La représentation de la FAO à Bangui a abrité le 07 août 2015 les travaux de l’atelier de réorientation des activités du projet GCP/RAF/445/GFF : « Gestion durable de la faune sauvage et du secteur de la viande de brousse en Afrique centrale ».

Organisé par la Coordination nationale du projet en République centrafricaine, cet atelier visait à examiner les rapports produits par l’UICN et la mission d’évaluation, à proposer les termes de référence du Comité consultatif national (CCN) Faune et viande de brousse en RCA et à planifier les activités pour la période de juillet à décembre 2015.

Dirigés par monsieur Rubens Nambaï, Chargé de mission en matière des Eaux et forêts, ces travaux ont regroupé les experts du Ministère des Eaux, Forêts, Chasse et Pêche, ceux  du Ministère de l’Ecologie, de l’Environnement et du Développement Durable, de la FAO ainsi que les représentants de la Société civile centrafricaine.

En ouvrant les travaux, le Représentant de la FAO, monsieur Jean-Alexandre Scaglia a présenté les grands enjeux liés aux objectifs du projet pour la conservation et le développement local dans le Bassin du Congo à travers les quatre pays de la sous-région de l’Afrique centrale dont la République centrafricaine. Il a démontré que « la gestion participative de la faune sauvage peut être une stratégie  viable pour conserver la fonction, l’intégrité et la biodiversité de l’écosystème forestier ».

Dans sa présentation sur les réalisations du projet en République centrafricaine, l’Assistant Technique National, Dieudonné Bruno Waneyombo Brachka a rappelé les quatre composantes du projet qui sont : la réforme des politiques et juridique, les outils servant à la gestion participative de la faune sauvage, la création de capacités et la gestion, suivi et évaluation du projet.

En présentant le plan de travail de juillet à décembre 2015, le Coordonnateur national du projet, monsieur José Madomi a souligné l’importance de la contribution de toutes les parties prenantes pour l’atteinte du résultat final dudit plan qui est le Plan Simple de Gestion des deux sites (Moloukou et Bayanga) avant la fin de l’année 2015 comme il a été recommandé à tous les pays pendant l’atelier de juillet 2015 à Libreville au Gabon. Ledit plan a été adopté par les participants après des échanges.

A l’issue des travaux qui se sont poursuivis dans deux groupes thématiques, à savoir : « Rapport de la mission d’évaluation » et « Rapports de l’UICN », une série de recommandations a été formulée, entre autres, celle à l’endroit du Comité Régional de Pilotage lui demandant de considérer le potentiel du projet à contribuer à la résolution de l’insécurité alimentaire que connaît la République centrafricaine, et de rejeter le rapport d’évaluation à mi-parcours qui contraste avec la réalité de terrain et qui ne tient pas compte des efforts consentis par les parties prenantes.  Jean Nestor BOBONGO.