La base de données qui a été collectée peut être consultée dans le cédérom joint. Pour les douze périmètres étudiés, elle contient des données qui concernent différentes échelles (parcelle, périmètre, supra-périmètre et régional), et différents domaines (agronomique, hydraulique, économique et organisationnel). Ces données ont soit été collectées sur le terrain, soit calculées, dans le cas des indicateurs de performance. Elles sont présentés en annexes 1 (fiches périmètres) et 3 (fichiers Excel).
Lanalyse diagnostic comparative de douze périmètres irrigués en Afrique de lOuest a permis didentifier certains principes agronomiques, hydrauliques, organisationnels et financiers damélioration des performances des périmètres, qui ont été présentés ci-dessus. Ces principes sont illustrés par un certain nombre de «bonnes pratiques» adoptées localement par les irrigants et décrites dans les 26 études de cas, dont la liste est donnée ci-dessous. Pour des raisons de mise en page, elles sont détaillées dans lannexe 2.
Ces études de cas suivent un format standard (voir ci-après), sans pour autant être des fiches normatives. Une première page donne les principes, objectifs et contexte de la pratique de façon résumée. Cette pratique est ensuite détaillée telle quelle est mise en uvre sur le périmètre étudié, et suit son évaluation.
Chaque étude de cas vise à présenter une «bonne pratique» identifiée sur le terrain, à en extraire un certain nombre de principes, et à spécifier les éléments de contexte obligatoire ou favorable à la mise en uvre de cette pratique. Certaines pratiques alternatives sont ensuite indiquées, ainsi que des combinaisons possibles de «bonnes pratiques».
1. Contrôle des adventices par pré-irrigation et travail du sol.
2. Implication de la coopérative dans la production de semences de qualité.
3. Conduite des pépinières.
4. Technique peu intensive en main-duvre de compostage des pailles de riz sur la parcelle.
5. Mise en boue et planage à laide de la herse rotative.
6. Plantation deucalyptus sur les périmètres rizicoles.
7. Plantation de bananiers en bordure de parcelle.
8. Désherbage chimique des canaux avec un herbicide total.
9. Ouvrage automatique de régulation de la distribution de leau.
10. Délégation de la gestion hydraulique à une structure privée indépendante.
11. Contrat dentretien des GMP: professionnalisation de lentretien.
12. Les travaux collectifs dentretien du réseau.
13. Contrôle de qualité des travaux dentretien.
14. Pratiques organisationnelles de planification agricole.
15. CalCul: logiciel daide à la construction dun calendrier cultural prévisionnel pour le riz irrigué.
16. Provision pour entretien exceptionnel (du GMP).
17. Constitution dune réserve de trésorerie.
18. Convention crédit - approvisionnement - vente - provisions.
19. Redevance: transparence, coût réel et règles de recouvrement clairement définies.
20. Définition claire et application effective des règles et des sanctions.
21. Mesures daccompagnement à lautogestion: alphabétisation fonctionnelle.
22. Pratique dorganisation et de gestion: partage des responsabilité et décentralisation vers les OP de base, indépendantes financièrement.
23. Décorticage artisanal du paddy.
24. Prise en compte de laval de la filière par la coopérative: décorticage par mini-rizerie et politique riz de qualité.
25. Organisation supra-périmètre en comité inter PIV.
26. Réhabilitation physique, organisationnelle et financière des aménagements hydroagricoles.
PARTIE 1: PRINCIPES, OBJECTIFS ET CONTEXTE DE LA PRATIQUE
· Les principes, ou leçons à retenir, de cette pratique, et quil faut adapter à chaque contexte sont indiqués. |
DESCRIPTION SUCCINCTE
Description courte et claire de la mise en uvre de la pratique sur le site étudié.
OBJECTIFS DE LA PRATIQUE
Il sagit des objectifs attendus de lapplication de la pratique, lorsquelle est réalisée dans un contexte favorable.
AUTRES BONNES PRATIQUES (BP) POURSUIVANT LES MÊMES OBJECTIFS
«Bonnes pratiques» associables |
BP qui, si elle est combinée à la pratique décrite, contribue à créer un contexte favorable à sa mise en place et à la réalisation des objectifs poursuivis. |
«Bonnes pratiques» alternatives |
Autre pratique visant le même objectif mais identifiée sur un autre site (et donc parfois adaptée à un contexte différent). |
CHAMP DAPPLICATION STRICTE
Le champ dapplication stricte recense les éléments du contexte les plus contraignants à la diffusion de la pratique sur dautres sites. Ces éléments de contexte sont caractérisés par deux aspects:
ils sont obligatoires à la mise en uvre de la pratique et à la réalisation des objectifs attendus;
ils sont figés ou difficilement modifiables sur un site donné (par exemple, la taille du périmètre peut difficilement évoluer tandis quil est possible de changer une pratique culturale).
