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Une base de données

La base de données qui a été collectée peut être consultée dans le cédérom joint. Pour les douze périmètres étudiés, elle contient des données qui concernent différentes échelles (parcelle, périmètre, supra-périmètre et régional), et différents domaines (agronomique, hydraulique, économique et organisationnel). Ces données ont soit été collectées sur le terrain, soit calculées, dans le cas des indicateurs de performance. Elles sont présentés en annexes 1 (fiches périmètres) et 3 (fichiers Excel).

26 fiches «bonnes pratiques» qui sont des etudes de cas

L’analyse diagnostic comparative de douze périmètres irrigués en Afrique de l’Ouest a permis d’identifier certains principes agronomiques, hydrauliques, organisationnels et financiers d’amélioration des performances des périmètres, qui ont été présentés ci-dessus. Ces principes sont illustrés par un certain nombre de «bonnes pratiques» adoptées localement par les irrigants et décrites dans les 26 études de cas, dont la liste est donnée ci-dessous. Pour des raisons de mise en page, elles sont détaillées dans l’annexe 2.

Ces études de cas suivent un format standard (voir ci-après), sans pour autant être des fiches normatives. Une première page donne les principes, objectifs et contexte de la pratique de façon résumée. Cette pratique est ensuite détaillée telle qu’elle est mise en œuvre sur le périmètre étudié, et suit son évaluation.

Chaque étude de cas vise à présenter une «bonne pratique» identifiée sur le terrain, à en extraire un certain nombre de principes, et à spécifier les éléments de contexte obligatoire ou favorable à la mise en œuvre de cette pratique. Certaines pratiques alternatives sont ensuite indiquées, ainsi que des combinaisons possibles de «bonnes pratiques».

1. Contrôle des adventices par pré-irrigation et travail du sol.

2. Implication de la coopérative dans la production de semences de qualité.

3. Conduite des pépinières.

4. Technique peu intensive en main-d’œuvre de compostage des pailles de riz sur la parcelle.

5. Mise en boue et planage à l’aide de la herse rotative.

6. Plantation d’eucalyptus sur les périmètres rizicoles.

7. Plantation de bananiers en bordure de parcelle.

8. Désherbage chimique des canaux avec un herbicide total.

9. Ouvrage automatique de régulation de la distribution de l’eau.

10. Délégation de la gestion hydraulique à une structure privée indépendante.

11. Contrat d’entretien des GMP: professionnalisation de l’entretien.

12. Les travaux collectifs d’entretien du réseau.

13. Contrôle de qualité des travaux d’entretien.

14. Pratiques organisationnelles de planification agricole.

15. CalCul: logiciel d’aide à la construction d’un calendrier cultural prévisionnel pour le riz irrigué.

16. Provision pour entretien exceptionnel (du GMP).

17. Constitution d’une réserve de trésorerie.

18. Convention crédit - approvisionnement - vente - provisions.

19. Redevance: transparence, coût réel et règles de recouvrement clairement définies.

20. Définition claire et application effective des règles et des sanctions.

21. Mesures d’accompagnement à l’autogestion: alphabétisation fonctionnelle.

22. Pratique d’organisation et de gestion: partage des responsabilité et décentralisation vers les OP de base, indépendantes financièrement.

23. Décorticage artisanal du paddy.

24. Prise en compte de l’aval de la filière par la coopérative: décorticage par mini-rizerie et politique riz de qualité.

25. Organisation supra-périmètre en comité inter PIV.

26. Réhabilitation physique, organisationnelle et financière des aménagements hydroagricoles.

Format type de présentation de «bonnes pratiques» à partir d’études de cas

PARTIE 1: PRINCIPES, OBJECTIFS ET CONTEXTE DE LA PRATIQUE

· Les principes, ou leçons à retenir, de cette pratique, et qu’il faut adapter à chaque contexte sont indiqués.

DESCRIPTION SUCCINCTE

Description courte et claire de la mise en œuvre de la pratique sur le site étudié.

OBJECTIFS DE LA PRATIQUE

Il s’agit des objectifs attendus de l’application de la pratique, lorsqu’elle est réalisée dans un contexte favorable.

