Les institutions impliquées dans la filière avicole ont des tailles très variables (internationales, nationales, régionales ou locales), et peuvent être formelles ou informelles, publiques ou privées. Elles comprennent des groupes/organisations de producteurs de volailles, des coopératives, des législateurs, des fournisseurs d'intrants, des fournisseurs de services (p. ex., vulgarisation, soins vétérinaires), des agents du marché, des organismes de recherche et développement, des organisations non gouvernementales, des organisations communautaires et des partenaires de développement.

Comme bon nombre d'entreprises, les producteurs de volailles bénéficieront de la formation de nouveaux groupes ou d’organisations car l'action collective se traduit généralement par une réduction des coûts et par une augmentation des revenus. Un groupe peut être constitué de producteurs et de productrices, ou bien comprendre uniquement des femmes ou des jeunes. En créant des organismes, les producteurs peuvent réaliser certaines économies d'échelle, par exemple, réduire les frais généraux sur les intrants et les services (alimentation, vaccins, épargne et financement, etc.); partager les risques, y compris les risques liés aux investissements et au crédit; apprendre les uns des autres et échanger des informations utiles; acquérir un statut et accroître leur influence; accroître leurs revenus grâce à un accès direct au marché, etc.