Programme ordinaire |
en milliers de dollars E.-U. |
|||||||||
Dépenses avant variance des coûts du personnel |
7,921 |
|||||||||
Variance des coûts du personnel |
(183) |
|||||||||
Dépenses |
7,738 |
|||||||||
Programme de travail |
8,209 |
|||||||||
(Sur-utilisation)/Sous-utilisation, en milliers de dollars E.-U. |
471 |
|||||||||
(Sur-utilisation)/Sous-utilisation, en pourcentage |
6% |
|||||||||
Programme de terrain |
en milliers de dollars E.-U. |
|||||||||
Ressources extrabudgétaires: fonds fiduciaires et PNUD |
14,438 |
|||||||||
Ressources extrabudgétaires: projets d'urgence |
0 |
|||||||||
Exécution PCT |
1,736 |
|||||||||
Total exécution Programme de terrain |
16,174 |
|||||||||
Ratio Programme de terrain/Programme ordinaire |
2.0 |
|||||||||
Services d'appui technique, dépenses de personnel (cadre organique) |
1,743 |
|||||||||
Services d'appui technique, % de l'exécution |
11% |
Résultats du Programme |
|||||||
|
Approuvées dans PTB |
Supprimées/ |
Non planifiées |
Total |
Exécutées |
Exécution en pourcentage |
|
Coordination et échange d'informations |
4 |
(1) |
0 |
3 |
3 |
0 |
75% |
Avis directs aux Membres; soutien du Programme de terrain |
21 |
0 |
2 |
23 |
23 |
0 |
110% |
Information (produits, systèmes, bases de données) |
10 |
(1) |
0 |
9 |
9 |
0 |
90% |
Engagements, accords/conventions et normes internationaux |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
|
Méthodologies et directives (y compris essais pilotes et démonstration) |
30 |
(4) |
0 |
26 |
26 |
0 |
87% |
Études et analyses |
35 |
(1) |
7 |
41 |
39 |
2 |
117% |
Formation (y compris cours et matériel de formation) |
16 |
(4) |
1 |
13 |
10 |
3 |
81% |
399. Le programme a pour visées principales l'amélioration de l'accès aux ressources productives, la constitution ou le renforcement des institutions à tous les niveaux et la création de partenariats pour favoriser la sécurité alimentaire et la mise en commun des connaissances. Une aide a été apportée aux efforts nationaux de décentralisation; on a particulièrement mis l'accès sur l'utilisation optimale des produits, des échanges et des alliances dans les réformes institutionnelles ainsi que sur le renforcement des capacités des chambres d'agriculture et des organisations d'agriculteurs. Les partenariats internationaux ont été soutenus par l'intermédiaire du Réseau du CAC sur le développement rural et la sécurité alimentaire, ultérieurement appelé le Réseau du système des Nations Unies sur le développement rural et la sécurité alimentaire. La sous-utilisation des crédits inscrits au programme a permis de compenser des dépassements de budget dans d'autres secteurs du Grand Programme.
400. Régimes fonciers. La constitution de la base de données sur les régimes fonciers a été confortée par divers travaux de recherche qui ont permis l'élaboration d'un cadre d'intervention à l'échelle régionale, précisé les dimensions socioéconomiques de la question ainsi que les problèmes pratiques concernant les données qu'il conviendra de résoudre avant d'envisager une application régionale. Une aide a été fournie à toutes les régions pour la mise en oeuvre et l'administration des politiques foncières.
401. Des recherches sur la gestion des conflits fonciers ont été entreprises en Afrique, en Amérique latine et dans le Pacifique Sud; un document de synthèse a été ultérieurement rédigé. Une analyse de la gestion des conflits fonciers a été publiée tandis que des études sur le renforcement des régimes fonciers autochtones ont été réalisées. Des activités entreprises dans le cadre de projets et des lignes directrices visant à appuyer les régimes fonciers communs dans les pays lusophones d'Afrique ont donné des résultats très intéressants qui ont été présentés lors d'un atelier organisé à Rome. Des travaux de recherche spécifiques sur les régimes fonciers, envisagés sous l'angle de la parité hommes-femmes et du retentissement du VIH/SIDA, ont également été effectués en Afrique australe et orientale où des études sur la sécurité de la jouissance foncière en zone périurbaine ont également été entreprises. Au Proche-Orient, des recherches ont été réalisées sur les problèmes nouveaux que posent les politiques foncières.