AUTRES BONNES PRATIQUES (BP) POURSUIVANT LES MÊMES OBJECTIFS

«Bonnes pratiques» associables

BP qui, si elle est combinée à la pratique décrite, contribue à créer un contexte favorable à sa mise en place et à la réalisation des objectifs poursuivis.

«Bonnes pratiques» alternatives

Autre pratique visant le même objectif mais identifiée sur un autre site (et donc parfois adaptée à un contexte différent).

CHAMP D’APPLICATION STRICTE

Le champ d’application stricte recense les éléments du contexte les plus contraignants à la diffusion de la pratique sur d’autres sites. Ces éléments de contexte sont caractérisés par deux aspects:

ELÉMENTS DE CONTEXTE FAVORABLES

Les éléments de contexte favorables sont des conditions qui, a priori, facilitent la mise en œuvre de la pratique et la réalisation de ses objectifs. Ces éléments de contexte sont favorables mais pas forcément obligatoires: il est donc possible qu’ils soient absents sur le site où la pratique a été identifiée. Les conditions favorables seront donc précédées d’un symbole:

Elément du contexte favorable à l’adoption de la pratique et à l’atteinte de ses objectifs:


Présent sur le périmètre d’identification de la pratique.



Elément du contexte favorable à l’adoption de la pratique et à l’atteinte de ses objectifs:


Absent sur le périmètre d’identification de la pratique.

Contexte physique

Ecologie, climat, caractéristiques des aménagements hydrauliques, etc.

Contexte socio-économique

Politique/économie globale, marché local, organisation coopérative, etc.

Système cultural

Choix d’itinéraires techniques.

L’encadré «diffusion actuelle» peut prendre trois valeurs:

ADOPTION RÉPANDUE

Pratique observée sur plusieurs sites de l’étude

ADOPTION LOCALE

Pratique largement adoptée sur un site, mais pas observée ailleurs

EN TEST

Pratique testée dans le cadre de projet, mais non mise en œuvre de façon autonome par les usagers,
ou bien appropriation non encore évaluée

¯ Renvoi aux fiches de description des périmètres

SITE D’OBSERVATION

NOM DU PÉRIMÈTRE SUR LEQUEL LA PRATIQUE A ÉTÉ IDENTIFIÉE

PARTIE 2: ETUDE DE CAS - DESCRIPTION DE LA PRATIQUE DANS LE CONTEXTE OÙ ELLE A ÉTÉ IDENTIFIÉE

ETUDE DE CAS

Description de la pratique telle qu’elle a été observée sur le site d’étude: cadre historique et institutionnel, moyens matériels/humains/financiers impliqués, modalités de mise en œuvre, mesures d’accompagnement.

PARTIE 3: ANALYSE, ÉVALUATION DE LA PRATIQUE

EVALUATION DE L’ADOPTION DE LA PRATIQUE

La pratique est-elle adoptée/approuvée par tous les exploitants? Existe-t-il des freins à la diffusion de la pratique au sein même de l’aménagement?

EVALUATION DE L’IMPACT DE LA PRATIQUE (DANS LE CONTEXTE)

ANALYSE CRITIQUE

SOURCES

Six articles pour exposer les principes d’amélioration identifiés

Les articles

Les six articles rédigés concernent chacun un des domaines suivants: agricole, hydraulique, organisationnel et financier. Ils suivent tous la même démarche. Les résultats obtenus par analyse des pratiques et performances des périmètres sont tout d’abord présentés. Ensuite les discussions suggèrent des principes d’amélioration des performances, illustrés par la description de «bonnes pratiques»réelles, adoptées sur les sites d’étude. A la fin de chaque article, présentés en annexe 4, on trouve ainsi les références de certaines «bonnes pratiques» dont les numéros ont été mentionnés au cours du texte.

Les deux premiers articles concernent le domaine agronomique. Le premier article rend compte de l’étude économique qui a été faite sur douze périmètres irrigués rizicoles en Afrique de l’Ouest, et propose d’adopter un point de vue différent de celui qui est usuellement répandu.

