produits aux organisations de producteurs agricoles à des prix plus avantageux que s’ils passaient par d’autres circuits.

Cela permet aux femmes de ces groupes de producteurs de scolariser leurs enfants et leur assure des moyens de subsistance plus stables. La réussite de ces femmes est la preuve que les agriculteurs du Jharkhand ont le pouvoir de changer les choses lorsqu’ils ont accès aux bonnes ressources.

Asha Devi, aujourd’hui présidente du groupe de producteurs de Kanke, est l’une de ces femmes.

«Je me suis mariée jeune et je suis restée à la maison. Nous avions recours à de vieilles techniques agricoles et cultivions de petites quantités pour nos familles – nous ne vendions rien au marché», se souvient-elle.

Cependant, lorsqu’elle a rejoint le groupe de producteurs de Kanke, créé dans le cadre du programme JOHAR, elle y a vu une occasion de mettre en commun ses ressources et de vendre ses produits aux côtés d’autres agricultrices et agriculteurs, ce qui lui a permis de surmonter les difficultés liées à la fragmentation des propriétés foncières et à une mécanisation limitée.

En outre, le groupe de producteurs de Kanke a bénéficié d’investissements et d’un soutien du programme JOHAR qui visait à développer une agriculture à haute valeur ajoutée en leur donnant accès à de meilleurs outils et à des techniques modernes.

Les petits exploitants peuvent louer des équipements et des machines agricoles à des prix abordables auprès de centres de location à la carte du programme JOHAR, qui fonctionnent à l’aide d’une application, tandis que les points de vente Agri-mart à guichet unique facilitent l’accès à des semences, à des engrais et à des outils de qualité, ce qui permet d’améliorer la productivité.

Grâce à une application numérique pour appareils mobiles, développée dans le cadre du programme, les agriculteurs peuvent non seulement planifier leurs activités agricoles, surveiller leurs cultures et obtenir des informations sur les maladies et les organismes nuisibles, mais aussi bénéficier de l’aide d’un centre d’appel spécialisé, qui leur donne des avis d’experts, les aide à régler leurs plaintes et leur fournit des informations actualisées sur les marchés et les aides financières.

Alors que les affaires prospèrent, Asha prend la tête de son groupe de producteurs. Avec d’autres dirigeantes venant des districts de Bero et de Mandar, elles ont constaté qu’il fallait améliorer l’accès aux marchés et le développement des entreprises.

Bénéficiant du soutien du gouvernement du Jharkhand, d’un investissement de la Banque mondiale et de l’expertise technique de la FAO, elles ont fondé la Sarhul Ajeevika Farmer Producer Company Limited, une coopérative de groupes de producteurs travaillant ensemble pour tirer parti du calendrier de production et de l’accès au marché.

Sous la direction d’Asha et de ces dirigeantes, la coopérative Sarhul a connu un grand essor. Elle compte aujourd’hui plus de 14 000 femmes, qui détiennent chacune une participation financière dans l’entreprise.

“«Aujourd’hui, nous comprenons tous les aspects de nos activités, qu’il s’agisse des marges bénéficiaires ou des demandes du marché local. Nous avons appris à négocier ensemble pour obtenir de meilleurs prix, et nous savons que nous n’avons pas à nous contenter de peu», s’exclame Asha.

Ces compétences leur ont permis, à elle et à d’autres agricultrices, de gérer leurs propres finances. «Aujourd’hui, nos enfants disent que leurs mères sont des entrepreneuses et c’est là notre plus grande récompense», affirme-t-elle.

Soutien aux chaînes de valeur

Sanjeev Kumar, PDG de Sarhul, témoigne de la progression et du potentiel de la coopérative. «Nous soutenons les entreprises dirigées par des femmes et surveillons le marché», explique-t-il. «En 2019, nous avons réalisé un chiffre d’affaires de seulement 200 000 roupies indiennes (Rs), soit 2 300 USD. En 2023, nous étions passés à 25 millions Rs (290 000 USD) et aujourd’hui, nous sommes en bonne voie pour atteindre 35 millions Rs (405 000 USD), soit un taux de croissance de plus de 180 pour cent!», explique-t-il.

K. Srinivasan, secrétaire du département du développement rural du gouvernement du Jharkhand, attribue ce succès à l’approche intégrée de la chaîne de valeur adoptée dans le cadre du programme JOHAR.

