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GRAND PROGRAMME 2.5: CONTRIBUTIONS AU DÉVELOPPEMENT DURABLE ET PROGRAMMES SPÉCIAUX

Programme 2.5.1 - Mise au point et transfert de technologies

Résultats du programme

Programme ordinaire en milliers de
$ E.-U.
  Crédits ouverts 11 118
  Dépenses 10 042
  Sur-utilisation/(Sous-utilisation), en milliers de dollars E.-U. (1 075)
  Sur-utilisation/(Sous-utilisation), en pourcentage (10%)
Programme de terrain en milliers de
$ E.-U.
  Exécution projets extrabudgétaires (FF et PNUD) 16 367
  Exécution projets secours d'urgence - fonds extrabudgétaires 0
  Exécution PCT et PSSA 2 372
  Total exécution Programme de terrain 18 739
  Ratio Programme de terrain/Programme ordinaire 1,9
  Services d'appui technique, dépenses de personnel (cadre organique) 1 188
  Services d'appui technique, % de l'exécution 6%
Activités du Programme
  Approuvées dans PTB Supprimées/
reportées
Non planifiées Total exécutées Exécutées (Non modifiées / Modifiées) Exécution en pourcentage
Méthodologies et directives 7 (3)   4 2 2 57%
Systèmes d'information 5 (2) 3 6 5 1 120%
Réunions 26 (8)   18 13 5 69%
Publications 25 (8) 3 20 19 1 80%
Services directs aux pays 16 (1)   15 13 2 94%
Formation 9 (2) 2 9 7 2 100%
Total 88 (24) 8 72 59 13 82%

Réalisations

223. Grâce à la production et la diffusion d'informations, à la création de connaissances et de compétences, le Programme cherche à mettre en pratique le concept de développement durable. Il adopte une approche holistique en matière de recherche, de vulgarisation, d'éducation, de formation et de communications pour traiter les problèmes dans les domaines de la sécurité alimentaire, du développement rural, de l'utilisation appropriée des ressources naturelles et de la création de revenus. Il met également l'accent sur des approches participatives et la mise au point de méthodes novatrices.

224. Développement de la recherche et de la technologie. Les directives fournies aux pays concernant la formulation de politiques de recherche et la planification stratégique ont comporté notamment la préparation de plans stratégiques et à moyen terme pour l'organisation de leurs systèmes nationaux de recherche du point de vue de la gestion du personnel, de la mise en valeur de la main-d'oeuvre, des mécanismes de financement durable, etc. ainsi que des projets d'investissement dans la recherche agricole à moyen et long termes.

225. En partenariat avec le Centre international de recherches agricoles dans les régions sèches (ICARDA), l'Association des institutions de recherche agricole du Proche-Orient et d'Afrique du Nord (AARINENA) et le Centre international de hautes études agronomiques (CIHEAM), on a lancé une étude comparative du système national de recherche agricole (SNRA) dans la région du Proche-Orient. Des études de cas sur le renforcement du rôle des université dans le cadre du SNRA ont été préparées et un atelier régional organisé au Proche-Orient sur le rôle des universités dans le système. Des études sur les incidences de l'aide étrangère sur le développement institutionnel du SNRA dans les pays en développement et sur l'historique du développement de la recherche agricole en Afrique ont été entreprises en partenariat avec le Programme spécial pour la recherche agricole en Afrique.

226. Le Programme a fourni une aide aux instituts nationaux pour qu'ils entreprennent des études de cas sur l'évaluation et le transfert de technologies à l'aide des méthodes mises au point par la FAO et les résultats ont été présentés aux fins de validation à des ateliers nationaux, auxquels étaient présents plus de 50 participants. La rétro-information provenant des ateliers nationaux a servi à améliorer la méthodologie. Un document sur les aspects liés aux spécificités des sexes dans l'évaluation et le transfert de technologies a également été préparé et l'on a achevé un ouvrage sur la gestion de la recherche agricole. Des études sur l'état des connaissances des biotechnologies ont été réalisées pour 15 pays d'Europe de l'Est.

227. On a continué de développer la coopération en matière de recherche agricole aux niveaux sous-régional et régional en collaboration avec les Bureaux régionaux. Une aide a été fournie à l'Association des instituts de recherche agricole de la région Asie-Pacifique, ainsi qu'à l'Association des instituts de recherche agricole du Proche-Orient et d'Afrique du Nord pour la création du Forum de recherche agricole en Afrique. Le Système européen de réseaux coopératifs en agriculture (ESCORENA) a continué de fonctionner dans la région Europe, en partenariat avec le CIHEAM pour les pays méditerranéens. Au niveau mondial, on a apporté une aide à la création du Forum mondial pour la recherche agricole et l'on est parvenu à un accord concernant l'un de ses principaux composants, le Comité directeur du SNRA, qui sera accueilli par la FAO.

Réactivation du SNRA au Cameroun

A la suite de la grave détérioration de son système de recherche agricole, le gouvernement a demandé l'aide de la FAO pour restructurer son SNRA. Grâce au projet de coopération technique TCP/CMR/2354, un cadre stratégique ainsi qu'un plan à moyen terme comportant des recommandations sur la taille du système, sa structure organisationnelle ainsi que les mécanismes de développement et de financement régionaux ont été élaborés. En réponse, le gouvernement a fusionné les deux instituts de recherche existants en un seul appelé Institut de recherche et de développement agricoles et mis en place toutes les autres réformes recommandées. Compte tenu de cette évolution, la Banque mondiale, la Banque africaine de développement et le Fonds international pour le développement agricole (FIDA) ont créé un consortium qui doit fournir environ 20 millions de dollars E.-U. à l'Institut susmentionné afin qu'il commence ses activités de recherche à un niveau viable.