402. En Europe centrale et orientale, des études sur le morcellement et le remembrement fonciers ont été effectuées en vue de la définition de lignes directrices. Les loyers des terres agricoles en Amérique latine et en Europe centrale et orientale ont fait l'objet de recherches de terrain. Un avant-projet de lignes directrices pour l'introduction d'impôts fonciers dans les zones rurales d'Europe centrale et orientale a été préparé et présenté à l'occasion d'un séminaire organisé en Bulgarie. Des conseils de politique générale ont été fournis à la Namibie en vue de l'instauration d'un impôt foncier rural pour consolider la réforme foncière. Un séminaire de formation a été organisé au profit des agents des services du cadastre et de l'enregistrement des terres d'Europe centrale et orientale. En Afrique australe et orientale, on a procédé à des analyses des actions de renforcement des capacités et de formation en matière d'administration foncière.
403. On a révisé et traduit dans les cinq langues officielles de l'Organisation l'ouvrage intitulé Good practices guidelines for agricultural leasing arrangements. Les travaux de préparation du Multilingual Thesaurus on Land Tenure se sont poursuivis et la première mouture des versions espagnole et anglaise est en cours de préparation. On a continué à publier le journal multilingue Réforme agraire, colonisation et coopératives agricoles qui, depuis déjà longtemps, relate et analyse les questions de propriété foncière et les expériences en la matière dans le monde.
404. Institutions rurales et participation. Des conseils et une assistance aux politiques ont été fournis sur la décentralisation et la restructuration des institutions rurales publiques et le renforcement des capacités des organisations agricoles et des services des collectivités locales pour améliorer l'efficacité de leurs prestations et offrir des moyens de subsistance viables aux pauvres des zones rurales.
405. Des lignes directrices ont été rédigées en vue de l'analyse fonctionnelle des prestations des institutions rurales publiques et des méthodologies de réaffectation des ressources humaines visant à favoriser la décentralisation. Des études sur la restructuration des ministères de l'agriculture ont été réalisées dans dix pays d'Afrique et des typologies des processus de décentralisation ont été définies; les résultats de ces travaux ont été examinés lors d'un atelier sous-régional organisé au Mali. Des études conjointes ont été entreprises en Amérique latine et en Afrique subsaharienne en collaboration avec l'Université du Michigan et d'autres établissements de recherche; elles portaient sur la constitution de partenariats locaux entre les services publics, les organisations agricoles, le secteur privé et les OSC pour l'amélioration des services décentralisés. Les résultats de ces études ont été comparés à l'occasion d'ateliers sous-régionaux organisés au Venezuela et au Kenya.
406. Des manuels de formation pour le renforcement des capacités des groupements d'agriculteurs et des coopératives agricoles ont été rédigés, testés en situation réelle et publiés en plusieurs langues. On citera notamment The Intergroup resource book et Agricultural cooperative development: a manual for trainers. Des études sur le développement des organisations agricoles ont été effectuées en Europe centrale et orientale. Des recherches sur l'épargne rurale des groupes et des particuliers en Tanzanie, en Zambie et au Zimbabwe ont été entreprises en collaboration avec l'Université agricole de Wageningen; leurs résultats ont été discutés lors d'une conférence internationale sur l'épargne rurale organisée à Wageningen.
407. On a constitué un site web interactif sur la participation au développement qui est désormais accessible dans les quatre langues officielles à partir de la page d'accueil de la FAO. Le site web sur les ruraux handicapés a été amélioré et on a produit une vidéo sur les réalisations d'un projet PCT de formation à la culture des champignons par les handicapés en Thaïlande. Des manuels et des lignes directrices ont été préparés et testés en situation réelle; ils concernaient les méthodes et démarches participatives de gestion des ressources naturelles au Proche-Orient et la gestion des risques en Asie centrale.