«Le programme JOHAR a permis de faire découvrir aux femmes des villages les technologies agricoles modernes et les techniques de transformation. Beaucoup de ces femmes sont d’origine tribale et certaines n’avaient pas de terres. Aujourd’hui, elles commercialisent leurs produits et accroissent les revenus de leur foyer. Nous avons observé des résultats notables ici, tout au long de la filière», fait-il remarquer.

Développer les entreprises

Dans le foisonnant Agri-mart, situé à un carrefour très fréquenté à Patratu, Ramgarh, le directeur, Deepak Kumar, présente ses produits. «Je fournis des produits agricoles à tous les quartiers», explique-t-il. «Les agriculteurs viennent ici pour trouver des produits de qualité supérieure à des prix abordables, notamment du lombricompost et des solutions innovantes de lutte contre les ravageurs, notamment des pièges à phéromones, des pièges collants et des sprays à la citronnelle.»

«Lorsque nous avons mis en place l’agriculture à forte valeur ajoutée, nous nous sommes rendu compte qu’il fallait améliorer les intrants», indique Deepak Upadhyay, directeur par intérim du projet JOHAR au sein de la JSLPS. Nous avons mis en place des points de ventes Agri-mart au niveau local, puis lancé des pépinières afin de stimuler la productivité avec l’appui d’infrastructures améliorées qui aident à effectuer les récoltes en temps opportun.»

Plus de 550 centres de semis hors sol et pépinières sous serre, gérés par des entrepreneuses, fournissent à présent des semis résistants aux membres du groupe et aux agriculteurs des environs, contribuant ainsi au développement d’entreprises rurales florissantes.

Parallèlement, l’irrigation a été introduite pour la première fois, souvent à l’aide de pompes solaires. Des groupes d’utilisateurs de l’eau ont été créés, bénéficiant à plus de 60 000 ménages. «L’irrigation à l’énergie solaire change la donne», déclare M. Upadhyay. «Pour garantir l’accès à l’eau, nous avons conçu des pompes montées sur des tricycles, qui permettent aux agricultrices d’acheminer facilement l’eau vers leurs champs.»

Point crucial, le programme a également permis d’apporter un appui ciblé aux éleveurs de volaille et de caprins, par l’intermédiaire de son réseau constitué de plus de 1 500 femmes formées habitant dans les villages, les «Pashu Sakhis», qui assurent des services communautaires et que les agriculteurs peuvent consulter pour obtenir des conseils techniques, commerciaux et liés au marché.

Formées en partenariat avec le Conseil des compétences du secteur agricole indien, les Pashu Sakhis, qui fournissent des intrants, offrent des formations et prodiguent des conseils en matière de production et de commercialisation, d’assurance et de suivi, possèdent une expertise dans les domaines de l’élevage, de la production maraîchère, de la pêche et des produits forestiers non ligneux.

«Les cadres issus des communautés agricoles apportent des connaissances et un soutien essentiels, ce qui stimule la productivité et améliore les chaînes de valeur», déclare M. Srinivasan.

Investir en faveur de l’élevage

Près du domicile d’Asha, à Kanke, vit Dharmi Devi dans le village tribal de Malsiring, une communauté d’exploitants pratiquant l’agriculture de subsistance, où de nombreuses maisons sont faites de terre et de chaume.

Contrainte d’abandonner ses études en raison de difficultés financières, Dharmi est aujourd’hui une éleveuse de volailles prospère qui a gravi les échelons jusqu’à occuper le poste de codirectrice de Sarhul, aux côtés d’Asha.

Elle a également été élue par les habitants à la tête du conseil du village.

«Je vis un rêve éveillé», confie Dharmi.

Grâce à la coopérative Sarhul, elle et son groupe de producteurs locaux ont reçu 30 poules, un début modeste que les agricultrices de Malsiring ont transformé en une entreprise florissante.

«Nous avons vendu le premier lot et réalisé un bénéfice de 10 000 Rs (110 USD), ce qui m’a incitée à investir; j’ai ainsi acheté 100 poules supplémentaires et doublé mes bénéfices», explique-t-elle. «L’entreprise Sarhul s’occupe des ventes et organise le transport vers le marché.»

Dans l’État du Jharkhand, plus de 65 000 ménages ont bénéficié d’un soutien à l’élevage et d’investissements destinés à la chaîne de valeur, notamment pour l’élevage avicole commercial. Certains producteurs comme Dharmi ont vu leurs revenus multipliés par 84, passant d’environ 800 Rs (10 USD) à 72 000 Rs (840 USD).