228. Coopération et coordination en matière de recherche. En tant que co-organisateur du GCRAI, la FAO a continué d'aider et d'accueillir le Secrétariat de son Comité consultatif technique. Une interaction entre le comité et les départements et divisions de la FAO a contribué à la formulation des priorités en matière de recherche agricole internationale du GCRAI et des centres de recherche qui le composent.

229. On a élaboré un document sur les priorités et stratégies du GCRAI en matière d'allocation de ressources pour l'exercice 1998-2000 qui a servi de base aux recommandations du Comité consultatif technique sur l'attribution des ressources à moyen terme aux 16 centres. En collaboration avec le Secrétariat du GCRAI, le Comité consultatif technique a réalisé une étude des centres et autres études importantes du point de vue du programme extérieur et de la gestion. Deux groupes spécialisés sur la biotechnologie ont été organisés sous l'égide du Comité consultatif technique et chargés d'examiner l'orientation de la biotechnologie du point de vue des droits de propriété intellectuelle au sein du GCRAI.

230. Enseignement, vulgarisation et formation. Un atelier destiné aux pays d'Afrique de l'Ouest a porté les moyens participatifs aux fins de la planification et de l'évaluation de la vulgarisation, notamment pour l'application des enquêtes sur connaissances, attitudes et pratiques. Des ateliers sur la manière d'améliorer la formation du personnel de vulgarisation, afin d'accroître la pertinence et la rentabilité de la vulgarisation, ont été organisés en Afrique et 60 participants de 20 pays et 22 organisations bailleurs de fonds y ont participé. Un atelier régional en Afrique subsaharienne sur les programmes ruraux pour la jeunesse à l'appui de la sécurité alimentaire et du développement durable a conduit à ce que 16 pays créent un réseau rural pour la jeunesse. Au Proche-Orient, un atelier a eu lieu sur la formation des vulgarisateurs à la mise au point et à l'utilisation de modules de formation à l'éducation environnementale. Un ouvrage de référence sur l'amélioration de la vulgarisation en agriculture a été publié.

231. Un modèle permettant de faire participer les villageois locaux à une méthode de vulgarisation participative a été mis au point sur la base d'expériences acquises au Zaïre et de la méthodologie diffusée lors d'un atelier régional. On a introduit l'éducation environnementale appliquée au développement agricole durable dans les programmes de formation destinés aux services de vulgarisation au Proche-Orient. On a fourni un appui pour renforcer et élargir les programmes de vulgarisation destinés à la jeunesse rurale dans un certain nombre de pays.

232. On a terminé la mise au point et l'essai sur le terrain de la publication sur la mise au point de programmes scolaires participatifs qui a été utilisée dans des ateliers de mise au point de programmes scolaires où étudiants, personnel enseignant et employeurs potentiels du secteur public et privé se sont retrouvés pour examiner et réviser les programmes scolaires et les cours d'étude. Un guide destiné aux éducateurs agricoles sur l'enseignement et la formation en agriculture ainsi qu'un manuel d'enseignement permettant d'améliorer le travail de vulgarisation auprès des femmes rurales ont été publiés.

233. On a organisé, à l'intention des pays d'Europe de l'Est et centrale des ateliers sur les processus d'enseignement et d'apprentissage pour étudier les incidences sur le secteur agricole du passage à l'économie de marché. En collaboration avec l'Université de Reading, on a organisé un atelier sur le télé-enseignement dans l'agriculture et défini un ensemble de critères pour le matériel éducatif qui sera utilisé dans les activités de télé-enseignement. On a également défini des directives sur les pratiques les plus performantes permettant de faire participer les femmes à l'enseignement supérieur et sur les liens avec les ONG. On a terminé une publication sur l'enseignement supérieur dans l'agriculture et les opportunités d'emploi pour les femmes dans le développement. En collaboration avec les Bureaux régionaux, plus de 30 pays ont bénéficié de conseils pour renforcer les programmes d'enseignement agricole et élargir l'accès aux réseaux traitant de ce domaine.

234. Communication au service du développement. On a fourni des conseils aux pays sur les politiques et les systèmes de communication nationale. On a organisé avec des participants de 21 pays africains un atelier pour évaluer la situation de la radio rurale, identifier les problèmes et élaborer des plans d'action pour le développement de cette radio. On a fourni une aide pour créer un centre de communication au service du développement en Afrique australe (voir encadré). Grâce à plus de 60 projets de terrain, on a dispensé une formation en matière d'expertise de communications, de méthodologies et de médias. On a aussi produit un module de formation permettant d'utiliser les chants traditionnels et populaires aux fins des communications dans les zones peuplées. Le PSSA et les programmes prioritaires connexes de la FAO, y compris la Campagne panafricaine contre la peste bovine et le Caribbean Amblyoma Programme ont reçu un appui dans le domaine des communications.

Communication aux fins du développement en Afrique australe

Le projet (GCP/RAF/297/ITA) a permis de former un nombre important de spécialistes de la communication en Afrique australe capables de traiter les besoins de communication du développement rural national et régional et de promouvoir efficacement l'utilisation des communications entre décideurs, institutions régionales de développement et établissements d'enseignement supérieur. Le projet a permis de créer le Centre de communication au service du développement dans le cadre de la Communauté du développement de l'Afrique australe (SADC) à Harare (Zimbabwe) en tant que centre autofinancé qui fournira avis et formation dans le domaine des communications, en s'attachant notamment au renforcement des capacités locales. Les principales réalisations du Centre ont été: la mise au point d'une méthode d'évaluation participative des communications rurales aux fins de la planification dans ce domaine; une aide à 18 projets faisant intervenir des milliers de personnes rurales dans les domaines suivants: agriculture, élevage, santé, nutrition, eau et hygiène, environnement, alphabétisation et création de revenu pour les femmes; la mise au point d'un programme d'études universitaires supérieures dans le domaine des communications pour le développement qui pourra être adapté par les établissements d'enseignement régionaux et des études de 17 projets de communication rurale, permettant d'étayer les résultats et de préparer des études de cas à partir des expériences acquises qui pourront être répétées au niveau régional.