408. Partenariats et alliances en faveur de la sécurité alimentaire. Le Réseau des Nations unies pour le développement rural et la sécurité alimentaire a été consolidé et son site web a été amélioré. Diverses missions ont été entreprises dans certains pays participant au réseau et on a préparé une brochure analytique sur l'utilisation du réseau à l'échelon national. Le soutien technique et l'aide à la formulation des projets de développement rural en participation ont été maintenus.
409. Un forum interinstitutions sur la mise en oeuvre de démarches opérationnelles visant à pérenniser les moyens de subsistance a été organisé en collaboration avec le groupe de travail informel de la FAO sur les démarches et méthodes participatives favorisant les moyens de subsistance viables et la sécurité alimentaire; les 72 participants comprenaient des représentants du FIDA, du PAM, du PNUD, du DFID, de Care International ainsi que des fonctionnaires techniques de la FAO. Les actes de la réunion ont été publiés dans les quatre langues officielles ainsi que deux brochures, Inter-agency experiences and lessons et Sustainable livelihoods - current thinking and practice. On a également élaboré une méthode d'évaluation pratique des projets de terrain à l'intention des intervenants. Le DFID a par ailleurs accordé son soutien financier au programme interdépartemental de soutien aux moyens de subsistance (GCP/INT/803/UK).
410. Une stratégie à long terme pour la sécurité alimentaire des pays de la Corne de l'Afrique a été mise au point pour le groupe de travail interinstitutions sur l'initiative en faveur de la Corne de l'Afrique dont la Division du développement rural (SDA) est un participant actif. Elle est en outre intervenue à plusieurs reprises dans le dialogue entre les parties prenantes en prévision du "Sommet mondial de l'alimentation: cinq ans après" et a participé aux préparatifs du Sommet mondial du développement durable, qui doit se tenir d'août à septembre 2002, en sa qualité de maître d'œuvre du chapitre 14 sur l'agriculture et le développement durable du programme Action 21.
411. Les préparatifs de l'étude de la Banque mondiale sur les systèmes agricoles ont été coordonnés en étroite collaboration avec la Division des systèmes de soutien à l'agriculture (AGS) et la Division du Centre d'investissement (TCI). Le Japon et la France ont approuvé le financement d'un projet multilatéral sur l'agriculture et le développement durable (GCP/INT/819/MUL).
Programme ordinaire |
en milliers de dollars E.-U. |
|||||||||
Dépenses avant variance des coûts du personnel |
11 577 |
|||||||||
Variance des coûts du personnel |
(77) |
|||||||||
Dépenses |
11 500 |
|||||||||
Programme de travail |
10 270 |
|||||||||
(Sur-utilisation)/Sous-utilisation, en milliers de dollars E.-U. |
(1 230) |
|||||||||
(Sur-utilisation)/Sous-utilisation, en pourcentage |
(12%) |
|||||||||
Programme de terrain |
en milliers de dollars E.-U. |
|||||||||
Ressources extrabudgétaires: fonds fiduciaires et PNUD |
18 461 |
|||||||||
Ressources extrabudgétaires: projets d'urgence |
0 |
|||||||||
Exécution PSSA |
8 303 |
|||||||||
Total exécution Programme de terrain |
26 764 |
|||||||||
Ratio Programme de terrain/Programme ordinaire |
2,6 |
|||||||||
Services d'appui technique, dépenses de personnel (cadre organique) |
1 011 |
|||||||||
Services d'appui technique, % de l'exécution |
4% |
Résultats du Programme |
||||||||||||
|
Approuvées dans PTB |
Supprimées/ |
Non planifiées |
Total |
Exécutées |
Exécution en pourcentage |
||||||
Coordination et échange d'informations |
2 |
0 |
0 |
2 |
2 |
0 |
100% |
|||||
Avis directs aux Membres; soutien du Programme de terrain |
7 |
0 |
0 |
7 |
6 |
1 |
100% |
|||||
Information (produits, systèmes, bases de données) |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
|
|||||
Engagements, accords/conventions et normes internationaux |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
|
|||||
Méthodologies et directives (y compris essais pilotes et démonstration) |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
|
|||||
Études et analyses |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
|
|||||
Formation (y compris cours et matériel de formation) |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
|
412. Le PSSA a maintenu son aide aux PFRDV afin d'améliorer la sécurité alimentaire des ménages et des populations. Il a notamment mis l'accent sur les démarches pluridisciplinaires en participation, la propriété nationale et le développement de partenariats. L'amélioration des revenus agricoles, l'emploi rural, la justice sociale et la prise en compte des considérations de parité sont au c_ur de l'action du PSSA. Au cours de la période considérée, le PSSA a élargi son action et couvre maintenant 66 PFRDV ainsi que d'autres pays en développement.