Accroître les investissements

Les poussins de Dharmi ont vu le jour à l’écloserie Divyansh Agro Poultry Hatchery, située près de Ranchi. Ici, dans le couvoir, des rangées d’incubateurs, dont la température et l’humidité sont régulées avec précision pour créer des conditions d’éclosion idéales, permettent aux œufs de laisser place à des poussins en bonne santé. Le couvoir résonne du gazouillis des poussins qui reçoivent leur nourriture et leurs vaccins, leur assurant ainsi de bonnes bases pour leur entrée dans la vie.

Cet établissement est un maillon essentiel de la chaîne de soutien aux éleveurs de volailles de basse-cour comme Dharmi. Avec d’autres petits exploitants des villages voisins, elle récupère des caisses de poussins qu’elle élève dans son jardin jusqu’à ce qu’ils soient prêts à être vendus sur le marché.

«Nous avons toujours eu pour mission de soutenir les habitants des villages», explique Vikash Kumar Choudhary, PDG de Divyansh Agro Poultry Hatchery. «À nos débuts, en 2021, nous livrions 10 000 poussins par semaine, mais grâce à notre partenariat avec le programme JOHAR, la demande a augmenté et nous avons porté notre capacité à 100 000 poussins par semaine, ce qui représente une multiplication par 10 en quelques années.»

L’écloserie est spécialisée dans la production de volailles de basse-cour en bonne santé appartenant à des races de haute qualité, notamment les races Sonali et Croiler, qui sont très prisées par les groupes de productrices rurales, à l’instar de celui de Dharmi.

«En améliorant le système de sélection, elles parviennent à produire davantage d’œufs et de viande en moins de temps», explique Vikash.

Vikash s’est heurté à des difficultés considérables avant d’obtenir des investissements pour son entreprise. «Lorsque nous avons démarré, aucune banque ne voulait nous recevoir», se souvient-il. «Toutefois, après nous être associés au programme JOHAR et avoir développé notre production, les commandes ont augmenté et les banques ont pris conscience de notre potentiel.»

Animé par sa volonté d’aider les agriculteurs des zones rurales, Vikash a mis au point une couveuse solaire capable de faire éclore 500 œufs à la fois. «Je me suis rendu compte que les difficultés que je rencontrais seraient encore plus grandes pour les agricultrices rurales. Cette machine permet aux agriculteurs de faire éclore des poussins chez eux et de devenir chefs d’entreprise.»

Vikash attribue sa réussite au soutien apporté par le programme: «Grâce à la formation sur la gestion des écloseries et la qualité des poussins, ainsi qu’aux contacts établis avec les éleveurs de basse-cour, nous sommes passés du statut de petite entreprise à celui de fournisseur majeur, qui dessert le Jharkhand et d’autres régions.»

Le programme JOHAR a non seulement permis d’accroître la disponibilité des volailles de basse-cour, mais aussi de créer une chaîne de valeur organisée. Les femmes peuvent acheter des poussins de qualité et vendre leurs volailles à un prix juste, les bénéfices étant répartis entre elles.

Grâce à l’amélioration des connaissances, des intrants et de la vaccination, le taux de mortalité des volailles a chuté et la production d’œufs des agriculteurs atteint des niveaux impressionnants. Aujourd’hui, chaque ménage produit jusqu’à 90 000 œufs par an, et 80 000 œufs sont collectés quotidiennement auprès de 300 foyers et vendus par l’intermédiaire de Sarhul, ce qui permet de garantir l’équité des prix et l’accès au marché.

Grâce à ces initiatives avicoles, trois millions d’œufs sont maintenant produits chaque année – soit environ cinq pour cent de l’approvisionnement total en œufs du Jharkhand – ce qui réduit la dépendance de l’État vis-à-vis des importations. À l’instar de Dharmi, les producteurs bénéficient non seulement d’une augmentation de leurs revenus, mais aussi d’une meilleure nutrition et d’une plus grande sécurité alimentaire.

