FAO/SMIAR - Perspectives de l'Alimentation, Février 1998

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COMMERCE 1/

Les prévisions concernant les échanges mondiaux de céréales en 1997/98 ont été abaissées de quelque 700 000 tonnes et établies à 201 000 tonnes (Tableau A.2). A ce niveau, les importations mondiales de céréales en 1997/98 dépasseraient de quelque 3 millions de tonnes, soit 1,5 pour cent, le volume réduit de la campagne précédente. Les révisions de ce mois-ci reflètent principalement une forte diminution des prévisions concernant les importations de maïs de cette campagne dans plusieurs pays d'Asie, combinée à une légère diminution du volume prévu pour les importations mondiales de blé. En revanche, les prévisions relatives aux échanges de riz de 1998 ont été relevées et portées à leur deuxième niveau jamais enregistré, par suite d'une augmentation des besoins d'importation en Asie, où la production intérieure a été plus faible dans plusieurs pays.

Les prévisions relatives aux échanges mondiaux de blé en 1997/98 (juillet/juin) ont été abaissées de 300 000 tonnes depuis le dernier rapport et `s'établissent à 92,7 millions de tonnes. Cette diminution reflète un réajustement à la baisse des estimations des importations de plusieurs pays d'Asie, d'Amérique du Nord et du Sud et de la CEI, qui a largement compensé les révisions en hausse concernant l'Afrique, l'Amérique centrale et l'Europe. A ce niveau, les importations de blé durant cette campagne seraient inférieures de quelque 400 000 tonnes à celles de la campagne précédente. En dépit de la crise financière qui sévit en Asie et de ses effets potentiels sur le commerce de céréales dans cette région, les importations totales de blé dans les pays en développement devraient progresser de quelque 2,7 millions de tonnes en 1997/98 et frôler 76 millions de tonnes. Les importations de blé dans les pays développés devraient tomber à 17 millions de tonnes, soit 3 millions de tonnes de moins que durant la campagne précédente, principalement par suite d'une réduction des achats en Europe.

Les prévisions concernant les importations de blé de l'Asie ont été abaissées de 1 million de tonnes, ce qui porte les importations totales de la région à environ 46 millions de tonnes, soit quelque 2 millions de tonnes de moins que le niveau estimé pour 1996/97. L'ajustement en baisse le plus important de ce mois a concerné la Chine continentale, où une récolte record devrait réduire les importations de blé à leurs plus bas niveaux en plus de deux décennies (2,5 millions de tonnes). En outre, après la récente crise financière qui a secoué l'Asie et qui a entraîné de fortes dévaluations, une baisse des revenus par habitant et une hausse des prix exprimés en monnaies nationales, les importations de blé de quelques pays pourraient aussi reculer. Cette baisse pourrait toutefois s'avérer moins importante que pour les céréales secondaires essentiellement parce que le blé reste le principal aliment de base après le riz dont la production a également chuté cette année. Dans l'ensemble, la crise financière pourrait réduire de 500 000 tonnes les achats de blé, principalement en Indonésie et en Malaisie. En revanche, les importations du Pakistan en 1997/98 devraient augmenter d'au moins 1 million de tonnes pour atteindre 4 millions de tonnes, principalement à cause des aléas climatiques qui ont endommagé la récolte.

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1/ Le volume des échanges mondiaux de blé et de céréales secondaires correspond au niveau estimé des importations livrées jusqu'au 30 juin de la campagne de commercialisation juillet/juin. Il arrive que des achats effectués en fin de campagne soient inclus dans la campagne suivante, s'ils sont livrés après le 30 juin. En général, les exportations et les importations sont calculées sur la base d'une estimation des quantités expédiées et livrées pendant la campagne de commercialisation; le volume exporté et le volume importé pendant une campagne ne sont donc pas toujours égaux, en raison du décalage de temps qui s'écoule entre les expéditions et les livraisons.