Résumé 1 - L’agriculture irriguée en Afrique sahélienne: rompre avec le pessimisme

L’analyse comparée de douze périmètres irrigués contraste avec la vision souvent pessimiste de l’irrigation en Afrique sahélienne. Alors que la riziculture irriguée est souvent décriée, les résultats moyens sur les périmètres étudiés sont encourageants, bien que très variables: la valorisation du travail se situe entre 1 000 et plus de 5 000 FCFA/h·j, les revenus nets/exploitation/campagne s’échelonnent entre 100 000 et 400 000 FCFA, le coût de revient du kilogramme paddy varie de 54 à environ 95 FCFA/kg et celui du riz blanc de 97 à 229 FCFA/kg. Au-delà de ces résultats économiques et financiers, l’irrigation améliore la sécurité alimentaire des familles en garantissant un rendement minimum. Cependant, la contribution des périmètres irrigués à la couverture des besoins alimentaires est extrêmement variable, de 30 à 190 pour cent, suivant la taille des superficies irriguées par famille (agriculture alimentaire ou commerciale). La riziculture irriguée permet également de satisfaire une nouvelle demande alimentaire de riz blanc et les revenus monétaires qui s’en dégagent rendent le milieu rural plus attractif, ce qui tend à limiter l’exode rural.

Au-delà de la variabilité des résultats, moyennant certaines pratiques et dans certains contextes, la riziculture irriguée peut être attractive pour les producteurs, durable et compétitive sur la base de ses coûts de production. Même si des progrès techniques sont possibles, le véritable levier est organisationnel et nécessite une professionnalisation des irrigants: organisation de la production à l’échelle du périmètre et de l’exploitation agricole, prise en compte de l’aval de la filière, responsabilisation des usagers pour l’entretien, tarification de la redevance hydraulique au coût réel, concertation et transparence dans la gestion, changement des structures d’exploitations. Ce processus nécessite une nouvelle approche de l’appui conseil aux irrigants.

Le deuxième article, de nouveau sur le domaine agronomique, démontre qu’un objectif de rendement de sept tonnes par hectare est réaliste, sans augmenter les charges et par l’adoption de meilleures pratiques agricoles à la parcelle.

Résumé 2 - Un objectif réaliste pour les périmètres rizicoles: un rendement moyen de sept tonnes par hectare sans intensification supplémentaire

L’analyse de données recueillies à la parcelle montre une forte hétérogénéité des résultats, due à des pratiques différentes adoptées par les agriculteurs d’un même périmètre. Tout en appliquant une même dose d’engrais, des marges de manœuvre importantes existent afin d’améliorer les performances individuelles, sans augmenter les coûts de production. Qualité du suivi de la parcelle, composition des intrants et mode d’application appropriés, respect du calendrier cultural, contrôle efficace des adventices, maîtrise de l’eau à la parcelle, etc. sont autant de principes d’amélioration des rendements, qui permettent d’envisager de façon réaliste un rendement de sept tonnes par hectare sur le périmètre. Une intensification en intrants dans un second temps est alors mieux valorisée, et contribue à une augmentation supplémentaire des rendements et à leur continuité.

Du fait qu’un certain nombre de contraintes collectives s’opposent cependant à la réalisation de cet objectif, un deuxième article agronomique discute le poids des contraintes collectives et les moyens d’alléger ces contraintes, tout en faisant un lien avec les aspects organisationnels.

Résumé 3 - Alléger le poids du contexte sur les pratiques de l’agriculteur sur sa parcelle: stratégie individuelle et contraintes collectives

Une association de pratiques à la parcelle permet théoriquement d’envisager un objectif de sept tonnes par hectare à l’échelle du périmètre. Pourtant ces pratiques, loin d’être adoptées par tous les agriculteurs, sont parfois absentes de certains aménagements, ou même de certaines régions. Le problème de diffusion des connaissances agronomiques certes existe, mais il ne peut expliquer entièrement cet échec de la vulgarisation. De nombreux agriculteurs connaissent les recommandations théoriques, mais ne les appliquent pas du fait des contraintes collectives et externes au système irrigué qu’ils subissent, ou de la stratégie individuelle qu’ils ont adoptée. De nouvelles formes d’appui conseil doivent donc voir le jour pour intégrer ces contraintes et permettre l’adoption de pratiques efficaces sur les périmètres irrigués. Deux axes semblent prioritaires:

Les aspects hydrauliques sont ensuite abordés et l’on montre qu’une professionnalisation de cette fonction est nécessaire.