235. On a réalisé des études pour identifier des stratégies de communication novatrices et évaluer le rôle des nouvelles techniques d'information et de communication dans le développement rural. Au Chili et au Mexique, on a conçu des réseaux d'information électronique pour fournir aux agriculteurs des informations en matière de production et de commercialisation. Les expériences dans diverses régions ont été étayées par des documents qui ont abouti à une publication concernant Internet et le développement rural et agricole.

236. En raison de problèmes de personnel et financiers, un certain nombre d'activités du Programme ont été annulées ou retardées, notamment: une consultation d'experts régionale sur l'évaluation et le transfert de technologies, des ateliers régionaux sur l'intégration de l'ADRD dans les programmes de vulgarisation agricole, des ateliers de terrain sur l'enseignement agricole et un certain nombre d'ateliers de communication et de cours de formation.

Programme 2.5.2 - Les femmes dans le développement et la participation de la population

Résultats du programme

Programme ordinaire

en milliers de
$ E.-U.

  Crédits ouverts 8 142
  Dépenses 8 149
  Sur-utilisation/(Sous-utilisation), en milliers de dollars E.-U. 7
  Sur-utilisation/(Sous-utilisation), en pourcentage (0%)
Programme de terrain en milliers de
$ E.-U.
  Exécution projets extrabudgétaires (FF et PNUD) 8 664
  Exécution projets secours d'urgence - fonds extrabudgétaires 0
  Exécution PCT et PSSA 1 118
  Total exécution Programme de terrain 9 782
  Ratio Programme de terrain/Programme ordinaire 1,2
  Services d'appui technique, dépenses de personnel (cadre organique) 677
  Services d'appui technique, % de l'exécution 7%
Activités du Programme
  Approuvées dans PTB Supprimées/
reportées
Non planifiées Total exécutées Exécutées (Non modifiées /   Modifiées) Exécution en pourcentage
Méthodologies et directives 11 (6) 5 10 9 1 91%
Systèmes d'information 6 (4) 3 5 5   83%
Réunions 19 (11) 4 12 12   63%
Publications 21 (8) 10 23 22 1 110%
Services directs aux pays 15 (7) 4 12 12   80%
Formation 11 (2) 6 15 13 2 136%
Total 83 (38) 32 77 73 4 93%

Réalisations

237. Le programme vise à intégrer des facteurs démographiques, des questions socio-économiques et des priorités spécifiques de parité dans les activités globales de l'Organisation. Il coordonne et supervise la mise en oeuvre du Plan d'action de la FAO pour l'intégration des femmes dans le développement (1996-2001), sert de point de coordination pour la coopération avec le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) et de mécanisme institutionnel pour les activités de suivi à la fois du Plan d'action du Caire sur la population et le développement et du Programme d'action de Beijing.

238. Le rôle des femmes dans l'agriculture et le développement rural. On a fourni des directives globales et un appui au niveau du secrétariat au Comité interdépartemental sur le rôle des femmes dans le développement qui, avec l'aide de points de coordination et/ou de groupes restreints spécialisés, couvre 24 divisions techniques de la FAO. On a mis au point des moyens diagnostiques et méthodologiques, ainsi qu'un programme de formation pour améliorer les compétences du personnel professionnel et, dans certains pays membres, pour appliquer des politiques et priorités dans le domaine de l'intégration des femmes dans le développement et de la parité homme-femme. On a poursuivi la collaboration interinstitutions pour développer le Programme d'analyse des questions socio-économiques et des conditions spécifiques de chaque sexe (SEAGA), en tant qu'approche entièrement participative à l'élaboration de politiques, de programmes et de projets (voir encadré).

Programme SEAGA (activités globales)

On a eu recours à divers moyens ainsi qu'à une équipe internationale d'animateurs/formateurs pour diffuser les méthodes et les outils SEAGA dans de nombreuses régions du monde comme indiqué ci-après:

Amérique latine et Caraïbes: Un atelier a été organisé avec 22 pays participants. Les versions espagnoles des manuels de niveau intermédiaire et de terrain et des références pour l'usager ont été testées à l'occasion d'un atelier de formation de deux semaines destiné à des vulgarisateurs agricoles.

Afrique: La version anglaise du Manuel de terrain a été testée à titre préliminaire et le guide SEAGA sur l'irrigation a été utilisé dans des missions d'assistance technique. Des éléments SEAGA ont été introduits dans certains projets dans le cadre du PSSA. La version française des Références pour l'usager et du Manuel de terrain du SEAGA a été préparée et une session de formation organisée.

Asie et Pacifique: Le Manuel de terrain SEAGA a été utilisé par le FIDA pour diriger une analyse des répercussions dans les villages éloignés. On a testé le guide par secteur sur l'irrigation et organisé des ateliers de sensibilisation au Programme SEAGA. Une mission FAO/PNUD/Banque mondiale chargée d'évaluer des programmes d'irrigation sur l'exploitation s'est servie des Manuels et Guide sur l'irrigation SEAGA.