413. Les crédits du Programme ordinaire ont été utilisés à hauteur de 9,65 millions de dollars E.-U. pour financer des projets et des missions de préparation tandis qu'une somme de 438 000 dollars E.-U. a été versée à diverses divisions pour rembourser le coût des services techniques fournis au PSSA. Par ailleurs, le personnel du Service de la coordination et du suivi du PSSA a consacré une part importante de son temps de travail à la préparation de projets et aux activités de suivi. Le programme a également bénéficié de crédits complémentaires, dépassant de quelque 1,2 million de dollars E.U. les crédits initialement inscrits au Programme de travail et Budget 2000-01.
414. La phase I du programme (microéconomie), dont la planification et la mise en valeur incombent aux gouvernements et aux communautés, a permis de promouvoir les démarches participatives grâce auxquelles les agriculteurs peuvent évaluer leurs besoins et fixer leurs propres priorités en matière d'augmentation de la production et des revenus agricoles. Cette phase était principalement axée sur l'amélioration de l'accès aux ressources en eau; l'intensification des cultures par l'amélioration des pratiques culturales; la diversification de l'aquaculture, de la pêche artisanale et de l'élevage en faveur d'espèces à cycle biologique court; l'analyse des obstacles; et la résolution des obstacles socioéconomiques à la production et à l'intensification de la productivité.
415. Un cadre conceptuel a été mis au point pour la poursuite de la première phase et un groupe de contrôle a approuvé les démarches et les lignes directrices proposées en vue de son application. Il s'agira désormais de consolider les niveaux de production atteints en élargissant le programme à une vaste gamme de conditions agroécologiques et socioéconomiques et de favoriser le renforcement des capacités institutionnelles pour assurer le succès de ces interventions. On traitera plus particulièrement des obstacles à caractère socio-économique, institutionnel et politique ainsi que des problèmes liés à la commercialisation, au financement, au crédit et à l'apport d'intrants pouvant survenir avec l'application généralisée des technologies nouvelles et des nouveaux objectifs de production.
416. Si la prolongation de la première phase se déroule conformément aux attentes, elle devrait préparer le terrain pour la seconde phase qui abordera les mêmes questions à l'échelle nationale. L'objectif sera alors d'élaborer un cadre macroéconomique, institutionnel et politique susceptible d'améliorer la production agricole, la transformation et la commercialisation des produits et l'accès aux aliments, de soutenir les investissements privés et publics dans les services et activités agricoles et de stimuler les revenus agricoles.
417. En 2000-01, le PSSA a étendu ses opérations à 66 pays dont 38 en Afrique, 14 en Asie, deux en Europe, neuf en Amérique latine et trois dans le Pacifique Sud. En outre, des propositions relatives au PSSA ont été formulées au Congo, en Guinée-Bissau, en Indonésie et au Samoa et sont en cours d'élaboration dans 13 autres pays dont trois en Afrique, cinq en Asie, quatre en Amérique latine et un en Europe. La liste de ces pays fait l'objet du Tableau 2.5-1.