Résumé 4 - Vers une professionnalisation des fonctions hydrauliques des périmètres irrigués en Afrique de l’Ouest

Lors du transfert des aménagements hydro-agricoles aux usagers, des missions hydrauliques ont été confiées aux agriculteurs qui n’étaient pas toujours en mesure de les assurer. De nombreux aménagements ont ainsi été partiellement ou totalement abandonnés du fait d’un manque d’entretien des infrastructures ou de problèmes récurrents de pompage et de distribution de l’eau.

L’analyse de onze périmètres offre toutefois quelques éléments positifs. Elle montre en premier lieu que, sur les aménagements étudiés, les coopératives effectuent des provisions pour amortir leur équipement de pompage. Plusieurs d’entre elles ont ainsi déjà procédé de façon autonome à leur renouvellement. Par ailleurs, certaines coopératives parviennent à assurer un approvisionnement en eau proche des besoins des cultures, à un coût satisfaisant et tout en maintenant une certaine équité de distribution à l’échelle du périmètre. Enfin, s’il est vrai qu’un déficit d’entretien est constaté sur la plupart des périmètres, les coopérateurs ont de plus en plus conscience de la nécessité d’un entretien de qualité et adaptent leurs pratiques en conséquence.

Cependant, des progrès restent à réaliser pour assurer une irrigation efficace, productive et durable. L’expérience de certains périmètres montre que la solution repose en partie sur la professionnalisation des fonctions hydrauliques du périmètre. L’intervention d’experts permet, sur des aspects divers de la gestion de l’eau, d’apporter les compétences que ne possèdent pas les irrigants: pompage, distribution, entretien des infrastructures, gestion de la redevance. Elle peut prendre la forme d’un appui conseil ponctuel ou d’une totale délégation du service de l’eau.

Etant donnée l’importance des contraintes et des pratiques organisationnelles et financières, ces aspects sont traités dans les deux derniers articles. Un premier article sur les aspects organisationnels et financiers démontre qu’une implication active des producteurs dans les filières irriguées est nécessaire.

Résumé 5 - Pour une implication active des organisations paysannes dans l’intégration et la professionnalisation des filières irriguées en Afrique de l’Ouest

En Afrique de l’Ouest, le désengagement rapide des Etats des filières rizicoles n’a pas été compensé par l’émergence, lente, de nouveaux acteurs: organisations paysannes et autres opérateurs privés. Les filières, souvent informelles, restent partiellement organisées. Il en résulte des dysfonctionnements récurrents affectant les systèmes irrigués sahéliens: prix élevés des facteurs de production, difficultés d’accès au crédit, problèmes de commercialisation. Généralement, l’irrigant ne fait que subir son environnement technique et économique, qui influence ses pratiques agricoles et donc ses performances agronomiques et détermine les facilités d’écoulement de sa production à un prix rémunérateur. Pourtant, certaines coopératives tentent aujourd’hui de jouer un rôle dans les décisions prises à tous les niveaux de la filière, en retrouvant la maîtrise de leur système de production et en intervenant activement dans les circuits d’approvisionnement, de financement ou de commercialisation.

Le dernier article se concentre sur les aspects socio-organisationnels et institutionnels, et conclue à la nécessité de démarches responsabilisantes de professionnalisation des irrigants.

Résumé 6 - Pour des démarches responsabilisantes de professionnalisation des irrigants

Après plusieurs décennies d’intervention de l’Etat dans le secteur irrigué, les usagers doivent faire l’apprentissage d’une autogestion, pour laquelle ils n’ont que rarement été formés. Or les périmètres irrigués sont les lieux d’enjeux importants: différentes formes de socialisation coexistent et plusieurs formes de pouvoir peuvent entrer en conflit. Il faut pourtant concilier intérêts individuels et collectifs pour garantir la durabilité des systèmes irrigués.