ELÉMENTS DE CONTEXTE FAVORABLES
Les éléments de contexte favorables sont des conditions qui, a priori, facilitent la mise en uvre de la pratique et la réalisation de ses objectifs. Ces éléments de contexte sont favorables mais pas forcément obligatoires: il est donc possible quils soient absents sur le site où la pratique a été identifiée. Les conditions favorables seront donc précédées dun symbole:
Elément du contexte favorable à ladoption de la pratique et à latteinte de ses objectifs: |
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Présent sur le périmètre didentification de la pratique. |
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Elément du contexte favorable à ladoption de la pratique et à latteinte de ses objectifs: |
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Absent sur le périmètre didentification de la pratique. |
Contexte physique
Ecologie, climat, caractéristiques des aménagements hydrauliques, etc.
Contexte socio-économique
Politique/économie globale, marché local, organisation coopérative, etc.
Système cultural
Choix ditinéraires techniques.
Lencadré «diffusion actuelle» peut prendre trois valeurs: ADOPTION RÉPANDUE Pratique observée sur plusieurs sites de létude ADOPTION LOCALE Pratique largement adoptée sur un site, mais pas observée ailleurs EN TEST Pratique testée dans le cadre de projet, mais non
mise en uvre de façon autonome par les usagers, |
¯ Renvoi aux fiches de description des périmètres
SITE DOBSERVATION
NOM DU PÉRIMÈTRE SUR LEQUEL LA PRATIQUE A ÉTÉ IDENTIFIÉE
PARTIE 2: ETUDE DE CAS - DESCRIPTION DE LA PRATIQUE DANS LE CONTEXTE OÙ ELLE A ÉTÉ IDENTIFIÉE
ETUDE DE CAS
Description de la pratique telle quelle a été observée sur le site détude: cadre historique et institutionnel, moyens matériels/humains/financiers impliqués, modalités de mise en uvre, mesures daccompagnement.
PARTIE 3: ANALYSE, ÉVALUATION DE LA PRATIQUE
EVALUATION DE LADOPTION DE LA PRATIQUE
La pratique est-elle adoptée/approuvée par tous les exploitants? Existe-t-il des freins à la diffusion de la pratique au sein même de laménagement?
EVALUATION DE LIMPACT DE LA PRATIQUE (DANS LE CONTEXTE)
Evaluation des impacts positifs et négatifs de la pratique selon différents domaines (agronomie/hydraulique/finance/organisation).
Opinion critique des acteurs impliqués (agriculteurs et coopératives en particulier)
Illustration par des chiffres clés issus de létude des résultats à la parcelle ou de la comparaison des performances à léchelle du périmètre.
ANALYSE CRITIQUE
Analyse critique de la mise en uvre de la pratique: quels sont les bons principes (à retenir) et les principes à mettre en doute ou à adapter à chaque nouveau contexte? Eventuellement, propositions daméliorations.
Analyse critique de la pratique par rapport aux pratiques alternatives pouvant exister: originalité, atout, inconvénients. Mise en perspective par rapport au contexte.
SOURCES
Structures partenaires ayant fourni linformation sur la pratique.
Autres sources dinformations disponibles.
Les six articles rédigés concernent chacun un des domaines suivants: agricole, hydraulique, organisationnel et financier. Ils suivent tous la même démarche. Les résultats obtenus par analyse des pratiques et performances des périmètres sont tout dabord présentés. Ensuite les discussions suggèrent des principes damélioration des performances, illustrés par la description de «bonnes pratiques»réelles, adoptées sur les sites détude. A la fin de chaque article, présentés en annexe 4, on trouve ainsi les références de certaines «bonnes pratiques» dont les numéros ont été mentionnés au cours du texte.
Les deux premiers articles concernent le domaine agronomique. Le premier article rend compte de létude économique qui a été faite sur douze périmètres irrigués rizicoles en Afrique de lOuest, et propose dadopter un point de vue différent de celui qui est usuellement répandu.