TABLEAU 2.5-1. ÉTATS D'EXÉCUTION DU PSSA, DÉCEMBRE 2001
Afrique |
Asie |
Europe |
Amérique latine |
Pacifique Sud |
|
Stade opérationnel |
|||||
Angola |
Bangladesh |
Albanie |
Bolivie |
Papouasie-Nouvelle-Guinée |
|
Bénin |
Cambodge |
Bosnie-Herzégovine |
Équateur |
Îles Salomon |
|
Burkina Faso |
Chine |
Guatemala |
Vanuatu |
||
Burundi |
Géorgie |
Haïti |
|||
Cameroun |
Inde |
Honduras |
|||
Cap-Vert |
Corée, Rép. dém. de |
Mexique |
|||
République centrafricaine |
Rép. dém. pop. lao |
Nicaragua |
|||
Tchad |
Maldives |
Pérou |
|||
Congo, Rép. dém. du |
Mongolie |
Venezuela |
|||
Côte d'Ivoire |
Népal |
||||
Djibouti |
Pakistan |
||||
Égypte |
Sri Lanka |
||||
Guinée équatoriale |
République arabe syrienne |
||||
Érythrée |
Yémen |
||||
Éthiopie |
|||||
Gambie |
|||||
Ghana |
|||||
Guinée |
|||||
Kenya |
|||||
Lesotho |
|||||
Liberia |
|||||
Madagascar |
|||||
Malawi |
|||||
Mali |
|||||
Mauritanie |
|||||
Maroc |
|||||
Mozambique |
|||||
Niger |
|||||
Nigeria |
|||||
Rwanda |
|||||
Sénégal |
|||||
Soudan |
|||||
Swaziland |
|||||
Tanzanie, Rép.-unie de |
|||||
Togo |
|||||
Ouganda |
|||||
Zambie |
|||||
Zimbabwe |
TABLEAU 2.5-1. ÉTATS D'EXÉCUTION DU PSSA, DÉCEMBRE 2001 (SUITE)
Afrique |
Asie |
Europe |
Amérique latine |
Pacifique Sud |
||||||
Stade de formulation |
||||||||||
Comores |
Arménie |
Macédoine |
Colombie |
|||||||
Sierra Leone |
Azerbaïdjan |
Cuba |
||||||||
Afrique du Sud |
République kirghize |
Dominique |
||||||||
Philippines |
République dominicaine |
|||||||||
Turkménistan |
||||||||||
Déjà formulé |
||||||||||
Congo |
Indonésie |
Samoa |
||||||||
Guinée-Bissau |
418. L'évaluation des résultats confirme le rapide accroissement des sites et des surfaces couvertes, des agriculteurs touchés et de l'importance que prend la maîtrise de l'eau. Des démonstrations associant gestion économique de l'eau et cultures à forte valeur ont obtenu d'excellents résultats du point de vue des rendements et de la viabilité de la production. L'intensification des cultures a principalement porté sur le riz, le maïs, le sorgho, le blé, le millet, le manioc et l'igname. L'horticulture a également permis de renforcer la productivité, particulièrement dans les zones de cultures pluviales. La diversification a été axée sur les femmes et les petits exploitants dont on s'est employé à renforcer les compétences en matière d'élevage d'espèces à cycle biologique court, d'apiculture, de pisciculture et de pêche artisanale.
419. L'analyse des obstacles a démontré qu'il existait des possibilités non exploitées pour accroître les rendements de produits alimentaires de base, identifier les priorités et les interventions permettant d'obtenir des résultats viables. Elle a également permis de mettre en lumière et de mieux comprendre diverses difficultés auxquelles les agriculteurs sont confrontés, qui concernent la gestion des sols et de l'eau, les infrastructures, les intrants, les services, les obstacles de nature culturelle, l' économie et les politiques en vigueur.
420. Le PSSA a renforcé l'accent mis sur l'agriculture en milieu urbain et périurbain pour répondre à l'urbanisation croissante; la formation des formateurs et la promotion des démarches axées sur les populations et guidées par les communautés, comme les écoles pratiques d'agriculture; la promotion du crédit et des régimes d'épargne grâce au renforcement des services financiers aux ruraux.