Certains périmètres ont développé des organisations et des institutions adaptées à leurs contextes, donc différentes. Ils témoignent d’une relative maturité organisationnelle qui se traduit à travers quelques principes: concertation, transparence, décentralisation vers des organisations paysannes de base indépendantes financièrement, partage clair des responsabilités, professionnalisation de la gestion, organisation selon différents niveaux (y compris supra-périmètre), existence de règles et de sanctions effectivement appliquées. Les irrigants sont ainsi amenés à façonner leurs institutions, et non simplement imiter un modèle déjà établi. Seule une telle démarche responsabilisante, avec un réel engagement des producteurs, associée à la professionnalisation des organisations paysannes, semble pouvoir assurer la pérennité des systèmes irrigués.

Les principes

A partir des fiches «bonnes pratiques» présentées plus haut, des principes ont émergés. Nous avons choisi de les présenter d’une part sous la forme de six articles, mentionnés également plus haut, et d’autre part sous la forme d’une synthèse croisée entre principes et pratiques.

Quatre grilles sont ainsi obtenues qui peuvent servir de référence pour qui voudrait appliquer la méthode DCR élaborée par le projet:

Synthèse croisée des principes et «bonnes pratiques» agronomiques à la parcelle

PRATIQUES PRINCIPES

Contrôle des adventices par pré-irrigation et travail du sol

Implication de la coopérative dans la production de semences de qualité

Conduite des pépinières

Technique peu intensive en main-d’œuvre de compostage des pailles de riz sur la parcelle

Mise en boue et planage à l’aide de la herse rotative

Plantation d’eucalyptus sur les périmètres rizicoles

Plantation de bananiers en bordure de parcelle

Désherbage chimique des canaux avec un herbicide total









Importance des conditions d’implantation du riz

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Au moins un travail du sol, même superficiel, est indispensable.









Un travail du sol humide est préférable.

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La qualité du planage est essentielle à la valorisation des intrants.



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Les qualités de la semence et du semis sont à privilégier aux doses de semences.


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Il est préférable de limiter le nombre de variétés à l’échelle du périmètre.


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Contrôle des mauvaises herbes

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L’intensification en herbicide n’est pas une solution suffisante.

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Associer et alterner différentes techniques de lutte contre les adventices à la parcelle.

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Le contrôle des mauvaises herbes nécessite des pratiques à plusieurs niveaux: désherbage des parcelles, trie des semences, désherbage des canaux.


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Conduites de la fumure




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L’intensification en engrais n’est pas une solution suffisante.




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L’apport en engrais doit être raisonné en terme d’unités fertilisantes: d’abord N puis P. La combinaison urée/DAP semble particulièrement adaptée.









Le couplage fumure minérale et organique permet une meilleure valorisation des intrants.




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Le respect du calendrier cultural, le fractionnement, la rapidité d’assimilation des engrais sont à considérer.









Maîtrise de l’eau



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Une bonne gestion de l’eau à la parcelle conjugue la maîtrise des irrigations et celle des assecs et du drainage.



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Le planage est un élément essentiel de maîtrise de l’eau à la parcelle.



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Principes généraux




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Mécanisation pour pallier au manque de main-d’œuvre.





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Adapter les recommandations théoriques aux contraintes individuelles.




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Replacer l’agriculture irriguée dans son contexte environnemental.






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Associer une culture secondaire à la culture principale (riz).






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Synthèse croisée des principes et «bonnes pratiques» agronomiques à l’échelle du périmètre

PRATIQUES PRINCIPES

Implication de la coopérative dans la production de semences de qualité

Regroupement géographique et suivi partiellement collectif des pépinières

Planification agricole à l’échelle du périmètre

Utilisation de Calcul: logiciel d’aide à la construction d’un calendrier cultural prévisionnel pour le riz

Convention crédit/
approvisionnement/
vente/provision/
fonds de garantie

Définition claire et application effective de règles et de sanctions







Agronomie/filière







Maîtrise collective de l’approvisionnement en intrants en terme de quantité, de qualité et de coût.

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Intégration de la filière et prise en compte de l’amont et/ou de l’aval de la production.

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Contractualiser les relations avec les partenaires extérieurs.



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Recourir à des professionnels: appui - conseil et audit externe.



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Agronomie/organisation







Amélioration du respect du calendrier cultural.

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Planification culturale à l’échelle du périmètre: gestion des contraintes collectives et économies d’échelle.

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Utilisation d’outils d’aide à la décision.