VUE D'ENSEMBLE DES IMPORTATIONS MONDIALES DE CEREALES


Blé Céréales secondaires Riz (usiné) Total

1995/96 1996/97 1995/96 1996/97 1996 1997 1995/96 1996/97

(. . . . . . . . . . . millions de tonnes . . . . . . . . .)
Asie 48,1 45,9 56,3 55,3 9,0 10,9 113,4 112,1
Afrique 19,2 21,8 8,3 10,4 4,0 3,9 31,5 36,2
Amérique centrale 3,8 4,7 7,8 8,4 1,3 1,3 13,0 14,4
Amérique du Sud 9,4 10,4 4,7 6,0 1,6 1,6 15,7 18,0
Amérique du Nord 2,6 2,5 3,4 3,9 0,6 0,6 6,6 7,0
Europe 6,8 4,7 6,1 4,3 0,9 1,0 13,8 9,9
CEI 2,7 2,3 0,3 0,1 0,4 0,3 3,5 2,7
Océanie 0,5 0,4 0,2 0,2 0,3 0,3 1,0 0,9
TOTAL MONDIAL 93,1 92,7 87,1 88,7 18,2 19,9 198,5 201,3
Pays en développement 73,0 75,7 55,0 58,0 15,0 16,7 143,0 150,4
Pays développés 20,1 17,0 32,1 30,6 3,2 3,2 55,5 50,9
SOURCE: FAO
1/ Chiffres très provisoires.

D'après les prévisions actuelles, les importations de blé en Afrique en 1997/98 atteindraient le record de 21,8 millions de tonnes, soit un relèvement de un million de tonnes depuis le dernier rapport et 2,6 millions de tonnes de plus qu'en 1996/97. Les importations totales de blé des pays d'Afrique du Nord devraient progresser de 3 millions de tonnes pour s'établir à 16 millions de tonnes, du fait que la production a été plus faible dans plusieurs pays. On prévoit désormais que les importations de blé dans le reste de l'Afrique seront de l'ordre de 6 millions de tonnes, mais resteront inférieures de quelque 200 000 tonnes à celles de la campagne précédente.

Les prévisions concernant les importations totales de blé en Amérique latine et aux Caraïbes pour 1997/98 ont été un peu abaissées et établies à quelque 15 millions de tonnes, soit environ 2 millions de tonnes de plus que le volume estimé pour 1996/97. Les estimations concernant les importations de plusieurs pays d'Amérique du Sud ont été légèrement réajustées à la baisse, mais les achats du Brésil, premier importateur de la région, devraient se maintenir à 5,7 millions de tonnes, soit 500 000 tonnes de plus que durant la dernière campagne, à cause d'un recul de la production. En revanche, le Mexique devrait importer moins de blé durant cette campagne, grâce principalement à une légère augmentation de la production intérieure.

En Europe, les prévisions concernant les importations de blé pour 1997/98 ont été légèrement relevées et portées à 4,7 millions de tonnes, niveau restant inférieur de 2 millions de tonnes aux achats de la campagne antérieure. Si l'on prévoit des importations de blé plus faibles durant cette campagne, c'est parce qu'un certain nombre de pays d'Europe orientale, notamment la Bulgarie, la Pologne et la Roumanie, ont rentré de meilleures récoltes. En revanche, on s'attend à une progression des importations de blé dans la CE, principalement à cause d'une pénurie de blé dur et de blé de qualité supérieure durant cette campagne. Les récoltes plus abondantes dans la CEI devraient se traduire par une diminution des achats de blé en 1997/98, désormais estimés à 2,3 millions de tonnes, en particulier en Géorgie, en Fédération de Russie et en Ouzbékistan.

Pour revenir aux perspectives d'exportation de cette campagne, les expéditions totales en 1997/98 (juillet/juin) devraient reculer de quelque 2,6 millions de tonnes par rapport à la campagne précédente (Tableau A.3). Le déclin serait principalement dû à une légère diminution des exportations de la CE et à une forte baisse des expéditions de l'Argentine et de l'Australie. En revanche, on prévoit une légère augmentation des expéditions du Canada et des Etats-Unis et une progression considérable de celles de la Hongrie et de la Roumanie. Les exportations de la Turquie devraient rester de l'ordre de celles de la dernière campagne.

