Le Groupe a remis à jour les Tableaux de statistiques des captures de poulpes, seiches, calmars et céphalopodes total (Tableaux 3–6 et Figure 2). Les données coréennes ont été corrigées à partir de 1977 d'après les travaux de Lim (1982), Shimura (1980–1984) et FAO (1982, Annexe 11), qui permettent une meilleure ventilation par division statistique. A partir de 1980, pour les débarquements marocains, mauritaniens et coréens les chiffres obtenus par le COPACE à Las Palmas ont été retenus, qui sont généralement plus élevés que les chiffres officiels. En absence de chercheurs marocains et mauritaniens le Groupe de travail n'a pas été en mesure d'effectuer une comparaison détaillée entre ces chiffres pour les années récentes. Etant donné que les importations japonaises de céphalopodes correspondent bien aux quantités obtenues par l'enquête du COPACE à Las Palmas (FAO, 1984), le Groupe a décidé d'utiliser les chiffres obtenus par cette enquête. Les données soviétiques ont été complétées à partir des formulaires STATLANT disponibles au Programme COPACE.
Les captures totales de poulpes sont depuis 1982 de l'ordre de 100 000 tonnes, dont 95% proviennent de la division statistique 34.1.3. Depuis 1978, 40 000–50 000 tonnes de seiches sont capturées annuellement dans la zone du COPACE, la plupart de la division 34.1.3. Les pourcentages des captures réalisées dans la zone 34.3.1 montrent de grandes fluctuations d'une année à l'autre (4–43%). Les débarquements annuels de calmars qui étaient de l'ordre de 16 000–19 000 tonnes en 1980–1981 on diminué à 6 000–7 000 tonnes en 1983–1984.
Pour les eaux sénégalaises, des estimations totales existent sur les quantités de seiches capturées par tous les pays pendant la période 1973–1983. Une estimation préliminaire était disponible pour l'année 1984 (Tableau 7).
Les séries historiques des efforts déployés ont été complétées dans la mesure du possible. L'effort espagnol est exprimé en heures de pêche (en supposant 20 heures de pêche par jour). L'enquête du COPACE à Las Palmas fournit des estimations des nombres de jours de pêche correspondant aux débarquements. A partir de 1983, une distinction est faite entre efforts réels et efforts estimés (Roest et Frielink, 1985).
Pour le Sénégal, une série d'efforts standardisés est donnée au Tableau 7.