Résumé 1 - Lagriculture irriguée en Afrique sahélienne: rompre avec le pessimisme
Lanalyse comparée de douze périmètres irrigués contraste avec la vision souvent pessimiste de lirrigation en Afrique sahélienne. Alors que la riziculture irriguée est souvent décriée, les résultats moyens sur les périmètres étudiés sont encourageants, bien que très variables: la valorisation du travail se situe entre 1 000 et plus de 5 000 FCFA/h·j, les revenus nets/exploitation/campagne séchelonnent entre 100 000 et 400 000 FCFA, le coût de revient du kilogramme paddy varie de 54 à environ 95 FCFA/kg et celui du riz blanc de 97 à 229 FCFA/kg. Au-delà de ces résultats économiques et financiers, lirrigation améliore la sécurité alimentaire des familles en garantissant un rendement minimum. Cependant, la contribution des périmètres irrigués à la couverture des besoins alimentaires est extrêmement variable, de 30 à 190 pour cent, suivant la taille des superficies irriguées par famille (agriculture alimentaire ou commerciale). La riziculture irriguée permet également de satisfaire une nouvelle demande alimentaire de riz blanc et les revenus monétaires qui sen dégagent rendent le milieu rural plus attractif, ce qui tend à limiter lexode rural.
Au-delà de la variabilité des résultats, moyennant certaines pratiques et dans certains contextes, la riziculture irriguée peut être attractive pour les producteurs, durable et compétitive sur la base de ses coûts de production. Même si des progrès techniques sont possibles, le véritable levier est organisationnel et nécessite une professionnalisation des irrigants: organisation de la production à léchelle du périmètre et de lexploitation agricole, prise en compte de laval de la filière, responsabilisation des usagers pour lentretien, tarification de la redevance hydraulique au coût réel, concertation et transparence dans la gestion, changement des structures dexploitations. Ce processus nécessite une nouvelle approche de lappui conseil aux irrigants.
Le deuxième article, de nouveau sur le domaine agronomique, démontre quun objectif de rendement de sept tonnes par hectare est réaliste, sans augmenter les charges et par ladoption de meilleures pratiques agricoles à la parcelle.
Résumé 2 - Un objectif réaliste pour les périmètres rizicoles: un rendement moyen de sept tonnes par hectare sans intensification supplémentaire
Lanalyse de données recueillies à la parcelle montre une forte hétérogénéité des résultats, due à des pratiques différentes adoptées par les agriculteurs dun même périmètre. Tout en appliquant une même dose dengrais, des marges de manuvre importantes existent afin daméliorer les performances individuelles, sans augmenter les coûts de production. Qualité du suivi de la parcelle, composition des intrants et mode dapplication appropriés, respect du calendrier cultural, contrôle efficace des adventices, maîtrise de leau à la parcelle, etc. sont autant de principes damélioration des rendements, qui permettent denvisager de façon réaliste un rendement de sept tonnes par hectare sur le périmètre. Une intensification en intrants dans un second temps est alors mieux valorisée, et contribue à une augmentation supplémentaire des rendements et à leur continuité.
Du fait quun certain nombre de contraintes collectives sopposent cependant à la réalisation de cet objectif, un deuxième article agronomique discute le poids des contraintes collectives et les moyens dalléger ces contraintes, tout en faisant un lien avec les aspects organisationnels.
Résumé 3 - Alléger le poids du contexte sur les pratiques de lagriculteur sur sa parcelle: stratégie individuelle et contraintes collectives
Une association de pratiques à la parcelle permet théoriquement denvisager un objectif de sept tonnes par hectare à léchelle du périmètre. Pourtant ces pratiques, loin dêtre adoptées par tous les agriculteurs, sont parfois absentes de certains aménagements, ou même de certaines régions. Le problème de diffusion des connaissances agronomiques certes existe, mais il ne peut expliquer entièrement cet échec de la vulgarisation. De nombreux agriculteurs connaissent les recommandations théoriques, mais ne les appliquent pas du fait des contraintes collectives et externes au système irrigué quils subissent, ou de la stratégie individuelle quils ont adoptée. De nouvelles formes dappui conseil doivent donc voir le jour pour intégrer ces contraintes et permettre ladoption de pratiques efficaces sur les périmètres irrigués. Deux axes semblent prioritaires:
appuyer les structures collectives, incontournables pour concilier intérêts individuels et collectifs et assurer un relais entre lagriculteur et son environnement technique et économique;
adapter le conseil aux objectifs de lagriculteur: mettre à sa disposition diverses connaissances et solutions par un conseil personnalisé.