Proche-Orient et Afrique du Nord: Le Programme SEAGA a été présenté à la réunion préparatoire afin d'appuyer la mobilisation des ressources pour les questions de spécificité des sexes et la sécurité alimentaire au Proche-Orient. Du matériel pédagogique SEAGA a subi un premier test dans la région avant d'être plus largement diffusé.

239. On a lancé des activités de grande envergure pendant et après le Sommet mondial de l'alimentation afin d'attirer l'attention sur le rôle des femmes en tant qu'acteurs importants permettant de garantir la sécurité alimentaire dans le pays et dans le foyer. Une étude portant sur le renversement des tendances en faveur de systèmes d'information axés sur la parité homme-femme dans l'agriculture a été terminée. Le Plan régional d'action en faveur des femmes dans l'agriculture au Proche-Orient a été mis au point en coopération avec 18 pays du Proche-Orient, d'autres institutions des Nations Unies, des ONG, des établissements universitaires et l'application a commencé en collaboration avec le Bureau régional pour le Proche-Orient.

240. Une méthode visant à améliorer la collecte de statistiques sur les femmes dans les enquêtes par sondage et les recensements agricoles nationaux habituels a été mise au point et publiée sous forme de Directives permettant d'améliorer les statistiques sur les femmes. On a organisé un cours de formation sous-régional à l'intention des techniciens gouvernementaux provenant de dix pays d'Amérique centrale et des Caraïbes pour leur apprendre à introduire, à l'aide des modules de formation, des questions spécifiques aux sexes lorsqu'ils préparent les recensements agricoles. On a aussi organisé un atelier sur le thème "Spécificité des sexes et la participation à la planification agricole: meilleures pratiques agricoles" auquel a participé le personnel de terrain de 12 projets pilotes situés dans toutes les régions en développement et qui a traité de toute une série de domaines techniques, ce qui a permis d'identifier un certain nombre de nouveaux concepts, de bonnes pratiques, stratégies et approches pour renforcer la planification participative et sensible aux disparités entre les sexes.

Journée mondiale de la femme rurale de 1997

Pour célébrer la Journée mondiale de la femme rurale de 1997, une campagne de sensibilisation et d'information à l'échelle mondiale a été lancée sur le thème Pour parvenir à la sécurité alimentaire - Investissez dans les femmes rurales. Plus de 80 pays ont organisé des manifestations spéciales (séminaires, ateliers, réunions techniques, foires de village, ventes de produits alimentaires ou d'objets artisanaux, etc.) pour améliorer le profil des femmes rurales, en mettant en avant le rôle déterminant qu'elles jouent et en favorisant des actions en leur faveur. Un Symposium international intitulé Investissez dans les femmes rurales par la formation et l'information - pour parvenir à la sécurité alimentaire a été organisé à la FAO avec plus de 120 participants, notamment des responsables d'exploitation agricole femmes et hommes, des spécialistes de pays en développement, des responsables internationaux, des ONG, des institutions de l'ONU et les médias. Ce Symposium ainsi que d'autres réunions similaires organisées ailleurs dans le monde ce jour-là ont offert de plus grandes opportunités d'échanger des points de vue et de favoriser la coopération. Ils ont souligné l'importance de la formation et de l'information aux fins de l'émancipation des femmes rurales, en tant que facteur déterminant pour parvenir à la sécurité alimentaire et au développement durable.

241. Population et développement durable. On a continué d'appuyer le suivi du Programme d'action de la Conférence mondiale sur la population et le développement. Une réunion du Groupe d'experts sur la production alimentaire et la démographie s'est penchée sur le thème de l'intégration de ces questions et la fourniture d'avis de politique pour le renforcement des capacités nationales. Un document technique intitulé: Besoins alimentaires et croissance démographique qui a été préparé pour le Sommet mondial de l'alimentation présentant des scénarios à long terme de politique en matière de population et une analyse des implications aux fins du développement durable.

242. On a fourni une aide technique aux équipes d'appui du FNUAP en place dans plusieurs régions. Des études sur les liens entre la population et le développement rural ont été préparées et distribuées à ces équipes (6 sur la population et les facteurs socio-économiques et culturels; 7 sur la population et les facteurs biophysiques; 4 sur les communications au service de la population et 7 sur la population en général).

243. Participation de la population. On a préparé des manuels de terrain sur l'animation de groupe, la gestion d'entreprise de groupe et le développement d'associations intergroupes et on les a testés dans le cadre des projets de participation de la population dans plusieurs pays. On a terminé d'autres manuels sur les possibilités de devenir membre d'une coopérative et la formation de capital dans les coopératives agricoles. On a organisé un atelier FAO/Fédération internationale des producteurs agricoles (FIPA) sur le rôle des organisations d'agriculteurs dans les processus de décisions en Asie et plusieurs ateliers sur le développement des coopératives agricoles. On a crée le Réseau africain pour la sécurité alimentaire durable avec des institutions partenaires dans 9 pays des sous-régions d'Afrique de l'Ouest et centrale afin d'apporter un soutien aux organisations de la société civile.

244. La collaboration avec les ONG et les organisations du secteur privé a été renforcée grâce à la conception et l'exécution d'activités conjointes intéressant les organisations et les groupements d'agriculteurs, notamment le lancement de projets de plantations satellites dans plusieurs pays africains. On a fait mieux connaître le concept de centre de transfert de technologies sur une base communautaire et organiser des activités de formation pour améliorer les connaissances techniques des petits producteurs.

