FAO/SMIAR - Perspectives de l'Alimentation No.4 septembre 2000 - P. 6

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Commerce1/

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Les premières indications laissent prévoir une année d'échanges encore très actifs après le développement considérable et imprévu des importations mondiales de céréales de l'an dernier

Les prévisions actuelles concernant le commerce mondial des céréales en 2000/2001 font état d'un volume de 232 millions de tonnes, soit quelque 11 millions de tonnes de plus que le chiffre annoncé en juin. L'estimation du volume des importations de céréales en 1999/2000 a également été revue à la hausse et se situe désormais à 231 millions de tonnes soit plus de 6 millions de tonnes que les estimations précédentes. Ces révisions concernent essentielle-ment le blé et les céréales secondaires alors que les estimations concernant les importations de riz n'ont guère changé. En ce qui concerne l'année précédente, les révisions de ce mois-ci reflètent essentiellement l'augmentation du niveau des importations signalée par plusieurs pays; la Chine, l'Indonésie, la République islamique d'Iran et les Philippines, en Asie; le Maroc, le Kenya et le Soudan, en Afrique; le Mexique et la Colombie, en Amérique latine et enfin la Communauté européenne. La révision à la hausse des chiffres du commerce en céréales en 2000/2001 est encore plus prononcée par rapport aux prévisions du rapport précédent, compte tenu essentiellement des mauvaises perspectives de récolte dans plusieurs pays importateurs. Les premières révisions de la FAO concernant les expéditions globales de céréales au titre de l'aide alimentaire pour 2000/2001 (juillet/juin) se situent à 9,5 millions de tonnes soit 5 pour cent de moins que l'estimation révisée des 10 millions de tonnes expédiées l'année précédente.

Graphique

Pour l'ensemble des pays en développement, les importations de céréales atteindraient en 2000/2001 le chiffre record de 168 millions de tonnes, soit 2 millions de plus que le chiffre déjà considérable de la campagne précédente. En se fondant sur cette prévision et compte tenu des perspectives actuelles concernant la composante céréalière de l'aide alimentaire et les prix pratiqués au cours de la campagne 2000/2001, la facture des importations de céréales des pays en développement devrait approcher de 22 milliards de dollars des États-Unis, soit un peu plus d'un million de dollars que l'année précédente mais nettement moins que les chiffres très élevés enregistrés entre 1994 et 1997, quand le prix des céréales avait considérablement augmenté par rapport aux années précédentes. Pour les pays à faible revenu et à déficit vivrier (PFRDV), le montant global des importations céréalières en 2000/2001 serait de 74 millions de tonnes, soit environ 1 million de tonnes de plus que l'an dernier, essentiellement en raison de l'augmentation probable des importations de plusieurs pays d'Afrique. À ce niveau, la facture globale des importations du groupe des PFRDV est estimée à 9,5 milliards de dollars, soit une augmentation de 500 millions de dollars (5 pour cent) par rapport à 1999/2000 mais nettement moins que les chiffres enregistrés au milieu des années 1990, où l'on avait frôlé le chiffre de 17 milliards de dollars.

Le commerce mondial de blé et de farine de blé (en équivalent grain) pour 2000/2001 (de juillet à juin) se situe, selon les prévisions actuelles, à 107,5 millions de tonnes, soit un chiffre comparable au volume révisé pour les années précédentes mais en augmentation de 6 millions de tonnes par rapport aux prévisions de juin. La révision à la hausse pour ce mois-ci s'explique notamment par la baisse de la production et une plus forte demande de plusieurs pays importateurs. Au niveau des productions actuelles, le volume des échanges mondiaux devrait être le plus élevé jamais enregistré, en raison notamment de l'augmentation des importations des pays en développement qui devraient atteindre 82 millions de tonnes soit l'équivalant en valeur de 10,7 milliards de dollars. En ce qui concerne les PFRDV, leurs importations de blé devaient être en légère baisse à 41 millions de tonnes, mais la facture demeurera à peu près inchangée par rapport à l'an dernier en raison d'une faible reprise des prix mondiaux.