Burkina Faso Le programme est intervenu dans 59 sites couvrant l'ensemble des zones agroécologiques. Plus de 6 500 agriculteurs (dont 900 femmes) ont pu bénéficier des activités du PSSA et 633 écoles pratiques d'agriculture ont été créées. Suite à la signature d'un accord tripartite de coopération ans avec le Maroc, des experts et des techniciens ont pris leur poste sur le terrain en juin 1999 et ont participé à l'installation de technologies innovantes - notamment des pompes foulantes à pédales - à l'amélioration de l'apiculture locale, à l'adoption de techniques améliorées de maîtrise de l'eau et au développement des petits élevages. République démocratique populaire lao Les opérations du PSSA ont débuté en mai 2001 sur six sites situés dans des zones d'agriculture pluviale où se maintenaient de faibles surfaces de riz aquatique et où l'agriculture itinérante prédominait. Elles ont permis de compléter la nouvelle stratégie nationale en faveur de la sécurité alimentaire. Par ailleurs, un soutien financier de 2,625 millions de dollars E.-U. fourni par le Japon a permis d'élargir les activités à 17 sites supplémentaires et de mettre en place une coopération ans avec le Vietnam. Guatemala Les activités du PSSA ont été menées auprès de 500 familles autochtones de Sololá en novembre 1999 et auprès de 300 familles de Jocotán en juillet 2001. L'accent a particulièrement été mis sur la maîtrise de l'eau, la diversification et l'intensification de la production durable, l'analyse des obstacles, les échanges et la commercialisation de la production horticole (pommes de terre, carottes, oignons, choux, etc.). Une contribution volontaire de 1,3 million de dollars E.-U. accordée par le gouvernement espagnol a permis de prolonger le programme jusqu'en juin 2003. Mauritanie Des cinq sites de départ, on est maintenant passé à 33 sites répartis sur cinq zones agroécologiques et couvrant plus de 2 000 personnes. Les activités ont été centrées sur la remise en état des petits systèmes d'irrigation, sur la gestion de l'eau, la maintenance des systèmes d'irrigation et le contrôle de la salinité. Les bons résultats obtenus sur les parcelles de démonstration (les rendements rizicoles sont passés de 4,5 à 6-7 tonnes à l'hectare) ont incité 40 pour cent des agriculteurs à adopter les principes d'intensification des cultures. Le programme a tiré profit d'une contribution de 951 535 dollars E.-U. de la Banque africaine de développement (BAfD) et d'un projet de fonds fiduciaires: technologies et équipements pour les opérations post-récolte concernant certaines cultures et destinés à appuyer le PSSA. Dix-huit techniciens chinois ont été envoyés en poste sur le terrain dans le cadre d'un accord de coopération ans République-unie de Tanzanie La phase I du PSSA a démarré en juillet 1995. En 2000-01, les démonstrations ont remporté un grand succès attesté par l'adoption par 86 pour cent des cultivateurs de maïs et par tous les riziculteurs des pratiques présentées l'année précédente dans leurs exploitations. Avec l'aide de la Suisse, un nouveau modèle peu coûteux de pompe foulante à pédales a été introduit pour les petites exploitations maraîchères; une formation a été apportée et une ligne de crédit a été mise en place pour l'achat des pompes. Le gouvernement tanzanien a fait du PSSA sa principale démarche de lutte contre les problèmes chroniques d'insécurité alimentaire et de pauvreté. L'extension de la phase I à l'ensemble des 120 districts continentaux a été approuvée. La BafD a fourni au programme un soutien de 1 million de dollars E.-U. sur une période de trois ans. Enfin, des experts égyptiens ont été envoyés en poste sur le terrain dans le cadre d'un accord de coopération ans |
421. La coopération ans dans le cadre du PSSA a connu une rapide expansion dans plus de vingt pays en développement intéressés, avec 25 accords signés. Au total, ces accords impliquent la participation de 1 370 experts et techniciens dont 340 sont en poste sur le terrain. La liste des pays coopérants et des pays bénéficiaires fait l'objet du Tableau 2.5-2.