Programme 2.5.3 - Développement rural et réforme agraire

Résultats du programme

Programme ordinaire en milliers de
$ E.-U.
  Crédits ouverts 7 073
  Dépenses 5 962
  Sur-utilisation/(Sous-utilisation), en milliers de dollars E.-U. (1 111)
  Sur-utilisation/(Sous-utilisation), en pourcentage (16%)
Programme de terrain en milliers de
$ E.-U.
  Exécution projets extrabudgétaires (FF et PNUD) 9 553
  Exécution projets secours d'urgence - fonds extrabudgétaires 0
  Exécution PCT et PSSA 2 172
  Total exécution Programme de terrain 11 705
  Ratio Programme de terrain/Programme ordinaire 2,0
  Services d'appui technique, dépenses de personnel (cadre organique) 671
  Services d'appui technique, % de l'exécution 6%
Activités du Programme
  Approuvées dans PTB Supprimées/
reportées
Non planifiées Total exécutées Exécutées (Non modifiées /   Modifiées) Exécution en pourcentage
Méthodologies et directives 3 (3) 4 4 3 1 133%
Systèmes d'information 3 (1)   2 1 1 67%
Réunions 4 (4) 3 3 3 0 75%
Publications 13 (6) 1 8 7 1 62%
Services directs aux pays 6 (2)   4 1 3 67%
Formation 4 (4)   0   0 0%
Total 33 (20) 8 21 15 6 64%

Réalisations

245. Le programme a été axé sur l'aide aux populations rurales pour qu'elles aient accès aux ressources et sur la manière d'institutionnaliser l'utilisation des ressources disponibles aux fins du développement rural et de la lutte contre la pauvreté. Le programme a surtout mis l'accent sur la fourniture d'avis de politique et le renforcement des capacités nationales.

246. Régime foncier et installation. Des travaux ont été lancés sur la taxation/évaluation des terres et les marchés des baux ruraux. La mise au point d'outils de diagnostic des systèmes agraires s'est poursuivie grâce à des projets d'installations rurales dans deux pays. Un réseau regroupant des pays intéressés a été créé en partenariat avec la Banque mondiale et le FIDA pour améliorer l'accès aux marchés fonciers de la population rurale et autres personnes souhaitant commencer la production agricole. On a amorcé une coopération avec des partenaires pour la mise au point d'une base de données sur les questions de la propriété foncière, pour répondre à des demandes d'assistance dans les domaines de l'enregistrement des biens fonciers, du cadastre, du remembrement agricole et de la gestion de terres communes. On a recommencé la publication du Bulletin Réforme agraire, colonisation et coopératives agricoles dans un format à jour à raison de deux numéros par an. On a obtenu un financement extérieur pour que des équipes nationales réalisent des études de diagnostic aux fins de l'élaboration de politique dans les zones exemptes d'onchocercose en Afrique de l'Ouest. On a aussi obtenu un financement extrabudgétaire pour l'élaboration d'une méthodologie dont se serviront les experts nationaux pour étudier les incidences des variations démographiques rapides sur les institutions en matière de régime foncier. Un séminaire technique de haut niveau sur la coopération du secteur privé et public en matière de développement du régime foncier national a été organisé.

247. Développement rural. On a élaboré des principes et des méthodes permettant de restructurer les institutions rurales et de créer et/ou renforcer les chambres d'agriculture, lesquels ont été améliorés grâce à une série de projets PCT. Un atelier sur le rôle des municipalités dans le développement rural en Amérique latine a été organisé. Une Consultation technique sur la décentralisation, organisée conjointement par la Banque mondiale, le FIDA, le FENU, le GTZ (Office allemand de la coopération technique) et la Société suisse de développement ont réuni 160 spécialistes qui ont débattu des meilleures pratiques de décentralisation et de la création de partenariats en vue de la mise en oeuvre future de programmes de décentralisation. A la suite de cette consultation, un manuel électronique sur la décentralisation a été publié et l'on a commencé à préparer une réunion technique sur le nouveau rôle des Ministères de l'agriculture et des ressources naturelles.

248. On a entrepris des études sur les stratégies de création de revenus sur l'exploitation et hors exploitation pour les foyers ruraux, l'évaluation des risques et la sécurité alimentaire et sur les politiques et stratégies de lutte contre la pauvreté dans les communautés pastorales d'Asie centrale. On a établi, en coopération avec le PAM, avec l'appui de la FAO et du FIDA, le Réseau sur le développement rural et la sécurité alimentaire du CAC pour remplacer le Sous-Comité sur le développement rural du CAC. Ce Réseau englobe 20 institutions des Nations Unies avec des groupes thématiques sur le développement rural et la sécurité alimentaire créés dans environ 70 pays.

249. Les contraintes budgétaires et de personnel ont conduit à annuler ou à retarder l'aide consultative dans les domaines de l'enregistrement des biens fonciers, du cadastre, du remembrement agricole et de la gestion des biens communs; la mise au point d'outils de diagnostic des systèmes agraires; les études de stratégies prévues pour les foyers et les activités de formation.