Comme pour les années précédentes, ce sont d'abord les importations considérables et persistantes de plusieurs pays d'Asie qui expliquent ce développement des échanges internationaux. La Chine continentale risque d'être à nouveau un gros acheteur sur le marché international du blé cette année, important au moins 3,6 millions de tonnes, soit 1 million de tonnes de plus que ce qui était prévu auparavant, compte tenu des estimations concernant les récoltes. Les prévisions des importations concernant la République Islamique d'Iran ont été revues ce mois-ci à la hausse, à hauteur de 800 tonnes pour atteindre 6,8 millions de tonnes, compte tenu du resserrement de la situation intérieure en termes d'offre par rapport à la demande, suite à la grave sécheresse qui a affecté la production pour la deuxième année consécutive. En Afrique, le volume des importations de blé pourrait approcher les 25 millions de tonnes en 2000/2001, soit 10 pour cent de plus que l'année précédente. Cet accroissement serait dû essentiellement aux expéditions plus importantes vers l'Afrique du Nord où les mauvaises récoltes et la sécheresse ont considérablement augmenté les besoins d'importations de certains pays comme l'Algérie et le Maroc. Étant donné qu'il fallu revoir à la hausse ce mois-ci les estimations des importations de l'an dernier dans plusieurs pays de l'Afrique subsaharienne, les prévisions des importations pour 2001 ont également été réévaluées, les perspectives de la production étant en gros les mêmes que l'année précédente. On estime que le volume des expéditions vers certains pays importateurs de blé comme l'Éthiopie, le Kenya et le Soudan devrait rester comparable au niveau élevé de l'an dernier.

En Europe, le total des importations devrait approcher les 12 millions de tonnes, soit moins d'un million de tonnes de moins que l'année précédente, essentiellement en raison de la forte diminution des importations de la Fédération de Russie. Par comparaison avec les 5,3 millions de tonnes importées en 1999/2000, les besoins pour cette année sont actuellement évalués à 3,5 millions de tonnes, en raison de perspectives de récoltes bien meilleures. Par contre, la Pologne et la Roumanie devraient recourir à d'importantes importations au cours de cette campagne, la production nationale ayant fortement diminué en raison de la sécheresse. Les importations dans la région de l'Amérique latine et des Caraïbes devraient atteindre 18 millions de tonnes, soit 400 000 tonnes de plus que l'année précédente. Cet accroissement concernera essentiellement le Brésil où la demande locale des minotiers est particulièrement forte.

Vue d'ensemble des importations mondiales de céréales - Prévision pour 2000/01

   
Blé
Céréales secondaires
Riz (usiné)
Total
1999/2000
2000/01
1999/2000
2000/01
2000
2001
1999/2000
2000/01
 
(. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . millions de tonnes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .)
Asie
50,7
49,7
56,7
56,6
11,5
 
118,9
 
Afrique
23,5
24,9
13,3
14,8
5,5
 
42,2
 
Amérique centrale
5,9
5,8
12,6
12,0
1,5
 
20,0
 
Amérique du Sud
11,8
12,3
7,1
6,6
1,1
 
20,0
 
Amérique du Nord
2,4
2,6
3,6
3,6
0,6
 
6,7
 
Europe
12,9
11,7
7,8
7,8
1,8
 
22,5
 
Océanie
0,5
0,5
0,1
0,1
0,4
 
0,9
 
MONDE
107,8
107,5
101,1
101,5
22,4
23,0 1/
231,3
232,0
Pays en déve loppement
81,2
81,9
66,8
67,4
18,4
19,0
166,4
168,3
Pays développés
26,6
25,6
34,3
34,0
4,0
4,0
64,8
63,6

