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3. DONNEES STATISTIQUES

3.1 Gabon

3.1.1 Le secteur artisanal

Les prises des pêcheurs artisanaux sont mal connues. Il n'y a aucune estimation en ce qui concerne la capture totale des poissons démersaux, bien que les captures d'un pêcheur nigérian possédant plusieurs pirogues aient été suivies pendant l'année 1979. Cette année, 1957 jours de pêche ont rapporté environ 321 tonnes de gros poissons (163 kg par jour de pêche). Des données mensuelles figurent au Tableau 5 de l'Annexe 3).

3.1.2 Le secteur industriel

Les stocks des poissons démersaux gabonais sont exploités depuis 1970. La production totale en poissons en 1970 était de 2 260 tonnes. Les tonnages débarqués ont atteint 7 282 tonnes en 1979. La production totale a ensuite diminué graduellement jusqu'à 6 021 tonnes en 1981. Les prises en 1984 étaient de 7 609 tonnes. L'évolution des quantités de poisson débarquées à Libreville est donnée au Tableau 1. La composition spécifique des captures est présentée au Tableau 6, Annexe 3. Depuis 1978, les ressources en crevettes sont exploitées. La première année 900 tonnes de crevettes ont été débarquées. Par la suite, les débarquements ont oscillé entre 1 528 tonnes en 1979 et 1 684 en 1982. Les débarquements actuels atteignent 1 629 tonnes (1984). Les quantités débarquées à Libreville et Port-Gentil sont présentées au Tableau 2. La production de crevettes par société de pêche et par catégorie commerciale est connue depuis 1980 (voir Tableau 3). Il faut noter que la société AMERGER exploite les crevettes toute l'année, tandis que les autres sociétés ne pêchent les crevettes qu'en saison sèche (juin-septembre).

Figure. 4

Figure 4 : L'évolution de la précipitation (p×100 mm) moyenne mensuelle à trois stations d'observation et la capture mensuelle (c/times/100 t.) de vrevettes au Gabon

Des données détaillées sur la durée des marées sont disponibles pour les 8 crevettiers (Rénovation I-VIII) de la société AMERGER depuis 1980 (avant juillet 1984 ils appartenaient à SOMACOM). La PUE a été calculée pour ces bâtiments et à partir des résultats, l'effort théorique pour toute la flottille crevettière a été déterminé (Tableau 4).

L'effort de pêche chalutière n'est disponible que pour les années 1983 et 1984. Avant 1983, les données disponibles sur l'effort ne sont pas utilisables parce que les crevettiers et chalutiers “poissonniers” n'étaient pas nettement séparés.

La Figure 4 présente la précipitation moyenne mensuelle enregistrée à trois stations d'observation (Port-Gentil, Libreville et Cocobeach) autour de la zone de pêche des crevettes et la capture mensuelle de crevettes. Il est à noter que les meilleurs rendements ont été obtenus en saison sèche où un fort pourcentage d'individus de petite taille a été enregistré dans les prises (Fontana et Ba M'Baye, 1972). Les chiffres de précipitation figurent au Tableau 5.

3.2 Congo

3.2.1 Le secteur artisanal

Les captures totales et par espèce de la pêche artisanale congolaise sont connues pour la période 1981–1983. Les données sont présentées au Tableau 6.

Les compositions spécifiques pour plusieurs engins de pêche sont données en Figure 5 (pêche à la ligne), Figure 6 (pêche au filet dormant) et Tableau 7 (filet dormant). Les compositions spécifiques des captures des pêches artisanale et industrielle ont été comparées pour les années 1982 et 1983.

L'effort de pêche des pirogues à rame (nombre de sorties par mois) sur deux plages congolaises est présenté en Figures 7 et 8, tandis que la distribution de l'effort par engin de pêche est donnée en Figure 9.

La Figure 10 présente l'évolution des prises mensuelles moyennes par sortie des pirogues à rame. Les prises en poissons démersaux sont de l'ordre de 50 kg par sortie pour la pêche à la ligne et de 35 kg pour la pêche au filet de fond. Les prises moyennes nocturnes et diurnes des pirogues à rame et à moteur ont été comparées et les résultats figurent au Tableau 8.

Figure. 5

Figure 5 : Composition moyenne des prises des sorties à la ligne (plage ORSTOM, Avril-Décembre 1983) (d'après Gobert, 1985)

Figure. 6

Figure 6 : Composition spécifique des prises de sfilets dormants des pirogues à rame (plage ORSTOM, 1981-1983) (d'après Gobert, 1985)

Figure. 7

Figure 7 : Efforts de pêche mensuels des pirogues à rame sur la plage du Cercle Naval (d'après Gobert, 1985)

Figure. 8

Figure 8 : Efforts de pêche mensuels des pirogues à rame sur la plage ORSTOM (d'après Gobert, 1985)

Figure. 9

Figure 9 : Effort de pêche des pirogues congolaises à Points Noire en 1983 (d'après Gobert, 1985)

Figure. 10

Figure 10 : Prises par sortie mensuelle moyenne des pirogues à rame de la plage ORSTOM (d'après Gobert, 1985)

Une comparaison des rendements obtenus par la pêche industrielle chalutière et par la pêche artisanale est présentée au Tableau 9. Les rendements industriels ont diminué dans la période 1981–1984, tandis que dans la série des rendements artisanaux aucune évolution générale ne se dessine.

3.2.2 Le secteur industriel

Au Congo il existe des statistiques de la pêche industrielle depuis 1961. La société COTONNEC fournissait ses données par espèce chaque année. La composition spécifique des captures de cette société est présentée au Tableau 10. Le Tableau 11 donne les compositions spécifiques des pêches artisanale et industrielle en 1982 et 1983. Les captures totales annuelles dans les eaux congolaises figurent au Tableau 1 en Annexe 5. Depuis le début de la pêcherie les captures totales ont atteint le niveau de 8 400 tonnes en 1966. Les prises ont ensuite diminué jusqu'à 4 390 tonnes en 1971. Dans la période 1972–1984 les prises totales ont été comprises entre 4 392 (1977) et 7 371 tonnes (1980). La production totale actuelle est de 4 469 tonnes. Les tonnages débarqués par chaque société congolaise sont connus depuis 1971 et sont présentés au Tableau 12. Les seules prises par unité d'effort disponibles sont celles de la société COTONNEC. Les PUE des trois chalutiers de 330 CV ont été utilisées pour calculer l'effort total de toute la flottille congolaise exploitant les stocks démersaux. Les données sont présentées au Tableau 1 de l'Annexe 5.

La crevette profonde (Parapenaeus longirostris), qui vit au bord du plateau et sur la pente continentale, est pêchée par une flottille espagnole. Il existe des données sur les quantités transbordées ; elles figurent au Tableau 1 de l'Annexe 4.


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