Les prévisions concernant les importations mondiales de céréales secondaires en 1997/98 (juillet/juin) ont été abaissées de 1,3 million de tonnes depuis le mois dernier et établies à 88,7 millions de tonnes. A ce niveau, elles dépasseraient de 1,6 million de tonnes, soit environ 2 pour cent, les estimations révisées de la dernière campagne. Les révisions en baisse de ce mois-ci touchent essentiellement des pays d'Asie, mais les volumes prévus pour plusieurs pays d'Afrique ont aussi subi d'importants ajustements à la hausse . Dans l'ensemble, les importations totales des pays en développement sont à présent établies à 58 millions de tonnes, soit 3 millions de tonnes de plus qu'en 1996/97 et 1 million de tonnes de moins que le niveau indiqué dans le rapport précédent. En revanche, les importations totales des pays développés devraient continuer à baisser pour tomber légèrement en dessous de 31 millions de tonnes, chiffre inférieur de quelque 1,5 million de tonnes à celui de la dernière campagne et niveau le plus bas depuis une trentaine d'années.

Depuis le dernier rapport, les prévisions concernant les importations de céréales secondaires en Afrique en 1997/98 ont été relevées de 1 million de tonnes et portées à plus de 10 millions de tonnes. A ce niveau, les importations totales dans cette région dépasseraient de 2 millions de tonnes le volume estimé pour 1996/97. Comme l'indiquait le rapport précédent, le gros de l'augmentation des importations en Afrique du Nord est attendu en Algérie et en Tunisie où la production intérieure a été réduite par la sécheresse. Cependant, les estimations de la production de l'Egypte ayant été révisées à la hausse, les prévisions concernant les achats de ce pays ont été abaissées de 400 000 tonnes et établies à 2,8 millions de tonnes. A l'inverse, les prévisions relatives aux importations en Afrique subsaharienne ont été relevées de près de 1,5 million de tonnes ce mois-ci. Cette révision reflète une augmentation des besoins d'importations au Kenya, au Sénégal, en Somalie, en Zambie et en Tanzanie, principalement attribuée à une réduction des disponibilités intérieures du fait que les récoltes ont été plus faibles.

En Asie, compte tenu de la crise financière à laquelle sont confrontés plusieurs pays, les importations devraient chuter et dépasser à peine 55 millions de tonnes, soit une baisse de 1 million de tonnes par rapport à la campagne précédente et de près de 3 millions de tonnes par rapport aux prévisions antérieures. Il est difficile d'évaluer le plein impact de cette crise, au moins à court terme, mais les aspects bénéfiques des mesures internationales de sauvetage économique, et les facilités de crédit accordées par les principaux exportateurs, pourraient contribuer dans une large mesure à prévenir une réduction plus drastique des importations au cours de cette campagne. Une certaine baisse sera probablement inévitable, du fait de la contraction de la demande de céréales fourragères par le secteur de l'élevage, sous l'effet de la hausse des prix intérieurs et du ralentissement de la croissance des revenus. Ainsi, les prévisions relatives aux importations de céréales secondaires de la République de Corée ont été abaissées de 1,5 million de tonnes et établies à 8 millions de tonnes, soit 1 million de tonnes de moins que durant la campagne précédente. De même, les importations cumulées de l'Indonésie, de la Malaisie et des Philippines sont à présent évaluées à 3,4 millions de tonnes, soit 1 million de tonnes de moins que le niveau antérieurement prévu et 400 000 tonnes de moins que le volume estimé pour 1996/97. Quoique sans rapport avec la crise financière qui sévit en Asie, les prévisions concernant les importations de céréales secondaires du Japon, premier importateur mondial, ont aussi été abaissées à environ 20 millions de tonnes, chiffre égal au volume révisé des importations de la dernière campagne, et inférieur de quelque 700 000 tonnes au niveau antérieurement prévu. Ces ajustements sont dus au fait que la production animale continue à stagner au Japon depuis le milieu de la décennie 1990. En revanche, les prévisions relatives aux importations de la Thaïlande sont restées inchangées, à environ 400 000 tonnes, principalement parce que la demande du secteur avicole intérieur se maintient, grâce à la forte demande d'exportation.