Programme 2.5.4 - Gestion de l'information environnementale

Résultats du programme

Programme ordinaire en milliers de
$ E.-U.
  Crédits ouverts 3 312
  Dépenses 2 805
  Sur-utilisation/(Sous-utilisation), en milliers de dollars E.-U. (507)
  Sur-utilisation/(Sous-utilisation), en pourcentage (16%)
Programme de terrain  en milliers de
$ E.-U.
  Exécution projets extrabudgétaires (FF et PNUD) 6 570
  Exécution projets secours d'urgence - fonds extrabudgétaires 0
  Exécution PCT et PSSA 203
  Total exécution Programme de terrain 6 773
  Ratio Programme de terrain/Programme ordinaire 2,4
  Services d'appui technique, dépenses de personnel (cadre organique) 530
  Services d'appui technique, % de l'exécution 8%
Activités du Programme
  Approuvées dans PTB Supprimées/
reportées
Non planifiées Total exécutées Exécutées (Non modifiées /   Modifiées) Exécution en pourcentage
Méthodologies et directives 2 (1)   1 1   50%
Systèmes d'information 7 (1)   6 6   86%
Réunions 2     2 2   100%
Publications 3   1 4 3 1 133%
Services directs aux pays 3     3 3   100%
Formation 1     1   1 100%
Total 18 (2) 1 17 15 2 94%

Programme 2.5.5 - Coordination et promotion du développement durable

Résultats du programme

Programme ordinaire  en milliers de
$ E.-U.
  Crédits ouverts 3 379
  Dépenses 2 912
  Sur-utilisation/(Sous-utilisation), en milliers de dollars E.-U. (467)
  Sur-utilisation/(Sous-utilisation), en pourcentage (14%)
Programme de terrain   en milliers de
$ E.-U.
  Exécution projets extrabudgétaires (FF et PNUD) 2 401
  Exécution projets secours d'urgence - fonds extrabudgétaires 0
  Exécution PCT et PSSA 152
  Total exécution Programme de terrain 2 553
  Ratio Programme de terrain/Programme ordinaire 0,9
  Services d'appui technique, dépenses de personnel (cadre organique) 96
  Services d'appui technique, % de l'exécution 4%
Activités du Programme
  Approuvées dans PTB Supprimées/
reportées
Non planifiées Total exécutées Exécutées (Non modifiées /   Modifiées) Exécution en pourcentage
Méthodologies et directives 11 (4) 1 8 5 3 73%
Systèmes d'information 5 (1) 1 5 3 2 100%
Réunions 15 (4)   11 8 3 73%
Publications 18 (6)   12 10 2 67%
Services directs aux pays 10 (2)   8 6 2 80%
Formation 3 (3)       0 0%
Total 62 (20) 2 44 32 12 71%

Réalisations

250. Dans le Programme de travail et budget pour 1996-97 révisé, les unités associées à ces deux programmes ont été fusionnées et les programmes ont été conjointement mis en oeuvre de façon efficace. Leur objectif était de renforcer l'utilisation d'informations environnementales et de méthodes intégrées et harmonisées de collecte et de traitement des données à l'aide de la télédétection, de techniques agrométéorologiques et des systèmes d'information géographique (GIS), et de contribuer à la sécurité alimentaire globale en générant de nouvelles approches pour l'agriculture et le développement rural durables (ADRD).

251. Gestion de l'information environnementale. Le Système d'observation en temps réel de l'environnement par satellite imageur en Afrique (ARTEMIS), à l'appui du SMIAR de la FAO a été élargi pour inclure l'Asie orientale et l'Amérique latine en plus de l'Afrique. Il a continué de fournir les informations environnementales nécessaires à une alerte rapide en matière de sécurité alimentaire dans la région SADC. Le projet de carte de l'occupation des terres et base de données géoréférencées pour l'Afrique (AFRICOVER) est devenu opérationnel en Afrique de l'Est et le projet régional de gestion de l'information environnementale a été mis en place avec succès en coopération avec les pays du Bassin du Congo. On a formé des partenariats avec un certain nombre d'institutions techniques pour l'élaboration et l'exécution de projets intégrant le GIS et la télédétection aux fins de l'analyse environnementale et de la planification du développement et prévu la mise au point d'un système intégré d'analyse et de surveillance des côtes pour aider à la gestion dans le domaine côtier. Le Secrétariat du Système mondial d'observation terrestre (SMOT)a été créé au Siège de la FAO, afin de coordonner la stratégie mondiale d'observation au nom de l'UNESCO, du PNUE, de l'OMM et du Conseil international des unions scientifiques (CIUS).

252. Coordination et promotion du développement durable. On a continué d'apporter un soutien à la formulation de politiques en matière d'environnement et de durabilité et aux interactions aux niveaux national et international. En partenariat avec les organisations et institutions internationales concernées, des progrès sensibles ont été réalisés dans la mise au point d'indicateurs de durabilité, l'élaboration de mesures énergétiques nationales et la définition de politiques dans le domaine du biogaz. On a fourni des conseils aux Plans d'action environnementaux nationaux et pour la préparation de documents conceptuels sur le développement durable des petites îles. On s'est particulièrement attaché au renforcement des capacités nationales par le biais de directives, manuels et informations sur la prise de décisions et la planification du développement agricole durables. On a renforcé la sensibilisation à l'agriculture organique et des contacts ont été établis entre la FAO et les autres organisations actives dans ce domaine. Le Bureau régional pour l'Europe a organisé, à l'intention des pays d'Europe centrale et orientale, un atelier sur des questions essentielles de développement durable.

253. On a fourni une assistance aux Conventions sur les variations climatiques, la désertification et la diversité biologique pour faciliter la participation des pays conformément aux obligations internationales de la FAO. On a continué de fournir un appui à la coordination au Siège, aux activités intersectorielles et à la coopération interinstitutions, notamment en ce qui concerne l'environnement et le développement durable ainsi que le suivi de la CNUED. Dans le cadre de la collaboration avec le Secrétariat de la Convention sur la diversité biologique de Montréal, un membre du personnel a été détaché et la FAO a accueilli la Conférence des Parties sur la désertification. Une contribution importante a été également fournie à la session spéciale de l'Assemblée générale qui a réexaminé les progrès réalisés pendant les cinq années qui ont suivi la CNUED.