En ce qui concerne les exportations de blé, les disponibilités, en particulier celles des grands pays exportateurs, devraient être plus que suffisantes pour satisfaire à la demande anticipée. Si la diminution des quantités disponibles dans plusieurs pays d'Europe orientale et centrale réduit d'autant leurs capacités exportatrices, les expéditions en provenance des États-Unis pourraient augmenter de 3 millions de tonnes pour passer à 32 millions de tonnes. Tous les autres grands pays exportateurs devraient maintenir le niveau de leurs importations de l'année précédente ou même les voir augmenter légèrement. L'augmentation des exportations en provenance de la CEE pourrait s'avérer limitée, en dépit de disponibilités accrues. Cela s'explique notamment par l'Accord du Cycle d'Uruguay sur les aides à l'exportation qui interdit, à partir de 2000/01, tout report d'une année sur l'autre des quotas inutilisés en matière de subventions. Un autre facteur est l'accroissement probable, du fait des pluies excessives, du pourcentage des blés de qualité inférieure (fourrager) récoltés en France, dont l'exportation pourrait s'avérer difficile compte tenu des importantes quantités de maïs disponibles cette année. En tout état de cause, le cours de l'euro par rapport au dollar et l'évolution des prix mondiaux du marché dans les prochains mois joueront aussi un rôle négligeable.

Les prévisions concernant le commerce international de céréales secondaires en 2000/01 (juillet/juin) ont augmenté de 4,5 millions de tonnes depuis le rapport précédent pour passer à 101,5 millions de tonnes. Cette révision à la hausse tient compte de l'accroissement prévisible de la demande, notamment dans plusieurs pays d'Afrique et d'Amérique latine. À ce niveau, les importations mondiales de céréales secondaires seraient légèrement inférieures au niveau de l'année précédente, dont l'estimation a également dû être augmentée cette année pour tenir compte des ajustements à la hausse des importations de la province chinoise de Taïwan, de l'Égypte et du Mexique. En ce qui concerne le maïs, principale céréale secondaire commercialisée, les importations de cette année se situent à plus de 70 millions de tonnes, soit sans changement par rapport à l'an dernier. De même, les importations de sorgho devraient demeurer au niveau de l'an dernier, soit autour de 8 millions de tonnes. En ce qui concerne l'orge, les importations devraient excéder 19 millions de tonnes, soit une augmentation de 500 000 tonnes par rapport à la campagne précédente. En tout, les importations globales de céréales secondaires des pays en développement devraient rester proches du niveau de l'an dernier, soit environ 67 millions de tonnes, mais compte tenu des perspectives d'accroissement relatif des prix, la facture de ces importations pour les pays en développement pourrait se chiffrer à 8 milliards de dollars, soit un peu plus que l'an dernier. La facture d'importation des céréales secondaires des PFRDV devrait elle aussi augmenter pour atteindre 2,6 milliards de dollars E.-U., soit 300 millions de plus que pour la campagne précédente.

En Asie, les importations de céréales secondaires de la plupart des pays devraient se situer à peu près au même niveau que l'an dernier et le total des importations devrait approcher les 57 millions de tonnes pour l'ensemble de la région. La forte demande qui persiste en ce qui concerne les importations d'avoine en Arabie saoudite et de maïs en Extrême-Orient (notamment dans la province chinoise de Taïwan, en Indonésie, en République de Corée et en Malaisie), s'ajoutant aux besoins plus importants cette année de la République islamique d'Iran en ce qui concerne ces deux céréales, signifie que la part majoritaire de l'Asie dans le commerce mondial des céréales secondaires devrait se maintenir à environ 55 pour cent du total. En Afrique, le montant total des importations devrait augmenter d'environ 1,5 million de tonnes par rapport au volume déjà très important de l'année dernière pour atteindre un niveau record d'environ 15 millions de tonnes. Compte tenu des très mauvais résultats de cette année en Afrique du Nord, les importations du Maroc et de l'Égypte devraient augmenter de façon sensible. Dans la région subsaharienne également, plusieurs pays pourront être obligés d'accroître leurs importations cette année, en raison d'une offre intérieure insuffisante; c'est le cas en particulier de l'Angola, du Kenya, du Niger, du Sénégal et de la Somalie.