Les importations totales de céréales secondaires en Europe en 1997/98 devraient tomber à 4,3 millions de tonnes, niveau pratiquement inchangé depuis le rapport précédent, mais inférieur d'environ 1,8 million de tonnes à celui de la campagne passée. Les importations dans la CE devraient baisser de 500 000 tonnes par rapport à 1996/97 et se chiffrer à 2,5 millions de tonnes, compte tenu de la récolte exceptionnelle et des abondantes disponibilités intérieures de blé de qualité inférieure utilisable à des fins fourragères. Ailleurs en Europe, le déclin attendu pour les achats de la Bulgarie, de la Pologne et de la Roumanie, qui ont rentré de meilleures récoltes, devrait compenser largement l'augmentation prévue pour les importations des pays baltes. On prévoit aussi un recul des importations totales de la CEI par suite d'une forte augmentation de la production de 1997 et de la stagnation de la demande d'aliments pour animaux.

En Amérique latine et aux Caraïbes, on prévoit encore pour 1997/98 des importations totales supérieures à celles de la campagne précédente, bien que les prévisions concernant les achats du Mexique aient été légèrement abaissées ce mois-ci et établies à 5,4 millions de tonnes. La totalité de l'augmentation est attendue en Amérique du Sud où plusieurs pays, dont le Brésil, le Pérou et l'Uruguay, devraient accroître sensiblement leurs importations, principalement à cause de la forte croissance de la production animale.

Durant cette campagne, le marché des exportations devrait être affecté par la crise financière qui touche l'Asie. Celle-ci a déjà eu un impact négatif sur les importations dans cette région, malgré l'annonce récente d'une expansion des facilités de crédit à l'exportation, notamment par l'Australie, le Canada et les Etats-Unis. La crise en Asie aura des répercussions non seulement sur le volume des échanges, mais aussi sur leur structure, car quelques pays d'Asie recherchent des sources d'importation meilleur marché. On peut donc s'attendre à une augmentation des achats dans les pays d'Europe de l'Est et en Chine, qui relancerait les exportations en provenance de ces pays bien au-delà des estimations précédentes.

Les importations internationales de riz en 1997 sont estimées à 18,2 millions de tonnes, soit 1,3 million de tonnes de moins qu'en 1996 et 2,5 millions de tonnes de moins que le niveau record atteint en 1995. Beaucoup d'exportateurs traditionnels ont été pénalisés par un ralentissement de la demande d'importation imputable à une augmentation des disponibilités dans la majorité des grands pays importateurs, due aux bonnes récoltes et aux abondantes importations reportées de 1996. Ainsi, en 1997, les importations de l'Indonésie, premier importateur mondial en 1995 et 1996, sont estimées à 1 million de tonnes seulement, soit une baisse par rapport aux importations de 1996 (2,1 millions de tonnes) et aux achats records de 1995 (3,2 millions de tonnes). De même, les importations de la République islamique d'Iran, estimées à 1,2 million de tonnes, seraient inférieures de 100 000 tonnes à celles de 1996. En outre, celles de la Chine (continentale) auraient décliné de plus de 400 000 tonnes par rapport à 1996 pour tomber à 350 000 tonnes, en raison d'une augmentation de la production et d'une diminution de l'offre de riz aromatisé de qualité supérieure sur le marché international en 1997. Les achats de riz par le Sénégal, l'un des principaux importateurs d'Afrique, sont estimés à 400 000 tonnes en 1997, soit un recul de plus de 100 000 tonnes par rapport à l'année précédente. En revanche, les importations du Brésil sont estimées à 1,1 million de tonnes, soit une progression de 200 000 tonnes par rapport à 1996 due à un recul de la production.

En ce qui concerne les exportations, le rythme des expéditions en provenance de la Thaïlande s'est considérablement accéléré en décembre 1997 et le volume total pour l'année est à présent estimé à plus de 5 millions de tonnes, niveau légèrement inférieur à celui de 1996, mais nettement supérieur à celui antérieurement prévu. D'après les estimations, les exportations vietnamiennes pour 1997 atteindraient le record de 3,5 millions de tonnes, ce qui représente une hausse de 400 000 tonnes par rapport à 1996 et fait du Viet Nam le deuxième exportateur mondial de riz pour la deuxième année consécutive. Outre l'augmentation de la production, les prix compétitifs du riz vietnamien ont été un facteur décisif de cette progression. Les expéditions de riz en provenance des Etats-Unis sont estimées à 2,3 millions de tonnes, niveau le plus faible en cinq ans, attribué à un recul de la production en 1996 et à une augmentation de la consommation intérieure en 1997. Les exportations de l'Inde, estimées à 1,6 million de tonnes, tomberont à leur plus bas niveau en trois ans et seront considérablement plus faibles qu'en 1996, en raison d'une contraction des disponibilités dérivant d'une accélération de la consommation intérieure.