Programme 2.5.6 - Production alimentaire à l'appui de la sécurité alimentaire
dans les PFRDV

Résultats du programme

Programme ordinaire en milliers de
$ E.-U.
  Crédits ouverts 10 000
  Dépenses 10 738
  Sur-utilisation/(Sous-utilisation), en milliers de dollars E.-U. 738
  Sur-utilisation/(Sous-utilisation), en pourcentage 7%
Programme de terrain  en milliers de
$ E.-U.
  Exécution projets extrabudgétaires (FF et PNUD) 3 848
  Exécution projets secours d'urgence - fonds extrabudgétaires  
  Exécution PCT et PSSA 2 210
  Total exécution Programme de terrain 6 085
  Ratio Programme de terrain/Programme ordinaire 0,6
  Services d'appui technique, dépenses de personnel (cadre organique) 12
  Services d'appui technique, % de l'exécution 0%

Réalisations

254. Le PSSA a continué d'aider les pays à faible revenu et à déficit alimentaire (PFRDV) à améliorer la sécurité alimentaire nationale par de rapides augmentations de la productivité et de la production alimentaires sur une base économique et écologique durable, à poursuivre la réduction année après année des variations de production et avoir plus facilement accès aux aliments. On a privilégié une approche multidisciplinaire et participative. Augmenter le revenu net des agriculteurs, l'emploi rural, l'équité sociale et la sensibilité aux spécificités des sexes sont d'autres caractéristiques fondamentales du PSSA.

255. Les projets PSSA font partie du Programme de terrain et leurs coûts figurent dans les tableaux (sous Résultats du Programme) techniques pertinents en regard de l'exécution du PCT et du PSSA. L'exécution du PCT indiquée dans le tableau ci-dessus tient compte des projets PCT qui complètent et appuient les activités PSSA dans les PFRDV.

256. La mise en oeuvre du PSSA prévoit une phase pilote et une phase d'expansion. La phase pilote est planifiée et exécutée par les gouvernements et les communautés rurales concernées grâce à la mobilisation et à la formation de personnel et d'agriculteurs locaux et à la fourniture d'intrants, outils et équipements. Les quatre composantes interdépendantes et complémentaires de la phase pilote, de nature micro-économique, sont:

257. Les résultats obtenus sur chaque site pilote pendant chaque campagne, y compris les revenus des producteurs, sont quantifiés et analysés pour réorienter les opérations et fournir une solide base d'analyse en vue de la répétition dans d'autres sites et de la préparation de la phase d'expansion. A l'intérieur d'un pays, la phase pilote peut être étendue à pas moins de 30 sites de façon à couvrir différents aspects écologiques, économiques et administratifs. Le programme peut être également élargi en ajoutant des composantes dans les sites existants.

258. La phase d'expansion comporte normalement l'aide aux gouvernements sur des questions macro-économiques:

259. Depuis son lancement en 1994, plus de 70 demandes de participation au PSSA ont été reçues de gouvernements de PFRDV. A la fin de 1997, le programme était opérationnel dans 29 pays, y compris 17 en Afrique, 5 en Asie et dans le Pacifique, 3 au Proche-Orient et en Afrique du Nord, 3 en Amérique latine et aux Caraïbes et un en Europe. En réponse aux demandes des gouvernements, des projets ont été élaborés dans 40 autres PFRDV, y compris 17 en Afrique, 7 en Asie et dans le Pacifique, 6 au Proche-Orient et en Afrique du Nord, 6 en Amérique latine et aux Caraïbes et 4 en Europe. Ces pays sont énumérés dans le Tableau 2.5-1.

Tableau 2.5-1: Etat d'exécution du PSSA au 31 décembre 1997

Afrique Asie et Pacifique Proche-Orient et Afrique du Nord Amérique latine et Caraïbes Europe
Stade opérationnel
Angola
Burkina Faso
Erythrée
Ethiopie
Ghana
Guinée
Kenya
Lesotho
Malawi
Mali
Mauritanie
Mozambique
Niger
Rwanda
Sénégal
Tanzanie
Zambie
Cambodge
Chine
Mongolie
Népal
Papouasie-Nouvelle-Guinée
Egypte
Rép.arabe syrienne
Yémen
Bolivie
Equateur
Haïti
Bosnie-Herzégovine
Stade de formulation
Bénin
Burundi
Cameroun
Cap-Vert
République centrafricaine
Tchad
Comores
Côte d'Ivoire
Guinée équatoriale
Gambie
Guinée-Bissau
Libéria
Madagascar
Niger
Swaziland
Togo
Zimbabwe
Bangladesh
Inde
Rép. pop. dém. de Corée
Laos
Maldives
Philippines
Sri Lanka
Azerbaïdjan
Djibouti
République kirghize
Maroc
Soudan
Turkménistan
Cuba
Rép. dominicaine
Guatemala
Honduras
Nicaragua
Suriname
Albanie
Arménie
Géorgie
Ex-Rép. yougos. de Macédoine

260. D'après les indications initiales, les projets pilotes de démonstration des techniques de production améliorées ont conduit à des rendements sensiblement plus élevés et à une augmentation des revenus pour les agriculteurs qui ont participé, comparés à ceux des agriculteurs qui utilisent des pratiques traditionnelles. Bien que les résultats varient beaucoup d'un pays à l'autre et d'une culture à l'autre, la plupart des pays ont indiqué que les agriculteurs étaient tout à fait prêts à adopter les nouvelles méthodes. Des évaluations rurales participatives ont été réalisées en Bolivie, au Niger, en Papouasie-Nouvelle-Guinée et à Haïti et des séminaires et ateliers qui ont eu lieu dans d'autres pays, y compris en Chine, au Kenya et en Ethiopie, ont permis d'identifier un certain nombre de facteurs importants qui limitaient toute amélioration de l'approche globale. Certains résultats et réalisations du PSSA sont décrits dans l'encadré ci-après.