Graphique

Graphique

Pour ce qui est des pays d'Amérique latine et des Caraïbes, le montant total des achats de céréales secondaires du Mexique, premier importateur régional, devrait fléchir d'environ 600 000 tonnes par rapport au niveau record de 9 millions de tonnes enregistré l'an dernier. La forte et persistante demande du secteur de l'alimentation du bétail est le principal responsable de cette récente augmentation des importations de céréales secondaires et particulièrement de sorgho. Toutefois, les bonnes perspectives de récolte, notamment en ce qui concerne le maïs, pourraient entraîner cette année une baisse des importations du Mexique. En Amérique du Sud, les chiffres des importations de plusieurs pays ont dû être révisés à la hausse, essentiellement pour couvrir des besoins fourragers plus importants que prévu. Par contre, les importations de maïs du Brésil devraient diminuer en raison des meilleures perspectives de récolte.

Le volume global des importations de l'Europe devrait rester comparable à celui de l'année dernière, avec 7,8 millions de tonnes, dont près de 40 pour cent pour la CEE. Les importations de la Communauté devraient rester au même niveau que l'année précédente; par contre, les mauvaises récoltes pourraient amener plusieurs pays d'Europe centrale et orientale à augmenter considérablement leurs importations, notamment la Pologne, la Slovaquie et la République tchèque. De meilleures perspectives de récolte devraient au contraire entraîner une baisse marquée des importations de la Fédération de Russie qui diminueraient d'un million de tonnes pour tomber à 800 000 tonnes.

En ce qui concerne les exportations, l'offre importante de maïs de cette année aux États-Unis pourrait plus que compenser la diminution probable et marquée des capacités d'exportation de la Chine et de la Hongrie, liée à une baisse de production prévisible. Les exportations totales des États-Unis en 2000/01 (juillet/juin) devraient augmenter de 3,5 millions de tonnes par rapport aux 57,5 millions de tonnes de l'année précédente, ce qui serait le chiffre le plus élevé depuis 1995/96. Par contre, les expéditions de Chine pourraient diminuer de 2 millions de tonnes pour plafonner à 5 millions de tonnes, et les ventes de la Hongrie pourraient être divisées par deux pour atteindre 1 million de tonnes. On prévoit également des expéditions plus importantes en provenance de l'Argentine et de la République d'Afrique du Sud, alors que les exportations de l'Australie et de la CE devraient rester au même niveau que l'an dernier.

Les prévisions du volume global des échanges de riz en 2000 ont été revues à la hausse à hauteur d'environ 200 000 tonnes par rapport aux dernières estimations de 22,4 millions de tonnes. Il s'agirait de toute façon d'une baisse de 2,7 millions de tonnes, soit 11 pour cent par rapport à 1999. Ce fléchissement attendu est la conséquence d'une demande à l'importation très réduite, bon nombre de pays gros importateurs ayant engrangé des moissons très abondantes. La baisse prévisible des prix et du volume des transactions en 2000 devrait aboutir à une réduction de 28 pour cent en valeur du commerce international du riz. En conséquence, la facture des importations de riz des PFRDV devrait diminuer de 37 pour cent par rapport à 1999 pour atteindre 1,9 milliard E.-U.

La dernière révision à la hausse des prévisions des échanges globaux de riz traduit simplement l'augmentation des importations prévisibles de Madagascar qui devraient passer de 90 000 à 310 000 tonnes en raison d'une baisse de la production locale estimée à 15 pour cent. Les expéditions vers la Fédération de Russie et Sri Lanka ont également été relevées à la hausse de 50 000 et 70 000 tonnes respectivement.