Les aspects hydrauliques sont ensuite abordés et lon montre quune professionnalisation de cette fonction est nécessaire.
Résumé 4 - Vers une professionnalisation des fonctions hydrauliques des périmètres irrigués en Afrique de lOuest
Lors du transfert des aménagements hydro-agricoles aux usagers, des missions hydrauliques ont été confiées aux agriculteurs qui nétaient pas toujours en mesure de les assurer. De nombreux aménagements ont ainsi été partiellement ou totalement abandonnés du fait dun manque dentretien des infrastructures ou de problèmes récurrents de pompage et de distribution de leau.
Lanalyse de onze périmètres offre toutefois quelques éléments positifs. Elle montre en premier lieu que, sur les aménagements étudiés, les coopératives effectuent des provisions pour amortir leur équipement de pompage. Plusieurs dentre elles ont ainsi déjà procédé de façon autonome à leur renouvellement. Par ailleurs, certaines coopératives parviennent à assurer un approvisionnement en eau proche des besoins des cultures, à un coût satisfaisant et tout en maintenant une certaine équité de distribution à léchelle du périmètre. Enfin, sil est vrai quun déficit dentretien est constaté sur la plupart des périmètres, les coopérateurs ont de plus en plus conscience de la nécessité dun entretien de qualité et adaptent leurs pratiques en conséquence.
Cependant, des progrès restent à réaliser pour assurer une irrigation efficace, productive et durable. Lexpérience de certains périmètres montre que la solution repose en partie sur la professionnalisation des fonctions hydrauliques du périmètre. Lintervention dexperts permet, sur des aspects divers de la gestion de leau, dapporter les compétences que ne possèdent pas les irrigants: pompage, distribution, entretien des infrastructures, gestion de la redevance. Elle peut prendre la forme dun appui conseil ponctuel ou dune totale délégation du service de leau.
Etant donnée limportance des contraintes et des pratiques organisationnelles et financières, ces aspects sont traités dans les deux derniers articles. Un premier article sur les aspects organisationnels et financiers démontre quune implication active des producteurs dans les filières irriguées est nécessaire.
Résumé 5 - Pour une implication active des organisations paysannes dans lintégration et la professionnalisation des filières irriguées en Afrique de lOuest
En Afrique de lOuest, le désengagement rapide des Etats des filières rizicoles na pas été compensé par lémergence, lente, de nouveaux acteurs: organisations paysannes et autres opérateurs privés. Les filières, souvent informelles, restent partiellement organisées. Il en résulte des dysfonctionnements récurrents affectant les systèmes irrigués sahéliens: prix élevés des facteurs de production, difficultés daccès au crédit, problèmes de commercialisation. Généralement, lirrigant ne fait que subir son environnement technique et économique, qui influence ses pratiques agricoles et donc ses performances agronomiques et détermine les facilités découlement de sa production à un prix rémunérateur. Pourtant, certaines coopératives tentent aujourdhui de jouer un rôle dans les décisions prises à tous les niveaux de la filière, en retrouvant la maîtrise de leur système de production et en intervenant activement dans les circuits dapprovisionnement, de financement ou de commercialisation.
Le dernier article se concentre sur les aspects socio-organisationnels et institutionnels, et conclue à la nécessité de démarches responsabilisantes de professionnalisation des irrigants.
Résumé 6 - Pour des démarches responsabilisantes de professionnalisation des irrigants
Après plusieurs décennies dintervention de lEtat dans le secteur irrigué, les usagers doivent faire lapprentissage dune autogestion, pour laquelle ils nont que rarement été formés. Or les périmètres irrigués sont les lieux denjeux importants: différentes formes de socialisation coexistent et plusieurs formes de pouvoir peuvent entrer en conflit. Il faut pourtant concilier intérêts individuels et collectifs pour garantir la durabilité des systèmes irrigués.