TABLEAU 2.5-2. LISTE DES ACCORDS TRIPARTITES DE COOPÉRATION SUD-SUD EN VIGUEUR
TRIPARTITE AGREEMENTS, DÉCEMBRE 2001
Pays coopérants |
Pays bénéficiaires |
Date de signature |
Viet Nam |
Rép. Dém. Pop. lao |
12 novembre 2001 |
Viet Nam |
Congo |
12 novembre 2001 |
Inde |
Lesotho |
3 octobre 2001 |
Cuba |
Venezuela |
11 août 2001 |
Inde |
Mozambique |
1er mars 2001 |
Cuba |
Haïti |
16 février 2001 |
Pakistan |
Swaziland |
23 novembre 2000 |
Égypte |
Cameroun |
5 octobre 2000 |
Chine |
Ghana |
22 août 2000 |
Cuba |
Cap-Vert |
22 août 2000 |
Cuba |
Guinée équatoriale |
18 juillet 2000 |
Égypte |
Malawi |
16 mai 2000 |
Chine |
Mali |
14 mars 2000 |
Chine |
Bangladesh |
6 décembre 1999 |
Viet Nam |
Madagascar |
29 novembre 1999 |
Égypte |
Djibouti |
16 novembre 1999 |
Bangladesh |
Gambie |
16 juin 1999 |
Égypte |
Tanzanie, Rép.-unie de |
18 mai 1999 |
Chine |
Mauritanie |
10 mai 1999 |
Viet Nam |
Bénin |
11 décembre 1998 |
Maroc |
Burkina Faso |
19 octobre 1998 |
Maroc |
Niger |
10 août 1998 |
Inde |
Érythrée |
31 mars 1998 |
Chine |
Éthiopie |
12 février 1998 |
Viet Nam |
Sénégal |
19 novembre 1996 |
422. Divers pays en développement qui ne sont pas considérés comme des PFRDV se sont déclarés intéressés à fournir des fonds au PSSA dans le cadre du programme de fonds fiduciaires unilatéraux. Des projets ont été formulés au titre de ce programme au Mexique et en Colombie et des accords ont été signés au Venezuela, au Congo et en République dominicaine. Un fonds fiduciaire unilatéral a par ailleurs été mis en place au Nigeria en vue de l'extension du PSSA à 109 sites dans 36 états.
423. Les financements extrabudgétaires mobilisés au profit du PSSA ont été multipliés par trois pour atteindre 240 millions de dollars E.-U. La liste des pays bailleurs et des bénéficiaires fait l'objet du Tableau 2.5-3. Au nombre des bailleurs de fonds multilatéraux figurent la Belgique, la France, l'Italie, le Japon, la République de Corée, Monaco, le Maroc, l'Espagne et les Pays-Bas. Les institutions financières qui appuient le PSSA sont la BAfD, la Banque islamique de développement (BIsD), l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), Banque ouest-africaine de développement (BOAD), le PNUD, le Fonds des Nations unies pour les partenariats internationaux (UNFIP) et la Banque mondiale.
424. Une aide a été apportée en vue de la préparation de programmes régionaux pour la sécurité alimentaire par divers groupements économiques régionaux, notamment:
425. L'UEMOA a approuvé au titre du PSSA un fonds fiduciaire unilatéral d'un montant de 1,8 million de dollars E.-U. visant à appuyer des projets menés dans huit pays membres.
TABLEAU 2.5-3. APPUI DES DONATEURS AU PSSA (CHIFFRES INDICATIFS)
Donateurs (pays/institutions) |
Pays bénéficiaires |
Financements (en dollars E.-U.) |
Donateurs bilatéraux |
Total partiel: dollars E.-U. 52 626 583 |
|
Belgique |
Burkina Faso |
1 166 683 |
Congo, République démocratique du |
1 369 097 |
|
France |
Bénin |
25 000 |
Haïti |
537 600 |
|
Madagascar |
512 486 |
|
Mauritanie |
20 000 |
|
Sénégal |
110 000 |
|
Italie |
Angola |
1 123 955 |
Cambodge |
3 160 000 |
|
Érythrée |
1 077 874 |
|
Éthiopie |
1 866 110 |
|
Gambie |
605 000 |
|
Guinée |
1 000 000 |
|
Guinée-Bissau |
500 000 |
|
Corée, République populaire démocratique de |
1 000 000 |