Par contre, les prévisions concernant l'Indonésie, premier importateur mondial de riz, ont été réduites de 100 000 tonnes pour tomber à 2,2 millions de tonnes, contre 3,8 millions de tonnes (chiffre estimatif) en 1999. Les estimations concernant la Chine continentale, qui importe essentiellement du riz de haute qualité provenant de Thaïlande, ont également été réduites de 50 000 tonnes pour tomber à 200 000 tonnes, en raison du volume record des quantités déjà importées (environ 120 000 tonnes) au cours des sept premiers mois de l'année. Les prévisions concernant les importations de riz des autres pays importateurs en 2000 restent inchangées par rapport aux chiffres indiqués dans le rapport précédent.

En ce qui concerne les exportations, les prévisions concernant les expéditions de riz provenant de Chine continentale ont été revues à la hausse à hauteur de 4 000 tonnes par rapport aux 3 millions de tonnes prévues dans le précédent rapport. De source officielle, la Chine aurait déjà expédié plus de 1,8 million de tonnes de riz entre janvier et juillet, soit 43 pour cent de plus que les montants exportés pendant la même période de l'année précédente. Les prévisions concernant les exportations du Pakistan et de l'Égypte ont également été revues à la hausse pour un total de 80 000 tonnes. Par contre, les exportations du Viet Nam devraient être inférieures de 200 000 tonnes aux prévisions précédentes avec 3,8 millions de tonnes. Au cours des huit premiers mois de l'année, on estime que le Viet Nam a exporté environ 2,4 millions de tonnes de riz, soit plus de 30 pour cent de moins qu'au cours de la même période de l'année précédente. Cette baisse est due à la stagnation de la demande globale et aux problèmes logistiques posés par les inondations auxquelles le Viet Nam a dû faire face ces deux derniers mois. Les exportations de riz de l'Inde devraient également être ramenées à 1,3 million de tonnes, soit 100 000 tonnes de moins que prévu auparavant, en raison du caractère peu compétitif de sa production par rapport à celles d'autres pays. Les prévisions concernant les expéditions des autres grands exportateurs de riz restent inchangées par rapport aux volumes indiqués précédemment. La Thaïlande, premier exportateur mondial, a expédié en tout quelque 3,7 millions de tonnes entre janvier et août, soit 4 pour cent de moins que pendant la même période de 1999. Pour le reste de l'année, les exportations devraient tourner autour de 570 000 tonnes par mois, pour atteindre l'objectif de 6 millions de tonnes fixé par le Gouvernement thaïlandais. Aux États-Unis, troisième pays exportateur, le gouvernement a décidé de lever l'embargo sur les exportations de riz et d'autres denrées alimentaires à destination de Cuba, de la République islamique d'Iran, de la République populaire démocratique de Corée, de la Jamahiriya arabe libyenne et du Soudan. Rappelons que Cuba était le principal importateur de riz américain avant l'adoption des sanctions commerciales. Toutefois, on ne sait pas exactement quand reprendront les expéditions de riz vers l'île, étant donné que Cuba ne répond pas encore aux garanties exigées pour les prêts et facilités de crédit offerts tant par le gouvernement des États-Unis que par le secteur privé.

Pour l'an 2001, on estime que le commerce mondial du riz devrait connaître une légère amélioration par rapport aux exportations de l'année en cours pour atteindre environ 23 millions de tonnes. L'Indonésie devrait rester le premier pays importateur, comme ce fut le cas au cours des trois dernières années, la République islamique d'Iran, les Philippines et le Brésil demeurant eux aussi de très importants marchés. Les importations de l'Iraq devraient connaître un bond pour compenser la baisse de la production locale de paddy due à la sécheresse. Du point de vue des exportations, la Thaïlande et le Viet Nam, premier et deuxième pays exportateurs, devraient augmenter le volume de leurs importations de 7 et 5 pour cent respectivement, alors que les expéditions en provenance des États-Unis devraient être les mêmes que celles prévues pour l'année en cours. Le niveau des ventes de la Chine, qui constitue depuis trois ans une source majeure d'approvisionnement du marché, dépendra largement du niveau des stocks que ce pays entend préserver, étant donné qu'on prévoit une chute de sa production de paddy de l'ordre de 5 pour cent, soit 9 millions de tonnes.


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