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IV - ATTITUDES


Tableau 6 Affichent une attitude favorable à la médecine traditionnelle

PROVINCES

JEUNES HOMMES

JEUNES FEMMES

ADULTES HOMMES

TOTAL






EXTRÊME-NORD

57,34

40,1

44,36

47,27

CENTRE

34,63

26,02

26,59

29,08

SUD

33,65

43,37

55,57

44,19

EST

30

25

43,8

32,93

TOTAL

38,9

33,62

42,58

38,37

Sans toutefois y avoir vraiment recours en cas de maladie:8,03% au Sud et 2,8% à l’Extrême Nord, force est de reconnaître qu’une grande partie de la population trouve efficace la médecine traditionnelle pour des maladies telles que: la stérilité, les rhumatismes, les maladies mentales, l’impuissance, l’ictère, la rate et même certaines MST (herpès, ver du bas ventre...). Ce facteur combiné au faible coût de cette médecine explique le pourcentage de personnes qui y recourent (38,37%).

Existence du sida

Tableau 7 Croyance en l’existence du Sida

PROVINCES

JEUNES HOMMES

JEUNES FEMMES

ADULTES HOMMES

TOTAL






EXTRÊME-NORD

82,34

75,46

82,7

80,17

CENTRE

84,31

91,25

81,45

85,67

SUD

77,9

77,5

81

78,8

EST

66,7

88

86

80,23

TOTAL

77,81

83,05

82,78

81,21

81,21% des enquêtés croient que le sida existe; 7,82% n’y croient pas et 10% y sont indifférents. Les jeunes hommes sont la cible la plus sceptique: 77,81% seulement pensent que le sida existe. Globalement, le sida est perçu comme une réalité grâce à la médiatisation qui en est faite. Les gens disent avoir commencé à y croire à partir des affiches placardées sur des lieux publics, des images des sidéens présentées à la télévision et des témoignages faits à la radio.

Perception des maternités

Tableau 7.1 Favorables aux maternités nombreuses, plus de 5 enfants

PROVINCES

JEUNES HOMMES

JEUNES FEMMES

ADULTES HOMMES

TOTAL






EXTRÊME-NORD

34

32,72

46,94

37,89

CENTRE

43,98

55,09

35,42

44,83

SUD

49,37

56,25

42,14

49,25

EST

36,7

48

58,8

47,83

TOTAL

41

48

45,8

44,93

De façon générale, la population est de moins en moins favorable aux maternités nombreuses. 44,93%.seulement sont pour. Ce sont les jeunes qui perçoivent mieux les difficultés qu’elles engendrent: 59% sont contre ce type de maternités. Cette attitude s’explique par le vécu quotidien: les géniteurs ne parviennent plus à nourrir convenablement leurs progénitures, à les envoyer à l’école (surtout pour le secondaire) et à leur assurer une bonne protection sanitaire.

Les femmes restent favorables aux maternités nombreuses. Cela est surtout vrai dans les provinces du Centre et du Sud où la famille nombreuse continue à faire la fierté et la force du couple, voire de la communauté. Les femmes qui font le gros des travaux champêtres apprécient la valeur des enfants qui sont considérés comme une main-d’œuvre vitale pour la production agricole.

Tableau 7.2 Favorables aux maternités précoces

PROVINCES

JEUNES HOMMES

JEUNES FEMMES

ADULTES HOMMES

TOTAL






EXTRÊME-NORD

36,25

26,83

23,32

28,77

CENTRE

37,82

34,12

36,81

36,25

SUD

61,46

51,87

41,64

51,68

EST

8

36,7

33,8

26,16

TOTAL

35,88

37,38

33,89

35,71

Quant aux maternités précoces, elles sont mal perçues par 64,29% des enquêtés.

Perception du sexe de l’enfant

Tableau 8 Considèrent que les enfants des deux sexes se valent

PROVINCES

JEUNES HOMMES

JEUNES FEMMES

ADULTES HOMMES

TOTAL






EXTRÊME-NORD

33,32

18,6

43,3

31,74

CENTRE

20,6

54,86

45,73

40,40

SUD

60

58,12

68,34

62,15

EST

50

80

70

66,67

TOTAL

40,98

52,89

56,84

50,23

La question a été quelque peu escamotée à l’Extrême Nord. Toutefois, il ressort clairement qu’aujourd’hui les deux sexes se valent presque, avec quelque réserve pour le Centre où les jeunes hommes préfèrent les enfants de sexe masculin. Au Sud tout comme à l’Est, il est reconnu que le garçon est le futur chef de famille et la fille sa vache à lait. C’est probablement pour cette raison que 62,15% de personnes au Sud et 66,67% à l’Est sont favorables aux deux sexes.

Mais globalement et dans la réalité, la fille est quelque peu délaissée au profit du garçon. Cela est perceptible dans le domaine de la scolarisation où l’on préfère garder la fille à la maison et envoyer le garçon à l’école quand les moyens sont limités. L’une des causes des familles nombreuses n’est-elle pas la recherche effrénée des enfants de sexe masculin?

Education à la vie sexuelle des enfants

Tableau 9 favorables a l’éducation à la vie sexuelle des enfants

PROVINCES

JEUNES HOMMES

JEUNES FEMMES

ADULTES HOMMES

TOTAL






EXTRÊME-NORD

61,66

60,92

75,14

65,91

CENTRE

80,32

79,63

78,37

79,44

SUD

60,52

65

50,89

58,80

EST

71,7

68

67,5

69

TOTAL

68,55

68,39

67,97

68,30

Si 68,30% des enquêtés trouvent qu’il est bon d’éduquer les enfants à la vie sexuelle, c’est parce qu’aujourd’hui ils perçoivent mieux cette nécessité qui éviterait aux générations futures les grossesses non désirées, les MST, et autres problèmes liés à la santé sexuelle. Cependant l’âge de démarrage de cette éducation varie. Plus de 50% pensent que cette éducation doit commencer dès la puberté; un quart estime qu’il est bon de le faire quand les enfants sont déjà sexuellement actifs. Le dernier quart est vraiment dispersé: qui parle de 8 ans, qui dès le bas âge. Cette indécision dans la détermination de l’âge laisse penser que le sujet demeure encore tabou et bien délicat pour un certain âge.

Perception de la planification familiale

Tableau 10 Croient que c’est une bonne chose

PROVINCES

JEUNES HOMMES

JEUNES FEMMES

ADULTES HOMMES

TOTAL






EXTRÊME-NORD

75,06

37,88

64,64

59,19

CENTRE

28,89

48,01

49,41

42,10

SUD

71,46

91,87

70,73

78,02

EST

86,70

93,00

86,00

88,57

TOTAL

65,53

67,69

67,69

66,97

59,68% des personnes enquêtées ont une attitude positive vis-à-vis des maternités; 68,30% pour l’éducation des enfants à la vie sexuelle; 66,97% croient que la planification familiale est une bonne chose, et 81,21% que le sida existe.


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