De meilleures perspectives de subsistance pour les groupes tribaux

Sur les collines boisées de Bero, à l’est de Ranchi, une distillerie de citronnelle affiche une productivité débordante. Un homme attise un fourneau rugissant, dont les flammes permettent d’extraire l’huile essentielle. Non loin, des tas de citronnelle séchée et très odorante attendent d’être transformés, tandis que des femmes transportent des bottes d’herbe fraîchement coupée dans les champs environnants. L’air est imprégné de senteurs terreuses et citronnées, alors que l’usine transforme la matière première en un produit de valeur.

L’entreprise Sarhul a rassemblé plus de 250 femmes d’origine tribale, qui composent ce groupe de productrices de citronnelle, culture qu’elles exploitent sur 70 acres de terres autrefois non arables.

L’investissement effectué dans le cadre du programme JOHAR a abouti à la création d’une distillerie qui, en 2023, a produit 350 litres d’huile de qualité et est aujourd’hui vendue dans tout l’État. Au Jharkhand, grâce au programme JOHAR, cinq installations de ce type ont été mises en place, ce qui a permis aux agriculteurs de tirer des profits considérables.

Mithila Devi, présidente du groupe de producteurs et codirectrice de l’entreprise Sarhul aux côtés d’Asha et de Dharmi, présente fièrement l’installation. «Avant, nous ne savions pas comment cultiver ni vendre la citronnelle, mais après avoir rejoint le programme JOHAR, nous avons compris que cela nous apporterait un bon revenu, même pendant la saison sèche», explique-t-elle. «J’ai vécu dans la pauvreté depuis mon enfance, mais j’ai pu travailler et aider d’autres femmes à s’en sortir.»

Dans l’État du Jharkhand, où les forêts sont essentielles aux moyens de subsistance des populations rurales, notamment pour les groupes tribaux marginalisés, la récolte durable et rentable de plantes aromatiques et de produits forestiers non ligneux a contribué à diversifier les moyens de subsistance et à renforcer la résilience.

Dans un village tribal voisin, à Raidih, les femmes cultivent avec habileté la gomme-laque – résine naturelle sécrétée par des insectes sur des arbres hôtes –, une pratique transmise de génération en génération. À l’abri de la canopée, elles inspectent les branches recouvertes de résine. Certaines les grattent pour écarter les nuisibles ou appliquent une nouvelle couche de gomme-laque pour assurer une croissance saine, tandis que d’autres récoltent la résine durcie.

La gomme-laque, très prisée dans l’industrie cosmétique et pharmaceutique, constitue une source de revenus durable pour ces villages isolés. Résistante au climat, elle contribue à la sécurité des revenus des agriculteurs, en particulier pendant les périodes de sécheresse, lorsque des cultures de base comme le riz sont menacées.

Traditionnellement, les communautés locales étaient tributaires des forêts pendant les mois de disette, mais elles ne disposaient pas des techniques et des installations modernes nécessaires pour en tirer pleinement parti. Partout dans l’État du Jharkhand, ces investissements ont contribué à transformer des ressources forestières comme la gomme-laque et la citronnelle en produits commercialisables, tout cela ayant été rendu possible grâce à la construction d’installations, à l’appui apporté aux groupes de producteurs et à la mise en relation des communautés avec les clients.

En plus de stimuler la productivité et de promouvoir des produits de qualité provenant de zones difficiles d’accès, le programme JOHAR a permis aux groupes de producteurs d’accéder aux marchés grâce à une analyse éclairée du marché et à une planification de la production.

À présent, les agriculteurs peuvent cultiver les bons produits, au moment opportun, afin de répondre aux besoins spécifiques du marché.

Terre de possibilités

Les parcours d’Asha, de Dharmi, de Mithila et de milliers d’autres femmes témoignent du potentiel transformateur des investissements consacrés au développement des compétences des femmes, aux groupes de producteurs et aux filières locales.

Grâce à l’impulsion du JSLPS et au partenariat de la FAO et de la Banque mondiale, des milliers de femmes du Jharkhand ont non seulement amélioré leurs moyens de subsistance, mais aussi créé un modèle de transformation du système agroalimentaire dont leurs communautés continueront de bénéficier pendant des générations.

Cet article s’inscrit dans une série destinée à marquer le 60e anniversaire du Centre d’investissement de la FAO, en mettant en exergue des décennies de partenariats, d’initiatives et d’investissements qui ont donné forme aux systèmes agroalimentaires. Découvrez comment le Centre d’investissement de la FAO continue de stimuler les investissements et des solutions de financements au service de l’agriculture, et transforme ainsi des milliers de vies dans le monde entier.

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