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IFOAM Congrès Mondiale

On the occasion of the 21st Session of the Committe on AgricultureA Side Event on Organic Agriculture, Climate Change and Environment  

 FAO, Rome, 22 April 2009
from 12:00 to 14h:00 hours
Iran Room, FAO Headquarter, Rome

The event is financed by the Danish Ministry of Food, Agriculture and Fisheries and organized by the Danish International Centre for Research in Organic Food Systems (ICROFS) in collaboration with the International Federation of Organic Agriculture Movements (IFOAM) and FAO.  

Denmark has been named “Organic Country of the Year 2009” and will be hosting COP15 in Copenhagen in December 2009. The side event is organized in recognition of the important value Organic Agriculture may play in answering to the social and environmental challenges that our food systems are facing and the need to cope with growing food demands in times of climate change. The interdependencies and relationship between agriculture, environment and climate change will have to be taken into consideration for the choices we make to secure a sustainable production of food and fibre.  

Organic agriculture and agro-ecological methods improves and depends on biodiversity, soil fertility and other ecological support functions. Research results indicates that agro-ecological methods, as used in Organic Agriculture, potentially have positive effects related to climate adaptation as well as climate mitigation which can be of high value for future sustainable development in particular smallholder farmers possibilities to improve their agricultural production while adapting to climate change.  

Organic agriculture is knowledge intensive and should be adapted to local conditions and the farmers’ situation. Thus, there is need for further development in line with the principles of organic agriculture and there is a need for improved knowledge transfer systems which acknowledges traditional as well as scientific knowledge. We, the organizers, would, therefore, appreciate this opportunity to discuss with representatives from FAO member countries the possible contributions of organic agriculture to answer to the challenges for the agricultural sector in different countries.  

The side event will present a range of important issues from a general perspective by representatives from FAO, IFOAM and ICROFS as well as from an African and Asian perspective by representatives from Ethiopia and Thailand. Further details are provided in the programme.

 

On the occasion of the 16th IFOAM World Organic Congress
FAO Workshop on Organic Agriculture and Climate Change, Modena, 18 June 2008

Les changements climatiques et la recherche d'énergies renouvelables risquent de nuire à la productivité des écosystèmes agricoles et de mettre en échec les systèmes d'approvisionnement alimentaire. En cette époque « d'adaptation au carbone » rendant indispensable l'exploration de nouvelles voies, l'agriculture biologique, championne de l'environnement, se trouve naturellement aux avant-postes. Le besoin se fait sentir, par conséquent, de mieux comprendre la contribution de l'agriculture biologique aux efforts d'atténuation et d’adaptation aux changements climatiques, et de recenser les méthodes et normes d'évaluation pertinentes en matière de carbone.

Le présent Atelier s’appuie sur les connaissances et l'expérience de la communauté bio dans trois domaines: l'atténuation et l'adaptation aux changements climatiques; l'utilisation de l'énergie et les bioénergies; et la place du carbone dans la certification de production biologique. Alexander Mueller, Sous-Directeur général, Gestion des ressources naturelles de l'environnement, de la FAO, ouvrira l’Atelier et présentera un compte-rendu des résultats de la Conférence de haut niveau sur la sécurité alimentaire et les défis des changements climatiques et des bioénergies, qui s'est tenue à Rome du 3 au 5 juin 2008.

Claude Aubert présentera le résultat du Dialogue scientifique international qui a eu lieu à Lempdes (France), les 17 et 18 avril 2008, sur l'impact de la production et de la consommation alimentaires sur le réchauffement planétaire ainsi que sur la contribution potentielle des systèmes alimentaires biologiques à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et à l'atténuation des changements climatiques. Paul Happerly fera le point des observations du Rodale Institute, menées sur une période de 28 ans, en ce qui concerne le piégeage du carbone dans le sol et les niveaux d'azote des systèmes de culture biologiques du maïs et du soja. Urs Niggli présentera les résultats et les travaux de l'Institut de recherche de l'agriculture biologique FiBL autour de scénarios plausibles reposant sur le potentiel d'adaptation de l'agriculture biologique aux changements climatiques. Vandana Shiva lancera le Manifeste de la Commission internationale sur les changements climatiques et l'avenir de la sécurité alimentaire qui souligne la vulnérabilité de l'agriculture industrielle planétaire aux changements climatiques et les fausses promesses liées à l'essor des biocarburants, et préconise l'adoption de systèmes biologiques diversifiés afin de garantir à la fois la durabilité des exploitations et la sécurité alimentaire.

Gudula Azeez passera en revue l'efficacité énergétique du secteur agricole du Royaume‑Uni, sur la base de l'analyse de l'Association des sols et des résultats de l’analyse du cycle de vie des produits organiques et inorganiques. Jean-Michel Florin présentera un outil pratique, dit de mouvement biodynamique, pour évaluer le bilan du carbone des exploitations agricoles, y compris la production de biomasse en surface et souterraine (racines, grains, tiges) et le carbone importé dans les exploitations (aliments, pailles, fumiers), et pour mieux apprécier les rendements en matière de rotation des cultures, pâturages permanents, aliments pour animaux et engrais verts. Adrian Muller examinera la durabilité de la production de biomasse à des fins énergétiques et la compatibilité d'une production de bioénergie à grande échelle avec les principes biologiques des cycles nutritifs et d'autosuffisance énergétique clos. Bruno Borsari défendra la thèse que des terres marginales peuvent être utilement mises en valeur pour la production de bioénergie.

J. Paull montrera le lien existant entre les programmes visant à réduire l'empreinte carbone et l'augmentation de l'empreinte pesticide en sylviculture, et préconisera l’adoption de normes et de certification pour la sylviculture biologique. Johan Cejie complétera la présentation du régime de certification biologique KRAV pour les serres, l'horticulture, l'élevage, les pêches, la transformation et le transport, comprenant une analyse des différents avantages d’approches telles que celle de l'analyse du cycle de vie et des méthodes de production et de transformation et il explorera les possibilités de normalisation à l'échelle internationale. Volkert Engelsman présentera la technologie de compostage à faible émission de Soil et More ainsi que son processus d'approbation des projets de réduction des émissions de gaz à effet de serre ouvrant droit à l'obtention de crédits en carbone dans différents pays.

Au terme des discussions sur les sujets susmentionnés, Nadia Scialabba présentera un résumé des meilleures pratiques entreprises jusqu'ici par la communauté bio, ouvrant entre autres les possibilités de développement et d'amélioration des pratiques bio favorisant le passage d'une agriculture tributaire des combustibles fossiles à une agriculture s'adaptant au climat.