Quelques résultats et réalisations du PSSA

Erythrée: Pendant la campagne agricole de 1996, les résultats ont montré que les rendements avaient plus que doublé par rapport à ceux des variétés locales cultivées sur les exploitations voisines. Le nombre d'agriculteurs participant au programme a doublé par rapport à l'année précédente.

Ethiopie: Pendant la campagne agricole de 1997, les rendements du tef, du sorgho et du blé sur les exploitations expérimentales ont été presque double de ceux des exploitations types. Une analyse coût-avantage a montré que le ratio valeur-coût s'établissait entre 2,2 et 2,5. Le Gouvernement a tenu compte des expériences acquises avec le PSSA lorsqu'il a formulé les mesures de vulgarisation pour son programme de production sur les terres arides concernant environ 10 000 agriculteurs.

Chine: On estimé que les rendements des céréales ont augmenté de plus de 60 pour cent entre 1994 et 1997. Le revenu annuel de chaque agriculteur a plus que doublé depuis les travaux d'amélioration commencés en 1994, passant d'une moyenne de 667 yuan pendant la période 1992-94 à 1 277 yuan en 1997. Plus de 650 000 agriculteurs ont bénéficié d'une formation.

Népal: Les superficies irriguées ont augmenté de 10 à 42 pour cent et le taux d'exploitation est passé de 30 à 60 pour cent dans 19 sites pilotes cultivant une grande variété de produits. Des techniques de maîtrise de l'eau sur l'exploitation et des groupes d'usagers plus forts dans les districts Hill et Terai ont été efficaces pour améliorer les connaissances des agriculteurs et utiliser l'eau de façon plus rationnelle. Les zones sous irrigation permanente ont augmenté de 15 pour cent en une seule campagne. Les rendements du blé ont augmenté en moyenne de 70 pour cent et ceux du riz d'environ 45 pour cent. On a calculé que le taux de rentabilité interne varie de 47 à 89 pour cent.

Tanzanie: Les chiffres concernant la campagne de 1996 pour les sites pilotes PSSA ont montré que les rendements avaient augmenté de 50 à 130 pour cent pour le riz et de 118 à 165 pour cent pour le maïs par rapport à ceux précédant la mise en oeuvre du PSSA. Les activités de production animale menées également dans le cadre du PSSA ont porté sur l'amélioration des méthodes d'élevage des poulets et des chèvres et le vaccination de plus de 14 000 poulets contre la maladie de Newcastle. Les groupements d'agriculteurs ont été renforcés.

261. Une nouvelle initiative visant à renforcer la coopération Sud-Sud a été lancée dans le cadre du PSSA, avec l'appui de bailleurs de fonds intéressés et la FAO. L'objectif du projet est de permettre aux pays bénéficiaires de profiter de l'expérience et des compétences des pays en développement plus avancés en leur fournissant des experts pour deux à trois ans qui travailleront directement avec les agriculteurs dans les communautés rurales à l'exécution du PSSA. Des accords conclus dans le cadre de ce projet comportent la mise à disposition de 100 experts et techniciens de terrain vietnamiens qui travailleront pendant une période de deux ans au Sénégal, 40 étaient déjà en place en 1997. En outre, des missions conjointes ont élaboré des programmes de coopération Sud-Sud entre l'Ethiopie et la Chine, et l'Erythrée et l'Inde. Des arrangements similaires ont été prévus pour une coopération entre le Niger et le Maroc, et le Burkina Faso et le Niger.

262. Les dépenses du Programme ordinaire pour 1996-97 ont légèrement dépassé la dotation de 10 millions de dollars E.-U. En outre, un certain nombre de bailleurs de fonds bilatéraux et multilatéraux ont appuyé les activités de la phase pilote dans les pays où le PSSA était opérationnel et élaboré des programmes dans les nouveaux pays participants. Les ressources extrabudgétaires mobilisées à l'appui du PSSA (directes et indirectes) ont dépassé 20 millions de dollars E.-U., comme le montre le Tableau 2.5-2.

Tableau 2.5-2: Appui des bailleurs de fonds au PSSA, ressources mobilisées en 1996-97

Donateur Bénéficiaires

Montant en milliers
de dollars E.-U.

Japon Niger 600
Italie Angola, Erythrée, Ethiopie,
Mozambique, Sénégal
7 000
Belgique Burkina Faso 1 300
Pays-Bas Mali (y compris annonces de contribution) 2 100
France Haïti, Madagascar 1 000
Espagne Nicaragua, Guatemala, Honduras, Mauritanie 2 000
Canada Ethiopie (aide bilatérale) 5 500
PNUD Rwanda 700
Total   20 200

263. La collaboration avec les établissements financiers dans le cadre du PSSA a été également élargie. Des Protocoles d'accord ont été signés avec la Banque mondiale, la Banque africaine de développement pour la promotion du développement rural et la sécurité alimentaire, les deux banques étant d'accord d'étudier le financement de prêts atteignant 1,5 million de dollars E.-U. pour des activités pilotes du PSSA en Afrique, sous réserve des demandes des gouvernements concernés. Un Protocole d'accord similaire a été signé avec la Banque islamique de développement (BID). Le FIDA a fourni un financement pour les composantes récolte de l'eau des sites du PSSA en Tanzanie et en Zambie. En Angola, le programme est exécuté conjointement par la FAO, le FIDA et le PAM.

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