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Formuler une structure supra-périmètre qui soit un interlocuteur unique de poids face aux différents partenaires.



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Différenciation entre structures de concertation et de décision et structures d’exécution.



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Représentation des exploitants au sein des structures de concertation et d’exécution.



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Assistance de la coopérative dans les négociations avec les partenaires extérieurs.




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Agronomie/institutions







Partage clair des responsabilités entre niveaux d’organisation: coopérative, organisation paysanne de base, invidu.



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Partage clair entre fonctions bénévoles, indemnisées ou rémunérées.



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Existence de procédures pour les concertations et décisions collectives ainsi que leur mise en oeuvre.



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Règles et sanctions pour les individus clairement définies et effectivement appliquées.



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Faciliter l’émergence de responsables de la coopérative capables de gérer le système irrigué.



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Synthèse croisée des principes et «bonnes pratiques» hydrauliques

PRATIQUES PRINCIPES

Plantation d’eucalyptus sur les périmètres rizicoles

Désherbage chimique des canaux avec un herbicide total

Ouvrages automatiques de régulation de la distribution de l’eau

Délégation de la gestion hydraulique à une structure privée

Contrat d’entretien des GMP: professionnalisation de l’entretien

Travaux collectifs d’entretien du réseau

Contrôle de qualité des travaux d’entretien

Provision pour entretien exceptionnel









Fonctionnement









Replacer l’agriculture irriguée dans son contexte environmental.

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Assurer le bon fonctionnement et la pérennité des équipements hydrauliques, avec les implications financières que cela suppose (entretien, renouvellement).


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Remplacer la gestion humaine par des ouvrages automatiques dans les systèmes hydrauliques trop complexes.



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Favoriser un mode de distribution de l’eau à la demande.



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Entretien









Associer et alterner différentes techniques d’entretien des réseaux, notamment dans le cadre de la lutte contre l’enherbement des canaux.


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Organisation/institutions









Séparer la fonction hydraulique des autres fonctions.




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Partage clair des responsabilités entre niveaux d’organisation: coopérative, organisation paysanne de base, invidu.




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Partage clair entre fonctions bénévoles, indemnisées ou rémunérées.




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Différenciation entre structures de concertation et de décision et structures d’exécution.




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Règles et sanctions pour les individus clairement définies et effectivement appliquées.




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Contractualiser les relations avec les partenaires extérieurs.




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Recourir à des professionnels: appui - conseil et audit externe.




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Recourir à des professionnels: externaliser une fonction complexe par délégation.




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Intervention d’une autorité morale extérieure (arbitrage, sanctions, contrôle).




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Synthèse croisée des principes et «bonnes pratiques» en matière d’intégration de la filière par la coopérative

PRATIQUES PRINCIPES

Implication de la coopérative dans la production de semences de qualité

Contrat d’entretien des GMP: professionnalisation de l’entretien

Contrôle de qualité des travaux d’entretien

Pratiques organisationnelles de la coopérative pour faciliter le respect de l’itinéraire technique et du calendrier cultural à la parcelle

Provision pour entretien exceptionnel

Constitution d’une réserve de trésorerie

Convention crédit/ approvisionnement/ vente/provision/ fonds de garantie

Décorticage artisanal du paddy

Prise en compte de l’aval de la filière par la coopérative: décorticage par mini-rizerie et politique riz de qualité

Organisation supra-périmètre en Comité inter-PIV











Filière/agronomie (amont et aval)











Maîtrise collective de l’approvisionnement en intrants en terme de quantité, de qualité et de coût.

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Respect du calendrier cultural.

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Alternatives techniques et mise en concurrence de différents modes de décorticage du paddy.








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Prise en compte de la demande du marché, notamment sur les questions de qualité du riz.








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Filière/financement











Avoir une alternative au crédit.




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Disposer d’une réserve financière facilement mobilisable pour faire face aux risques.




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Filière/aspects généraux











Intégration de la filière et prise en compte de l’amont et/ou de l’aval de la production.

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Former une structure supra-périmètre qui soit un interlocuteur unique de poids face aux différents partenaires.




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Assistance de la coopérative dans les négociations avec les partenaires extérieurs.




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Contractualiser les relations avec les partenaires extérieurs.


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