Certains périmètres ont développé des organisations et des institutions adaptées à leurs contextes, donc différentes. Ils témoignent dune relative maturité organisationnelle qui se traduit à travers quelques principes: concertation, transparence, décentralisation vers des organisations paysannes de base indépendantes financièrement, partage clair des responsabilités, professionnalisation de la gestion, organisation selon différents niveaux (y compris supra-périmètre), existence de règles et de sanctions effectivement appliquées. Les irrigants sont ainsi amenés à façonner leurs institutions, et non simplement imiter un modèle déjà établi. Seule une telle démarche responsabilisante, avec un réel engagement des producteurs, associée à la professionnalisation des organisations paysannes, semble pouvoir assurer la pérennité des systèmes irrigués.
A partir des fiches «bonnes pratiques» présentées plus haut, des principes ont émergés. Nous avons choisi de les présenter dune part sous la forme de six articles, mentionnés également plus haut, et dautre part sous la forme dune synthèse croisée entre principes et pratiques.
Quatre grilles sont ainsi obtenues qui peuvent servir de référence pour qui voudrait appliquer la méthode DCR élaborée par le projet:
Synthèse croisée des principes et «bonnes pratiques» agronomiques à la parcelle;
Synthèse croisée des principes et «bonnes pratiques» agronomiques à léchelle du périmètre;
Synthèse croisée des principes et «bonnes pratiques» hydrauliques;
Synthèse croisée des principes et «bonnes pratiques» en matière dintégration de la filière par la coopérative.
Synthèse croisée des principes et «bonnes pratiques» agronomiques à la parcelle
PRATIQUES PRINCIPES |
Contrôle des adventices par pré-irrigation et travail du sol |
Implication de la coopérative dans la production de semences de qualité |
Conduite des pépinières |
Technique peu intensive en main-duvre de compostage des pailles de riz sur la parcelle |
Mise en boue et planage à laide de la herse rotative |
Plantation deucalyptus sur les périmètres rizicoles |
Plantation de bananiers en bordure de parcelle |
Désherbage chimique des canaux avec un herbicide total |
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Importance des conditions dimplantation du riz |
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Au moins un travail du sol, même superficiel, est indispensable. |
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Un travail du sol humide est préférable. |
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La qualité du planage est essentielle à la valorisation des intrants. |
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Les qualités de la semence et du semis sont à privilégier aux doses de semences. |
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Il est préférable de limiter le nombre de variétés à léchelle du périmètre. |
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Contrôle des mauvaises herbes |
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Lintensification en herbicide nest pas une solution suffisante. |
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Associer et alterner différentes techniques de lutte contre les adventices à la parcelle. |
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Le contrôle des mauvaises herbes nécessite des pratiques à plusieurs niveaux: désherbage des parcelles, trie des semences, désherbage des canaux. |
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Conduites de la fumure |
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Lintensification en engrais nest pas une solution suffisante. |
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Lapport en engrais doit être raisonné en terme dunités fertilisantes: dabord N puis P. La combinaison urée/DAP semble particulièrement adaptée. |
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Le couplage fumure minérale et organique permet une meilleure valorisation des intrants. |
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Le respect du calendrier cultural, le fractionnement, la rapidité dassimilation des engrais sont à considérer. |
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Maîtrise de leau |
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Une bonne gestion de leau à la parcelle conjugue la maîtrise des irrigations et celle des assecs et du drainage. |
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Le planage est un élément essentiel de maîtrise de leau à la parcelle. |
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Principes généraux |
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Mécanisation pour pallier au manque de main-duvre. |
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Adapter les recommandations théoriques aux contraintes individuelles. |
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Replacer lagriculture irriguée dans son contexte environnemental. |
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Associer une culture secondaire à la culture principale (riz). |
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Synthèse croisée des principes et «bonnes pratiques» agronomiques à léchelle du périmètre
PRATIQUES PRINCIPES |
Implication de la coopérative dans la production de semences de qualité |
Regroupement géographique et suivi partiellement collectif des pépinières |
Planification agricole à léchelle du périmètre |
Utilisation de Calcul: logiciel daide à la construction dun calendrier cultural prévisionnel pour le riz |
Convention crédit/ |
Définition claire et application effective de règles et de sanctions |
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Agronomie/filière |
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Maîtrise collective de lapprovisionnement en intrants en terme de quantité, de qualité et de coût. |
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Intégration de la filière et prise en compte de lamont et/ou de laval de la production. |
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Contractualiser les relations avec les partenaires extérieurs. |
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Recourir à des professionnels: appui - conseil et audit externe. |
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Agronomie/organisation |
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Amélioration du respect du calendrier cultural. |
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Planification culturale à léchelle du périmètre: gestion des contraintes collectives et économies déchelle. |
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Utilisation doutils daide à la décision. |