|
Mozambique |
1 762 701 |
|
Sénégal |
1 584 810 |
|
Japon |
Bangladesh |
3 778 518 |
Cambodge |
1 200 000 |
|
Éthiopie |
1 000 000 |
|
Indonésie |
2 982 544 |
|
Lao, République démocratique populaire |
3 106 963 |
|
Niger |
450 000 |
|
Sri Lanka |
2 043 444 |
|
Jamahiriya arabe libyenne |
Burkina Faso |
2 000 000 |
Tchad |
1 700 000 |
|
Mali |
2 000 000 |
|
Niger |
1 700 000 |
|
Soudan |
1 900 000 |
|
Monaco |
Madagascar |
164 625 |
Mauritanie |
50 000 |
|
Niger |
231 292 |
|
Maroc |
Burkina Faso |
217 104 |
Pays-Bas |
Mali |
2 115 797 |
République de Corée |
Corée, République populaire démocratique de |
500 000 |
Espagne |
Guatemala |
2 000 000 |
Honduras |
2 000 000 |
|
Mauritanie |
2 000 000 |
|
Nicaragua |
2 000 000 |
|
Suisse |
Niger |
56 000 |
Tanzanie, République-unie de |
8 980 |
|
Fonds fiduciaire unilatéral |
Total partiel: dollars E.-U. 116 504 887 |
|
Colombie |
Colombie |
3 900 000 |
Congo |
Congo |
3 571 430 |
République dominicaine |
République dominicaine |
16 600 000 |
Mexique |
Mexique |
6 360 000 |
Népal |
Népal |
1 158 000 |
Nigéria |
Nigéria |
46 546 560 |
Afrique du Sud |
Afrique du Sud |
5 918 897 |
Venezuela |
Venezuela |
32 450 000 |
Institutions internationales de financement |
Total partiel: dollars E.-U. 56 524 675 |
|
BAfD |
Cameroun |
991 648 |
Cap-Vert |
965 552 |
|
Ghana |
927 948 |
|
Guinée |
991 648 |
|
Malawi |
952 504 |
|
Mauritanie |
978 600 |
|
Mozambique |
972 728 |
|
Tanzanie, République-unie de |
1 004 696 |
|
BOAD |
Bénin |
2 400 000 |
Burkina Faso |
2 527 592 |
|
Côte d'Ivoire |
3 341 600 |
|
Guinée-Bissau |
2 200 000 |
|
Mali |
2 705 500 |
|
Niger |
5 047 142 |
|
Sénégal |
3 093 000 |
|
Togo |
2 679 000 |
|
FIDA |
Angola |
1 000 000 |
Sénégal |
300 000 |
|
Zambie |
1 080 000 |
|
IsDB |
Burkina Faso |
4 881 000 |
Tchad |
2 726 500 |
|
Comores |
2 000 000 |
|
Djibouti |
3 162 978 |
|
Gambie |
994 155 |
|
Guinée |
2 657 884 |
|
Niger |
2 201 100 |
|
UEMOA |
Bénin |
225 000 |
Burkina Faso |
225 000 |
|
Côte d'Ivoire |
225 000 |
|
Guinée-Bissau |
225 000 |
|
Mali |
225 000 |
|
Niger |
225 000 |
|
Sénégal |
225 000 |
|
Togo |
225 000 |
|
Banque mondiale |
Bangladesh |
941 900 |
Sénégal |
1 000 000 |
|
Bailleurs d'aide multilatérale |
Total partiel: dollars E.-U. 15 061 324 |
|
Commonwealth |
Gambie |
57 000 |
UE |
Guinée |
500 000 |
Comité olympique international (COI) |
Bangladesh |
5 000 |
Burkina Faso |
4 995 |
|
Cambodge |
4 928 |
|
Équateur |
5 000 |
|
Haïti |
5 000 |
|
Niger |
5 000 |
|
Samoa |
5 000 |
|
Tanzanie, République-unie de |
4 552 |
|
PNUD |
Albanie |
348 900 |
Bangladesh |
3 139 150 |
|
Burkina Faso |
266 000 |
|
Cameroun |
98 895 |
|
Inde |
814 000 |
|
Kenya |
2 726 000 |
|
Madagascar |
245 754 |
|
Rwanda |
723 843 |
|
PNUD/SDPP |
Tchad |
88 000 |
Chine |
69 750 |
|
Djibouti |
30 000 |
|
Guinée équatoriale |
30 000 |
|
Éthiopie |
100 000 |
|
Inde |
153 000 |
|
Libéria |
56 625 |
|
Niger |
141 000 |
|
UNFIP |
Cambodge |
530 000 |
Népal |
530 000 |
|
Zambie |
530 000 |
|
PAM |
Angola |
2 800 000 |
Autres |
1 043 932 |
|
TOTAL |
dollars E.-U. 240 717 469 |
10 Les métadonnées dont des informations sur les informations utilisées aux fins du classement et de la gestion.
11 Includes table of contents service, Outlook shared public folder titles and other e-mail delivery titles.
12 C 2001/9