Les prévisions préliminaires concernant les échanges mondiaux de riz en 1998 ont été relevées de 900 000 tonnes depuis le dernier rapport et portées à 19,9 millions de tonnes. Si ce niveau est atteint, il s'agirait du volume le plus élevé après le record de 21 millions de tonnes de 1995. La révision en hausse s'explique à la fois par une réduction des disponibilités estimées dans plusieurs grands pays importateurs et par les semis tardifs des cultures de la campagne principale de 1998 dans quelques pays de l'hémisphère Sud, qui risquent d'avoir une incidence négative sur les rendements.

L'augmentation des échanges concerne principalement l'Indonésie, pour laquelle les prévisions d'importation ont été relevées de 900 000 tonnes depuis le dernier rapport et portées à 1,9 million de tonnes, en raison d'une sécheresse prolongée qui aurait endommagé plus de 400 000 hectares de riz et entraîné un déficit de production et une hausse des prix intérieurs. En outre, comme les cultures de la campagne principale ont été semées tardivement, l'Indonésie devra importer davantage pour reconstituer ses stocks de riz qui auront diminué étant donné que ces cultures seront probablement récoltées en retard. Les achats de riz par la Malaisie ont été relevés de 150 000 tonnes depuis le dernier rapport et établis à 600 000 tonnes en prévision d'une croissance de la consommation plus rapide en 1998. La Thaïlande, qui est pourtant un pays exportateur de riz, devrait importer plus de 200 000 tonnes en 1998 pour remplir ses engagements au titre des accords du cycle d'Uruguay. On prévoit également une augmentation des importations des Philippines, en particulier durant le premier semestre de l'année, car la superficie ensemencée pour la récolte de la deuxième campagne a probablement été considérablement réduite par la pénurie d'eau d'irrigation. L'Iraq, qui a recommencé à vendre du pétrole, dans le cadre du programme "pétrole contre nourriture" des Nations Unies, devrait importer davantage de riz en 1998. En revanche, les prévisions concernant les besoins d'importation du Bangladesh ont été abaissées de 200 000 tonnes et établies à 100 000 tonnes, compte tenu du relèvement des estimations de production pour 1997. Des réajustements en hausse des estimations de production sont aussi à l'origine des révisions des prévisions concernant les importations de Sri Lanka et de la Guinée, abaissées de 100 000 tonnes au total.

On prévoit des importations d'environ 1,6 million de tonnes en Amérique du Sud, comme en 1997. Le Brésil, premier importateur de la région, devrait maintenir son volume d'importation élevé de 1,1 million de tonnes et les achats extérieurs du Pérou et de la Colombie devraient rester du même ordre que l'année précédente.

Du côté des exportations, les prévisions concernant celles du Viet Nam pour 1998 ont été relevées de 500 000 tonnes depuis le rapport précédent et portées à 4 millions de tonnes, niveau record principalement dû à de bonnes récoltes. Les estimations concernant les exportations de la Chine (continentale) ont été augmentées de 450 000 tonnes et portées à 1 million de tonnes, volume le plus élevé en quatre ans, reflétant principalement la production record de riz en 1997. Les prévisions concernant les expéditions de la Thaïlande, premier exportateur de riz, ont également été relevées de 100 000 tonnes depuis le dernier rapport et portées à 5,3 millions de tonnes en prévision d'une accélération de la demande, en particulier dans les pays d'Asie. Par ailleurs, les prévisions concernant les exportations des Etats-Unis ont été abaissées de 100 000 tonnes et établies à 2,7 millions de tonnes car les estimations de la production de 1997 ont été révisées à la baisse.


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