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Formuler une structure supra-périmètre qui soit un interlocuteur unique de poids face aux différents partenaires. |
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Différenciation entre structures de concertation et de décision et structures dexécution. |
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Représentation des exploitants au sein des structures de concertation et dexécution. |
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Assistance de la coopérative dans les négociations avec les partenaires extérieurs. |
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Agronomie/institutions |
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Partage clair des responsabilités entre niveaux dorganisation: coopérative, organisation paysanne de base, invidu. |
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Partage clair entre fonctions bénévoles, indemnisées ou rémunérées. |
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Existence de procédures pour les concertations et décisions collectives ainsi que leur mise en oeuvre. |
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Règles et sanctions pour les individus clairement définies et effectivement appliquées. |
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Faciliter lémergence de responsables de la coopérative capables de gérer le système irrigué. |
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Synthèse croisée des principes et «bonnes pratiques» hydrauliques
PRATIQUES PRINCIPES |
Plantation deucalyptus sur les périmètres rizicoles |
Désherbage chimique des canaux avec un herbicide total |
Ouvrages automatiques de régulation de la distribution de leau |
Délégation de la gestion hydraulique à une structure privée |
Contrat dentretien des GMP: professionnalisation de lentretien |
Travaux collectifs dentretien du réseau |
Contrôle de qualité des travaux dentretien |
Provision pour entretien exceptionnel |
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Fonctionnement |
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Replacer lagriculture irriguée dans son contexte environmental. |
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Assurer le bon fonctionnement et la pérennité des équipements hydrauliques, avec les implications financières que cela suppose (entretien, renouvellement). |
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Remplacer la gestion humaine par des ouvrages automatiques dans les systèmes hydrauliques trop complexes. |
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Favoriser un mode de distribution de leau à la demande. |
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Entretien |
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Associer et alterner différentes techniques dentretien des réseaux, notamment dans le cadre de la lutte contre lenherbement des canaux. |
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Organisation/institutions |
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Séparer la fonction hydraulique des autres fonctions. |
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Partage clair des responsabilités entre niveaux dorganisation: coopérative, organisation paysanne de base, invidu. |
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Partage clair entre fonctions bénévoles, indemnisées ou rémunérées. |
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Différenciation entre structures de concertation et de décision et structures dexécution. |
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Règles et sanctions pour les individus clairement définies et effectivement appliquées. |
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Contractualiser les relations avec les partenaires extérieurs. |
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Recourir à des professionnels: appui - conseil et audit externe. |
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Recourir à des professionnels: externaliser une fonction complexe par délégation. |
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Intervention dune autorité morale extérieure (arbitrage, sanctions, contrôle). |
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Synthèse croisée des principes et «bonnes pratiques» en matière dintégration de la filière par la coopérative
PRATIQUES PRINCIPES |
Implication de la coopérative dans la production de semences de qualité |
Contrat dentretien des GMP: professionnalisation de lentretien |
Contrôle de qualité des travaux dentretien |
Pratiques organisationnelles de la coopérative pour faciliter le respect de litinéraire technique et du calendrier cultural à la parcelle |
Provision pour entretien exceptionnel |
Constitution dune réserve de trésorerie |
Convention crédit/ approvisionnement/ vente/provision/ fonds de garantie |
Décorticage artisanal du paddy |
Prise en compte de laval de la filière par la coopérative: décorticage par mini-rizerie et politique riz de qualité |
Organisation supra-périmètre en Comité inter-PIV |
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Filière/agronomie (amont et aval) |
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Maîtrise collective de lapprovisionnement en intrants en terme de quantité, de qualité et de coût. |
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Respect du calendrier cultural. |
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Alternatives techniques et mise en concurrence de différents modes de décorticage du paddy. |
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Prise en compte de la demande du marché, notamment sur les questions de qualité du riz. |
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Filière/financement |
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Avoir une alternative au crédit. |
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Disposer dune réserve financière facilement mobilisable pour faire face aux risques. |
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Filière/aspects généraux |
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Intégration de la filière et prise en compte de lamont et/ou de laval de la production. |
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Former une structure supra-périmètre qui soit un interlocuteur unique de poids face aux différents partenaires. |
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Assistance de la coopérative dans les négociations avec les partenaires extérieurs. |
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Contractualiser les relations avec les partenaires extérieurs. |
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